Salut. Tu as parfaitement raison quand tu parles des biais introduits par la numérisation des films. Il y en a un autre qui intervient en amont de tout cela, c'est la qualité du traitement chimique. Il peut y avoir des écarts de traitement causés plusieurs facteurs tels que la sur-concentration ou sur-dilution des bains, leur température, leur oxydation, leur taux d'entretien, leur agitation, une éventuelle contamination d'un bain avec un autre. C'est à cause de tous ces facteurs que tout labo sérieux développe TOUS LES MATINS avant de démarrer la production, des tests C41 pour le traitement des films et des tests RA4 pour le papier photo. Une fois ces tests développés ils font l'objet de mesures à l'aide d'un densitomètre et le résultat de ces mesures sert à tracer les courbes du traitement soit manuellement avec un bic 4 couleurs et une règle soit avec un logiciel dans lequel on saisi les données. Il y a aussi des systèmes où le densitomètre est relié à l'ordinateur ce qui permet d'envoyer automatiquement les mesures au logiciel de contrôle des traitements. L'affichage de courbes permet d'effectuer d'éventuelles interventions sur les chimies au cas ou elles (les courbes) dépasseraient les limites de tolérance admises. En tapant "C41 control strip" ou "ra4 control strip" dans google on peut voir à quoi ressemblent ces tests. Certains labos n'effectuent pas ces tests soit par incompétence, parce qu'ils ne maitrisent pas la gestion des courbes et des chimies, soit par paresse ou je-m'en-foutisme. Quelle qu'en soit la raison, si ton labo n'effectue pas ces tests TOUS LES MATINS, pars en courant et n'y remet jamais plus les pieds, ce sont des tocards. Si tu veux en savoir plus sur les développements il y a un très bon livre que tous les élèves qui ont étudié la photographie ont dû acheter. On l'appelait le Glafkidès. écrit par Pierre Glafkidès.
Effectivement, je l'avais vu dans mon labo lors de la visite que j'avais faite en 2019. Merci pour toute ces précisions. Longue et la quête de la constance d'un résultat !
Ah mais je n'avais pas vu cette vidéo ! Très intéressant. Merci d'avoir répondu à ma question :) Et comme quelqu'un l'a déjà souligné, l'autre paramètre hyper important, c'est le développement de la pellicule, ne serait-ce que la température (pour les films couleurs).
Complètement d'accord. Je vais prendre l'exemple de deux pellicules inversibles qui sont hélas discontinuées et que tu n'as peut-être pas connues car c'est un peu ancien : la Kodachrome 64 et l'Agfachrome 50S Professional. L'agfachrome était très douce alors que la Kodachrome était très saturée. De plus, la Kodachrome avait un effet d'acutance assez unique qui renforçait encore la perception subjective de contraste donc de saturation, ce qui est très perceptible sur les photos des grands spécialistes de ce film comme McCurry, Haas, Roiter, Gruyaert, Barbey etc. Côté émulsion, la Kodachrome développée présentait d'ailleurs un relief très marqué. A sensibilité presque égale, l'Agfachrome paraissait donc moins précise. Quel que soit le sujet photographié, il y avait donc un vrai choix esthétique à faire pour le photographe, plus encore qu'entre Fujichrome et Kodachrome (ou Ektachrome). Pour avoir travaillé en argentique pendant des décennies, j'encourage comme toi ceux qui se mettent au film à prendre connaissance des différences entre les films. Quelle que soit la post-prod appliquée, c'est une démarche essentielle - qui implique aussi de savoir quelle forme et quantité de grain on veut, mais c'est un autre aspect du sujet.
Sur l’inversible c’est encore différent parce que le rendu du film est directement donné sur la diapo, on a moins tendance à la manipuler, il n’y a pas d’interprétation des couleurs : l’image est finie une fois développé, et si on la scanne ou on la reproduit avec une autre méthode, on cherche à s’approcher le plus possible de ce qu’on a sur le film. Mais j’ai le sentiment aujourd’hui qu’avec le négatif et le scan, on perd cette notion de ce qu’est vraiment un négatif, un support qui n’est pas une vérité, une sorte d’intermédiaire entre la prise de vue et l’image finale. Merci pour toute ces précisions en tout cas !!
@@EMGKPhotographie Voilà un point intéressant. Pour ma part, j'ai toujours préféré les inversibles aux négatifs en couleur, si bien que ma connaissance des négatifs est assez sommaire. La numérisation des inversibles requiert d'excellents scanners - Hasselblad par exemple - pour aller chercher la grande quantité de données disponibles. Ils assurent aussi une restitution des détails inégalée, indispensable si on souhaite faire des tirages d'expo fine art assez grands, mais cela est vrai aussi bien pour les négatifs que les inversibles. (J'ai quelques mauvais souvenirs de grands tirages faits à partir de numérisations de Fujicolor 400 réalisées avec un Epson 750).
Je suis fan des verts et des tons froids de chez Fuji, si seulement on pouvait en trouver en ce moment! Haha Ça fait un peu plus de dix ans que je fais de l'argentique en amateur (ce qui est drôle à dire parce qu'y a 30 ans ça s'appelait juste... Prendre des photos de temps en temps hahaha), et j'ai l'impression qu'avec l'engouement qu'il y a maintenant je vois souvent les même débats, notamment pas mal de meme qui se moquent justement des tons et des "vibes" que les gens disent préférer chez tel ou tel film. Ce qui m'a donné envie de faire de l'argentique c'est justement le rendu des couleurs, ça me faisait rêver. Ça me fait d'ailleurs toujours quelque chose de voir mes photos avec ce rendu :D je m'en lasse pas
Je pense qu'il faut se rappeler, surtout dans le cas d'un film négatif, que le "rendu" d'une photo est la somme de nombreux paramètres : Le choix du film est et un, tout comme celui de l'appareil, de l'objectif, du scanner ou de la méthode d'inversion, de l'agrandisseur, de l'oeil et du travail du photographe, de l'exposition, de la lumière... On a tendance à résumer la pratique de l'argentique au simple choix du "rendu du film", alors que la réalité est plus complexe (heureusement !) L'essentiel reste toujours de prendre plaisir à créer ses images à sa manière, le reste n'est qu'accessoire et futile querelles de clochés !
Je pense que rien que la démarche de faire de l'argentique incite à nous sensibiliser (sans jeu de mot😊) davantage aux nuances des lumières, des teintes, des contrastes, ...liées aux choix de la pellicule et, dans une moindre mesure, du scanner. Bien sur, on peut se passer du côté technique mais j'ai trouvé intéressante l'explication, forcément simplifiée tant c'est complexe, donnant envie d'en savoir un peu plus. J'ai le souvenir (erroné?) qu'auparavant les pellicules étaient vendues avec une notice donnant ces courbes, ou je confonds et n'était-ce que pour les produits de développement. Les quelques rares pellicules utilisées dernièrement en étaient dépourvues. Merci pour le lien, si on ne comprends pas bien l'anglais le sous-titrage traduit devrait permettre de suivre, c'est juste un peu plus fastidieux. Et aussi merci pour l'effort de rendre "compréhensibles" des notions complexes.
je découvre votre vidéo très technique , avez vous aborder le problème de la dégradation des couleurs des films argentique avec le temps , est-ce que la perte est irréparable ou peut-on en récupérer un peut
Si vous parlez de la dégradation des négatifs ou diapositive, elle est à ma connaissance irréversible. Cependant aujourd’hui, on peut numériser le négatif ou la diapo et restaurer numériquement l’image sur ordinateur avant un tirage jet d’encre ou CPrint avec ses logiciel de retouche de photos classique. Il y a beaucoup de vidéos sur la numérisation des film sur ma chaîne également.
Bonjour, Vidéo vraiment très intéressante, pour un débutant comme moi pour le rendu du film. Mais je m’interroge aussi sur la méthode ( température, temps de développement, etc… ), ainsi que le temps d’exposition suivant le rendu voulu ( sur, sous, bonne expositions ). Tellement de possibilités… Données techniques ? Merci
Bonjour Baptiste, encore une fois une super vidéo. Mais tu aurais presque dû nous prévenir de prévoir pour les non scientifiques comme moi une boite de Doliprane à côté. Bon j'ai survécu et la passion l'a emporté, mais je ne savais pas que le choix du micro était aussi important dans la captation de la musique. Maintenant je sais pourquoi je préfère plus souvent les enregistrements audio des années 1980 à ceux d'autres périodes. C'est déjà un progrès. Bon, concernant les fiches techniques des films, c'était à la fois très pointu comme tu le soulignes, mais visiblement dans les commentaire, on peut aller encore plus loin. Du coup, je me pose une question : est-ce que ça vaut vraiment le coup que je scanne moi-même des photos diapositives via mon scanner à plat Canon, ou pire, mon iPhone via le support kit proposé par Lomography ? J'ai un peu peur d'être déçus du résultat, mais sans être trop exigeant, ça peut peut-être passer avec un minimum de post-production. De toute façon, si c'est pour un partage internet ou des publications qui ne dépassent pas le format A4, on peut se permettre d'être moins exigeant. Certes, je m'éloigne en parlant de numérisation de positif, mais comme tu en fais le point de départ de ta vidéo et que quelqu'un parle des diapos dans les commentaires, je me dis que c'est un tout et que ce tout est un sujet très complexe, une affaire de compromis où chaque variable influe sur les autres. D'où l'intérêt de ta mise au point. Laquelle est malgré tout passionnante. C'est pour ça que je la recommande, parce qu'elle explicite une partie de ce qui fait la technicité des émulsions photo qu'il aurait peut-être été intéressant d'opposer au rendu des capteurs numériques qui doivent sans doute fonctionner de la même manière, si je n'abuse... ? En tout cas, merci pour ta vidéo !
Pour l'inversible, ce que tu peux retenir, c'est que toute reproduction est forcément une trahison de l'original (comme la photo de la Joconde dans un livre d'art). Mais même ujn projection d'une diapo entraîne des biais (optique du projecteur, teinte de la lampe...) L'idéal en reproduction, c'est de s'approcher au maximum de l'original, tout en gardant en tête que c'est impossible d'être fidèle à 100% :)
Salut, est il envisageable de faire la première photo avec une charte colorimétrique, calibrer sous lightroom, puis appliquer cette calibration sur toute notre pellicule ?
Bah oui, mais il n’y a pas de fiche technique disponibles au public pour ces films, ce qui rends difficile d’en parler avec précision comme pour les autres films de la vidéo
Merci pour la video. Pour le cote technique tu as les videos de "The naked photographe" qui compare la majorité des films noir et blanc du marche avec courbe et tirage papier th-cam.com/play/PLnsHyLR3BOehBnCUlgh6qBAyHp2seMjzx.html
Salut. Tu as parfaitement raison quand tu parles des biais introduits par la numérisation des films.
Il y en a un autre qui intervient en amont de tout cela, c'est la qualité du traitement chimique.
Il peut y avoir des écarts de traitement causés plusieurs facteurs tels que la sur-concentration ou sur-dilution des bains, leur température, leur oxydation, leur taux d'entretien, leur agitation, une éventuelle contamination d'un bain avec un autre.
C'est à cause de tous ces facteurs que tout labo sérieux développe TOUS LES MATINS avant de démarrer la production, des tests C41 pour le traitement des films et des tests RA4 pour le papier photo.
Une fois ces tests développés ils font l'objet de mesures à l'aide d'un densitomètre et le résultat de ces mesures sert à tracer les courbes du traitement soit manuellement avec un bic 4 couleurs et une règle soit avec un logiciel dans lequel on saisi les données.
Il y a aussi des systèmes où le densitomètre est relié à l'ordinateur ce qui permet d'envoyer automatiquement les mesures au logiciel de contrôle des traitements.
L'affichage de courbes permet d'effectuer d'éventuelles interventions sur les chimies au cas ou elles (les courbes) dépasseraient les limites de tolérance admises.
En tapant "C41 control strip" ou "ra4 control strip" dans google on peut voir à quoi ressemblent ces tests.
Certains labos n'effectuent pas ces tests soit par incompétence, parce qu'ils ne maitrisent pas la gestion des courbes et des chimies, soit par paresse ou je-m'en-foutisme.
Quelle qu'en soit la raison, si ton labo n'effectue pas ces tests TOUS LES MATINS, pars en courant et n'y remet jamais plus les pieds, ce sont des tocards.
Si tu veux en savoir plus sur les développements il y a un très bon livre que tous les élèves qui ont étudié la photographie ont dû acheter. On l'appelait le Glafkidès. écrit par Pierre Glafkidès.
Effectivement, je l'avais vu dans mon labo lors de la visite que j'avais faite en 2019. Merci pour toute ces précisions.
Longue et la quête de la constance d'un résultat !
Ah mais je n'avais pas vu cette vidéo !
Très intéressant.
Merci d'avoir répondu à ma question :)
Et comme quelqu'un l'a déjà souligné, l'autre paramètre hyper important, c'est le développement de la pellicule, ne serait-ce que la température (pour les films couleurs).
Complètement d'accord.
Je vais prendre l'exemple de deux pellicules inversibles qui sont hélas discontinuées et que tu n'as peut-être pas connues car c'est un peu ancien : la Kodachrome 64 et l'Agfachrome 50S Professional.
L'agfachrome était très douce alors que la Kodachrome était très saturée. De plus, la Kodachrome avait un effet d'acutance assez unique qui renforçait encore la perception subjective de contraste donc de saturation, ce qui est très perceptible sur les photos des grands spécialistes de ce film comme McCurry, Haas, Roiter, Gruyaert, Barbey etc. Côté émulsion, la Kodachrome développée présentait d'ailleurs un relief très marqué. A sensibilité presque égale, l'Agfachrome paraissait donc moins précise.
Quel que soit le sujet photographié, il y avait donc un vrai choix esthétique à faire pour le photographe, plus encore qu'entre Fujichrome et Kodachrome (ou Ektachrome).
Pour avoir travaillé en argentique pendant des décennies, j'encourage comme toi ceux qui se mettent au film à prendre connaissance des différences entre les films. Quelle que soit la post-prod appliquée, c'est une démarche essentielle - qui implique aussi de savoir quelle forme et quantité de grain on veut, mais c'est un autre aspect du sujet.
Sur l’inversible c’est encore différent parce que le rendu du film est directement donné sur la diapo, on a moins tendance à la manipuler, il n’y a pas d’interprétation des couleurs : l’image est finie une fois développé, et si on la scanne ou on la reproduit avec une autre méthode, on cherche à s’approcher le plus possible de ce qu’on a sur le film.
Mais j’ai le sentiment aujourd’hui qu’avec le négatif et le scan, on perd cette notion de ce qu’est vraiment un négatif, un support qui n’est pas une vérité, une sorte d’intermédiaire entre la prise de vue et l’image finale.
Merci pour toute ces précisions en tout cas !!
@@EMGKPhotographie Voilà un point intéressant. Pour ma part, j'ai toujours préféré les inversibles aux négatifs en couleur, si bien que ma connaissance des négatifs est assez sommaire. La numérisation des inversibles requiert d'excellents scanners - Hasselblad par exemple - pour aller chercher la grande quantité de données disponibles. Ils assurent aussi une restitution des détails inégalée, indispensable si on souhaite faire des tirages d'expo fine art assez grands, mais cela est vrai aussi bien pour les négatifs que les inversibles. (J'ai quelques mauvais souvenirs de grands tirages faits à partir de numérisations de Fujicolor 400 réalisées avec un Epson 750).
Je suis fan des verts et des tons froids de chez Fuji, si seulement on pouvait en trouver en ce moment! Haha
Ça fait un peu plus de dix ans que je fais de l'argentique en amateur (ce qui est drôle à dire parce qu'y a 30 ans ça s'appelait juste... Prendre des photos de temps en temps hahaha), et j'ai l'impression qu'avec l'engouement qu'il y a maintenant je vois souvent les même débats, notamment pas mal de meme qui se moquent justement des tons et des "vibes" que les gens disent préférer chez tel ou tel film. Ce qui m'a donné envie de faire de l'argentique c'est justement le rendu des couleurs, ça me faisait rêver. Ça me fait d'ailleurs toujours quelque chose de voir mes photos avec ce rendu :D je m'en lasse pas
Je pense qu'il faut se rappeler, surtout dans le cas d'un film négatif, que le "rendu" d'une photo est la somme de nombreux paramètres : Le choix du film est et un, tout comme celui de l'appareil, de l'objectif, du scanner ou de la méthode d'inversion, de l'agrandisseur, de l'oeil et du travail du photographe, de l'exposition, de la lumière...
On a tendance à résumer la pratique de l'argentique au simple choix du "rendu du film", alors que la réalité est plus complexe (heureusement !)
L'essentiel reste toujours de prendre plaisir à créer ses images à sa manière, le reste n'est qu'accessoire et futile querelles de clochés !
Merci pour ce petit rappel de sensitométrie.
Je pense que rien que la démarche de faire de l'argentique incite à nous sensibiliser (sans jeu de mot😊) davantage aux nuances des lumières, des teintes, des contrastes, ...liées aux choix de la pellicule et, dans une moindre mesure, du scanner. Bien sur, on peut se passer du côté technique mais j'ai trouvé intéressante l'explication, forcément simplifiée tant c'est complexe, donnant envie d'en savoir un peu plus. J'ai le souvenir (erroné?) qu'auparavant les pellicules étaient vendues avec une notice donnant ces courbes, ou je confonds et n'était-ce que pour les produits de développement. Les quelques rares pellicules utilisées dernièrement en étaient dépourvues. Merci pour le lien, si on ne comprends pas bien l'anglais le sous-titrage traduit devrait permettre de suivre, c'est juste un peu plus fastidieux. Et aussi merci pour l'effort de rendre "compréhensibles" des notions complexes.
Merci !
(Je pense que tu confonds avec les carton des développeur Ilford)
Bonjour,
Est ce que vous pourriez donner quelques accessoires pour les appareils argentiques (différents objectifs, trepied,…)
je découvre votre vidéo très technique , avez vous aborder le problème de la dégradation des couleurs des films argentique avec le temps , est-ce que la perte est irréparable ou peut-on en récupérer un peut
Si vous parlez de la dégradation des négatifs ou diapositive, elle est à ma connaissance irréversible.
Cependant aujourd’hui, on peut numériser le négatif ou la diapo et restaurer numériquement l’image sur ordinateur avant un tirage jet d’encre ou CPrint avec ses logiciel de retouche de photos classique. Il y a beaucoup de vidéos sur la numérisation des film sur ma chaîne également.
Les pellicules lomo ont quand meme un rendu tres particulier
Bonjour,
Vidéo vraiment très intéressante, pour un débutant comme moi pour le rendu du film. Mais je m’interroge aussi sur la méthode ( température, temps de développement, etc… ), ainsi que le temps d’exposition suivant le rendu voulu ( sur, sous, bonne expositions ). Tellement de possibilités… Données techniques ? Merci
Bonjour Baptiste, encore une fois une super vidéo. Mais tu aurais presque dû nous prévenir de prévoir pour les non scientifiques comme moi une boite de Doliprane à côté. Bon j'ai survécu et la passion l'a emporté, mais je ne savais pas que le choix du micro était aussi important dans la captation de la musique. Maintenant je sais pourquoi je préfère plus souvent les enregistrements audio des années 1980 à ceux d'autres périodes. C'est déjà un progrès.
Bon, concernant les fiches techniques des films, c'était à la fois très pointu comme tu le soulignes, mais visiblement dans les commentaire, on peut aller encore plus loin. Du coup, je me pose une question : est-ce que ça vaut vraiment le coup que je scanne moi-même des photos diapositives via mon scanner à plat Canon, ou pire, mon iPhone via le support kit proposé par Lomography ? J'ai un peu peur d'être déçus du résultat, mais sans être trop exigeant, ça peut peut-être passer avec un minimum de post-production. De toute façon, si c'est pour un partage internet ou des publications qui ne dépassent pas le format A4, on peut se permettre d'être moins exigeant.
Certes, je m'éloigne en parlant de numérisation de positif, mais comme tu en fais le point de départ de ta vidéo et que quelqu'un parle des diapos dans les commentaires, je me dis que c'est un tout et que ce tout est un sujet très complexe, une affaire de compromis où chaque variable influe sur les autres. D'où l'intérêt de ta mise au point. Laquelle est malgré tout passionnante. C'est pour ça que je la recommande, parce qu'elle explicite une partie de ce qui fait la technicité des émulsions photo qu'il aurait peut-être été intéressant d'opposer au rendu des capteurs numériques qui doivent sans doute fonctionner de la même manière, si je n'abuse... ?
En tout cas, merci pour ta vidéo !
Pour l'inversible, ce que tu peux retenir, c'est que toute reproduction est forcément une trahison de l'original (comme la photo de la Joconde dans un livre d'art). Mais même ujn projection d'une diapo entraîne des biais (optique du projecteur, teinte de la lampe...)
L'idéal en reproduction, c'est de s'approcher au maximum de l'original, tout en gardant en tête que c'est impossible d'être fidèle à 100% :)
@@EMGKPhotographie Merci pour ta réponse !
Super intéressant. Mais vu le contexte, quand je trouve de la peloche couleur a moins de 9 €, je ne regarde plus les fiches techniques... :-(
Ah ça on est d'accord !
Salut, est il envisageable de faire la première photo avec une charte colorimétrique, calibrer sous lightroom, puis appliquer cette calibration sur toute notre pellicule ?
Oui, à tester !
Super intéressant ;)
Merci Nico !
Pour une fois que quelqu'un parle de choses qu'il connait
Je ne sais pas si je m'y connais, mais j'ai essayé de faire au mieux avec mes connaissance et mes recherches :) Merci !
il aurait été intéressant de parler des pellicules qui ont un véritable traitement différent de part leur composition (Cinestill, Dubblefilm...)
Bah oui, mais il n’y a pas de fiche technique disponibles au public pour ces films, ce qui rends difficile d’en parler avec précision comme pour les autres films de la vidéo
Merci pour la video.
Pour le cote technique tu as les videos de "The naked photographe" qui compare la majorité des films noir et blanc du marche avec courbe et tirage papier th-cam.com/play/PLnsHyLR3BOehBnCUlgh6qBAyHp2seMjzx.html