Je suis moi-même un ancien militaire. Mes grand-pères maternels ont eu une drôle d'histoire. Je dis mes grands-pères car ma grand-mère s'est remarié après le décès soudain de son premier mari, le père à ma mère, avec un autre homme. Pour replacer l'histoire dans son contexte il faut savoir que ma famille est mosellane et que donc ce département comme l'Alsace a été annexée par l'Allemagne nazie. Très rapidement les Allemands ont répertorié à la mairie tous les jeunes hommes de plusieurs classes en âge de se battre. Ceux-ci ont reçu une convocation pour se présenter à la gare avec une valise contenant certains effets. Puis c'était le départ vers l'Allemagne. On les appelle les "Malgré-nous", les incorporés de force. Les familles de ceux qui ne venaient pas risquaient la déportation dans un camp de concentration par la Gestapo. Donc mon premier grand-père, le vrai, est incorporé dans la Werhmacht alors qu'il venait juste de terminer son service militaire dans l'armée française, dans la cavalerie légère. Le voilà sur le front russe comme estafette à moto, craignant à chaque déplacement de se faire tuer par des partisans russes, un comble pour lui qui détestait Hitler et qui était communiste. Nous sommes fin 1943 et pour lui la situation est intenable 3 ans déjà de service dans la Werhmacht. Lors d'une permission où à l'époque les soldats allemands rentraient chez eux avec leur fusil et les munitions car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment. Dépôt du fusil et des munitions à la gendarmerie française, institution gardée par l'occupant, tampon sur le Soldbuch, le livret militaire. Au retour, accompagnement par les Pandores jusqu'à la gare, remise de l'arme, munitions et nouveau tampon. Dès que le train démarre le grand-père se met en civil, cache (heureusement) le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. La suite est prévisible, Gestapo, perquisitions, menaces sur la famille, risque de déportation, fuite, survie au quotidien, cachette, etc. Ils sont 4 déserteurs à fuir leurs poursuivants, jusqu'au jour où 3 allemands, deux Feldgendarmes et un policier accompagné d'un chien arrivent droit sur eux. Ils étaient cachés sous un petit pont au pied d'un ruisseau juste en bordure de forêt. S'ils étaient pris ils connaissaient la sanction, désertion en temps de guerre, peine capitale immédiate. Mon grand-père a attendu que les Allemands soient à bonne portée et avec son fusil les a tous tué. Ils ont certainement été dénoncé. Les Américains sont arrivés quelques mois plus tard. Sauvé. Concernant mon autre grand-père, donc le second mari de ma grand-mère, son histoire est aussi très intéressante. Il a été dans la Luftwaffe. C'est également un Malgré-nous, il vient de terminer son CAP de mécanicien à la SNCF, il a 17 ans. Départ pour l'Allemagne, pelle et pioche pour creuser des tranchées autour des villes allemandes bombardées, construction d'abris sommaires préfabriqués pour les populations. Puis un jour il troque sa pelle pour un fusil et part dans une caserne pour son instruction de base. A la fin de cette période assez difficile comme on l'imagine, ils sont tous mis en rang. Les officiers recherchent des techniciens. « Les techniciens un pas en avant, vorwärts march », la moitié pour la Luftwaffe l'autre pour la Kriegsmarine. Ceux qui n'avaient pas de qualification technique direction la Werhmacht et la Russie. Affaire réglée en 10 minutes. École d'aviation où il devient mécanicien d'armement sur Messerschmitt 109 et Focke Wulf 190. Il est noyé dans une masse d'Allemands car ceux-ci n'ont pas confiance dans les Malgré-nous. Il croise le Général Galland sur un terrain ( bien plus tard il se moquera de l'image célèbre où l'on voit Galland avec un cigare aux lèvres dans le cockpit d'un 109. Pure propagande me dira-t-il.) Il fêtera ses 18 ans dans la Luftwaffe alors qu'il est stationné au Danemark. Il me racontera qu'en 1943 la résistance danoise attaquait souvent les bases allemandes et qu'une nuit alors qu’il était de garde avec un pistolet-mitrailleur dans un hangar il faisait très froid et surtout il avait peur de tomber sur des résistants et de se faire égorger. Le vent soufflait et faisait trembler les tôles bref il n'en menait pas large. Dans un moment de panique il a vidé son chargeur au hasard et sur les avions. La garde est rapidement arrivée et il a fallut qu'il explique pourquoi il avait ouvert le feu. Absolument impossible de dire que c'est parce qu’il avait eu la trouille d'autant qu'il y avait des impacts sur les appareils. Alors il a raconté à ses chefs qu'il avait aperçu des intrus et il a même été félicité… La suite de cette histoire plus tard parce que la guerre était loin d'être terminée. PS : le dernier frère de Nicolas a été incorporé "Malgré-nous" dans la SS à 17 ans. Capturé en Russie et épargné à cause de son jeune âge, il a été emprisonné dans le tristement camp de Tambow. Des années plus tard il est rentré en France, dans un état de santé lamentable.
Chapeau bas Monsieur, respect. Je suis de descendance Alsacienne secteur de Colmar à l'origine, ça m'a fait "drôle" d'entendre ce témoignage, je n'ai pas de mots tout de suite qui me viennent. Merci à vous Monsieur GEORGLER 😥🙏
" continuez à vous serrer la main pour qu'il n’y ait plus jamais ces atrocités " ... Vos paroles Monsieur Georgler ne sont guère écoutées mais qu’à cela ne tienne ; elles ont été prononcées par une personne sachant de quoi elle parle ❤❤ Et partagée par beaucoup de plus "jeunes ". Merci pour ce témoignage; s’il faut garder comme définition du"tyran" (pas seulement d’Hitler d’ailleurs) celle qui est la vôtre me convient 😊 " le gueulard"...
J avais connu une dame marie Thérèse rietch alsacienne dont le fiancé à été un malgré nous et qui est mort dans un camp russe. Elle est restée dans un chagrin terrible. Atteinte de tuberculose elle a été soignée au'plateau d Assy dans les années 50 et à ensuite travaillée a la reconnaissance des vins de savoie au ministere de l'agriculture a Chambéry. J ai eu la chance de la rencontrer et d écouter tout son récit que je je ne peux transcrire ici. Elle était très souriante et très cultivée. Je ne l oublie pas. Never forget.
Bonjour, Merci pour cette vidéo avec ce beau témoignage. Mon grand-père mosellan avait lui aussi été incorporé de force dans l'armée allemande en 1942. Il est revenu vivant de la guerre mais n'en avais jamais beaucoup parlé. Ces témoignes sont importants, sur des témoins directs de la seconde guerre mondiale, surtout ceux des alsaciens-mosellans malgré-nous
Malheuresement son discours depend des vainqueurs ah les nazis avaient les tigres alors quand 40 non lors de la batailles de France et quand ont l'analyse les faits ce n"est pas le cas la blitzkrieg et la France a perdu parce qu"Adolf Hitler n'a pas respecté la neutralité de la belgique lol reveille et je suis Alsaciens et j"ai de nombreux temoignoigage contraire
Il y a eu les malgré nous et il y a eu aussi ceux qui ont été dans la SS en particulier dans la division das Reich qui s'est distingué à Oradour sur glane. En 1954 au nom de la réconciliation nationale le procès de Bordeaux n'a pu que gracier tout le monde allemands compris... Cette décision a amené Oradour a refusé toute commémoration pour les victimes de ce massacre... Maintenant ce monsieur mérite le respect.
Il est émouvant cet homme et superbement courageux. On connaît maintenant grâce à lui le périple de ces alsaciens coincés entre la France et l’Allemagne pendant les deux guerres et même avant ! Merci de ce reportage
Emouvant témoignage de Lucien Georgler que j'ai eu l'honneur de côtoyer dans le cadre de ses fonctions de sapeurs-pompiers. Beaucoup d'émotion à l'écouter.
Un témoignage bouleversant. Le père d'une amie de jeunesse, né près de Metz, partit en France en 1914 aux premiers bruits de bottes, pour ne pas être incorporé dans l'armée allemande, et il s'engagea dans l'armée française. En 1940, il n'était pas mobilisable mais il comprit tout de suite qu'il fallait foutre le camp avec toute sa famille et il passa le temps de la guerre dans le Midi, avec des faux papiers, puis en Algérie pour échapper à la gestapo qui le recherchait comme déserteur. Le père d'un autre ami de jeunesse, né en 1925 à Mulhouse, fut incorporé de force dans la Wehrmacht et fit la campagne de 1942 avec la 6ème armée. Blessé à Stalingrad, il eut la chance d'être évacué par le dernier avion sanitaire qui décolla de la poche. Il finit la guerre en Italie, guettant les Américains pour pouvoir se rendre au plus vite mais après une longue captivité, considéré comme allemand, il fut renvoyé "chez lui". Il demanda le pays de Bade et traversa le Rhin à la nage pour rentrer en Alsace. Pour les Américains, d'une ignorance crasse, les Alsaciens-Lorrains étaient des prisonniers allemands comme les autres et ils les traitaient comme tels. Ceux qui furent incorporés dans la division SS Das Reich n'eurent pas souvent la chance de rester en vie et l'uniforme SS était à lui seul une condamnation à mort des survivants.
J'habite Lutterbach et je me disais bien que j'avais déjà lu ou entendu le nom Lucien Georgler. C'était dans un magazine municipal qui s'appelait "L'appariteur", il y racontait son retour au village, tel qu'on l'entend à la fin de cette vidéo, presque mot pour mot.
Vous etes une belle personne et votre accent me transporte a la maison. Merci pour ce temoignage Mr Georgler. Mon arriere grand pere a porté le casque a pointe en 1870 et son fils a été tué par l'armée Allemande en 1941. Vive l'Alsace!
Le frère de mon grand-père Albert Simon a a aussi fait partie de ces incorporés de force Alsaciens. il est mort sur le front Russe à 17 ou 18 ans. Partir là-bas c' était mourir à coup sûr. Terrible comme destin pour ces soldats enfants.
Pas tout les Alsaciens ont le coeur français on m'a souvent traité de sale boche et maintenant les français ont tuer notre Alsace avec le grand est et notre langue maternelle et entrain se disparaître.
Pour les chard de l'armée Française, ils étaient meilleurs que les allemands, mais mal utilisés par petites unités tandis que les chars allemands étaient endivisionnés...
Pas mal d'erreurs concernant les matériels, les français ne possédaient pas de chars Horchkiss en 14-18 et lors de l'invasion de la Pologne, les allemands ne possédaient pas de charsTigres qui datent de 1942
Petite rectification suite à ce qui est affirmé à 19:30: Les jeunes de Ballersdorf qui ont été pris par les nazis n'ont pas été exécutés devant l'église du village mais au camp du Struthof et certaines familles ont été déportées en Allemagne. Une partie du témoignage de la sœur de Camille Abt, un de ces jeunes, est disponible sur TH-cam. th-cam.com/video/_3OX0mLebGI/w-d-xo.html
Si ça a avait été aussi simple: faut savoir que dans ce cas toute la famille était déportée, au mieux en camp de travail, au pire au camp de concentration du Struthoff d'où l'on ressortait surtout par la cheminée après être mort d'épuisement...Mon grand père a été incorporé de force lui aussi (il avait servi dans l'armée française en 1940), mais il a eu de la chance: il est resté stationné dans une garnison allemande en France, à Lyon, loin des combats et après le débarquement de Provence, à l'approche des troupes de De Lattre de Tassigny, avec 2 autres malgré nous, ils ont profité de la désorganisation de l'armée allemande pour déserter: les 3 hommes ont fait 300km à pieds à travers la nature pour ne pas se faire repérer, en plein hiver 44 (sans armes, avec juste une musette avec un peu de nourriture...) pas facile d'autant que peu de gens leur donnaient à manger ou leur permettaient de dormir dans leur grange tant qu'il avaient l'uniforme allemand... quelques paysans moins cons leur ont donné des frusques certes bonnes pour un épouvantail, mais qui leur ont permis de se débarrasser des uniformes...ils ont fini par entrer chez eux en centre Alsace le jour de noël 1944, totalement épuisés mais vivants...
Je crois que vous êtes confus , toutes les régions comme Donetsk , Lougansk etc ont depuis de nombreuses générations été habité par des populations qui en grande majorité sont Russophones , déjà en 2006 toutes ces régions votaient pour des candidats pro Russes . En 2014 après le putsch à Kiev orchestré avec l aide de la CIA et les premiers massacres comme le 2 mai 2014 à Odessa , où environ 50 civils ont été brûle vifs par des hordes de neo-nazis venus de Kiev , la population a compris que toute forme de co existence avec ce régime était devenue impossible. D'où le vote pro indépence
Ce sympathique Monsieur Georgler oublie de dire avec quel argent Hitler a construit des routes et des avions, sans doute ne le sait-il pas et c'est bien dommage. Oui Hitler a été financé ! et devinez par qui ? je vous le donne en mille, eh bien par wall street par des gens dont je tairais la religion !
Je suis moi-même un ancien militaire. Mes grand-pères maternels ont eu une drôle d'histoire. Je dis mes grands-pères car ma grand-mère s'est remarié après le décès soudain de son premier mari, le père à ma mère, avec un autre homme. Pour replacer l'histoire dans son contexte il faut savoir que ma famille est mosellane et que donc ce département comme l'Alsace a été annexée par l'Allemagne nazie. Très rapidement les Allemands ont répertorié à la mairie tous les jeunes hommes de plusieurs classes en âge de se battre. Ceux-ci ont reçu une convocation pour se présenter à la gare avec une valise contenant certains effets. Puis c'était le départ vers l'Allemagne. On les appelle les "Malgré-nous", les incorporés de force. Les familles de ceux qui ne venaient pas risquaient la déportation dans un camp de concentration par la Gestapo. Donc mon premier grand-père, le vrai, est incorporé dans la Werhmacht alors qu'il venait juste de terminer son service militaire dans l'armée française, dans la cavalerie légère. Le voilà sur le front russe comme estafette à moto, craignant à chaque déplacement de se faire tuer par des partisans russes, un comble pour lui qui détestait Hitler et qui était communiste.
Nous sommes fin 1943 et pour lui la situation est intenable 3 ans déjà de service dans la Werhmacht. Lors d'une permission où à l'époque les soldats allemands rentraient chez eux avec leur fusil et les munitions car au retour ils ignoraient où se trouverait leur régiment. Dépôt du fusil et des munitions à la gendarmerie française, institution gardée par l'occupant, tampon sur le Soldbuch, le livret militaire. Au retour, accompagnement par les Pandores jusqu'à la gare, remise de l'arme, munitions et nouveau tampon. Dès que le train démarre le grand-père se met en civil, cache (heureusement) le fusil dans un étui de canne à pêche et déserte. La suite est prévisible, Gestapo, perquisitions, menaces sur la famille, risque de déportation, fuite, survie au quotidien, cachette, etc. Ils sont 4 déserteurs à fuir leurs poursuivants, jusqu'au jour où 3 allemands, deux Feldgendarmes et un policier accompagné d'un chien arrivent droit sur eux. Ils étaient cachés sous un petit pont au pied d'un ruisseau juste en bordure de forêt. S'ils étaient pris ils connaissaient la sanction, désertion en temps de guerre, peine capitale immédiate. Mon grand-père a attendu que les Allemands soient à bonne portée et avec son fusil les a tous tué. Ils ont certainement été dénoncé. Les Américains sont arrivés quelques mois plus tard. Sauvé.
Concernant mon autre grand-père, donc le second mari de ma grand-mère, son histoire est aussi très intéressante. Il a été dans la Luftwaffe. C'est également un Malgré-nous, il vient de terminer son CAP de mécanicien à la SNCF, il a 17 ans. Départ pour l'Allemagne, pelle et pioche pour creuser des tranchées autour des villes allemandes bombardées, construction d'abris sommaires préfabriqués pour les populations. Puis un jour il troque sa pelle pour un fusil et part dans une caserne pour son instruction de base. A la fin de cette période assez difficile comme on l'imagine, ils sont tous mis en rang. Les officiers recherchent des techniciens. « Les techniciens un pas en avant, vorwärts march », la moitié pour la Luftwaffe l'autre pour la Kriegsmarine. Ceux qui n'avaient pas de qualification technique direction la Werhmacht et la Russie. Affaire réglée en 10 minutes. École d'aviation où il devient mécanicien d'armement sur Messerschmitt 109 et Focke Wulf 190. Il est noyé dans une masse d'Allemands car ceux-ci n'ont pas confiance dans les Malgré-nous. Il croise le Général Galland sur un terrain ( bien plus tard il se moquera de l'image célèbre où l'on voit Galland avec un cigare aux lèvres dans le cockpit d'un 109. Pure propagande me dira-t-il.) Il fêtera ses 18 ans dans la Luftwaffe alors qu'il est stationné au Danemark. Il me racontera qu'en 1943 la résistance danoise attaquait souvent les bases allemandes et qu'une nuit alors qu’il était de garde avec un pistolet-mitrailleur dans un hangar il faisait très froid et surtout il avait peur de tomber sur des résistants et de se faire égorger. Le vent soufflait et faisait trembler les tôles bref il n'en menait pas large. Dans un moment de panique il a vidé son chargeur au hasard et sur les avions. La garde est rapidement arrivée et il a fallut qu'il explique pourquoi il avait ouvert le feu. Absolument impossible de dire que c'est parce qu’il avait eu la trouille d'autant qu'il y avait des impacts sur les appareils. Alors il a raconté à ses chefs qu'il avait aperçu des intrus et il a même été félicité…
La suite de cette histoire plus tard parce que la guerre était loin d'être terminée.
PS : le dernier frère de Nicolas a été incorporé "Malgré-nous" dans la SS à 17 ans. Capturé en Russie et épargné à cause de son jeune âge, il a été emprisonné dans le tristement camp de Tambow. Des années plus tard il est rentré en France, dans un état de santé lamentable.
Bonjour merci pour ton recit
Chapeau bas Monsieur, respect. Je suis de descendance Alsacienne secteur de Colmar à l'origine, ça m'a fait "drôle" d'entendre ce témoignage, je n'ai pas de mots tout de suite qui me viennent. Merci à vous Monsieur GEORGLER 😥🙏
" continuez à vous serrer la main pour qu'il n’y ait plus jamais ces atrocités " ... Vos paroles Monsieur Georgler ne sont guère écoutées mais qu’à cela ne tienne ; elles ont été prononcées par une personne sachant de quoi elle parle ❤❤ Et partagée par beaucoup de plus "jeunes ". Merci pour ce témoignage; s’il faut garder comme définition du"tyran" (pas seulement d’Hitler d’ailleurs) celle qui est la vôtre me convient 😊 " le gueulard"...
J avais connu une dame marie Thérèse rietch alsacienne dont le fiancé à été un malgré nous et qui est mort dans un camp russe. Elle est restée dans un chagrin terrible. Atteinte de tuberculose elle a été soignée au'plateau d Assy dans les années 50 et à ensuite travaillée a la reconnaissance des vins de savoie au ministere de l'agriculture a Chambéry. J ai eu la chance de la rencontrer et d écouter tout son récit que je je ne peux transcrire ici. Elle était très souriante et très cultivée. Je ne l oublie pas. Never forget.
Quel merveilleux personnage, j'admire la qualité du discours et l'incroyable précision du vocabulaire. Vive l'Alsace !
Très intéressant, merci beaucoup pour ce témoignage ! J’ai toujours aimé l’histoire de l’Alsace, il y a un devoir de mémoire à perpétuer.
Bonjour,
Merci pour cette vidéo avec ce beau témoignage.
Mon grand-père mosellan avait lui aussi été incorporé de force dans l'armée allemande en 1942. Il est revenu vivant de la guerre mais n'en avais jamais beaucoup parlé.
Ces témoignes sont importants, sur des témoins directs de la seconde guerre mondiale, surtout ceux des alsaciens-mosellans malgré-nous
Incroyable et formidable témoignage 🙏🏽 Merci monsieur.
Les alsaciens se sentaient, de cœur, français. Merci pour ce témoignage éclairant.
Malheuresement son discours depend des vainqueurs ah les nazis avaient les tigres alors quand 40 non lors de la batailles de France et quand ont l'analyse les faits ce n"est pas le cas la blitzkrieg et la France a perdu parce qu"Adolf Hitler n'a pas respecté la neutralité de la belgique lol reveille et je suis Alsaciens et j"ai de nombreux temoignoigage contraire
Excellent témoignage 😭, respect !
Il y a eu les malgré nous et il y a eu aussi ceux qui ont été dans la SS en particulier dans la division das Reich qui s'est distingué à Oradour sur glane. En 1954 au nom de la réconciliation nationale le procès de Bordeaux n'a pu que gracier tout le monde allemands compris... Cette décision a amené Oradour a refusé toute commémoration pour les victimes de ce massacre... Maintenant ce monsieur mérite le respect.
Il est émouvant cet homme et superbement courageux. On connaît maintenant grâce à lui le périple de ces alsaciens coincés entre la France et l’Allemagne pendant les deux guerres et même avant ! Merci de ce reportage
Emouvant témoignage de Lucien Georgler que j'ai eu l'honneur de côtoyer dans le cadre de ses fonctions de sapeurs-pompiers. Beaucoup d'émotion à l'écouter.
Joli témoignage sur ce qu'a été la vie des malgré-nous. Merci.
Vraiment passionnant un destin aussi singulier formidablement raconté. .On aurait voulu en savoir plus !!!
un temoignage pour l'histoire. Magnifique. Quel Monsieur !
Merci vraiment beaucoup pour le partage
Un témoignage bouleversant.
Le père d'une amie de jeunesse, né près de Metz, partit en France en 1914 aux premiers bruits de bottes, pour ne pas être incorporé dans l'armée allemande, et il s'engagea dans l'armée française.
En 1940, il n'était pas mobilisable mais il comprit tout de suite qu'il fallait foutre le camp avec toute sa famille et il passa le temps de la guerre dans le Midi, avec des faux papiers, puis en Algérie pour échapper à la gestapo qui le recherchait comme déserteur.
Le père d'un autre ami de jeunesse, né en 1925 à Mulhouse, fut incorporé de force dans la Wehrmacht et fit la campagne de 1942 avec la 6ème armée. Blessé à Stalingrad, il eut la chance d'être évacué par le dernier avion sanitaire qui décolla de la poche.
Il finit la guerre en Italie, guettant les Américains pour pouvoir se rendre au plus vite mais après une longue captivité, considéré comme allemand, il fut renvoyé "chez lui". Il demanda le pays de Bade et traversa le Rhin à la nage pour rentrer en Alsace.
Pour les Américains, d'une ignorance crasse, les Alsaciens-Lorrains étaient des prisonniers allemands comme les autres et ils les traitaient comme tels. Ceux qui furent incorporés dans la division SS Das Reich n'eurent pas souvent la chance de rester en vie et l'uniforme SS était à lui seul une condamnation à mort des survivants.
J'habite Lutterbach et je me disais bien que j'avais déjà lu ou entendu le nom Lucien Georgler.
C'était dans un magazine municipal qui s'appelait "L'appariteur", il y racontait son retour au village, tel qu'on l'entend à la fin de cette vidéo, presque mot pour mot.
Bravo à ce monsieur courageux !
Je n’affirmerais pas que tous autour soient concernés mais l’exemple est donné , à nous de faire le bien
respect aux malgré nous
... quelle emouvante experience.. un temoignage instructif... un grand MERCI a ce monsieur...
Je lui transmets chaque commentaire
Vous etes une belle personne et votre accent me transporte a la maison. Merci pour ce temoignage Mr Georgler. Mon arriere grand pere a porté le casque a pointe en 1870 et son fils a été tué par l'armée Allemande en 1941. Vive l'Alsace!
Vive l'Alsace ✌️
Increíble historia!!!! ..muy valiente i emotiva..
Un homme remarquable
En 1939 quand la Pologne a été envahit pas de char tigre chez les allemands uniquement de 1942 à 1945
La rue du Sauvage existe encore. S'est une rue assez sympa.
Incroyable, merci!
Magnifique témoignage ! j'habite en Alsace et j'ai aussi interviewé des malgré nous. une belle personne et un beau montage. à partager un maximum !
et oui drame terrible pour ces alsacos
les stukas en Espagne étaient la Legion Condor,me semble t il
Terrible, première moitié du 20ème siècle ! Toutes les familles Françaises ont été touchées par ces deux conflits funestes .
Bonne retraite avec nous à Lucien à la Girandiere
J ai toujours entendu les Francais dire"Vous n aurez pas l Alsace et la Loraine"🖖
merci pour votre témoignage
Respect.
De Gaulle n'était pas un tendre avec les prisonniers Allemands.
Emouvant témoignage ! avec tout mon respect !
Merci pour ce temoignage
Le frère de mon grand-père Albert Simon a a aussi fait partie de ces incorporés de force Alsaciens. il est mort sur le front Russe à 17 ou 18 ans. Partir là-bas c' était mourir à coup sûr. Terrible comme destin pour ces soldats enfants.
❤️
RESPECT
Malgré nous d'après guerre...
Comme les résistants de la dernière heure...
Magnifique témoignage, et merci pour cette vidéo.
famille originaire d"alsaceun grand pere mort dans le maquiq en sept 1944, j'ai habité a Berlin de /4/78
Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine 💝
monsieur j'ai 80 et je fais 30 de vélo chaque jour (sauf pluie)
Pas tout les Alsaciens ont le coeur français on m'a souvent traité de sale boche et maintenant les français ont tuer notre Alsace avec le grand est et notre langue maternelle et entrain se disparaître.
Pour les chard de l'armée Française, ils étaient meilleurs que les allemands, mais mal utilisés par petites unités tandis que les chars allemands étaient endivisionnés...
surtout le B1 bis.. ici une anecdote sur le B1 bis au début de la guerre th-cam.com/video/Lb6wvaw3G98/w-d-xo.html
Rue du sauvage !!! Hahahaha !
Pas mal d'erreurs concernant les matériels, les français ne possédaient pas de chars Horchkiss en 14-18 et lors de l'invasion de la Pologne, les allemands ne possédaient pas de charsTigres qui datent de 1942
Très didactique un peu imprécis et surtout une énorme auto justification. Des alsacien ont résisté monsieur. Pour de vrai.
Petite rectification suite à ce qui est affirmé à 19:30:
Les jeunes de Ballersdorf qui ont été pris par les nazis n'ont pas été exécutés devant l'église du village mais au camp du Struthof et certaines familles ont été déportées en Allemagne.
Une partie du témoignage de la sœur de Camille Abt, un de ces jeunes, est disponible sur TH-cam.
th-cam.com/video/_3OX0mLebGI/w-d-xo.html
pourquoi ne pas deserte
Si ça a avait été aussi simple: faut savoir que dans ce cas toute la famille était déportée, au mieux en camp de travail, au pire au camp de concentration du Struthoff d'où l'on ressortait surtout par la cheminée après être mort d'épuisement...Mon grand père a été incorporé de force lui aussi (il avait servi dans l'armée française en 1940), mais il a eu de la chance: il est resté stationné dans une garnison allemande en France, à Lyon, loin des combats et après le débarquement de Provence, à l'approche des troupes de De Lattre de Tassigny, avec 2 autres malgré nous, ils ont profité de la désorganisation de l'armée allemande pour déserter: les 3 hommes ont fait 300km à pieds à travers la nature pour ne pas se faire repérer, en plein hiver 44 (sans armes, avec juste une musette avec un peu de nourriture...) pas facile d'autant que peu de gens leur donnaient à manger ou leur permettaient de dormir dans leur grange tant qu'il avaient l'uniforme allemand... quelques paysans moins cons leur ont donné des frusques certes bonnes pour un épouvantail, mais qui leur ont permis de se débarrasser des uniformes...ils ont fini par entrer chez eux en centre Alsace le jour de noël 1944, totalement épuisés mais vivants...
Yavéka Falékon
Très émouvant. Il faudrait que poutine regarde cette vidéo...
Je crois que vous êtes confus , toutes les régions comme Donetsk , Lougansk etc ont depuis de nombreuses générations été habité par des populations qui en grande majorité sont Russophones , déjà en 2006 toutes ces régions votaient pour des candidats pro Russes . En 2014 après le putsch à Kiev orchestré avec l aide de la CIA et les premiers massacres comme le 2 mai 2014 à Odessa , où environ 50 civils ont été brûle vifs par des hordes de neo-nazis venus de Kiev , la population a compris que toute forme de co existence avec ce régime était devenue impossible. D'où le vote pro indépence
Ce sympathique Monsieur Georgler oublie de dire avec quel argent Hitler a construit des routes et des avions, sans doute ne le sait-il pas et c'est bien dommage. Oui Hitler a été financé ! et devinez par qui ? je vous le donne en mille, eh bien par wall street par des gens dont je tairais la religion !
L'argent n'a pas d'odeur malheureusement
et par les banques suisse,ne pas oublier