LES MARQUISES - NUKU HIVA

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  • เผยแพร่เมื่อ 16 มี.ค. 2022
  • A Nuku Hiva, nous arrivons dans la baie de Taiohae, la commune principale des Marquises. La baie est très grande et accueille tous les bateaux en provenance de la Transpacifique : c’est là, auprès de la gendarmerie, qu’ils doivent déclarer leur entrée et obtenir leur « permis de séjour ». Un projet de marina est d’ailleurs à l’étude (depuis 20 ans...).
    La sécheresse qui sévit depuis 5 ans laisse des traces, les abords de la baie sont arides, et les arbres qui les couvrent attendent la pluie pour pouvoir reprendre vie. Nous sommes en mars quand nous arrivons, mais un petit mois plus tard, repassant par là, nous redécouvrirons la baie toute verdoyante.
    Nous nous réjouissons de trouver dans cette (petite) ville de quoi faire laver le linge, remplir le frigo, flâner au marché où se vendent les tomates et les salades (un must pour nous car depuis Papeete, nous n’en avons pas vu de tel), un comptoir au petit port, chez Henri, qui sert le matin un verre de pamplemousse fraichement pressé (les Marquisiens eux se font de véritables repas en début de matinée), et même deux snacks ! Et bien sûr quelques petits supermarchés et magasin de bricolage (dont un shipchandler qui représente une mine d’information pour nous, merci Cécile). De quoi rester plus d’une semaine ! Dom passe chez le kiné pour alléger ses problèmes de cervicalgies, Paul chez le médecin pour se faire enlever quelque chose dans l’œil. Et nous fêtons là avec nos amis nos 16 ans de vie commune ! Nous recevons à bord comme souvent plusieurs visites de « voileux » croisés antérieurement, et la visite de 3 jeunes Danois très intéressés par notre Neel, qui se sont « endimanchés » pour venir visiter : trop mignon !
    Nous profitons de la voiture d’Els et Jess pour faire le tour de l’île avec eux. De très belles baies, des cheminées de fées, des verts dignes des plantations de thé, des marae où règnent encore de grands banians, bref, un joli tour sur une très jolie île !
    Le 7 mars, nous reprenons la mer pour aller mouiller au nord de l’île dans la baie de Anaho, très jolie aussi, où nous restons 5 jours. Cette baie a la particularité d’être habitée, bien qu’aucune route n’y conduise. Ici on utilise le bateau pour rejoindre la route dans la baie d’à côté, ou bien le cheval sur de bons chemins. Il y a de quoi y séjourner un moment, car il y a une pension où l’on peut déjeuner (on évitera le soir à cause des nonos, même si on nous dit qu’il n’y en a pas), et de l’autre côté un couple qui cultive ses légumes et nous les vend.
    Il nous faut cependant revenir à Taihaua pour récupérer auprès du Taporo, le 14 mars, un colis commandé à Tahiti. En arrivant, Paul tombe du roof dans le cockpit à travers le bimini qui du coup est complètement déchiré. Il y gagne une douleur costale, mise à rude épreuve par de nombreux éternuements (rhinite allergique ?). Sans bimini, pas beaucoup d’ombre dans le cockpit, il faut donc le faire réparer en attendant de le faire refaire à Tahiti (il est tout de même bien vieux). Le colis est récupéré sans problème au port, au pied du Taporo : il s’agit d’une douzaine de bouteilles de vin bien utiles à nos traditionnels apéros (même si on boit peu). En fait, en commandant au marchand de vin à Tahiti une sélection de son choix dans notre budget, cela nous revient au même que d’en acheter à l’épicerie du coin (plus cher et souvent pas très bon).
    Finalement, nous aurons passé du temps sur l’île de Nuku Hiva : c’est un endroit où il y a tout pour vivre longtemps, que ce soit à terre ou dans la baie, les bateaux sont bien accueillis et les gens très sympas.
    Nous partons maintenant pour Eiao, une île déserte où nous attendent pommes canelles, moutons et cochons sauvages. A suivre lorsque nous en reviendrons !

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