Mon père aimait tellement Bashung et moi tellement Camille ... cette chanson résonne en moi si fort sur terre aujourd'hui qu'il n'est plus ... on dirait que ça a été écrit pour nous ... papa je t'aime ... Camille merci, chaque fois je pleure... mais merci ...
un chef d’œuvre. tout mon Allongé, la tête dans les nuages, la nuit est bleutée Lève les yeux, là-haut le ciel est à notre portée Est-ce un drone, une étoile ? Oh peu importe, fais un vœu Le cadran essoufflé affiche une heure de couvre-feu Cachaça, sucre canne, glaçons pilés Mon petit cœur est un citron dans un mortier Le ciel est clairsemé comme la piste de danse Où sont passés les temps sereins où rien n'portait à conséquence Un fragment de volupté Un parfum, une archive, une fragrance d'été Une fumée suffocante, tes contours et mes pensées me fouettent Comme une pluie battante sur le pas de passants pressés Viennent des lueurs à la fenêtre La nuit qui meurt pour voir un nouveau jour naître Et comme le temps nous est compté J'irai camper sur tes lèvres pour m'endormir à t'écouter mamzel camille (faye gaël)
Elle me fait trembler le cœur jusqu'aux larmes. C'est tellement beau, tellement émouvant ... Effrontément, je l'écoute en boucle, encore et encore, ton écho, ton écho ... P-t-in que c'est beau! j'suis addict.
7'20" de pur bonheur à flotter dans les rêveries de Camille Hardouin. Et pourtant ce n'est qu'une voix et une guitare. Eh non, j'oubliais le principal : le souffle poétique qui fait se transcender l'artiste, qui lui donne la force de nous entraîner dans son monde intérieur. Je suis sous le charme. Qui pourrais-je écouter après cela ? Je vais plutôt en reprendre 7'20" ! Bravo Camille !
Bashung disait, la nuit effrontément qu'il fallait se lever en jetant le manteau du passé à l'oubli, découvrant sa peau franche comme un printemps venu devant l'aube étonnée et ravie et qu'ainsi dans le monde il fallait se jeter et moi je l'écoutais. Allongée sur le sol, ses chansons mises à fond, on n'appelle plus personne mais le rythme est le même pour un seul cavalier espérant que pour deux envoûtés c'est de ça désormais qu'il faut me souvenir lorsque mon sang résonne, que la nuit est tombée et qu'il faut s'endormir, oh ! J'ai passé par-dessus la fenêtre les désirs d'y passer, tourbillon de peut-être, les masques de grandeurs quand tout semble petit, quand tout semble perdu, ça m'a pris des années mais j'y suis parvenue. Et maintenant que veux-tu que je fasse ? D'anciens rois titubant sur le sable minablement, j'en serais bien capable, mais je n'aime plus ça, vraiment. Oh oh oh oooh. Ton écho, ton échohoho. Ton écho, je l'entends comme un train qui serait passé depuis longtemps, essoufflé et pleurant, sur le quai de la gare j'ignore les passants et leur pluie de regards. Si tout est fait de cendre, mon cœur est un volcan à travers la nuit noire ou le soleil brûlant. Bis. Mais je relis Rimbaud et soudain mes chaussures sautent d'un écriteau à un pot de peinture, l'air n'est plus étouffant et la mélodie vient, pelote déroulée bleue dans un champ de lin, au-dessus des tombeaux où s'endorment les morts. Si seulement on savait leur parler doucement, ils répondraient encore... Un soir j'avais voulu, comme s'avançait l'eau, assise j'écoutais, la neige était tombée, il n'avait dit qu'un mot et ce mot c'était mon nom, mais chacun ses secrets. Ohohoh Ton écho, ton échohoho. On m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique, voleur d'amphores au fond des criques, j'ai fait la cour à des murènes, j'ai fait l'amour, j'ai fait le mort, t'étais pas né. À la station balnéaire tu t'es pas fait prier. J'étais gant de crin, geyser. Pour un peu je trempais, histoire d'eau. La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine. Je m'en lave les mains. J'ai dans les bottes des montagnes de questions Où subsiste encore ton écho Où subsiste encore ton écho. Les statues qui s'endorment au milieu des fontaines, les bouches des trottoirs écarquillées devant leur large langue idiote et noire quand elles m'atteignent, je les avais nourries un soir il y a longtemps, Sous des frissons de plâtre je découvrais Verlaine, je cherchais dans ses vers l'or noyé du couchant, se levant brusquement il jetait son haleine écœurante et dorée dans ma soif en suspens. Ahurie, révulsée, je tremblais un instant, et apprivoisée je m'endormais dedans. Et puis j'ai fait la saison dans cette boîte crânienne, toutes les pensées je les faisais miennes. T'accaparer seulement, t'accaparer oh ! D'estrades en estrades moi je fais danser tant de malentendus, des kilomètres de "vie en rose". Un jour au cirque, un autre à chercher à te plaire. Dresseur de loups, dynamiteur d'aqueducs. La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine. La nuit je mens, effrontément. J'ai dans les bottes ces montagnes de questions Où subsiste encore ton écho Où subsiste encore ton écho. Je descends dans la ville où je suis née, j'ai cent ans, je salue la misère et les morts me saluent. La nuit repose en flaque, l'une des trois statues esquisse un mouvement puis se rendort vaincue, la deuxième endormie et sage n'a rien vu, la troisième sort glacée de son silence blanc et dit très doucement un secret retenu. Moi j'échange un regard avec un inconnu, nous sommes peu ce soir à l'avoir entendue. Mais dans la nuit éclose qui ouvre ses bras noirs, nous glissons lentement invisibles et émus. Effrontément. Effrontément. J'ai dans les bottes des montagnes de questions Où subsiste encore ton écho Où subsiste encore ton écho Ton écho. Ton écho Ton écho Ohoho Ton écho Ahurie révulsée Je tremblais un instant Et puis apprivoisée Je m'endormais dedans.
@@tineli001 J'avoue que je me suis bien faite suer pour écouter et ecrire^^ Mais c'est avec joie. Les paroles sont introuvables sur le net. Et dommage. Car c'est un texte magnifique qui lie les mots de Camille Hardoin à ceux de Alain Bashung. Et ces mots sont très parlants. ^^
Camille Hardouin, que c'est beau, que c'est bon, que c'est vrai! S'il te plait, s'il te plait, va ouvrir l'onglet "discussions" de ta chaîne TH-cam, j'y ai mis un message très important, pour toi. Vas le lire stp...
Tu devrais faire ton adaptation car c'est pas très nourrit comme truc, plutôt minimaliste et ça suffit. Elle est partie du refrain d'Alain et s'est amusée sur 2, 3 accords .. Bref adapté ta guitare à 5on chant et ça ira.
Cette femme est l'un des êtres humains les plus absolument magnifiques qu'il m'ait été donnée de voir.
Mon père aimait tellement Bashung et moi tellement Camille ... cette chanson résonne en moi si fort sur terre aujourd'hui qu'il n'est plus ...
on dirait que ça a été écrit pour nous ... papa je t'aime ... Camille merci, chaque fois je pleure... mais merci ...
Camille, ton chant et tes mots sont comme un murmure au creux de l'âme...
tellement intense, personnelle... merci pour cette jolie et émouvante prestation
un chef d’œuvre.
tout mon Allongé, la tête dans les nuages, la nuit est bleutée
Lève les yeux, là-haut le ciel est à notre portée
Est-ce un drone, une étoile ? Oh peu importe, fais un vœu
Le cadran essoufflé affiche une heure de couvre-feu
Cachaça, sucre canne, glaçons pilés
Mon petit cœur est un citron dans un mortier
Le ciel est clairsemé comme la piste de danse
Où sont passés les temps sereins où rien n'portait à conséquence
Un fragment de volupté
Un parfum, une archive, une fragrance d'été
Une fumée suffocante, tes contours et mes pensées me fouettent
Comme une pluie battante sur le pas de passants pressés
Viennent des lueurs à la fenêtre
La nuit qui meurt pour voir un nouveau jour naître
Et comme le temps nous est compté
J'irai camper sur tes lèvres pour m'endormir à t'écouter mamzel camille
(faye gaël)
" Nous appèlerons émotion une chute brusque du réel dans le magique ... " Merci Camille
Magnifique !!!
Une de mes deux révélations majeures de ces 5 dernières années ...
Elle me fait trembler le cœur jusqu'aux larmes. C'est tellement beau, tellement émouvant ... Effrontément, je l'écoute en boucle, encore et encore, ton écho, ton écho ... P-t-in que c'est beau! j'suis addict.
7'20" de pur bonheur à flotter dans les rêveries de Camille Hardouin. Et pourtant ce n'est qu'une voix et une guitare. Eh non, j'oubliais le principal : le souffle poétique qui fait se transcender l'artiste, qui lui donne la force de nous entraîner dans son monde intérieur. Je suis sous le charme. Qui pourrais-je écouter après cela ? Je vais plutôt en reprendre 7'20" ! Bravo Camille !
Il me semblait bien avoir entendu quelques mots de ''la nuit je mens" de Bashung. Aussi "barrés" et talentueux, l'un comme l'autre. Bravo Camille.
un chef d’œuvre avec des clins d’œil bashung 👍
Bashung disait, la nuit effrontément qu'il fallait se lever en jetant le manteau du passé à l'oubli, découvrant sa peau franche comme un printemps venu devant l'aube étonnée et ravie et qu'ainsi dans le monde il fallait se jeter et moi je l'écoutais. Allongée sur le sol, ses chansons mises à fond, on n'appelle plus personne mais le rythme est le même pour un seul cavalier espérant que pour deux envoûtés c'est de ça désormais qu'il faut me souvenir lorsque mon sang résonne, que la nuit est tombée et qu'il faut s'endormir, oh !
J'ai passé par-dessus la fenêtre les désirs d'y passer, tourbillon de peut-être, les masques de grandeurs quand tout semble petit, quand tout semble perdu, ça m'a pris des années mais j'y suis parvenue.
Et maintenant que veux-tu que je fasse ? D'anciens rois titubant sur le sable minablement, j'en serais bien capable, mais je n'aime plus ça, vraiment.
Oh oh oh oooh.
Ton écho, ton échohoho.
Ton écho, je l'entends comme un train qui serait passé depuis longtemps, essoufflé et pleurant, sur le quai de la gare j'ignore les passants et leur pluie de regards.
Si tout est fait de cendre, mon cœur est un volcan à travers la nuit noire ou le soleil brûlant. Bis.
Mais je relis Rimbaud et soudain mes chaussures sautent d'un écriteau à un pot de peinture, l'air n'est plus étouffant et la mélodie vient, pelote déroulée bleue dans un champ de lin, au-dessus des tombeaux où s'endorment les morts. Si seulement on savait leur parler doucement, ils répondraient encore... Un soir j'avais voulu, comme s'avançait l'eau, assise j'écoutais, la neige était tombée, il n'avait dit qu'un mot et ce mot c'était mon nom, mais chacun ses secrets.
Ohohoh
Ton écho, ton échohoho.
On m'a vu dans le Vercors sauter à l'élastique, voleur d'amphores au fond des criques, j'ai fait la cour à des murènes, j'ai fait l'amour, j'ai fait le mort, t'étais pas né. À la station balnéaire tu t'es pas fait prier. J'étais gant de crin, geyser.
Pour un peu je trempais, histoire d'eau.
La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine.
Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho.
Les statues qui s'endorment au milieu des fontaines, les bouches des trottoirs écarquillées devant leur large langue idiote et noire quand elles m'atteignent, je les avais nourries un soir il y a longtemps,
Sous des frissons de plâtre je découvrais Verlaine, je cherchais dans ses vers l'or noyé du couchant, se levant brusquement il jetait son haleine écœurante et dorée dans ma soif en suspens.
Ahurie, révulsée, je tremblais un instant, et apprivoisée je m'endormais dedans.
Et puis j'ai fait la saison dans cette boîte crânienne, toutes les pensées je les faisais miennes. T'accaparer seulement, t'accaparer oh ! D'estrades en estrades moi je fais danser tant de malentendus, des kilomètres de "vie en rose".
Un jour au cirque, un autre à chercher à te plaire.
Dresseur de loups, dynamiteur d'aqueducs.
La nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine.
La nuit je mens, effrontément.
J'ai dans les bottes ces montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho.
Je descends dans la ville où je suis née, j'ai cent ans, je salue la misère et les morts me saluent. La nuit repose en flaque, l'une des trois statues esquisse un mouvement puis se rendort vaincue, la deuxième endormie et sage n'a rien vu, la troisième sort glacée de son silence blanc et dit très doucement un secret retenu.
Moi j'échange un regard avec un inconnu, nous sommes peu ce soir à l'avoir entendue. Mais dans la nuit éclose qui ouvre ses bras noirs, nous glissons lentement invisibles et émus.
Effrontément.
Effrontément.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
Ton écho.
Ton écho
Ton écho
Ohoho
Ton écho
Ahurie révulsée
Je tremblais un instant
Et puis apprivoisée
Je m'endormais dedans.
Merci mille fois pour ton travail énorme. Pour des étrangers amoureux de la poésie française comme moi, cela n'a pas de prix.
@@tineli001
J'avoue que je me suis bien faite suer pour écouter et ecrire^^ Mais c'est avec joie. Les paroles sont introuvables sur le net. Et dommage. Car c'est un texte magnifique qui lie les mots de Camille Hardoin à ceux de Alain Bashung. Et ces mots sont très parlants. ^^
La chanson de Bashung est belle, mais avec Camille, on évolue dans une autre dimension.
Une magicienne envoûtante ❤
J'aime la caresse de tes mots qui effleurent... qui m'invitent à inattendre... à me bercer de l'histoire que tu m'invites à danser...
❤❤❤
Hâte de t'entendre en live !
C'est grandiose.
A travers la nuit noire ou le soleil brûlant à l’aube j’écoutais
Superbe Texte ...
Je ne m'en lasse pas...
Camille je t'aime !
REINE
Magnifique.
La poésie à tous les étages...
Effrontément talentueuse...
Superbe ...
tu me touche Camille!
💛
bravo
Camille Hardouin, que c'est beau, que c'est bon, que c'est vrai! S'il te plait, s'il te plait, va ouvrir l'onglet "discussions" de ta chaîne TH-cam, j'y ai mis un message très important, pour toi. Vas le lire stp...
Je crois que je suis musicalement amoureux.
Quelqu'un a les paroles?
Quelqu'un avec une bonne oreille pourrait trouver les accords qu'elle utilise?
Tu devrais faire ton adaptation car c'est pas très nourrit comme truc, plutôt minimaliste et ça suffit.
Elle est partie du refrain d'Alain et s'est amusée sur 2, 3 accords ..
Bref adapté ta guitare à 5on chant et ça ira.
Le rythme est le même...
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J'aime la caresse de tes mots qui effleurent... qui m'invitent à inattendre... à me bercer de l'histoire que tu m'invites à danser...