MOI ET LE COMING-OUT : C'EST COMPLIQUE
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- เผยแพร่เมื่อ 8 ก.พ. 2025
- Une vidéo où je me confie un peu sur la façon dont je gère mes coming-out. Comme vous le remarquerez, je ne suis pas super à l'aise, mais j'espère que ce partage d'expérience sera un peu intéressant.
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Je n'aime pas non plus les coming-out... Le mien s'est très mal passé parce que c'est avec mon coming-out que j'ai mal vécu ma bisexualité. J'ai grandi sans jamais (j'insiste ! ) me poser de questions sur mes attirances : garçon ou fille, même combat ! Je me suis faite draguée par des garçons, comme par des filles, sans que cela ne me pose le moindre problème ! Je me suis mise en couple avec ma copine (toujours sans me poser de questions). Du coup, j'en ai parlé avec ma mère de manière... je dirais innocente, j'y suis aller au feeling complet sans me poser de questions. Et ma mère m'a répondu "la bisexualité n'existe pas, tu ne peux pas être attiré par les hommes et les femmes en même temps". A aucun moment je ne l'ai vu venir ! Ma mère a toujours été très ouverte d'esprit, donc vraiment je me suis pas inquiétée >< Et pendant deux ans, elle m'a fait vivre un enfer à coup de petits remarques méchantes. Depuis, je me méfie beaucoup plus parce que ça a été un peu trop violent pour moi....
ne serait tu pas moi dans une autre dimension? J'ai vecu la même chose...
Au travail, maintenant je fais clairement mon CO dés le début. 1er discussion, je case un "ma copine..." car je parle très naturellement de mes weekends ou de ma compagne ( en tant qu'extravertie) et je tiens à donner une visibilité sur ce qu'est l'homosexualité, quitte à essuyer quelques quolibets ou à mettre en danger mes évolutions éventuelles... car je préfère louper une promotion mais rester entière ( encore une fois car c'est naturel chez moi de partager sur ces sujets...). Par contre je n'ai pas toujours eu ce positionnement, mon 1er CDI je suis restée dans le placard. Mais je dirai que depuis mes 25 ans, j'affiche la couleur ahah
Niveau famille ça a été atroce, ma mère se doutant a fouillé dans mon téléphone un jour où je l'ai oublié... et ce fut le drame pendant les 6 mois qui ont suivi, sans oublier les tensions qui resurgissent de temps en temps ( comme par exemple lorsqu'une amie de ma mère a sa fille qui se marie.. *soupirs* ). Cela a eu lieu vers mes 21 ans je dirai... Heureusement pour moi, mes parents n'ont rien fait qui puisse me mettre en danger ou en difficulté ( ils ont continué à m'aider pour mes études etc.. )
Niveau amis, j'ai fait mon CO assez vite au lycée ( un lycée de campagne très gay friendly) , j'ai ensuite vécu 2 ans au Havre pour mon DUT et j'ai passé 2 ans au placard car la ville ne me semblait pas du tout open, les gens autour de moi parlait d'homos comme de bêtes curieuses, bref je me suis dégonflée.. Et j'ai revécu hors du placard depuis mon installation à Lille pour ma licence et mon master :) jusqu'à aujourd'hui, où j'ai 28 ans :)
Voila mon humble contribution, où comment expliquer qu'on peut danser la salsa en mode 2 pas devant 1 pas en arrière sur différents aspects de sa vie. Mais je n'ai jamais été si bien dans mes baskets qu'en vivant hors du placard sur tous les plans : pros et persos.. il faut parfois juste se laisser le temps.. Courage à tout le monde !!
Quand on est trans/nb et/ou qu'on utilise des pronoms/prénom différent(s) que celui sur son ID le CO formel est quasi obligatoire si on veut être soi. Le plus dur à été celui à mes parents car on projette toutes ses peurs dessus. Deux ans en fac et une réorientation m'ont appris que rien ne vaut mieux qu'une brève annonce formelle pour une compréhension fluide par tou-te-s. Faire mon co c'est ma survie et ne pas dévoiler mon ID en relève aussi, c'est dur parfois de préféré passer sous silence un mégenrage pour se protéger d'une potentielle agression. C'est une balance précise de sa santé mentale et de sa sécurité. Courage à tou-te-s
je confirme, le CO nb c'est pas le truc le plus simple à faire. J'ai fait le mien à mes parents y a quelques années dans la cuisine, et comment expliquer à sa mère que "oui j'ai 13 ans et oui je suis non binaire potentiellement demiboy" sachant que la plupart des gens ne savent pas si un trans boy c'est un "gars qui veut devenir une fille" ou bien l'inverse -__-
Après mon co à mes 2 meilleurs potes je l'ai fait dans la fil du Quick, et à mes autres ami.e.s sur un banc du collège, mais peut-être parce que j'avait moins peur (je déteste parler de moi à mes parents, alors le faire dans la maison et pas dehors ça me faisait un peu l'impression d'être en cage)
Bref, désolé.e d'avoir raconté ma life ^^"
DarkPoint comme tu dis je pense malheureusement que c’est l’un des CO le plus dur à éviter. Je vais un peu raconter ma vie mais j’ai un cousin qui, lors d’un petit déjeuné en lendemain d’anniversaire de mariage de ses parents, a sorti, en train d’étaler son beurre sur sa tartine : « maman, ça me ferait plaisir que tu ne m’appelle plus « il » quand tu parles de moi. Si tu pouvais utiliser « elle » de temps en temps ou, encore mieux, « iel » ça me ferait vraiment plaisir ». On a tous arrêté de manger sur le coup de la surprise mais ma tante n’a posé aucune question et a juste repondu « bien sûr chéri ». Franchement, je n’ai posé aucune question à mon cousin, bien que ça m’intrigue parce que justement pour les prononcés personnels c’est une chose mais pour d’autres s’en est une autre (dois-je dire mon cousin, ma cousine ? Je ne veux surtout pas le/la froisser et utiliser des termes qui le/la dérangerait mais je ne veux pas le/la harceler de questions ni me montrer trop envahissante avec son intimité). Bref, mon cousin n’a donc jamais réellement fait de CO, iel s’est contente de cet instant pour laisser entendre ce que nous voudrions bien en comprendre, et ce serait tellement bien que ça puisse être le cas pour tous les non-binaires (ou agenres disent certains). Mais je comprends que dans votre cas, ce soit plus « simple » de faire un CO, histoire que ce soit clair une bonne fois pour toute (la preuve même si je suis dans une famille 100% supportive et sans aucun problème avec la communauté LGBTQ+ car la plupart d’entre nous en font parti d’une manière ou d’une autre, je ne sais pas comment me comporter oralement avec mon cousin pour le faire se sentir le plus à l’aise et le plus lui/elle même sans devoir lui demander de s’expliquer)
Merci beaucoup pour cette vidéo :)
Si j'ai un seul conseil à donner à ceux qui veulent faire leur coming out en plus des tiens, c'est de si possible bien choisir le premier. Cela peut sembler idiot, mais pour avoir eu un premier coming out qui s'est très mal passé et qui me hante encore des années après à chaque fois que je dois en refaire un, je sais que ça peut être très important.
A très bientôt :)
C'est trop bien que tu fasses des vidéos où tu nous livres ton ressenti perso ! Merci, continues à faire ce genre de vidéos :-)
Je me reconnais dans ce que tu dis, ça fait deux ans que je fais des études supérieures et je n'ai parlé à personne de ma sexualité au ,"travail". Quand un pote parle de son weekend avec sa copine c'est quelque chose de normal, mais si moi je parle de mon weekend, ça veut dire faire mon coming out ... Et donc je laisse passer les réflexions homophobes pour ne pas éveiller les soupçons ... Il est loin le monde idéal où tout ça ne ferait aucune différence.
On travaille sur soi pour considérer notre sexualité comme une banalité, et puis quand on l'annonce à quelqu'un ça fait l'effet d'une tempête ...
Très bonne vidéo. C'est avec plaisir qu'on t'écoute nous livrer un petit bout de toi :)
Nous avons toutes et tous nos propres histoires de CO.
Mon expérience personnelle m'a appris à ne pas parler de ma vie privée avec mes collègues. Je suis kiné et je suis proche de certains patients que je connais depuis plusieurs années, mais je ne dis à personne que je vis avec une femme. Je passe mes journée à parler de "mon mari" et ça m'a longtemps frustré. Mais aujourd'hui je sépare beaucoup ma vie privée de ma vie professionnelle et je sais que c'est ma façon de me protéger. J'ai un peu l'impression d'avoir une double vie comme les super héros... Sans les pouvoirs :D
Être Kiné c'est pas avoir un super pouvoir de soigner les gens ?
Je trouve personnellement étrange le fait de faire son coming-out. Je trouve qu'avouer comme cela que l'on est pas hétéro, ça renforce quelque part l'idée que se font les gens de ces orientations là, et du fait qu'elles soient perçues comme anormales. Je ne dis pas qu'elles le sont, bien sûr ! Mais, qui plus est, cela vous concerne, vous et vous seul. Je n'ai pas encore rencontré de personnes qui partage mon opinion, alors où êtes-vous?
Le mieux pour que cela soit accepté serait de ne rien dire, et de présenter le/la partenaire en question quand on veut.
Tu n'es pas seul(e) =). Je pense la même chose. Pour moi, faire mon coming out serait comme devoir me "justifier", comme s'il y avait quelque chose d'"anormal" qu'il faut absolument annoncer. Du coup, je ne fais pas de coming out, je dis juste "mon ex, elle..." et un jour je présenterais ma copine et les gens feront avec :p. Mais en même temps, je comprends aussi le besoin qu'on peut avoir de le faire. Avec certaines personnes, je me retrouve "dans le placard" juste parce que l'occasion ne s'est pas présenté de parler de mes exs etc. Et c'est une sensation très désagréable. Et parfois ouai j'aimerais juste que ca sorte, de pas être dans cet espèce de "mensonge par omission".
Bon après, je dois quand même ajouter que je suis dans un environnement hyper safe que ce soit au sain de ma famille ou auprès de mes amis. J'ai vécu 3,5 ans en Suède où les orientations des gens ne sont absolument pas jugées et je pense que c'est pour celà que j'ai cette vision du coming out. Les choses peuvent être plus compliquées en France et j'en suis consciente.
Il n'y a rien à "avouer" ce n'est pas un crime
Je suis d'accord avec tout le monde ici. Pour moi, y'a pas d'annonce à faire. C'est juste quelque chose de normal pour moi par exemple d'être bisexuelle. J'irais pas dire "oui bonjour, j'ai une annonce importante à faire: je suis hétéro". Donc je vois pas pourquoi je le ferais pour ma bisexualité. Mais après chacun fait comme il veut.
Je rêve quand même qu'il n'y ait plus besoin de faire de coming out
Faire son coming out, c'est pas forcément dire les mots "je suis gay/lesbienne/bi/etc". C'est juste confirmer que tu es, en effet, pas hétéro. Parce qu'on est dans une société où les gens pensent que les autres sont hétéros par défaut, si tu veux arrêter d'entendre des propos hétéro-centré, y a bien un moment où faut le faire comprendre.
Et présenter son parternaire en question ne dit pas forcément grand chose sur son orientation sexuelle. Et si en effet, la personne avec qui on sort est révélatrice de notre orientation, alors ça peut être dangereux pour elle (et nous). Faire son coming out, c'est aussi s'assurer que les personnes avec qui tu vas trainer (etc) ne vont pas devenir violentes verbalement ou physiquement au moment où ils apprennent ton orientation ou envers ton/ta parternaire
"avouer comme cela que l'on est pas hétéro, ça renforce quelque part l'idée que se font les gens de ces orientations là".... mais tu as relis ce que tu as marqué?? c'est pas notre responsabilité de gérer les clichés des gens en fait. On est obligé de faire nos coming out parce que les hétéros voient leur orientation sexuelle comme le truc par défaut.
En plus faire son coming out c'est aussi se rendre visible pour les autres lgbti. Parce qu'on a pas le luxe d'allumer la télé, de lire un livre ou un bd et de se voir représenter. Donc ça permet de se sentir moins seule et de trouver des modèles.
Comment tu fais quand tu es une meuf cis qui veut coucher avec une autre meuf cis mais qu'on ne t'a jamais appris à te protéger pdt un rapport sans pénis à cause de la société hétéronormée? Comment tu fais pour trouver des gens queer avec qui trainer et ainsi éviter l'homophobie/biphobie des hétéros? Comment faire pour même trouver un mot pour parler de ton orientation sexuelle? Toutes ces situations sont moins horribles qu'avant parce que plus de gens ont fait leur coming out : y a bien fallu que des lesbiennes/bi disent qu'elles le soient pour parler de sexe entre deux meufs. Il faut bien que les gens soient out pour se retrouver entre queer. C'est parce que des gens ont fait leur coming out qu'on a pu trouver des mots qui rassemblaient les ressentis des gens et qui sont devenus des mots pour désigner les différentes orientations sexuelles.
Pour finir, faire son coming out ça peut aussi être une réaction de fierté. Etre lgbti, c'est faire partie d'un groupe de gens qui ont une histoire (et un présent) douloureux : les camps de concentrations, les camps de "guérison", les insultes, les suicides, les meurtres, l'inégalité devant la loi, le harcélement... et pourtant on est là. Donc ouais, moi je veux pas me faire prendre pour une hétéro (c'est à dire les gens qui m'oppressent consciemment ou inconsciemment et bénéficient d'un système qui m'oppressent) et c'est pour cela que ça m'arrive de faire mon coming out dans des situations où en soit, je pourrais m'abstenir
Je suis asexuelle et j'ai fait mon coming out à ma famille principalement... mais je n'ai jamais ressenti le besoin ni la nécessité d'en parler au boulot (car c'est un monde à part et on se fait rarement des "amis"). J'accorde peu/pas d'importance à ce genre de discussions.... sauf quand un.e collègue veut parler de sa vie à ielle...
Je n'avais jamais pensé au CV ! particulièrement les activités dans la vie associative. C'est vrai que dépend dans quel milieu professionnel on évolue, il est important de penser à sa sécurité... et des fois on se fait des films tout seul..
Je viens prendre la parole ici aussi, car j'ai vraiment ma trouille d'ouvrir un commentaire seule et que je suis aussi asexuelle, aroace. :)
Pour le moment, je n'ai jamais vraiment été dans la vie professionnelle à cause d'un parcours assez chaotique à cause des études, je ne sais comment une personne ace peut être en pleine vie active pour ne pas l'avoir encore pleinement été...
Je suis out pour ma mère, même si elle ne comprend parfois pas tout, et lance encore des paroles, en toute innocence, qui me font grincer des dents sur le fait est que je sois une éternelle célibataire ou une célibataire endurcie. :')
Pour mes ami.e.s je pense qu'ielles peuvent s'en douter avec mes nombreux partages aces sur les réseaux sociaux.
En revanche, j'ai énormément de mal à parler sur ces médias de mon asexualité et de mon aromantisme. Je force un peu, pour briser le silence ici, et ne pas me censurer comme j'ai déjà tenté d'écrire un message seule après cette vidéo.
Certains commentaires ou réflexions aphobes sur ma légitimité et parfois même remettent en question la place des aces et/ou aroaces à la marche des fiertés, ce qui la aussi me blesse. Qui plus est lorsque les auteur.e.s de ces propos sont pourtant engagé.e.s dans les asso lgbtqia+
Rien que de lire Twitter me blesse par moment...
Je pense ainsi à terme à uniquement parler subtilement de mon orientation.
Mes partages et les gens qui me connaissent suffisamment comprennent et m'acceptent. Et c'est uniquement de leur affectation et de leur appréciation dont j'ai besoin.
Pour moi qui suis trans, le coming-out est une nécessité, comme je pense pour la plupart des personnes trans/NB. On est obligé·e·s de faire son coming-out si on veut que les gens respectent nos pronoms et nous voient de notre/notre vrai(s) genre(s). Si je n'avais pas fait de CO dans lesquelles j'ai expliqué à mes proches que j'étais un garçon et que je voulais qu'on m'appelle par le prénom que j'ai choisi et qu'on respecte mes accords et mes pronoms, tout le monde aurait continué de penser que j'étais une fille, et je ne l'aurais pas supporté. Donc dans ce cas, c'est quasi-obligatoire de faire un ou des CO. Mais en revanche je ne trouve pas que le CO soit obligatoire pour annoncer son orientation sexuelle/romantique. Selon moi ça devrait être naturel, même quand on sort avec une personne du même genre que soi et que notre famille n'est pas au courant de notre orientation sexuelle/romantique, on ne devrait pas forcément avoir à se justifier en expliquant qu'on est gay, bi, pan, ou lesbienne. C'est juste quelque chose de normal. Mais ce n'est malheureusement pas complètement le cas alors parfois le coming-out reste quand même important. Mais j'espère qu'un jour on normalisera tellement l'homosexualité qu'on aura pas besoin de faire son coming-out. Après, si on veut s'assumer à fond, faire du militantisme et crier sur tous les toits qu'on est trans/NB/gay/bi/pan/aro/ace/etc ( c'est mon cas) faire des CO peut être important.
Mais j'ai l'impression qu'il y a une vraie pression au CO dans les communautés LGBT+. Alors que c'est ok de ne pas vouloir faire de coming-out, parce qu'on ne peut pas avoir à annoncer notre identité comme si ce n'était pas normal. En tout cas c'est vraiment cool de connaître ton point de vue là-dessus, et même moi pour qui faire son CO a toujours été quelque chose de normal qui a toujours eu un bon lien avec le coming-out, je comprends tout à fait comment tu te positionnes par rapport à ça.
merci infiniment pour cette video, je me suis en partie reconnu dans les vecu que tu a abordé, je t'envoie plein de soutien consernant les contrainte qu'apporte le millieux du travail par rapport au fait d'etre d'en le placard et d'y entendre ces colegue, hetero ou cis ou zed qui ce permette des propos qu'il ne ce permettrait pas auprès de concernæ si il etait au courant ou de devoir rester discret quand eux passe leur temps a parler de leur relation mono - cis - hetero
je comprend que tu déteste devoir faire des coming out (perso j'ai tres peur de devoir un jour faire mon co polya a ma famille, j'ai peur de la violence de leur réaction)
Chaque jour je jongle dans cette équilibre entre mauvais pronom mais en sécurité ou bon pronom mais risqué d'etre tabassé
prend soint de toi, tu est une personne formidable
Courage on traverse tous des situations difficiles comme ça. La peur d'être frappé et humilié, les remarques déplacés...Même au sein de ses proches être catalogue comme le "pote gay/bi/pan etc. Pour moi c'est une sorte d'homo phobie, on est pas des bêtes de foire. Nous sommes des sujets pensants des, des consciences, des êtres humains . Mais pas des identités sexuelle ou genré. Nous sommes "nous". Les étiquettes quand elles sont trop présentes ça en devient toxique. Bon courage 😯💪
Bonjour ! Merci pour cette vidéo ! Je suis bi et je suis en couple avec un homme depuis 2 ans,je n'ai eu qu'une expérience lesbienne et depuis à peu près un an j'ai commencé à faire mon coming out auprès de mes amis, au compte goutte, après avoir retrouvé un de mes meilleurs amis de lycée qui est gay. Pouvoir parler librement de qu'on ressentait m'a vraiment fait du bien et aidée. Je ressens aujourd'hui de plus en plus le besoin de sortir du placard, mais j'ai toujours très peur. Ça s'est super bien passé avec mes meilleurs amies et avec mes potes de fac, par contre j'appréhende du côté des amis de mon copain et SURTOUT de faire mon CO auprès de mes parents. On a déjà pu avoir des discussions autour des sujets LG et Trans , la discussion est ouverte mais les "avis" de ma mère sont très tranchés... (elle a dit un jour que les gays/lesbiennes choisissaient leur orientation..........) et ça me bloque complètement, j'ai peur qu'elle rejette ce que je ressens, surtout parce que je suis dans une relation sérieuse avec mon copain.. je ne sais pas quoi faire ! J'ai 24 ans et j'ai envie d'être ouvertement moi même, pourtant j'en crève de peur...
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis sur le CO. Aussi bien sur le "au fil de l'eau" que sur les problèmes et le placard dans le niveau pro...
Courage et take care ❤️
Merci pour ta vidéo Cordélia, de t'être confiée à nous comme ça ! Je me reconnais pas mal dans ce que tu dis par rapport au milieu du travail
Le coming out c'est tellement l'enfer, moi je le fais pas et fuck les gens qui présuppose que je suis hétéro. J'essaie de pas contrôler le moment et la manière dont ils vont l'apprendre, j'ai pas envie de prendre de précaution.
Au début bien sur, je l'ai annoncé a mes amis. Puis mes parents, mais plus parce que je me suis senti obligé. Le reste de la famille, les gens que je rencontre maintenant, les collègues, tant pis, la flemme.
C'était cool comme vidéo, ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles :)
Merci beaucoup pour cette vidéo. ^^
Perso j’ai 18 ans et j’ai toujours pas fait mon coming out. L’idée m’effraie alors que j’ai un entourage très compréhensif. Je sais que mes parents/potes n’auront aucun problème avec ma sexualité mais à chaque fois que j’ai essayé de faire mon coming out, (c’est pas arrivé souvent) je me suis dégonflée au dernier moment...><
Moi aussi je passe pour quelqu’un de réservée pour tout ce qui est histoire de cœur. Mes potes me disent « pudique »
EvansSmile j'ai fais mon coming out en présentant mon petit ami à mes parents et à mes amis, ils étaient très ouvert aussi mais l'idée de faire un coming out m'effrayait aussi, il s'avère que j'ai trouvé un copain et j'ai fais mon coming out comme ça, ça c'était bien passé et je regrette pas de l'avoir fait de cette façon (j'ai 17 ans) peut-être que tu pourrais envisager de faire la même chose 😊
j'ai fais mon coming out a 23 ans si ça peut te rassurer :) prends ton temps ;*
Je me reconnais tellement dans ton discours vers la fin où tu dis que tu es plus à l’aise de noyer le poisson en parlant d’anecdotes avec ton copain que si tu avais effectivement une copine....
Ça fait aussi des années que je suis avec mon copain et même si tout mon entourage sait que je suis bi ils enterrent un peu le truc maintenant que je suis revenue dans le ‘droit chemin’ -.-
C’est une lutte de tous les jours de s’accepter et de se faire accepter en tant que bi sans que les gens te disent que ‘ah enfin tu as fait ton choix !’ ...
Bref c’était une super vidéo intéressante, merci pour ton travail !
J’ai fait un coming out bi y a quelques mois et c’était compliqué.
Sauf que là je vais devoir faire un coming-out pan, non-binaire et demisexuel.le ( Oui j’ai tout découvert en même temps ). Donc voilà j’ai un peu peur, je vais pas tout faire en même temps et l’ai déjà fait à quelques personnes, mais bon c’est assez galère. Bonne chance à tous ceux qui le font, on se serre les coudes.
Je suis juif.e et on m'a toujours dis : ta judaité tu la cache pas, mais tu la crie pas sur les toits, ce que caveut dire c'est que tu le dit pas tant que ca arrive pas dans la conversation , mais que si ça arrive dans la conversation, tu en parles, normal comme tu fairais pas d'annonce pour parler de ta couleur préféré, mais que si on discute de couleurs, tu vas probablement en parler. J'ai opté pour la meme stratégie pour le coming out (bi et nb) ce qui fait que tant qu'on parles de maths, profs, de littérature , j'en parles pas (sauf peut etre si le livre dont on parle est sur le sujet) mais si on se mets à parler plus ou moin sérieusement de sexualités, je vais juste en parler normalement (pas forcément en annoncant que je suis bi comme ça, mais par exemple si on parles de ce qui nous attire chez les gens, je vais dire que j'aime bien les mecs bruns et timides etles filles rousses et un peu exubérantes par exemple (ce qui sous entends que je suis bi)). Et je trouve que c'est une bonne stratégie, parce que c'est une partie de moi, et que comme toutes les autre choses qui me constitue, ça ne me définie pas , et je vois pas pourquoi je l'annoncerait plus solennelement que d'autres choses .
Video super intéressante! Moi aussi je préfère largement les CO subtiles où tu laisses juste comprendre la personne. J'espère que ça s'arrangera pour toi niveau pro. Gros bisous ❤
Pour ma part je n'ai pas fait de co officiel à ma famille mais ils m'ont outé et je l'ai très mal vécu. J'ai fait une dépression à cause de ça. Du côté amical et études tout le monde est au courant même certains prof de ma fac. C'est plutôt naturel car j'ai besoin de parler de mes attirances au gens donc si j'ai confiance à mon groupe d'amis je l'annonce tout simplement sans chichi. Si je l'ai fait dans la classe c'est car c'est venue progressivement quand je discutais avec une camarade avec qui on est devenue de très proche amie de moi et forcément tout s'entend. Maintenant j'ai pas eu de soucis avec ça puisque je suis en fac de Lettres-Modernes donc c'est relativement ouvert. Je pense pas le faire dans le milieu professionnel sauf si vraiment une situation s'y prête ce qui pour l'instant ne risque pas d'arrivée et je suis pas prêt à entrer dans le monde du travail. En faites au final le plus dur ça reste la famille. Je m'assume mais je ne veux pas avoir cette étiquette du fils gay etc. Je vois pas pourquoi je devrais justifier mon orientation sexuel puisque c'est l'équivalent d'être hétérosexuel. Cest juste une attirance romantique et sexuelle. Ma cousine est lesbienne elle a mon âge et elle a fait son co ado à un repas en famille (proche une quinzaine de personne) elle a pleuré et ça m'a marqué. C'est parti en drama alors que tout le monde a plus ou moins "accepté" même si il y'a des réticences je le sais mais les mentalités évoluent. Par contre du côté paternel c'est assez raciste et je suis assez mal à l'aise de me dire que si je ramène un copain gay et racisé ce serait un scandale. J'ai aussi vécu de l'homophobie en outing de la part de mon père et mon propre petit frère. Sans compter les insultes/harcèlement physique et verbal au collège/lycée. Ça a créer aujourd'hui un rejet de ce coming out ça me bloque. Je m'assume mais ça vient naturellement je ne veux pas faire d'annonce et je ne me sens pas encore capable de l'annoncer à tout le monde. Dans certains lieux je n'oserai pas le dire tout simplement parce que ce sont des endroits fréquentés par des normes ou les lgbt sont sous représentés et surtout inscrit dans un cliché collectif. Une pseudo fake amie m'a déjà outé ouvertement devant les autres en boîte de nuit ou en soirée et je l'ai pris très mal car j'ai reçu des remarques homophobes et débiles de la part des personnes qui étaient là. On a encore un travail à faire sur ça pour que ce soit complément accepté par les autres. Le monde n'est pas encore tout rose.
Je viens d'écrire un gros message mais c'est venue au feeling et j'avais besoin de parler car j'ai gardé trop d'émotion en moi...
Merci beaucoup pour cette vidéo, parce que c'est clair que c'est pas simple-simple. Ca me fait du bien de t'entendre et de me reconnaître. Je me sens moins seule dans ce bazzaaard. Et genre même, fait étrange, parfois je complexe un peu face à la super-hétérosexualité de mes collègues. Je me sens comme une déviante pas sortie de la suisse. L'hétérosexualité sociale c'est tellement pas confortable. Pas pouvoir parler de mes précédents relations amoureuses, devoir être évasive par peur du rejet c'est tellement pénible. Pourtant je suis dans une équipe très gay-friendly, j'ai trois collègues sur dix qui sont en couple avec une fille. Mais moi chai pas pourquoi je me bloque. Et en même temps hors de question de faire le coming out solennel dont tu parles justement. Je voudrais tranquillement glisser vers l'acceptation et l'amour de moi même pour me foutre la paix et être moi même. Mais putain pas simple.
J'ai adorée ta thématique
Bravo de nous en avoir parlé :) Ça m'a intéressé parce que moi j'ai jamais eu aucun mal à faire des CO, c'est toujours bien d'élargir ses horizons
J'ai décidé que je ne ferais pas de coming out à mes parents. Mon frère n'a pas eu à aller voir nos parents et avouer son hétérosexualité. Je n'irai pas dire à mes parents que je suis bi. Je me ramènerai avec une meuf et si ça leur va pas c'est le même prix. Après je peux dire ça du haut de mes 23 ans et de mon indépendance financière. Au niveau du taf, je ne parle pas du sujet ou de moi en général sauf si le sujet est sur le tapis.
Ah le fameux problème du coming out au boulot... Si tu parles jamais de toi, on va te reprocher de pas t'intégrer dans la boîte, et si t'en parles ça risque de te retomber sur la tronche.
Perso, quand j'étais salariée, les 2-3 collègues à qui je l'ai dit m'ont tous dit qu'il valait mieux que je n'en parle pas ouvertement. Bonne ambiance. Donc quand d'autres m'interrogeaient sur "mon mec", je mentais/balayais le sujet/rigolais et ne disais rien.
Maintenant que je suis à mon compte, mes clients s'en tapent et je n'ai plus de collègues, c'est l'avantage :)
Par contre, je retrouve ce problème dans une asso sportive, où chacun connaît le nom du mari/de la femme de chacun·e, où tou·te·s parlent de leurs enfants, de leur mariage... Rien dit pendant un an, et cette année, pas de CO officiel, juste ma copine qui est passée une fois ou deux m'apporter un truc... et cette fichue boule au ventre quand dans une conversation, je me lance à dire "ah non ma copine ceci ou cela", comme ça, l'air de rien. Après, chacun·e comprendra ou pas, pas spécialement de réaction, mais purée, toujours cette trouille tapie au plus profond au moment de dire juste ça...
C'est délirant cette peur qui reste toujours présente. Et la question n'est pas de savoir si c'est justifié ou pas - dans plein de cas, ça se passera très bien - c'est juste que c'est là, constamment. Et qu'on doit apprendre à faire avec.
Je me reconnais pas mal dans cette situation : avoir des gens qui disent de la merde. Passer de phases où tout le monde est au courant, à d'autre où on est dans le placard. Et surtout, ne pas avoir la moindre fucking idea de conseil quand d'autres personnes viennent demander de l'aide :(
Je comprends totalement le fait que ce soit difficile de faire son coming out... La première fois, ça ne s'est pas très bien passé. Ma mère n'était pas spécialement homophobe en apparence, mais quand je lui ai annoncé que j'avais une copine et que je me considérais comme bi, elle a totalement effacé mon identité pour me voir comme une lesbienne. Je l'ai également entendu employer le mot "gouine". Depuis cette époque (j'avais 21 ans), elle se comporte mieux avec moi, mais à une période, c'était vraiment tendu entre nous.
Après, j'ai fait mon coming out auprès de la plupart des ami.e.s dont je me sens proche, puis d'autres qui l'étaient un peu moins, au point que finalement, à peu près tout le monde est au courant. Dans le milieu professionnel aussi, j'ai fait mon coming out de manière relativement anodine, et ça s'est bien passé. Sur Facebook je ne me cache pas spécialement non plus, j'indique que je participe à la Gay Pride et aux événements de la Mutinerie.
Auprès du reste de la famille, cela dit, sachant que je suis d'origine guyanaise, je ne suis pas à l'abri des oncles et tantes homophobes. Récemment, j'ai fait une espèce de manœuvre envers une tante qui m'envoyait des messages génériques très homophobes en lui répondant des choses très militantes. Elle en tirera la conclusion qu'elle en voudra.
Je pense qu'on ne doit rien à personne, et qu'on ne devrait pas se sentir obligé de dévoiler son identité profonde. Mais si le milieu est sécurisé et qu'on se sent de le faire, d'accord. Je dis ça car j'ai fait mon coming out un peu à tout prix, y compris à des moments où finalement, j'aurais mieux fait de rester protégée dans l'hétéronormativité.
Je te comprends parfaitement, le côté "grosse révélation" du coming out, j'aime pas du tout. J'ai même presque jamais fait de coming out à mes amis, je les ai juste laissé deviner et ensuite j'ai précisé et confirmé ce qu'ils pensaient.
Perso j'ai trouvé un équilibre qui me convient pour l'instant vis à vis de mon orientation. J'ai fais mon co auprès de mes ami.es (certain.es de manière très formelle d'autre pas) ce qui m'a permit de pouvoir l'assumer ouvertement sur internet et les réseaux sociaux et au lycée. Par contre je n'en ai parlé à personne de ma famille. Mais vu qu'il s'agir d'une sphère qui n'a aucun contact avec le reste de ma vie sociale c'est plutôt safe.
Intéressante vidéo, merci pour ta franchise ! :)
En soi, le simple principe d'un coming out d'orientation me laisse perplexe. Le genre c'est important, parce que c'est ton identité profonde, ton prénom, tes pronoms. Une orientation, romantique ou sexuelle, je dis souvent que pour moi c'est un goût, de la même façon que j'aime les ananas sur la pizza. Mes CO pan et ace je les ai fait au détour d'une conversation, en parlant d'un crush sur une actrice pour le premier et de mon absence de peur pour ma première fois sachant que je ne voulais pas de première fois du tout. Mais je peux comprendre que certaines personnes trouvent ça important, si elles sont elles mêmes queer, parce que les cishet qui mettent la pression pour les CO j'ai envie de les taper x)
Coeur sur toi et courage pour tout (surtout pour entendre de la merde au bureau). Je connais ça dans un autre registre, j'ai des collègues femmes qui disent des trucs super macho régulièrement et je n'ose pas vraiment l'ouvrir pour entamer un débat.
merci :)
Je ne fais presque jamais de coming-out parce que souvent ca va de soi que je suis bi, les gens le savent ou ne sont pas choqués ou il y a quatre autres bis dans la salle, ce genre de trucs. Mais du coup ouais, quand je le fais je me sens aussi vraiment mal à l'aise, c'est logique en fait parce que si je dois le faire c'est que le terrain n'a pas encore été préparé, etc. Vu que je sors plus ca fait quand même longtemps que je n'ai pas ete confrontae à ça et je n'ai vraiment pas hâte
Je suis un peu pareil concernant le coming out même si je comprends que certaines personnes préfèrent faire un coming out de cette manière :)
Par contre oui, quand on est en couple y a parfois besoin de préciser, avec cette tendance binaire du hétéro ou homo :/
Coucou, je voulais partager mon avis sur le coming out. Il est assez tranché et ne concerne que moi, mais peut-être que ça pourra aider quelques personnes. Je sais pas exactement de quelle orientation amoureuse je suis et je ne la cherche pas vraiment, j'aime toutes les personnes qui m'entourent, et je peux aimer amoureusement un chat comme une fille. Cependant je ne vois pas l'intérêt de faire un coming out (dans mon cas) parce que ça me concerne moi et mon amoureux/amoureuse. Certes ça peut être compliqué avec la famille mais ça ne concerne personne d'autre, vraiment. Je comprebds totalement que certaines personnes ai absolument besoin de le dire, comme pour se soulager, mais dans mon cas non. Je pense qu'en parlant de cette manière du coming out, tu ajoutes une pierre à l'édifice de la pression sociale sur les LGBT+, je ne t'en blâme pas du tout, je suis heureuse d'entendre ton expérience, mais il faut aussi préciser que ce n'est pas absolument nécessaire. Tu parles aussi de faire son coming out au travail, je ne connais pas encore ça je suis au lycée mais je ne pense pas que ce soit réellement nécessaire. Je ne pense pas être la seule à ne pas vouloir faire de coming out et j'ai beaucoup de chance de l'avoir compris assez tôt, mais je pense que certains jeunes pourrait se sentir "obligé" d'annoncer à la terre entiere leur orientation amoureuse/sexuelle. Bonne journée :)
J'aurais aimé me passer de coming out. D'autant que quand je l'ai fait, mes parents m'ont sorti "on s'en doutait, on attendait juste que tu nous le dises". Sauf qu'ils ont très mal pris le fait que mes amis le sachent avant eux (ça faisait bien trois ans que mes amis savaient sans que j'aie vraiment eu à mettre de mots dessus). Et j'ai eu le droit au "non mais tu te rends compte si les grands parents apprennent ça c'est pas toi qui vas devoir répondre aux questions c'est nous, tu pourrais penser à nous" blablabla. Pour le coup j'avoue, aucune compassion de ma part, parce que les gens n'ont qu'à pas poser de questions... ou alors ils n'ont qu'à me les poser à moi :') et mes parents refusent la bisexualité. Dès qu'ils parlent de mon orientation, dans leur bouche je suis lesbienne. Ça m'énerve un peu, mais j'ai laissé tomber. :')
Bref, le coming out c'est une plaie.
Moi je suis très jeune(selon moi)et j'ai peur que si je fait mon coming out maintenant on me prenne pas au sérieux on me demande si ça nest pas une phase des choses comme ça....
J'ai dû faire 4 CO en tout, le premier à 15 ans en temps que lesbienne (au final hétéros mais j'étais pas out en temps que garçon trans), c'est sorti tout seul pendant le diner x) : "en fait je préfère les filles". Ensuite en temps que garçon trans, au fond de moi je savais depuis mes 11 ans que je suis un garçon, j'ai essayé de partager mon ressenti avec mes camarades au collège, ça s'est mal passé alors j'ai essayé de refouler, je sais pas si c'était vraiment un CO car je connaissais même pas la définition du terme "transgenre", et je pensais limite que le genre assigné c'était une fatalité x) au lycée je me suis fait des amis dans le milieu LGBT+ et quand un autre garçon trans s'est outer dans le lycée j'ai pu mettre des mots sur mon ressenti. Pour le CO en temps que mecs trans à ma famille, j'ai pris des flyer d'associations expliquant la transidentité (j'en avais un de Trans Inter Action et également le lexique d'Outrans ainsi que la petite histoire "si mon genre m'était conté de l'ANT), je leur ai fait lire et j'ai répondu aux questions après (ça peut-être une bonne technique de CO ;) ) . 3é CO: Bi, après avoir crushé sur un garçon trans, switcher sur des inconnus à l'allure androgyne en me foutant de leur genre, être tombé amoureux 2 fois de personnes non binaires et amoureux 1 fois d'une fille et bien j'ai compris que je devais pas du tout être hétéros x), pour le coup c'est ma mère qui m'a direct demandé si j'étais Bi (c'est surtout parce que elle amalgame un peu la transidentité avec le fait d'être bi, en gros elle pense que les personnes trans ne peuvent pas être autre chose que bi). 4é: asexuel, je l'ai dit direct aussi mais ça n'a toujours pas été compris donc je sais si je le compte dans les CO en fait x)
Pour le milieu professionnel c'est pareil je dit pas, j'ai un job d'été et je suis stealth, mon contrat de travail était marqué "Madame" partout à cause de mon numéro de sécu, on m'a demandé de m'expliquer et j'ai juste dit que j'ai eu un problème d'état civil, heureusement pour moi c'est passé x)
Je suis bisexuelle aussi mais j'ai toujours un problème aussi avec le coming out. Je suis par exemple en couple avec mon conjoint (homme) depuis 4 ans et ma belle famille ne sait toujours pas que je suis bisexuelle, tout simplement parce que ça n'est jamais venu dans la conversation ! Du coup j'ai l'impression de cacher des choses alors que je ne vois tout simplement pas l'intérêt de dire "hého, je suis bisexuelle" dans une conversation sur le camembert. J'ai toujours dit que j'étais bisexuelle quand ça venait naturellement dans la conversation... Et là ça n'a encore jamais été le cas mais du coup j'ai l'impression de me cacher :/
Edit : j'en arrive à la partie sur le milieu professionnel. C'est exactement pareil que toi. J'en ai parlé à une seule colllègue parce que c'est arrivé naturellement dans la conversation mais c'est tout.
Je me reconnais tout à fait dans ce que tu écris ! Je suis bi et dans mes ami-e-s y en a qui le savent parce que c'est venu dans la discussion mais pour toutes les personnes qui sont un peu à l'extérieur (étant donné que moi aussi je suis en couple avec un mec depuis assez longtemps) bah le sujet ne vient pas et comme toi je n'ai pas envie de dire entre la salade et le dessert "Je suis Bi !"
Avec les collègues de boulot, j'avais pu le dire à une personne parce qu'elle est ouvertement féministe et alliée LGBT, bien militante et donc que le sujet est venu mais avec les autres non.
J'ai toujours pensé que la sexualité de chacun ne regarde personne. En gros t'es gay et ? Franchement qu'est ce qu'on en a à foutre ? Je pense que si on est heureux et épanoui, le reste on s'en tape.
En gros la justification est un truc que je pige pas...
Moi j'ai pas envie de faire mon coming out (enfin je n'en ressens pas le besoin actuellement).
Pour moi, la façon d'aimer évolue tout au long de notre vie et je n'ai pas envie d'être fixée.
Je pense que je m'identifie en tant que que personne queer et pour mon genre je ne sais pas trop encore lol.
Après il est vrai, que j'ai une grande pudeur pour parler de ce genre de sujet avec mon entourage qui tient des propos assez lgbtphobes.
Et puis je ne me suis pas encore assez acceptée aussi je pense.
Donc pour l'instant mon rapport au coming out est assez compliqué/flou.
Et puis j'ai appris que nos normes actuelles dans les sociétés occidentales de genres/sexualités étaient le fruit de la colonisation donc bon....
C'est vraiment cette année (16-17ans) que j'ai accepté ma non hétérosexualité. Donc c'est vraiment récent.
Je trouve qu'il est compliqué d'avoir une bonne image de soi en ayant grandit dans un milieu qui nous faisait comprendre que nous n'étions pas normal-e-s/ne méritons pas d'exister.
J'ai un rapport très compliqué avec la religion chrétienne et plus particulièrement catholique qui m'a fait beaucoup de mal (en tout cas les institutions) et qui en plus a un lourd passé colonial.
Actuellement je ne me considère plus comme chrétienne et suis à la recherche d'une autre spiritualité et notamment d'Amérique latine (étant franco-colombienne).
Je trouve qu'il faudrait sensibiliser plus tôt à l'école sur ces sujets qui peuvent vraiment sauver des vies. C'est grâce à ta chaîne Prince(sse) que j'ai commencé à m'accepter et ne plus me diaboliser.
C'est très dur de s'aimer soi-même dans cette société française.
Je suis bi (peut-être pan, j'essaie encore de savoir), j'ai 24ans et je n'ai jamais fait de CO. Même si j'ai des parents assez tolérants, j'ai jamais eu envie de faire ça de manière formelle, ni informelle d'ailleurs. J'ai toujours eu assez peur de la réaction de mes parents, car ouverts certes, mais pas sur que leur ouverture s'applique à leurs enfants.
Par contre je me suis toujours dit que si j'étais un jour dans une relation sérieuse avec une femme, je la presenterai juste à mes parents et c'est tout. Si dialogue il y a sur l'orientation sexuelle je serai ravie de leur expliquer. Mais pour moi ça s'arrête là.
Avec ma mère ça a été l’horreur (on est passé de tes problèmes de santé sont dû au fait que "tu crois être bie" à c’est de la faute de mon père etc) et quand je lui ai dit j’avais pas préparé la chose s’était un accident... Elle savait que j’allais au Mag jeune lgbt j’ai fait mon tpe sur le sujet etc... mais elle est quand même tombée des nus alors si les gens veulent se mettre des œillères les pistes ça ne sert à rien 😅
Donc après avoir raconté ma petite histoire effectivement le comming out c’est jamais vraiment le bon moment donc pensez avant tout à vous protéger si votre famille n’est pas totalement safe pour ne pas finir à la rue ou ce genre de chose ^^
Je trouve que c’est dommage que tu as pas abordé ce point alors que ça peut poser des gros problèmes pour des personnes qui n’ont pas leur indépendance financière
A 33 ans je ne l'ai toujours pas fait juste certaines amies savent que je suis bisexuel mais mon entourage proche je n'ai rien dit et je ne sais pas si je leur dirai je pense que je suis plus à mettre les gens sur le fait accompli, j'ai déjà essayer d'en parler mais là réaction m'a déçu alors j'ai vite changer de sujet
Je suis d’accord avec toi pour les CO d’orientations sexuelles, mais qu’en est-il des CO trans ?
C’est marrant cette vidéo est sortie deux jours après mon coming out, mais bon comme mon père m’a retiré internet à ce moment là j’ai pas pus la voir
Perso, niveau boulot j'ai l'impression que c'est relativement ouvert dans mon milieu (mon boss était ouvertement gay en plus), en tout cas je me dit que j'essaierais de ne pas cacher mon côté queer, quitte à ne pas rentrer dans les détails.
Genre, à mes anciennes collègues, je disais que j'allais en asso, si on me demandais je précisais une asso LGBT, et à partir de là souvent c'était 'ha d' accord' sans qu'on aille plus loin x')
Mais bon, étant trans, et prenant un traitement hormonal, y'a bien un moment où je vais être dans l'obligation formelle de faire un CO... Je suis habituée au mégenrage mais bon, si ma poitrine pousse, ça va être compliqué de mettre un binder juste pour rester dans le placard... J'avoue que ça m'angoisse beaucoup, j'ai pas encore résolu la question :/
(je suis pas sur mon vrai compte mais osef.)
Merci ❤️
Je suis hétéro au moins vous voyez d'où vient mon point de vue, perso je pense que faire un coming out bah ça sert à rien, dans le sens où genre t'aime tel ou tel genre bah ok voilà c'est tout. Nous les hétéro on annonce pas "j'aime les filles" pour un mec ou "j'aime les garçon" pour une fille, donc je vois pas pq les gays, bi etc... devrai le faire. T'es un mec tu ramène ton petit copain bah ok ils sont en couple bah besoin de l'annoncer comme la venu de messi. Bref jsp si vous m'avez compris mais si non regardez Love Simon c'est bien expliqué à un moment du film (d'ailleurs ce film est super)
Pour ceux que ça intéresse je vous propose un roman LGBT+ français très cool, il s'appelle ''Dysfonctionnelle'' c'est de Axl Cendres et ça parle d'une famille un peu bordélique avec un père "criminel" et une mère "malade" qui essaient tant bien que mal d'élever leurs enfants. On suit l'histoire du point de vue d'une fille surnommée Fifi qui, suite à la découverte de sa mémoire photographique, va être envoyée dans une école pour riches et va tomber amoureuse d'une fille et devoir faire avec la mère de cette dernière qui n'accepte pas le couple qu'elles forment. C'est un roman émouvant, hilarant et très bien écrit que je vous conseille.
oui il est super ce roman !
@ Je l'adore, il est disponible dans le CDI de notre lycée depuis le début de l'année ^^
J'ai le sentiment qu'en tant que personne queer on sera de toute façon condamnée à faire notre coming out à chaque nouvelle rencontre (pas forcément de manière solennelle comme on l'imagine souvent). Mentionner ses ex copain.pines ou ses relations qui sortent de la norme hétérosexuelle au cours d'une conversation anodine surprendra toujours. J'imagine que les réactions des gens (qui ne sont pas nécessairement négatives) s'expliquent par le fait qu'on reste malgré tout une minorité, et de ce fait que nous sommes rares. De la même façon que toi, je ne parle jamais de mon orientation sexuelle sur mon lieu de travail et je ne fais jamais allusions à mes relations ou à mes revendications sociales de peur d'être discriminée. C'est dans ces moment là qu'on réalise à quel point c'est difficile d'échapper à l'injonction sociale de l'invisibilité. En tout cas merci Cordélia pour ton témoignage, je trouve que tu as beaucoup de courage et d'audace de faire part d'un sujet aussi sensible sur internet. Je me suis beaucoup retrouvée dans ton discours.
Des témoignages de coming out qui se sont terminés violemment ?
Et si ce n etait pas une question!
Et si le seul regard important etait celui que l on porte sur soi?
Et une fois que l on s aime au naturel
Les choses se deroulent tranquillement.
La seule question à se poser à mon sens c est pourquoi cela fait question?
Bonne chance!
Merci pour cette vidéo. Je partage complètement cet espèce de malaise de savoir si c'est pas se tirer une balle dans le pied que de faire son CO dans le milieu professionnel. Au delà de ça, je me demande si avec notre génération il n'y a pas l'espoir que le travail devienne un lieu un peu moins hypocrite et sclérosé par la hiérarchie des petits chefs, parce que j'ai l'impression qu'on est un peu différents là dessus, mais peut-être que c'est juste l'âge. J'espère vraiment trouver un travail où je me sente respectée, à ma place, en n'ayant pas l'impression de jouer le rôle d'une autre personne en permanence.
Aie... Cette video résonne, comme celle sur le livre adolescences lesbiennes, qu'il faudrait que je lise...
Du coup je vais faire du racontage de life :
À la fois je n'ai jamais exclu la possibilité d'un jour être attirée par une fille (mais je n'ai jamais vraiment compris qu'on puisse se dire "non, jamais je ne serais attiré.e par tel type de personnes" ni vu comment le genre pouvait être un critère plus définitif qu'un autre... Mais bon...) à la fois j'ai été convaincue jusqu'à il y a un peu plus d'un an d'être hétéro... Et depuis que j'ai arrêté de refouler, je m'aperçois de toutes les fois où j'ai été attirée par des meufs, à quel point je l'ai enfoui bien profondément quasi instantanément, et à quel point le déni est quelque chose de puissant...
Et sur le sujet du coming-out... je repense souvent à une discution totalement sur-réaliste avec ma maman, qui m'a fait beaucoup de mal et qui a du me faire refouler encore plus beaucoup de choses...
C'était ma première année loin de la maison, avant de partir j'avais rompu avec mon premier amoureux, elle me demandait (encore, comme a chaque fois que je rentrais...) comment allaient les amours, si j'en avais un nouveau, et comme ça me gonflait, je lui ai dit quelque chose du genre "bon. Maman. Faut que je te dise un truc." et là, elle a fait une de ces têtes... Je sentais venir le truc foireux mais j'ai continué "là j'ai des journées de cours énormes, plus les trajets, et on a un boulo monstrueux en dehors, j'ai déjà à peine de vie sociale, comment veux tu que je n'occupe en plus d'avoir une vie amoureuse"
Je l'ai vu se détendre et recommencer à respirer... Et là je crois que je n'aurais jamais autant voulu qu'elle se taise... C'était plus ou moins "Ah euh... Ok... Non mais j'ai cru que... Que t'allais me dire que tu étais devenu lesbienne... Enfin c'est pas un problème hein... Mais juste... J'aimerais bien être grand-mère un jour"
Ô.ô elle ne m'a jamais autant fait halluciner... Il n'y a rien qui va là dedans...
Comme j'ai été totalement prise de court et qu'à ce moment là c'était l'élément qui m'importait le plus, la discussion a continué sur mon non desir d'enfant de toute façon... Et je ne lui ai jamais reparlé de mon orientation sexuelle... Et j'ai bien enterré cette partie là avec le reste, encore un peu plus profond pour etre tranquille... D'autant que le fait est que je ne suis sortie qu'avec des garçons depuis...
Mais comme je suis a nouveau célibataire après une relation de plusieurs années et que j'ai réussi à m'extraire de mon déni... Je me pose la question d'une forme quelconque de coming out... Mais j'ai le souvenir de cette conversation qui reste... Et c'est chaud... Donc j'imagine que je ne le ferais pas réellement, à moins d'avoir une amoureuse, mais ça m'atriste...
(Sinon j'ai quelques proches qui sont au courant, mais pas les plus cis-heteros disons... Et puis je pense que si je disais "ah oui au fait je suis bi" à la plupart de mes ami.e.s ça n'étonnerait pas grand monde non plus, mais je n'ai pas envie d'en faire une annonce donc bon... Pareil, je pense qu'on verra bien si un jour j'ai une amoureuse a leur présenter, mais en meme temps ça me fait un peu chier qu'iels ne le sachent pas...)
Ce moment où j'espère d'ailleurs qu'il n'y a pas une fonction qui fait que mes contacts sur google qui utilisent leur compte pour youtube voient mes commentaires... Bon...
je trouve que ce n est pas nécessaire de faire son CO a la terre entière....😁 on peut se défendre sans annoncer la couleur dans son travail par exemple et c se que je fais....
J ai pris conscience de ma bisexualité a l adolescence et sa ma paru tout naturel, ensuite sa été refoulé,marié et divorcé,deux enfants.....aujourd'hui a 44ans ma bisexualité a majorité lesbienne a émerger du jour au lendemain après un cours de yoga 🤤😂en décembre 2017....sa ne ma pas surprise au contraire j avait la sensation et la certitude de retrouver une grosse partie de moi même que j avait perdu...je ne veut pas faire de CO..je cherche ma cherie d abord.
je sais pas si ce post va t'être utile... mais bon je le fais quand même... ptet on se croiseras ou pas mais ce que j'ai a te dire c'est juste euh comment dire.. ben déjà merci de tes vidéo et ben voila mon out sans en être un; puisque ça reste virtuelle, c'est ben voila je t'aime. et cela n'induit juste rien. non... vraiment pas grand chose a part que ben merci d'exister et de faire ces vidéo. ;{)
je t'aime
Tes trop belle
Ma question va peut être paraître très bête mais tu es née physiquement fille ou garçon ? tes vidéos sur prince/princesse portent à confusion surtout celles où tu as une voix masculine. Est ce un trucage ? Je n'ai pas tout suivi :)
Ta question n'est pas bête mais plutôt déplacée. Dit autrement tu lui demandes ce qu'elle avait entre les jambes quand elle était bébé ? Étrange. Je ne pense pas que tu demanderais ça à ta boulangère donc ici, comme n'importe où, c'est pareil. À priori ça te regarde pas et en plus on s'en fout complètement ;)
ne t'inquiéte pas personnellement sa me plait! Sa fais du bien d'avoir l'avis "d'une personne" des fois.Ducoup personellement cela fais 1 ans et demi que j'ai un relation a distance avec ma copine que j'ai pu voir aux vacances dernieres, le problèmes c'est qu'elle viens d'avoir 16 et je vais sur mes 14 (la différence d'âge ne me géne pas du tout) et j'ai l'impression que durant les vacances ma mère aurais pu se rendre compte de quelque chose.Puisque l'année derniere je m'étais confiée à elle par rapport à ma bisexualité et elle ne m'avais pas prise au sérieux (de par mon jeune âge très certainement).Ducoup je sais pas trop comment faire pour faire en sorte que sa n'est pas juste "une amie" je n'ai pas envie que mes parents la voyent comme sa :/.Pourtant avec certaines personnes de mon âge j'arrive à le dire. Merci pour cet avis sur le coming out de ton point de vue (: !