Agression rwandaise : Où serait CHICO ? voici les actualités sécuritaires de ce samedi 27/7/24

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  • เผยแพร่เมื่อ 19 ต.ค. 2024
  • Agression rwandaise : Où serait CHICO ? voici les actualités sécuritaires de ce samedi 27/7/24
    Le Sous-chef d'État-Major chargé des Opérations et Commandant du Front Nord contre les M23, le Général-Major Chico TSHITAMBWE, est de retour dans le Nord-Kivu après un bref séjour à Kinshasa. Selon une source sécuritaire, le général a présidé ce vendredi à Paida Beni une importante réunion avec les officiers des FARDC dans le cadre des opérations contre le M23, en attendant la fin de la prolongation de la trêve humanitaire.
    CE JOUR-LA... 27 juillet 1998, le Président Mzee Laurent Désiré Kabila annonce avoir mis fin à la "coopération militaire" avec Kigali. Départ de 3.000 soldats rwandais, dont James Kabarebe, démis de ses fonctions de Chef d'Etat-Major Général par intérim des Forces de l'AFDL deux semaine auparavant. Kinshasa était en ébullition ce jour-là, après l'annonce de Mzee LD Kabila : les "libérateurs" d'hier seront hués lorsqu'ils rejoignent l'aéroport de N'djili, prendre leurs vols vers Kigali. Pour rappel, la guerre menée par l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) était menée essentiellement par un important contingent rwandais d'à peu près 10.000 hommes. Du côté rwandais, il avait été mis en place un état-major qui s'occupait de toutes les questions liées à cette guerre au Zaïre. C'est le fameux "Congo-Desk", composé de jeunes officiers du Front Patriotique Rwandais ayant entre 25 et 35 ans. Les plus connus du "Congo-Desk" sont notamment Kabarebe James, Murokore Eric, Muyinyuza Dan et Kaka Sam (Kayumba Faustin a surtout oeuvré à la mise en place de l'AFLD, mais n'a pas été sur le terrain comme les autres). A la prise de Kinshasa par l'AFDL (huit mois après le déclenchement de la guerre), un important contingent rwandais restera sur place, en RD Congo. On estime qu'entre 3.000 et 5.000 militaires rwandais étaient encore sur le territoire de la RDC, même un an après la fin de la guerre qui a conduit à la fin du régime Mobutu. Ils y étaient dans le cadre d'une "coopération militaire" qui aurait été voulue et décidée entre le Président Laurent Désiré Kabila et les autorités rwandaises (représentées par Pasteur Bizimungu et son Vice-président, Paul Kagame). Mais la présence des soldats rwandais sur le sol congolais, même après la fin de la guerre, sera très décriée par les Congolais. On les accusait notamment de mener un grand train de vie, et de loger dans les luxueuses villas des dignitaires déchus de Mobutu et roulaient dans des 4x4 réquisitionnés. Déjà vers mai 1998, le climat semble se détériorer entre Laurent-Désiré Kabila et ses anciens alliés rwandais et Ougandais. James Kabarebe, général rwandais et Chef d'Etat-Major Général par intérim des Forces de l'AFDL, est démis de ses fonctions le 11 juillet 1998, puis remplacé par le Général Célestin Kifwa (un katangais). Cette décision ne plaira pas du tout aux alliés rwandais qui, semble-t-il, n'avaient pas été consultés en amont. Du 24 au 25 juillet 1998, le Président Laurent-Désiré Kabila est en visite de travail à Cuba. C'est de là qu'il apprend des services secrets cubains (informés, eux aussi, par les angolais), qu'un plan de renversement de son régime est en place. Laurent-Désiré Kabila reprend l'avion dès le 26 juillet, et au matin du 27 juillet, il atterrit à Kinshasa. Le même jour, peu avant 12h, il prend la décision de mettre fin "à la présence des militaires étrangers qui nous ont assisté pendant la période de libération du Zaïre". C'est la stupéfaction du côté des alliés rwandais. Personne ne s'y attendait. Dès le lendemain de cette annonce, les unités de la Garde présidentielle (composées essentiellement des katangais) et la police militaire ne tarderont pas à organiser le départ des soldats rwandais, les escortant jusqu'à l'aéroport de N'Djili. On se rappellera encore de cette scène où le Général James Kabarebe était aux prises avec la Garde présidentielle qui s'opposait à l'embarquement de sa Mercedes 600 dans l'avion-cargo, au motif qu'il s'agissait d'un bien acquis "illicitement" au Congo. James Kabarebe acquiescera et montera calmement dans l'avion... sans sa Mercedes 600. Ces 28 et 29 juillet 1998, quand les militaires rwandais sont escortés par force à l'aéroport de N'djili, c'est tout Kinshasa qui est en ébullition : les "libérateurs" d'hier sont hués par les kinois. 48 heures après l'ordre donné par le chef de l'Etat congolais, Kigali annonçait que ses dernières troupes stationnées en RD Congo étaient rentrées au bercail. Si le départ des soldats rwandais est une opération délicate sur le plan diplomatique, elle va sans doute bénéficier au Président Laurent Désiré Kabila à l'intérieur du pays.

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