Alala ces conclusions ou le message est mis en abîme derrière les personnages... C'est vraiment magique ! Je les attends toujours avec impatience. Merci ! Merci encore :)
Je viens de découvrir votre chaine en m'intéressant à Queneau après avoir lu l'Anomalie. Exercices de style est une truffe tout chocolat... je me régale. Merci. Catherine de New York
La scène du suicide d'Adrien est une des raisons pour lesquelles j'aime tant cet auteur. Tout comme la fin d'Adrienne, Cohen imprime un rythme tellement marquant jusqu'à la fin...
En fait le livre m'a écoeuré véritablement. Ce que je ne comprends pas, c'est que toutes les femmes qui m'en ont parlé l'ont adoré, adulé même, voire vénéré. Et d'ailleurs une me l'a offert pour Noël, donc je l'ai lu. Déjà l'histoire en soi ne m'intéressait pas : celle d'une passion amoureuse. Et tous les poncifs y sont : elle, Cendrillon qui se fait chier avec un mari nul, et qui tombe amoureuse de son prince charmant, le patron de son mari, sous-secrétaire général à la SDN, et qui habite une suite au Ritz. Et rien ne bous est épargné sur l'histoire d'amour cucul, absolument rien, lui beau comme un dieu avec son smoking qui l'invite à danser et qui lui serine que leur relation est inévitable et les oiseaux dehors qui chantent leur amour (euh désolé mais pour l'inventivité et la créativité on repassera). Mais la seconde partie n'est guère mieux et nous montre l'autodestruction inévitable d'une grande passion amoureuse. Un amour soi-disant absolu, éthéré, grandiose. Sauf que la relation n'est pas sur un pied égalitaire : car lui réfléchit bcp, est très intelligent, c'est lui qui prend toutes les décisions, et elle, elle se contente de le suivre, comme un gentil petit toutou. Ariane est écervelée, cruche, niaise, elle ne s'intéresse qu'à ses robes, ses bains, ses poses de femme alanguie dans le miroir, dans le seul but de plaire à son prince charmant. D'ailleurs je comprends mieux pourquoi Cohen a passé plus de 100 pages sur les essayages des robes d'Ariane, passage absolument chiantissime. Il nous la dépeint ainsi en long et en large comme une sotte incapable de prendre une décision, complètement velléitaire, et qui du matin au soir ne pense qu'à son Solal. Relis ce passage et tu verras comme l'auteur se fout de sa gueule en permanence. Et tout ça pour au final brûler les robes (= triple niaise). Belle du seigneur = esclave de son seigneur et maître (et fière de l'être par-dessus le marché !). Voilà ce que veut dire le titre. Ca une histoire d'amour ? Non, le contraire de l'amour, où l'homme ne supporte pas que sa femme ait eu une aventure avant lui avec un amant (alors que lui les collectionne les aventures) et qui va jusqu'à la frapper à terre pour lui donner une bonne leçon car c'est une putain. Certes, on peut supposer qu'elle a inventé toute cette histoire avec Dietsch pour rallumer la flamme de son aimé, juste pour qu'il la considère à nouveau, qu'il la regarde. La femme dépendante de son homme sous les moindres coutures et qui ne peut exister que par lui (alors que lui quand il est à Paris est tout content de se retrouver seul et d'ailleurs il se tape une nana dans le train de nuit à l'aller, donc il vient juste de la quitter et le voilà déjà en train de baiser une autre femme...) Bref, un livre nauséabond, mal écrit (c'est pas de l'écrit c'est de l'oral retranscrit et n'est pas Céline qui veut...), farci de nullités en tout genre et qui est donc considéré comme le summum de la littérature amoureuse. Heum heum... Comment le résumer en une phrase ? Je me lance : "toute femme n'est qu'une femelle écervelée qui inconsciemment ne rêve que d'une chose : être dans les bras velus d'un gorille qui la maltraite..."
Merci @stef1074 pour avoir eu le courage de lire ce pavé compte tenu de la façon dont est traité le sujet et pour votre commentaire qui ajouté à la vidéo va m’épargner l’achat et la lecture de ce roman.
@@gwenb2508 De rien. Le roman fait 1 300 pages, il est aussi mauvais sur le fond que sur la forme et puissamment anti-féministe de bout en bout. Difficile de comprendre qu'autant de gens l'adorent... Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous conseille Madame Bovary, un véritable chef d'oeuvre lui qui nous révèle une femme qui au 19ème siècle se récolte contre sa condition de femme soumise
Brillant ! Un style aussi frappant que voyage au bout de la nuit. Comment penser à toutes ces choses, ces sous-messages, ces détails, avant d'écrire sa première phrase ? Ça en découragerait plus d'un. Bonne vidéo en tout cas !
Le style si singulier du roman le rend, par contre, difficile à lire. Du même auteur, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire "Mangeclous", le roman qui précède celui-ci et dans lequel on retrouve les mêmes personnages (parmi d'autres). Il n'est pas moins caustique mais plus léger autant par son fond que dans sa forme.
Très bon épisode ! Je n'avais pas dû tout pensé à ton interprétation finale, avec le déni des bureaucrates de la SDN et la dissonance cognitive. Comment arrives-tu à faire autant attention aux détails ? A trouver une interprétation à tout ? Je crois que je suis passé totalement à côté du roman la première fois.
Merci pour cette vidéo. J’adore toutes les sujets traités mais alors là c’est mon livre préféré donc je me suis jetée sur la vidéo ☺️. Je pense que le fond c’est la psychologie des personnages uniquement et que l’histoire se résume très vite en dehors de cela en effet. Si je devais résumer le livre en une phrase selon moi c’est une critique de l’idéal amoureux qui cache bien souvent un rapport de domination en réalité. Merci pour toutes ces vidéos.
Merci de cette analyse. Une petite précision, cependant, le personnage de Solal ne "devient" pas violent. Il est violent dès le début. Sauf, qu'au début, il ne s'agit pas de coups. Mais s'introduire chez quelqu'un, c'est une violence. Avec ce genre de personnage, la violence va crescendo, alternant avec des moments agréables pour que le piège se referme sur la proie et, de cycle en cycle, se serre de plus en plus.
Vidéo très intéressante mais il me semble que Cohen n’est pas l’inventeur du « fil de pensée » à savoir le fait d’écrire sur des pages et des pages sans ponctuation afin d’imiter les pensées du personnage, c’est sûrement le premier auteur français à l’avoir fait, mais celui qui l’a inventé c’est James Joyce dans Ulysses au travers du fameux monologue de Molly Bloom... Je pense que les auteurs français, contemporains de Cohen, doivent beaucoup aux modernistes anglais du début du XXe siècle ! Aucune animosité dans mon commentaire, je voulais juste replacer deux trois petites choses dans leur contexte :) PS : Oh et d’ailleurs cette technique est plus connue sous le nom de « Flux de conscience » ou « Courant de conscience » (en anglais : « Stream of consciousness »)
Et l'on peut même remonter plus loin encore... C'est en lisant "Les lauriers sont coupés" d'Edouard Dujardin que Joyce a conceptualisé ce qui sera ultérieurement le stream of consciousness ; les symbolistes se sont faits les chantres du monologue intérieur, dès la fin du XIXe siècle (je pense à certains décadentistes, notamment, comme Laforgue).
c'est ainsi qu'Ariane se nomme elle-même. Solal est son seigneur et elle est la "belle du seigneur". Partout dans le roman, c'est écrit avec un petit 's'. Je ne comprends pas qu'il y ait un 'S' majuscule sur la couverture. Rien à voir avec la religion, il n'en est pas du tout question dans ce roman.
je ne comprends pas le terme "bien pensant". Phallocrate et misogyne, c'est ce que je pense moi, jean-philippe Depotte, du personnage de Solal. C'est subjectif mais je développe mes arguments dans ma vidéo pour l'expliquer. Si vous avez un autre point de vue à propos de ce personnage, je vous invite à le développer ici-même. Je suis, bien sûr, tout à fait ouvert à toute discussion littéraire autour de ce chef d'œuvre d'Albert Cohen.
Avouons-le tous, cette chaîne TH-cam est juste un pur bonheur
Oui
Entièrement d'accoooord
Merci pour votre présentation et surtout les quelques extraits partagés qui m’ont définitivement convaincue que je ne lirai pas Belle du Seigneur ! 🙂
Alala ces conclusions ou le message est mis en abîme derrière les personnages... C'est vraiment magique !
Je les attends toujours avec impatience.
Merci ! Merci encore :)
Franchement vous méritez plus d'abonnés, c merveilleux ce que vous faites.
Vous êtes un lecteur perspicace, monsieur. Merci de me faire profiter de vos lumières.
Magistral... Merci à vous pour toutes ces vidéos !
Super épisode! Merci
Meilleurs vœux 2022 à vous.
Fabuleux de redécouvrir
certains livres.
Si délicieuses "Comédies humaines"
avec style ou pas.
Bien à vous.
Je viens de découvrir votre chaine en m'intéressant à Queneau après avoir lu l'Anomalie. Exercices de style est une truffe tout chocolat... je me régale. Merci. Catherine de New York
incroyable !!! juste hier je me demandais quand sortirais la suivante !!!
Excellente vidéo. Je ne lis quasiment que de la fantasy et de la SF, mais cette vidéo me donne envie de découvrir le style de Cohen.
La scène du suicide d'Adrien est une des raisons pour lesquelles j'aime tant cet auteur. Tout comme la fin d'Adrienne, Cohen imprime un rythme tellement marquant jusqu'à la fin...
Le roman vient tout juste d’atterrir sur ma table de chevet. J’ai hâte de le lire après cette vidéo!
Vous ne le regretterez pas
Bravo. C est vrai que parfois ma lecture était assez hypnotique. Je comprend pourquoi
En fait le livre m'a écoeuré véritablement.
Ce que je ne comprends pas, c'est que toutes les femmes qui m'en ont parlé l'ont adoré, adulé même, voire vénéré.
Et d'ailleurs une me l'a offert pour Noël, donc je l'ai lu.
Déjà l'histoire en soi ne m'intéressait pas : celle d'une passion amoureuse.
Et tous les poncifs y sont : elle, Cendrillon qui se fait chier avec un mari nul, et qui tombe amoureuse de son prince charmant, le patron de son mari, sous-secrétaire général à la SDN, et qui habite une suite au Ritz.
Et rien ne bous est épargné sur l'histoire d'amour cucul, absolument rien, lui beau comme un dieu avec son smoking qui l'invite à danser et qui lui serine que leur relation est inévitable et les oiseaux dehors qui chantent leur amour (euh désolé mais pour l'inventivité et la créativité on repassera).
Mais la seconde partie n'est guère mieux et nous montre l'autodestruction inévitable d'une grande passion amoureuse.
Un amour soi-disant absolu, éthéré, grandiose.
Sauf que la relation n'est pas sur un pied égalitaire : car lui réfléchit bcp, est très intelligent, c'est lui qui prend toutes les décisions, et elle, elle se contente de le suivre, comme un gentil petit toutou.
Ariane est écervelée, cruche, niaise, elle ne s'intéresse qu'à ses robes, ses bains, ses poses de femme alanguie dans le miroir, dans le seul but de plaire à son prince charmant.
D'ailleurs je comprends mieux pourquoi Cohen a passé plus de 100 pages sur les essayages des robes d'Ariane, passage absolument chiantissime. Il nous la dépeint ainsi en long et en large comme une sotte incapable de prendre une décision, complètement velléitaire, et qui du matin au soir ne pense qu'à son Solal. Relis ce passage et tu verras comme l'auteur se fout de sa gueule en permanence. Et tout ça pour au final brûler les robes (= triple niaise).
Belle du seigneur = esclave de son seigneur et maître (et fière de l'être par-dessus le marché !).
Voilà ce que veut dire le titre. Ca une histoire d'amour ? Non, le contraire de l'amour, où l'homme ne supporte pas que sa femme ait eu une aventure avant lui avec un amant (alors que lui les collectionne les aventures) et qui va jusqu'à la frapper à terre pour lui donner une bonne leçon car c'est une putain.
Certes, on peut supposer qu'elle a inventé toute cette histoire avec Dietsch pour rallumer la flamme de son aimé, juste pour qu'il la considère à nouveau, qu'il la regarde.
La femme dépendante de son homme sous les moindres coutures et qui ne peut exister que par lui (alors que lui quand il est à Paris est tout content de se retrouver seul et d'ailleurs il se tape une nana dans le train de nuit à l'aller, donc il vient juste de la quitter et le voilà déjà en train de baiser une autre femme...)
Bref, un livre nauséabond, mal écrit (c'est pas de l'écrit c'est de l'oral retranscrit et n'est pas Céline qui veut...), farci de nullités en tout genre et qui est donc considéré comme le summum de la littérature amoureuse. Heum heum...
Comment le résumer en une phrase ? Je me lance : "toute femme n'est qu'une femelle écervelée qui inconsciemment ne rêve que d'une chose : être dans les bras velus d'un gorille qui la maltraite..."
Merci @stef1074 pour avoir eu le courage de lire ce pavé compte tenu de la façon dont est traité le sujet et pour votre commentaire qui ajouté à la vidéo va m’épargner l’achat et la lecture de ce roman.
@@gwenb2508
De rien. Le roman fait 1 300 pages, il est aussi mauvais sur le fond que sur la forme et puissamment anti-féministe de bout en bout.
Difficile de comprendre qu'autant de gens l'adorent...
Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous conseille Madame Bovary, un véritable chef d'oeuvre lui qui nous révèle une femme qui au 19ème siècle se récolte contre sa condition de femme soumise
Brillant ! Un style aussi frappant que voyage au bout de la nuit. Comment penser à toutes ces choses, ces sous-messages, ces détails, avant d'écrire sa première phrase ? Ça en découragerait plus d'un. Bonne vidéo en tout cas !
3:30 Il ne me semble pas qu'Arianne ait appris qu'Adrien était sur le chemin du retour.
cool!!! bonjour d'Athènes!!
Le style si singulier du roman le rend, par contre, difficile à lire. Du même auteur, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire "Mangeclous", le roman qui précède celui-ci et dans lequel on retrouve les mêmes personnages (parmi d'autres). Il n'est pas moins caustique mais plus léger autant par son fond que dans sa forme.
Allez-vous faire une vidéo sur la "Recherche du temps perdu" de Proust ?
Aaaah ! la grande question ! Hmmm... pour tout vous dire, j'y pense... peut-être... pour l'épisode 100 ;)
Très bon épisode ! Je n'avais pas dû tout pensé à ton interprétation finale, avec le déni des bureaucrates de la SDN et la dissonance cognitive. Comment arrives-tu à faire autant attention aux détails ? A trouver une interprétation à tout ? Je crois que je suis passé totalement à côté du roman la première fois.
merci
Roman mysogine
Complètement ! Très étonnant qu'on en fasse encore l'apologie. Enfin, ceux qui le font toujours sont des hommes, évidemment.
genial
Hello, je reviens ici pour te faire une suggestion. Je trouverais génial que tu fasses une analyse de A ton image de Lambrichs :)
Pourriez vous faire une vidéo sur la servante écarlate ?
Merci pour cette vidéo. J’adore toutes les sujets traités mais alors là c’est mon livre préféré donc je me suis jetée sur la vidéo ☺️. Je pense que le fond c’est la psychologie des personnages uniquement et que l’histoire se résume très vite en dehors de cela en effet. Si je devais résumer le livre en une phrase selon moi c’est une critique de l’idéal amoureux qui cache bien souvent un rapport de domination en réalité. Merci pour toutes ces vidéos.
Merci de cette analyse. Une petite précision, cependant, le personnage de Solal ne "devient" pas violent. Il est violent dès le début. Sauf, qu'au début, il ne s'agit pas de coups. Mais s'introduire chez quelqu'un, c'est une violence. Avec ce genre de personnage, la violence va crescendo, alternant avec des moments agréables pour que le piège se referme sur la proie et, de cycle en cycle, se serre de plus en plus.
Vidéo très intéressante mais il me semble que Cohen n’est pas l’inventeur du « fil de pensée » à savoir le fait d’écrire sur des pages et des pages sans ponctuation afin d’imiter les pensées du personnage, c’est sûrement le premier auteur français à l’avoir fait, mais celui qui l’a inventé c’est James Joyce dans Ulysses au travers du fameux monologue de Molly Bloom... Je pense que les auteurs français, contemporains de Cohen, doivent beaucoup aux modernistes anglais du début du XXe siècle ! Aucune animosité dans mon commentaire, je voulais juste replacer deux trois petites choses dans leur contexte :)
PS : Oh et d’ailleurs cette technique est plus connue sous le nom de « Flux de conscience » ou « Courant de conscience » (en anglais : « Stream of consciousness »)
Et l'on peut même remonter plus loin encore... C'est en lisant "Les lauriers sont coupés" d'Edouard Dujardin que Joyce a conceptualisé ce qui sera ultérieurement le stream of consciousness ; les symbolistes se sont faits les chantres du monologue intérieur, dès la fin du XIXe siècle (je pense à certains décadentistes, notamment, comme Laforgue).
@@dagogo6306 En effet merci pour cet apport !!
@@plaacebo Mais de rien !!
je ne suis pas bien sur, c'est quoi le rapport entre le titre et le roman ?
c'est ainsi qu'Ariane se nomme elle-même. Solal est son seigneur et elle est la "belle du seigneur". Partout dans le roman, c'est écrit avec un petit 's'. Je ne comprends pas qu'il y ait un 'S' majuscule sur la couverture. Rien à voir avec la religion, il n'en est pas du tout question dans ce roman.
Seigneur avec S majuscule
Bonjour
Oui mais pas le bruit de fond !!! C'est inutile, agaçant et empêche la concentration
belle du seigneur, c’est mme bovary version trash ;)
Et sexiste :/
« Un défi phallocrate et misogyne » vous auriez pu vous passer de cette remarque bien pensante
je ne comprends pas le terme "bien pensant". Phallocrate et misogyne, c'est ce que je pense moi, jean-philippe Depotte, du personnage de Solal. C'est subjectif mais je développe mes arguments dans ma vidéo pour l'expliquer. Si vous avez un autre point de vue à propos de ce personnage, je vous invite à le développer ici-même. Je suis, bien sûr, tout à fait ouvert à toute discussion littéraire autour de ce chef d'œuvre d'Albert Cohen.
Je vous conseille vivement d'aller vous renseigner via d'autres vidéos analytiqus sur pourquoi est ce que personnage est objectivement misogyne