Les dernières sonates de Schubert ont quelque chose d’ultime et au même temps sans limite, comme l’horizon qui démarque la vue et non l’espace et encore moins le songe. La D840 en ut majeur inachevée et surtout la D958 en do mineur, la D. 959 en la majeur et la 960 en si bémol qu’inspira ces lignes de Philippe Jaccottet : «La dernière sonate pour piano de Schubert m’étant revenue hier soir, par surprise, une fois de plus, je me suis dit simplement: “Voilà”. Voilà ce qui tient inexplicablement debout, contre les pires tempêtes, contre l’aspiration du vide ; voilà ce qui mérite, définitivement, d’être aimé : la tendre colonne de feu qui vous conduit, même dans le désert qui semble n'avoir ni limites, ni fin» (Notes du ravin, Fata Morgana, 2001 : 31).
Les dernières sonates de Schubert ont quelque chose d’ultime et au même temps sans limite, comme l’horizon qui démarque la vue et non l’espace et encore moins le songe. La D840 en ut majeur inachevée et surtout la D958 en do mineur, la D. 959 en la majeur et la 960 en si bémol qu’inspira ces lignes de Philippe Jaccottet : «La dernière sonate pour piano de Schubert m’étant revenue hier soir, par surprise, une fois de plus, je me suis dit simplement: “Voilà”. Voilà ce qui tient inexplicablement debout, contre les pires tempêtes, contre l’aspiration du vide ; voilà ce qui mérite, définitivement, d’être aimé : la tendre colonne de feu qui vous conduit, même dans le désert qui semble n'avoir ni limites, ni fin» (Notes du ravin, Fata Morgana, 2001 : 31).
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