Voila une triste nouvelle pour Germaine repose toi en paix ( a dieu ) Je suis pied-noir .Naturalisé Français depuis 1824 beaucoup de ma famille sont nées en Algérie & beaucoup qui ont pris le bateau de Minorque - Ciutadella à Alger . Quelle belle histoire que des beaux souvenirs .
Masha allah cette charmante dame quelle repose en paix j’adore ses mots j’étais pour une Algérie française je ne l’ai jamais caché mais toucher a un cheveux d’un algérien alors ça jamais
Germaine Ripoll (1925-2016) Issue d’une vieille famille catalane, installée en Algérie peu après la conquête du territoire par l'armée française en 1830, Germaine Ripoll est née le 7 octobre 1925 dans une ferme à El-Guessiba située entre Arzew et Sidi Benyebka. Ses quatre grands-parents comme leurs parents sont nés dans cette partie du littoral oranais qui s'étend d'Arzew à Gdyel, l'ex-Saint-Cloud. Leur grand-père paternel, enfant naturel fils de Marie Ripoll est élevé par le Moqadem Sidi Benyebka comme son propre fils. Converti à l’islam, il dirigeait à El-Guessiba, à 4 kilomètres d'Arzew, une ferme qui appartenait à un colon français. Il décède en 1925. C’est à El-Guessiba que voient le jour également sa sœur Yvette en 1923, un frère, Vincent, né en 1922, sera engagé volontaire et mourra à la guerre, à 21 ans, en 1943. Lorsque leurs parents s'installent à Arzew, Yvette et Germaine ont 5 et 3 ans. Inscrites aux Enfants de Marie, un patronage, elles apprennent leurs premiers mots de français, avant de rejoindre l'école communale. L'une et l'autre donnent ensuite un coup de main à leurs parents, qui tiennent, outre le bar, un entrepôt de vins et liqueurs. Amoureuse de la mer, excellente nageuse, Germaine réussit à se faire accepter dans un club d’aviron. A cette époque, elle rencontre Léonid Gluskow, un marin qui deviendra son mari au cours de l'été 1950. Ensemble, ils auront un fils unique, Pierre, né en 1956 et aujourd'hui marié à Leila, native d'Oran et originaire d'une famille berbère du Maroc, père de quatre enfants, deux garçons et deux filles, il dirige avec sa femme la Germainerie. Germaine et sa sœur, jeunes mères de famille, vivent la guerre d’Algérie sans vraiment s'en rendre compte. Ils s’entendent bien avec les Arabes, comme avec les Juifs. Pour elles, l'Algérie, c'est la France. Et elle doit le rester. Le 18 mars 1962, le gouvernement français et le GPRA signent les accords d'Evian, premier pas vers l'indépendance. Mais tout se précipite au cours de l'été: l'OAS bascule dans un combat de plus en plus désespéré. Face à cette "politique de la terre brûlée", les chefs du FLN ne parviennent pas à empêcher de sanglantes représailles. Des Algériens sont tués par des pieds-noirs, pêcheurs d'Arzew. Des Français sont enlevés. Tout le monde s'en prenait à tout le monde. 5 juillet 1962 à Oran, des coups de feu sont tirés contre des Algériens qui défilent pour fêter l'indépendance. Convaincus qu'il s'agit de l'OAS, ils se lancent dans une sanglante chasse aux Européens. Sa sœur Yvette quitte définitivement avec son mari l’Algérie, Germaine refuse, elle décide de rester. Son mari préfère partir en France, il divorce et s’installe à Toulon où il vit toujours. Depuis l’indépendance, Germaine tient le restaurant sur la place centrale de cet ancien port de pêche devenu après l'indépendance la grande ville pétrolière de l'Ouest algérien, un restaurant aux nappes à carreaux rouges et blancs, la Germainerie à la place du bar acheté en 1930 par ses parents. Elle se bat sans succès avec l’administration algérienne pour obtenir la nationalité d’un pays qu’elle n’a jamais quitté depuis sa naissance. En 1993, pendant la décennie noire du terrorisme, elle reçoit une lettre de menaces, la sommant de quitter l'Algérie. Les services consulaires français lui ont alors conseillé de faire ses bagages. Elle refuse, pour elle, si elle doit mourir ce sera en Algérie. Germaine Ripoll a toujours vécu dans son modeste pavillon qu’elle occupe depuis les premiers jours de l'indépendance algérienne, au lieu-dit de la Fontaine-des-Gazelles, non loin d'Arzew jusqu’à son décès survenu le 1er janvier 2016 à l’âge de 90 ans. En présence de quelques citoyens d’Arzew et de l’évêque de l’église de St Eugène à Oran, elle a été inhumée le lendemain vendredi au cimetière chrétien de la fontaine des Gazelles comme elle avait toujours souhaitée. Le témoignage de Germaine Ripoll figure en bonne place dans un ouvrage « Ni valise ni cercueil. Les pieds-noirs restés en Algérie après l'indépendance » publié en 2012 par le journaliste Pierre Daum aux éditions Solin-Actes Sud.
Bonjour , Germaine , il faut pas Oublier la famille , Monjo de Blida , depuis 1850 . Vous avez le grand bonjour de toute la famille , Monjo Nous vous souhaitons une longue vie & heureuse .
Voila une triste nouvelle pour Germaine repose toi en paix ( a dieu )
Je suis pied-noir .Naturalisé Français depuis 1824 beaucoup de ma famille sont nées
en Algérie & beaucoup qui ont pris le bateau de Minorque - Ciutadella à Alger .
Quelle belle histoire que des beaux souvenirs .
j'ai travailler en 1974 ou 1978, JE MANGER CHEZ Germaine, longue vie,
Et moi je travaille chez ackerman pays de la loir❤
Masha allah cette charmante dame quelle repose en paix j’adore ses mots j’étais pour une Algérie française je ne l’ai jamais caché mais toucher a un cheveux d’un algérien alors ça jamais
Germaine Ripoll (1925-2016)
Issue d’une vieille famille catalane, installée en Algérie peu après la conquête du territoire par l'armée française en 1830, Germaine Ripoll est née le 7 octobre 1925 dans une ferme à El-Guessiba située entre Arzew et Sidi Benyebka. Ses quatre grands-parents comme leurs parents sont nés dans cette partie du littoral oranais qui s'étend d'Arzew à Gdyel, l'ex-Saint-Cloud.
Leur grand-père paternel, enfant naturel fils de Marie Ripoll est élevé par le Moqadem Sidi Benyebka comme son propre fils. Converti à l’islam, il dirigeait à El-Guessiba, à 4 kilomètres d'Arzew, une ferme qui appartenait à un colon français. Il décède en 1925.
C’est à El-Guessiba que voient le jour également sa sœur Yvette en 1923, un frère, Vincent, né en 1922, sera engagé volontaire et mourra à la guerre, à 21 ans, en 1943.
Lorsque leurs parents s'installent à Arzew, Yvette et Germaine ont 5 et 3 ans. Inscrites aux Enfants de Marie, un patronage, elles apprennent leurs premiers mots de français, avant de rejoindre l'école communale. L'une et l'autre donnent ensuite un coup de main à leurs parents, qui tiennent, outre le bar, un entrepôt de vins et liqueurs.
Amoureuse de la mer, excellente nageuse, Germaine réussit à se faire accepter dans un club d’aviron. A cette époque, elle rencontre Léonid Gluskow, un marin qui deviendra son mari au cours de l'été 1950. Ensemble, ils auront un fils unique, Pierre, né en 1956 et aujourd'hui marié à Leila, native d'Oran et originaire d'une famille berbère du Maroc, père de quatre enfants, deux garçons et deux filles, il dirige avec sa femme la Germainerie.
Germaine et sa sœur, jeunes mères de famille, vivent la guerre d’Algérie sans vraiment s'en rendre compte. Ils s’entendent bien avec les Arabes, comme avec les Juifs. Pour elles, l'Algérie, c'est la France. Et elle doit le rester.
Le 18 mars 1962, le gouvernement français et le GPRA signent les accords d'Evian, premier pas vers l'indépendance. Mais tout se précipite au cours de l'été: l'OAS bascule dans un combat de plus en plus désespéré. Face à cette "politique de la terre brûlée", les chefs du FLN ne parviennent pas à empêcher de sanglantes représailles. Des Algériens sont tués par des pieds-noirs, pêcheurs d'Arzew. Des Français sont enlevés. Tout le monde s'en prenait à tout le monde.
5 juillet 1962 à Oran, des coups de feu sont tirés contre des Algériens qui défilent pour fêter l'indépendance. Convaincus qu'il s'agit de l'OAS, ils se lancent dans une sanglante chasse aux Européens. Sa sœur Yvette quitte définitivement avec son mari l’Algérie, Germaine refuse, elle décide de rester. Son mari préfère partir en France, il divorce et s’installe à Toulon où il vit toujours.
Depuis l’indépendance, Germaine tient le restaurant sur la place centrale de cet ancien port de pêche devenu après l'indépendance la grande ville pétrolière de l'Ouest algérien, un restaurant aux nappes à carreaux rouges et blancs, la Germainerie à la place du bar acheté en 1930 par ses parents. Elle se bat sans succès avec l’administration algérienne pour obtenir la nationalité d’un pays qu’elle n’a jamais quitté depuis sa naissance.
En 1993, pendant la décennie noire du terrorisme, elle reçoit une lettre de menaces, la sommant de quitter l'Algérie. Les services consulaires français lui ont alors conseillé de faire ses bagages. Elle refuse, pour elle, si elle doit mourir ce sera en Algérie.
Germaine Ripoll a toujours vécu dans son modeste pavillon qu’elle occupe depuis les premiers jours de l'indépendance algérienne, au lieu-dit de la Fontaine-des-Gazelles, non loin d'Arzew jusqu’à son décès survenu le 1er janvier 2016 à l’âge de 90 ans. En présence de quelques citoyens d’Arzew et de l’évêque de l’église de St Eugène à Oran, elle a été inhumée le lendemain vendredi au cimetière chrétien de la fontaine des Gazelles comme elle avait toujours souhaitée.
Le témoignage de Germaine Ripoll figure en bonne place dans un ouvrage « Ni valise ni cercueil. Les pieds-noirs restés en Algérie après l'indépendance » publié en 2012 par le journaliste Pierre Daum aux éditions Solin-Actes Sud.
ADIEU GERMAINE , TON AMIE ...HANS (1964)
Madame Germaine ❤️
Bonjour , Germaine , il faut pas Oublier la famille , Monjo de Blida , depuis 1850 .
Vous avez le grand bonjour de toute la famille , Monjo
Nous vous souhaitons une longue vie & heureuse .
VOIL0 UNE AUTRE VIDEO ou elle retrace sa vie.
th-cam.com/video/cY5MxItL37k/w-d-xo.html
Ça c une vraie citoyenne algérienne qui aime profondément l’Algérie
Elle venais manger des glaces avec sa famille dans la crémerie de mon cousin au front de mer d’arzew ❤️
Elle pense que l'Algérie est arabe HAHAHAHAHA
Une Algérie qui souffre a cause de vous et de notre gouvernement et généraux corrompus