Découvez Edith&nous en cliquant sur ce lien : wizzly.fr/3HNMv2f et bénéficiez de 10% de réduction sur l'abonnement annuel (pas sur l'abonnement mensuel, ni sur les ateliers) en utilisant le code promo COINLECTURE Je vous rappelle qu'on se retrouve demain soir sur LinksTS sur Twitch pour parler des livres présents dans cette vidéo et de la question de la semaine !
Merci beaucoup pour ce retour ! Ça a toujours été un plaisir de regarder les Coins Lecture, et c’est étrange de contribuer à l’un d’entre eux (et un peu stressant pour être honnête). Quoi qu’il en soit, je suis ravie de t’avoir embarqué dans cet univers un peu délirant. Juste une précision : quand j’ai dit que je ne voulais pas être autrice, c’était dans le sens « je sais que vivre de ma plume n’est pas un objectif réaliste ». Mais j’écris toujours. Gemina était un début, une façon de « tester » un de mes romans, et de voir s'il pouvait trouver son public.
@@emmacarena7103 Pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles était que je voulais, pour une fois, proposer un de mes romans directement à des lecteurs. Ça fait longtemps que j'écris, et j'ai déjà tenté des envois à des maisons d'édition, mais ça n’a jamais porté ses fruits. Ceux qui écrivent le savent, c’est un processus long et durant lequel on doute beaucoup de ses capacités, de son travail et de soi. Franchir le cap de l’autoédition m’a permis d’avoir rapidement des retours très positifs et m’a redonné la confiance dont j’avais besoin pour continuer à écrire. (Et je n'exclus pas la possibilité de retenter de passer par une maison d'édition pour un prochain livre.)
Bonjour Links! Je suis vraiment désolée que mon livre "Ceux qui changent" n'ait pas réussi à t'offrir un bon moment de lecture. Je te remercie d'y avoir consacré deux heures malgré tout, et pour ton retour!
Pour la question de la semaine : The Lovely Bones (ou La nostalgie de l'ange en francais) par Alice Sebold. C'est l'histoire d'une ado qui vient de se faire assassinée et qui, depuis le paradis, va passer tout le livre à essayer d'accepter sa mort tout en regardant sa famille et ses amis etre déchirés par le deuil sur terre. De base je suis une éponge à sentiments et je ris ou pleure très facilement avec mes livres, mais là en plus je lisais en anglais (pour ameliorer mon niveau pour mes etudes) et le plus souvent dans les transports en commun, donc j'avais besoin d'une grande concentration pour entrer dans le livre, et les emotions m'ont donc touché de plein fouet. Sans exagérer, à chaque fois que je replongeais dans le livre j'en ressortais en larmes. Et puis un peu avant que j'atteigne la fin, mon père est mort. Continuer de lire un tire-larme qui parle de deuil, c'etait impossible. C'était il y a 11 ans et je n'ai jamais trouvé le courage de le finir (mais j'ai quand même regardé le film pour connaitre la fin, c'etait plus facile).
Un livre que je n'ai sûrement pas apprécié à sa juste valeur quand je l'ai lue car j'étais trop proche en âge de l'autrice : Le journal d'Anna Franck. Ma prof de français de 3ème a eu l'idée de nous faire lire son journal l'année de nos 14-15 ans (donc l'âge d'Anne Franck quand elle a écrit son journal). Le problème c'est qu'à 14 ans on a pas le recule nécessaire pour se dire qu'Anna Franck est une ados de seulement 14 ans, en tout cas pas moi à l'époque. Du coup pendant tout le livre je l'ai trouvé méchante avec tout son entourage, surtout avec sa mère et sa sœur. Et son comportement et ses réflexions me faisaient rappeler beaucoup ceux de filles qui m'avaient harcelé au début collège. Les seuls passages que j'avais appréciés était ceux qui parlaient de sa/leur situation dû à la seconde guerre mondiale, qui m'avaient malgré tout touché. Bref je pense que si je le lisais aujourd'hui je serais beaucoup moins sévère avec cette jeune fille et plus amusée par ses réflexions dû à sa jeunesse.
Ca va faire du bien de prendre une petite pause de révision de partiels devant le coin lecture! En plus, techniquement c'est de la révision de littérature haha
Pour la question du jour, personnellement c'est tout les livres, films, séries, qui parlent de l'autisme, ou plutôt des troubles du spectre de l'autisme. Comme vous l'avez deviné je suis autiste, un peu "plus" qu'asperger, mais assez gérable depuis quelques années. Je disgraice, je disais que la plus part des livres, films, ou séries qui parlent de troubles du spectre de l'autisme, ne représentent pas le schéma cognitif d'un autiste, et se contente de résumé ça à: "il est très intelligent mais pas du tout social." Alors que c'est "juste" qu'on a un schéma de pensée très différent de la moyenne, et que nos priorités, analyses, et réactions, sont différentes de la "norme/moyenne"
On a lu Pauca Meae de Victor Hugo quand j'étais encore en plein deuil de mon frère. La lecture en soi ne m'a pas tant posé problème que ça, mais d'avoir ma prof me dire qu'il n'y a pas pire deuil que celui d'un parent pour son enfant, alors que j'étais toujours en plein dedans des années après ça m'a pas mal dégouté de l’œuvre.
Jusqu'à la garde est le film que je n'ai pas pu apprécier. Ayant moi-même été dans un contexte de violences intra-familiales dans une situation très proche (la ressemblance allant jusqu'à la différence d'âge des enfants), c'est un visionnage qui m'a profondément marqué et terrifié. Il est difficile quand on est à l'extérieur de se rendre compte de la justesse de ce film, tant dans l'inefficacité de la justice (qu'il est difficile de reprocher aux magistrats) qu'au sein même du foyer. Même si le film a d'innombrables qualités scénaristiques, j'ai détesté et regretté mon visionnage.
Super vidéo ! Je fais partie de la team qui attend tes retours de livres de viewers avec impatience donc c'est toujours un plaisir de savoir ce qui selon toi pourrait être être amélioré ou conservé dans un autre roman après le premier ^^ Comme la question de la semaine m'a inspiré, je voulais y répondre aussi. Il y a des livres que je n'ai justement jamais voulu lire à cause de mon vécu personnel, et surtout un thème auquel je fais attention de rester éloignée. Des romans comme "Le Baiser de l'Ange", "P.S. : I Love You" ou "Vous êtes sur le portable de Sam", où il est question de l'être aimé décédé qui rentre en communication avec l'héroïne. Pas besoin d'être hanté par de telles idées quand on est déjà hanté par une absence...
Encanto. Oui le dernier disney oui 😅Des problématiques familiales beaucoup trop proche de ce que je connais... Voir ce film me met dans un état... compliqué, alors qu'il a tout ce qui pourrait me plaire énormément !
Le quatrième tôme de Heartstopper était une lecture incroyablement difficile pour moi, je voulais le finir parce que bah j'avais déjà lu les trois premiers, et puis c'est une BD ca va relativement vite à lire J'ai du poser le livre plusieurs fois tellement j'étais pas bien Le thème de santé mentale et surtout les sentiments de Nick qui se sent vraiment non seulement coupable, mais vraiment mal de ne pas pouvoir aider, ca m'a un peu trop rappelé ma propre relation et fait remonter la peur d'être un fardeau pour mon chéri Enfin voilà lecture difficile, le tôme est dans mon étagère je n'y touche pas, pas sûr de le relire un jour Sinon vidéo extrêmement agréable comme d'habitude, les mois spécial viewers sont mes préférés donc je me sens gâtée ^^
ça fait plaisir des livres de viewers que tu aimes, ça fait toujours des bonnes recommandations Sinon pour la question de la semaine, les oeuvres qui sont proches de mes problèmes (quand j'en ai et que ça me met dans le mal) généralement je les apprécie d'autant plus et elles m'aident à me sentir mieux, donc pas vraiment d'exemple en tête Mais je dirais peut-être des chansons que j'ai trop associées à des mauvaises périodes et que du coup je ne prends plus trop plaisir à écouter
Je reviens dans ces commentaires après avoir eu une illumination pour la question de la semaine. L'Attrape-cœurs de Salinger était sans doute trop proche de problématiques pas si lointaines pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
Une petite pause dans l'enchaînement de mes devoirs ça fait toujours du bien, merci beaucoup, super vidéo Pour la question de la semaine, j'ai déjà lu des livres qui ont beaucoup résonnés en moi, mais jamais au points de me rendre la lecture pénible. Je pense par contre que celui qui s'approche le plus est Le gout amère de l'abime qui raconte l'histoire d'un adolescent qui se perds dans ca conception de la réalité au points de ne plus faire aucunes différence, et cela a beaucoup résonner en moi.
La traitement de la question sur 'qui sommes nous si nous changeons de corps constamment ? ' est l'une des questions centrales du bouquin de SF Carbone modifié, donc Netflix a fait une adaptation médiocre. Là il ne s'agit pas de sorciers mais d'un monde cyberpunk où les corps sont des enveloppes et les personnes sont des données dans une puce introduite dans la nuque. Le premier tome est génial. Je le recommande. Le suivant est médiocre.
L'attrappe coeur et un livre dans lequel je me suis vraiment énormement reconnu, de pensé beaucoup trop, le sentiment de solitude et les idée noires aussi ... Mais j'ai beaucoup apprécier le livre alors je crois que j'ai pas trop ma place dans les commentaire 😭😭
14:07 J'ai ri 😂 Et pour la question de la semaine, je vais citer un livre que je n'ai pas lu et que je ne compte pas lire justement parce qu'il raisonnerait probablement trop avec moi : Wonder de R.J Palacio. En gros c'est l'histoire d'un enfant atteint d'une maladie qui rend son visage atypique disons, vraiment atypique. Et c'est son entrée à l'école où il n'a jamais pu aller. Et bref, sans avoir sa même pathologie, j'en ai une très très proche. Et c'est justement parce que mon parcours de soin médical de cette maladie est fini (j'ai toujours envie de dire quasiment fini mais je vais me forcer à écrire fini), et que je m'autorise enfin à penser à autre chose et à l'après que je ne veux toujours pas le lire. Je ne pense pas que je le ferai un jour honnêtement. Surtout que je pense que dans la sphère des personnes "avec ce type de maladie", j'ai un peu l'impression d'avoir dealé avec un peu différemment. Bref C'EST LONG BON SANG ! PS : j'ai remarqué que les livres n'ont pas eu de "score" emoji etc, c'est un choix de ta part ? Peut-être une info que j'ai loupé ^^'
Les livres n'ont plus de score en lettres depuis un moment, Links trouvait ça trop restrictif. Depuis il met des emojis mais ça fait un moment que j'en ai pas vu effectivement.
@@mathildelouyrette4894 Pas faux j'avais confondu parce que je rematait d'anciens CL il y a peu 😅 Mais du coup je constate que même un "score en emoji" n'est pas mis dans ce CL ci.
L'Ecole des femmes, de Molière. J'ai toujours été très naïve, et un peu surprotégée pendant mon enfance (toute petite école). Le collège a été violent pour mon équilibre mental. Dans "L'Ecole des femmes", le fait qu'Agnès ouvre les yeux sur le monde parce qu'elle tombe amoureuse, et prenne du poil de la bête parce qu'elle est amoureuse, ça m'agace. Alors oui, elle se met à penser par elle-même, et Arnolphe est un gros con, mais l'élément déclencheur me gave et me gâche la pièce à chaque fois. Je n'arrive pas à trouver ça mignon. Après, parce que c'est Molière, il y a quand même quelques scènes que j'adore.
Pour répondre à la question de la semaine, silent voice. Je l’ai vu dans une convention avec mes amis à côté et même là ça m’était un enfer de pas contrôler ma frustration. J’ai subi de l’harcèlement scolaire et j’en ai été acteur aussi faisant qu’on me re harcèle sur ça. Donc voir un film avec les deux côtés et qu’en plus montre l’hypocrisie des personnes qui font subir mais jugent pour se sauver à été très dure. Le film peut être bon (même si résumé beaucoup le manga je pense) mais ça a été un supplice de le regarder. Ce qui fait que mon envie de lire le manga est devenu une peur de le faire. Même si l’envie reste, maintenant je sais que ça va m’être très dure et que je devrais chercher le bon moment.
Je n'ai pas subi de réel harcèlement dans ma vie et je n'en ai pas fait subir non plus, mais j'ai déteste regarder A Silent Voice. J'ai aussi beaucoup pleuré. Mais je pense que ce sont des réactions normales, le film est frustrant et il a été réalisé dans ce but. C'est aussi une dénonciation parce qu'au Japon y a énormément d'enfants et d'adolescents qui subissent du harcèlement scolaire. Donc ne t'en fait pas, tu n'es pas la seule personne pour qui ça a été difficile 😅
D'abord et comme toujours, merci pour vos points lecture toujours enrichissants (je ne sais jamais si je dois dire vous ou tu, dans le doute je prends le respect). Je vais répondre un peu à côté mais je veux VRAIMENT faire un peu de oub oour ce livre trop méconnu : Miette-de-lune. Il m'a à moitié traumatisée enfant tellement je me suis reconnue dedans. Et cest encore aujourd'hui un de mes livres préférés, que je relis tous les deux ans environ (quand je sais que jai assez la pêche pour ne pas me laisser embarquer dans la noirceur de ce livre pourtant classé Jeunesse 9-12 ans). On suit l'histoire d'une petite fille menteuse, dont la maman anime sur les marchés un théâtre de marionnettes. Et sa mère, profondément dépressive et alcoolique, rate une TS qui l'envoie à l'hôpital. La gamine se réfugie dans des couches de mensonges, de fringues bizarres de sa mère, et sa meilleure (seule) copine qui est bien évidemment la bimbo populaire de service l'enfonce encore plus. Elle tombera amoureuse d'un jeune garçon bouleversant qui joue du pipeau le long de la voie ferrée où elle hésitait à mettre fin à ses jours, et ce garçon (adopté, doux et sensible) la sauvera au long de l'histoire de manière très maladroite et humaine. Un bouquin très bien écrit, qui prend aux tripes, un livre vraiment extraordinaire mais je peux très rarement conseiller à quelqu'un.
Bonjour ! Pour répondre à la question de la semaine, j'hésite entre plusieurs livres mais actuellement je suis censée être en train de lire "Le silence des vaincues" de Pat Barker et je n'arrive plus à continuer. Je l'ai commencé il y a quelques mois, peut-être en janvier, j'ai essayé de continuer et j'en suis actuellement au milieu mais je ne peux plus. C'est l'histoire de Briséis, reine Troyenne réduite en esclavage (esclavage à tous les niveaux) pendant la guerre de Troie, l'autrice y dépeint une violence beaucoup trop intense pour qu'en tant que femme, je réussisse à finir de le lire. Il n'y a plus d'espoir, mais quand une toute petite lueur réapparaît elle est tuée dans l'œuf, on enchaîne violence sur violence sur violence (même quand ça "s'atténue" ça revient brutalement sans qu'on s'y soit forcément attendu), j'apprécie ce livre et le fait qu'il existe mais il me fait mal "à la racine" en quelque sorte, c'est le fait d'être une femme qui souffre quand je le lis et ça plonge trop loin en moi pour que je réussisse à tenir sur plus de 400 pages.
Alors je souffre de troubles du comportement alimentaire et justement j'ai pas de livres qui correspondent à la question de la semaine parce que j'évite tous les livres qui en traitent 😅 Un peu comme toi. Et c'est un truc d'ailleurs que je trouve un peu chiant, c'est qu'on peut avoir tendance à me conseiller ces livres parce que ça me concerne mais c'est exactement pour ca que je ne les lis pas ! Après je suppose que ça dépend des gens, ça peut les aider à se sentir moins seul, ou peut être déculpabiliser, c'est pour ça que je comprend que quand ma famille me conseille de lire ces livres ça part d'une bonne attention 😌
pas vraiment en termes de problématiques mais La rue qui nous sépare de Célia Samba était très particulier à lire pour moi parce que le personnage principale, Noémia, a le même, mais vraiment le MÊME caractère que moi. Elle prenait les décisions que j'aurais prises, agit comme je l'aurais fait, même involontairement. Je me voyais de l'extérieur c'était assez drôle et aussi enrichissant pour mieux me comprendre sous certains aspects.
Pour celleux qui se le demanderaient, ce livre suit deux personnages : - Noémia : Jeune femme de dix-neuf ans, timide et secrète. Elle est étudiante en droit et vit en collocation avec ses cousins. - Tristan : Jeune homme de vingt et un ans. Il est sans-abri et porte un lourd passé. Leurs chemins se croisent, ils se regardent, se plaisent et se sourient. Entre eux il y a la rue et leurs différences sociales, arriveront-ils à franchir ces différents obstacles ?
C'est une bonne question, personnellement, je pense que j'ai justement plus de facilités a aimer un livre quand il parle de problematiques qui me sont personnelles (enfin, surtout quand il en parle bien) Notemment Zouck de pierre Bottero qui et un de mes livres préférés, ainsi que La proie des Ames de Matt Ruff
Une dicussion sur le poid semble te peser hehehehehe Pour la question de la semaine, Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Murakami m'a chamboulé. Je devais le lire pour un cours et wow comme il a visé proche. Je suis enfant unique et le début où on parle de l'enfance solitaire du protagoniste. Son amitié avec un personnage qui va éveiller ses sentiments. Ah lala lala... comme j'y ai vu ma vie, et ce, décrit si justement que j'en ai eut mal au coeur...
Un livre trop proche de mes problématiques personnelles pour que je puisse l'apprécier ? Alors il y en aurait plus ou moins un (en général, ce que je lis est assez peu proche de de mes problématiques personnelles et quand ça arrive, ce n'est pas quelque chose qui me repousse mais qui au contraire va m'intriguer) ce serait la Princesse de Clèves. Dans ce roman, il y a tout un discours sur les pulsions qui doivent être contrôlées à tout prix et d'une manière générale, j'essaie dans ma vie quotidienne de privilégier une approche rationnelle plutôt qu'émotionnelle lorsque je dois m'occuper d'une tâche ou régler un problème. Le truc avec la Princesse de Clèves, c'est que c'est traité sous l'angle de valeurs d'un autre temps pour des problématiques qui de mon point de vue n'en sont pas (du genre, l'héroïne éponyme qui se trouve dans une situation de triangle amoureux doit constamment faire attention à ne pas donner à voir de signe qui, interprétés d'une certaine façon pourraient faire penser à son prétendant qu'elle l'aime). Alors je sais que c'est un roman du XVIIème siècle mais j'avais vraiment l'impression de voir une version dévoyée de ma façon de penser mise au service d'histoires de coeur qui n'en sont d'ailleurs pas vraiment. Je ne sais pas si c'est clair mais c'est ce que j'ai de mieux comme réponse.
le changelin ça me fait beaucoup penser à Camilo dans Encanto la famille madrigal, un énorme potentiel de développement parce que lui aussi il peut devenir n'importe qui mais ils en ont juste fais un personnage fun c'est dommage parce que psychologiquement c'est énorme ce pouvoir !
Pour moi c'était des fleurs pour Algernon, je supportais pas le fait que les médecins ne voyaient plus le personnage comme un être humain et c'est ce que j'ai vécu en étant hospitalisé. Du coup je ne l'ai pas fini.
Le seul résumé que Links a fait de sa lecture est d'ailleurs tout ce que je sais m'être accessible pour apprécier l'œuvre... j'ai rarement autant pleuré.
Pour la question de la semaine, je vais choisir quelque chose d'un peu incongru : Quitter son pays de Marie Christine Helgerson, qui est un livre qui parle d'une famille qui doit fuir le Laos à cause de conflits et affrontements sur place. C'est un livre que j'ai du lire en CM1, donc vers mes 9-10 ans. Pour mon contexte personnel : ma famille a immigré en France quand j'avais 7 ans pour des raisons de conflits politiques. J'avais beau etre jeune et ne pas tout comprendre, je comprenais suffisamment que si on restait, on serait en danger. Donc je me suis enormément retrouvé dans ce livre en etant jeune, ce dechirement de devoir quitter ce qu'autrefois tu qualifiais de "chez soi", quitter ses amis, sa langue, ses traditions, et savoir que tu ne le fais pas par choix mais par contrainte. À l'époque, je commençais déjà à m'intégrer dans la culture française, mais le dechirement était beaucoup trop frais et proche à l'époque. Je pense que si je lisais ce livre aujourd'hui il me ferait ni chaud ni froid sur cet aspect, car à present ça va faire plusieurs décennies que je n'ai pas quitté la France, je l'ai assimilé comme mon nouveau "chez moi"
ça va sans doute paraître étonnant mais c'est certainement Les Cahiers d'Esther. Une bande-dessinée de Riad Sattouf qui a la particularité d'être biographique (l'auteur a interrogé une vraie petite fille de ses 8 à 18 ans environ pour connaître son point de vue sur le monde et l'a retranscrit dans une BD adaptée ensuite en série animé à la télévision. Et il nous fait voir ce point de vue sans filtre, sans dicter à la gamine ce qu'elle doit penser. Le truc, c'est qu'il y a un malentendu sur cette BD en terme de public, d'audience. Enormément d'enfants lisent cette BD car c'est perçu comme un truc "pour gosse". Or, il est affolant de voir à quelle vitesse Esther assimile tous les préjugés possibles et imaginables sur le sexisme, l'homosexualité, le handicap...etc. Je pense que c'était le but de l'auteur de nous montrer les préjugés qu'assimilent les enfants très tôt, mais par conséquent, je ne trouve pas que ce soit une BD destinée aux enfants... en tout cas pas sans un regard adulte pour discuter ensuite de tout ce qu'Esther peut dire. Elle raconte ainsi sans difficulté et sans voir le problème, participer à harceler un de ses camarades. Personnellement, bien qu'adulte, j'ai donc souvent été mise très mal à l'aise, non seulement par ce que cette petite fille peut dire, mais aussi en constatant qu'énormément d'enfants lisent la BD et regardent la série sans regard adulte pour nuancer. ça m'a mise en colère, non pas contre elle, mais contre ses parents et l'éducation qu'ils lui ont donné (que je juge défaillante, j'avoue). A titre personnel, il y a un passage qui m'a mise dans un état de colère et de chagrin particulier, c'est un passage vers son adolescence au collège où elle évoque ses camarades handicapés en classe spécialisée. Etant handicapée moi-même, les propos sont d'une très grande violence bien qu'elle n'en était pas consciente, bien sûr et cela m'a mise en colère contre les adultes qui induisent cela, car c'est très révélateur de ce que pense un enfant valide quand on lui présente le handicap à travers une approche excluante et ségrégative. J'ai arrêté de lire la BD à la fin de ce tome-là, car je ne pouvais plus.
Le livre trop proche d'une problématique perso, alors qu'il parle pas spécialement de ça : La princesse de Clèves. J'avais pris une friendzone la semaine avant de le commencer, alors les analyses linéaires sur les passages où on voit que la princesse de Clèves ne rend pas son amour à son mari me donnaient légèrement envie d'exploser ma table
Je déteste ce roman aussi. Mais surtout parce que je trouve que la princesse est une sombre idiote et que j'ai eu très fort envie de la pousser dans les escaliers 😂
Hmmm c'est pas une question de thème mais j'ai eu une lecture très bizarre du roman "Bleu presque transparent" de Murakami Ryû. Je reconnaissais beaucoup ma sensibilité dans celle du narrateur et j'avais l'impression de lire une version déformée de ce que j'aurais pu être, si j'avais fait des choix différents à l'adolescence. Encore aujourd'hui, je le relis avec beaucoup d'émotion.
Everything everywhere all at once, parce que j'ai l'impression de vivre une espece de dicotomie entre moi et le reste de ma famille et aussi parce que j'ai l'habitude de switcher entre deux langues
Je dirais nos étoiles contraires, encore aujourd'hui c'est pas un livre/film que je pourrais aborder objectivement, et j'ai souffert de ce livre car au lycée on arrêtait pas de me dire que "j'avais de la chance d'avoir eu un cancer car je pouvais vivre une histoire d'amour comme dans nos étoiles contraires." Même si aujourd'hui je comprends le fond de la maladresse de ce propos, j'arrive pas à apprécier le message de ce livre à sa juste valeur Bon en même temps c'est pas le genre de livre qui me plaît donc ça n'aide pas 😁 (j'aime plutôt du SF post apocalypse à la métro 2033 😂)
Pour répondre à la question : Cher Connard de Virginie Despentes. Ça évoque des choses qui me mettent tellement hors de moi et dans une rage telle que j'ai envie de tout casser, que j'ai gentiment reposé le livre dans ma bibliothèque. Et je pense que je n'y toucherais plus jamais 😮💨 alors que j'adore Virginie Despentes par ailleurs 👍 Sinon pour la caractérisation par la couleur de cheveux, c'est un cliché qui se retrouve beaucoup dans les fanfictions. Je pense que ce tic d'écriture vient de là 🤔
Quand j'ai commencé à écrire j'avais d'ailleurs ce tic d'écriture aussi. Je réalise à l'instant que je ne l'ai plus et je suis incapable de me souvenir de quand ou comment il est parti. Ça vient peut-être d'un sentiment insécurité vis à vis des répétitions ? On cherche n'importe quelle paraphrase pour éviter de qualifier un même personnage de la même manière deux fois sur la même page ? Avec plus d'écriture, plus de confiance, moins de recours à des procédés stylistiques inadaptés.
@@Melanie-Elisabeth Pareil ! Je reproduisais ce que je voyais ailleurs (notamment sur les forums de fanfictions / les blogs) mais c'est vrai qu'à force de pratiquer l'écriture, j'ai perdu ce tic moi aussi. On se rend compte qu'on a pas besoin de cinquante périphrases pour parler d'un personnage et que la plupart du temps "il" fait très bien l'affaire 👍
La Servante Écarlate c'est mon pire cauchemar, je serai précisément dans la catégorie de personnes qui se feraient utilisées comme machine à bébés. Je préfère lire des livres qui me relaxe, j'ai assez d'anxiété comme ça concernant mon futur
Et pour répondre à la question, c'est plutôt en film que ça a tapé très fort avec Big Fish, de Tim Burton (ce lien compliqué du fils à son père malade qui a fabulé toute se vie, ouille) Je peux regarder le film, mais pas de vidéo autour, surtout quand celles-ci disent que c'est le début de la période de films nuls de Burton. C'est ça qui me révulse au final, parce que pour moi ce film ne peut pas être nul quand tu sais ce que c'est, alors que bien sûr les gens ont le droit de ne pas avoir aimé, mais bref, compliqué, compliqué.
réponse à la question du jour bonjour : ma première et seule idée d'histoire que je ne pourrais jamais consommé parce que trop proche de mes problématiques personnelles, c'est le film "Tel père" avec Kristen Bell. J'aime beaucoup cette actrice, mais il m'a suffit de voir des extraits de la bande annonce pour savoir que je ne verrai jamais ce film. Ma relation à mon père est trop marquée par le sentiment d'abandon pour que je regarde film. Tout en moi crit au NOPE. C'est sans doute un bon film, mais il y a tellement d'autres choses à voir, je préfère m'inspirer d'histoires qui me font du bien ^^'
Pour la question de la semaine, tu ne connais sûrement pas mais pour moi, ce serait Mukbang de Fanie Demeule. J’ai eu énormément de misère à le lire à cause de mon rapport à la nourriture et à mon corps mais je n’avais pas vraiment le choix car c’était pour un cours… après le retournement de situation, j’ai pu mieux l’apprécier mais ça a été très difficile au départ. Honnêtement, je le recommanderais quand même mais trigger warning sur beaucoup de choses.
C'est pas un livre en particulier c'est une thématique surtout la manipulation par culpabilisation / le manque de reconnaissance, j'y suis beaucoup trop sensible donc ça me fait m'impliquer émotionnellement mais je peux aussi être plus acerbe en critique si j'estime que ça ne correspond pas avec ce que j'ai vécu (alors que j'suis pas la référence mdrr je le sais bien)
Je trouve que faire allusions aux personnages par leur couleur de cheveux n'est pas trop problématique à condition que cela soit fait une fois de temps en temps. En tout cas, ça ne me gâche pas la lecture tant que ce n'est pas un véritable tic d'écriture. J'imagine que trouver le moyen d'éviter de faire des répétitions pour désigner les personnages ne doit pas toujours être facile !
Pour la question de la semaine (oui, je suis en retard) ce serait Carrie de Stephen King. Je doute pas de la qualité du livre, mais lire l'histoire d'une ado mal dans sa peau qui se fait maltraitée à mort par toute une ville, qu'absolument personne n'aime et qui meurt à la fin me fait absolument pas envie. J'ai déjà vécu du harcèlement scolaire de longue durée, j'ai pas envie de lire un roman où tout n'est que violence, mesquinerie, personnages haïssables et qui me ferait revivre de très mauvais souvenirs
Encore une super vidéo, merci pour ton travail :) Pour la question, pour moi c'est Good Omens (la série parce que je n'ai pas lu le livre). Pour faire simple, c'est un peu pour la religion chrétienne ce que Thor de Marvel est pour la mythologie nordique, soit assez grossièrement inspiré, mais sans plus. Du coup, comme croyant, je balancais entre prendre du recul et juste apprécier l'histoire et les personnages, et me sentir offusqué ou moqué...
C’est pas un livre mais un personnage. La raison majeure pour laquelle je déteste Severus Rogue dans Harry Potter c’est parce que j’ai eu un prof de son genre (un prof qui ce rapproche plus du harceleur que du pédagogue)
Il y a Vinland Saga qui même si je l'apprécie beaucoup il me fait EXTRÊMEMENT déprimé car comme le héros j'aimerais vivre dans un monde en paix sans aucune discrimination sauf que c'est complètement impossible, mais si ont abonnement ce désir il ne reste que les ténèbres du coup ont ne peut que s'accrocher à une lumière factice pour ne pas sombrer dans la violence ou perdre l'envie de vivre 😐
Je regarde car c'est toujours intéressant et cela donne de bonnes idées de lectures. D'ailleurs, il me semble qu'il y a eu une critique/analyse de Réparer les vivants de Maylis de Kerangal mais je ne retrouve pas la vidéo. Ai-je rêvé ?
Je tiens à réagir à ce que tu dis sur la grossophobie. La grossophobie désigne la discrimination envers les personnes en surpoids. C’est un terme très récent, il n’a intégré le dictionnaire qu’en 2019. Et la grossophobie, on la voit partout dans la société. Rien n’est adapté pour les gros. Les sièges des salles d’attente , et des transports en commun, ne sont jamais assez larges. Et alors que les gros sont très nombreux dans la réalité, ils sont rares dans la fiction. C’est même plus difficile pour une personne en surpoids de trouver un travail. Notre société est construite comme si tout le monde était maigre. Et ça, c'est inacceptable. En plus, la grossophobie est une discrimination qui est très acceptée et les actes grossophobes sont très rarement punis. Et c'est injuste. Cependant, il faut pas voir la grossophobie là où il n’y en a pas. Dire à un gros qu’il doit maigrir, ce n’est pas grossophobe, c’est vrai. C’est inutile, parce qu’il le sait en général, mais c’est pas de la discrimination. Faut pas dire « vous avez pas besoin de maigrir, vous êtes très beaux comme vous êtes » parce que c’est faux. Tous les gros veulent maigrir. Il y a des gros qui s’en foutent d’être gros, mais pas qui sont contents de l’être. Dois je rappeler les problèmes de santé qu’on a quand on est surpoids? On vit moins longtemps, on peut pas courir et même marcher longtemps parce qu’on est vite essoufflé, on fait du diabète, de l’hypertension artérielle, des troubles cardiaques, des troubles respiratoires, l’obésité est une maladie, les gros ne sont pas en bonne santé. Les maigres doivent encourager les gros à maigrir, mais pas en les insultant (ça marche rarement) pas en se moquant d'eux, pas en les rejetant. Vous savez, les plus grands grossophobes ce n’est pas les maigres qui l’ont toujours été, c’est les maigres qui ont été gros. Ils ont tellement souffert d’être gros qu’ils ont peur de le redevenir, alors ils méprisent les gros parce qu’ils représentent ce qu’ils ne veulent pas être. Il faut bien comprendre que si être gros ne fait pas envie, ce n’est pas une raison pour agresser les gros: ce n’est pas un choix. Notre mode de vie occidental facilite la prise de poids: nourriture abondante + peu d’exercice physique + beaucoup de stress + peu de sommeil = obésité.
Je suis d'accord avec la plupart de ce que tu dis mais je voudrais quand même faire une petite distinction entre "gros" et "obèse". Une personne obèse risque de part son surpoids des problèmes de santé parfois grave et pour elle maigre un enjeu de santé. Une personne grosse, en revanche, n'est pas forcément en surpoids et n'a pas besoin de maigrir. Et ces personnes subissent aussi de la grossophobie (pas que discriminer les personnes obèse soit justifié).
Ton raisonnement me fait beaucoup penser à ce que le JDG a évoqué dans une vidéo un peu interview avec Ironquest il y a 2 ans, où justement il dit que les gens les plus grossophobes sont souvent les "anciens obèses/en surpoids" et des propos comme ça. Il a également dit que s'il existait un bouton magique qui te rendrait instantanément mince, quasi 100% des gens en surpoids appuirait dessus... C'est un point de vue intéressant même si bien sûr ça reste discutable
@@LinksOff Merci ! désolé trop l'habitude du langage booktube, c'est une lecture commune (souvent un livre choisi par la communauté parmi une petite sélection faite par le youtubeur. La lecture commune s'établit en découpage tant de chapitres par jour par exemple et à la fin du délai il y a une discussion qui se fait, soit dans un live où on réagit sur le livre soit sur un groupe discord ou autre ou on réagit au fur et à mesure de la lecture ^^)
Réponse à la question : le dessin animé les enfants loups. Je suis pas un loup garou mais ce film me rappelle beaucoup trop d'événements de ma vie notamment sur toutes les questions de partir et laisser partir, et d'acceptation de son identité. Ce film est trop dur pour moi.
J'ai toujours pas réussi a lire la BD "Enferme moi si tu peux" Sur le parcours d'artiste handicapés psy et qui ont vecus l'Hôpital Psy. Rien que le titre me fait flipper, car je suis artiste et j'ai été en HP, gros trauma.
Du rêve pour les ouf, de Faiza Guene. J'adore cette autrice. Mais ce livre m'a beaucoup trop déprime du haut de mes 14 ans. J'avais l'impression de voir ma famille dans le livre et j'avais peur de me transformer en l'héroïne.
Ouais le poids... Toute ma vie on m'a fait culpabiliser et en même temps on louait mes efforts. Hélas contrairement à mes soeurs moi si je mange des sucreries ou des aliments gras sans faire de sport je grossie. Donc j'ai toujours fait attention mais beaucoup d'humains me traitaient comme une merde qui n'avait pas la moindre valeur. C'est sûrement pour ça que je préfère largement la compagnie de mes bébés poilus ❤ Actuellement je continue le sport par plaisir et aussi pour pouvoir sprinter quand ma fille de deux ans s'apprête à faire une bêtise 😅 Je veux rester en bonne santé pour moi et aussi pour elle, mais je ne ferai JAMAIS du 36 et tant pis à qui ça ne plaît pas! Sinon pour la question, ben tous les livres qui traitent de pédophilie sont trop durs pour moi. Par contre j'écris beaucoup sur ce sujet
Il est grand temps de rallumer les étoiles, de Virginie Grimaldi. Je m'appelle Chloé, et ironiquement je me suis retrouvée dans le même deuil que Chloé-personnage.
Pour la question du jour .... "Bonjour tristesse". Il n'est pas question de viol dans "bonjour tristesse" mais le père me rappelle tellement cette personne que... La lecture a été laborieuse avec ZÉRO attachement ni au père (un connard...enfin de mon point de vue biaisé) ni à la fille (une personne affreuse sans morale... Mais ça c'est normal, c'est ce que Sagan voulait).
C'est vrai que c'est le genre de livres qui me mettent hors de moi. 😂 C'est pas faute d'en avoir lu et relu, encouragée par les responsables scolaires qui me faisaient bien comprendre que si des gens que je ne connaissais se mettaient en groupes pour me faire du mal, c'est que c'était ma faute. En général, essayer d'appliquer les conseils de ses livres aggravait ma situation. J'ai longtemps cru que "je devais dégager un truc" pour que les gens me détestent alors que je restais dans un coin du petit bois de la cours de récré à dessiner. Quelque chose qui poussait les gens à venir me chercher. Même voir ces livres sur les rayons, ça me fout la haine.
Comptes-tu lire la Bible et le Coran un jour ? (Question personnelle, évidemment je ne m'attends pas à ce que tu en fasses une review dans le coin lecture)
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Je vous rappelle qu'on se retrouve demain soir sur LinksTS sur Twitch pour parler des livres présents dans cette vidéo et de la question de la semaine !
Merci beaucoup pour ce retour ! Ça a toujours été un plaisir de regarder les Coins Lecture, et c’est étrange de contribuer à l’un d’entre eux (et un peu stressant pour être honnête). Quoi qu’il en soit, je suis ravie de t’avoir embarqué dans cet univers un peu délirant.
Juste une précision : quand j’ai dit que je ne voulais pas être autrice, c’était dans le sens « je sais que vivre de ma plume n’est pas un objectif réaliste ». Mais j’écris toujours. Gemina était un début, une façon de « tester » un de mes romans, et de voir s'il pouvait trouver son public.
J'ai vu ça après le tournage, Medium est sur ma wishlist !
Et où peut on se procurer ton livre?
@@__Mist__ Il n'est disponible qu'en ligne, au format numérique ou papier
pourquoi avoir choisi l'auto édition, au lieu de passer par une maison d'édition ?
@@emmacarena7103 Pour plusieurs raisons. L’une d’entre elles était que je voulais, pour une fois, proposer un de mes romans directement à des lecteurs. Ça fait longtemps que j'écris, et j'ai déjà tenté des envois à des maisons d'édition, mais ça n’a jamais porté ses fruits. Ceux qui écrivent le savent, c’est un processus long et durant lequel on doute beaucoup de ses capacités, de son travail et de soi. Franchir le cap de l’autoédition m’a permis d’avoir rapidement des retours très positifs et m’a redonné la confiance dont j’avais besoin pour continuer à écrire. (Et je n'exclus pas la possibilité de retenter de passer par une maison d'édition pour un prochain livre.)
Bonjour Links! Je suis vraiment désolée que mon livre "Ceux qui changent" n'ait pas réussi à t'offrir un bon moment de lecture. Je te remercie d'y avoir consacré deux heures malgré tout, et pour ton retour!
C'est moi qui suis désolé, merci à toi pour ta compréhension.
@@LinksOff sur ces questions de métamorphose et d'identité la paire 'l'Histrion' et 'Sexomorphose' par Ayerdhal semblerons peut-être plus approfondis
@Sara Schneider Merci Sara, ça me touche
16:05 Merci Alexis Breut pour cette phrase philosophique qui changera l'humanité a tout jamais.
Pour la question de la semaine : The Lovely Bones (ou La nostalgie de l'ange en francais) par Alice Sebold.
C'est l'histoire d'une ado qui vient de se faire assassinée et qui, depuis le paradis, va passer tout le livre à essayer d'accepter sa mort tout en regardant sa famille et ses amis etre déchirés par le deuil sur terre.
De base je suis une éponge à sentiments et je ris ou pleure très facilement avec mes livres, mais là en plus je lisais en anglais (pour ameliorer mon niveau pour mes etudes) et le plus souvent dans les transports en commun, donc j'avais besoin d'une grande concentration pour entrer dans le livre, et les emotions m'ont donc touché de plein fouet. Sans exagérer, à chaque fois que je replongeais dans le livre j'en ressortais en larmes.
Et puis un peu avant que j'atteigne la fin, mon père est mort.
Continuer de lire un tire-larme qui parle de deuil, c'etait impossible. C'était il y a 11 ans et je n'ai jamais trouvé le courage de le finir (mais j'ai quand même regardé le film pour connaitre la fin, c'etait plus facile).
Les petits moments relaxant des coins lectures: un par jours pour un teint rayonnant et le poils soyeux (non sérieusement ca fais toujours plaisir ^^)
Nouvelle sur cette chaine, j´aimerais te dire que cela m´a redonnée le gout de la lecture. Merci
Un livre que je n'ai sûrement pas apprécié à sa juste valeur quand je l'ai lue car j'étais trop proche en âge de l'autrice : Le journal d'Anna Franck. Ma prof de français de 3ème a eu l'idée de nous faire lire son journal l'année de nos 14-15 ans (donc l'âge d'Anne Franck quand elle a écrit son journal). Le problème c'est qu'à 14 ans on a pas le recule nécessaire pour se dire qu'Anna Franck est une ados de seulement 14 ans, en tout cas pas moi à l'époque. Du coup pendant tout le livre je l'ai trouvé méchante avec tout son entourage, surtout avec sa mère et sa sœur. Et son comportement et ses réflexions me faisaient rappeler beaucoup ceux de filles qui m'avaient harcelé au début collège. Les seuls passages que j'avais appréciés était ceux qui parlaient de sa/leur situation dû à la seconde guerre mondiale, qui m'avaient malgré tout touché. Bref je pense que si je le lisais aujourd'hui je serais beaucoup moins sévère avec cette jeune fille et plus amusée par ses réflexions dû à sa jeunesse.
Ca va faire du bien de prendre une petite pause de révision de partiels devant le coin lecture! En plus, techniquement c'est de la révision de littérature haha
Bonne chance pour tes partiels ! 🎉
Bonne chance !!
Bonne chance et bon courage! 💕
@Violett5712 on est ensemble une pause va faire du bien,
courages pour tes partiels !
Ha, oui, les partiels...
Pour la question du jour, personnellement c'est tout les livres, films, séries, qui parlent de l'autisme, ou plutôt des troubles du spectre de l'autisme. Comme vous l'avez deviné je suis autiste, un peu "plus" qu'asperger, mais assez gérable depuis quelques années. Je disgraice, je disais que la plus part des livres, films, ou séries qui parlent de troubles du spectre de l'autisme, ne représentent pas le schéma cognitif d'un autiste, et se contente de résumé ça à: "il est très intelligent mais pas du tout social." Alors que c'est "juste" qu'on a un schéma de pensée très différent de la moyenne, et que nos priorités, analyses, et réactions, sont différentes de la "norme/moyenne"
On a lu Pauca Meae de Victor Hugo quand j'étais encore en plein deuil de mon frère. La lecture en soi ne m'a pas tant posé problème que ça, mais d'avoir ma prof me dire qu'il n'y a pas pire deuil que celui d'un parent pour son enfant, alors que j'étais toujours en plein dedans des années après ça m'a pas mal dégouté de l’œuvre.
Jusqu'à la garde est le film que je n'ai pas pu apprécier. Ayant moi-même été dans un contexte de violences intra-familiales dans une situation très proche (la ressemblance allant jusqu'à la différence d'âge des enfants), c'est un visionnage qui m'a profondément
marqué et terrifié. Il est difficile quand on est à l'extérieur de se rendre compte de la justesse de ce film, tant dans l'inefficacité de la justice (qu'il est difficile de reprocher aux magistrats) qu'au sein même du foyer. Même si le film a d'innombrables qualités scénaristiques, j'ai détesté et regretté mon visionnage.
Super vidéo ! Je fais partie de la team qui attend tes retours de livres de viewers avec impatience donc c'est toujours un plaisir de savoir ce qui selon toi pourrait être être amélioré ou conservé dans un autre roman après le premier ^^
Comme la question de la semaine m'a inspiré, je voulais y répondre aussi. Il y a des livres que je n'ai justement jamais voulu lire à cause de mon vécu personnel, et surtout un thème auquel je fais attention de rester éloignée. Des romans comme "Le Baiser de l'Ange", "P.S. : I Love You" ou "Vous êtes sur le portable de Sam", où il est question de l'être aimé décédé qui rentre en communication avec l'héroïne. Pas besoin d'être hanté par de telles idées quand on est déjà hanté par une absence...
Enfin un discours cohérent sur l'obésité, ça fait du bien ! Merci !
Encanto. Oui le dernier disney oui 😅Des problématiques familiales beaucoup trop proche de ce que je connais... Voir ce film me met dans un état... compliqué, alors qu'il a tout ce qui pourrait me plaire énormément !
Pas étonnant, il est très chargé ce film.
17:20 Le code pénal... ^____^
Beaucoup, beaucoup trop proche de nous.
Le quatrième tôme de Heartstopper était une lecture incroyablement difficile pour moi, je voulais le finir parce que bah j'avais déjà lu les trois premiers, et puis c'est une BD ca va relativement vite à lire
J'ai du poser le livre plusieurs fois tellement j'étais pas bien
Le thème de santé mentale et surtout les sentiments de Nick qui se sent vraiment non seulement coupable, mais vraiment mal de ne pas pouvoir aider, ca m'a un peu trop rappelé ma propre relation et fait remonter la peur d'être un fardeau pour mon chéri
Enfin voilà lecture difficile, le tôme est dans mon étagère je n'y touche pas, pas sûr de le relire un jour
Sinon vidéo extrêmement agréable comme d'habitude, les mois spécial viewers sont mes préférés donc je me sens gâtée ^^
ça fait plaisir des livres de viewers que tu aimes, ça fait toujours des bonnes recommandations
Sinon pour la question de la semaine, les oeuvres qui sont proches de mes problèmes (quand j'en ai et que ça me met dans le mal) généralement je les apprécie d'autant plus et elles m'aident à me sentir mieux, donc pas vraiment d'exemple en tête
Mais je dirais peut-être des chansons que j'ai trop associées à des mauvaises périodes et que du coup je ne prends plus trop plaisir à écouter
Je reviens dans ces commentaires après avoir eu une illumination pour la question de la semaine. L'Attrape-cœurs de Salinger
était sans doute trop proche de problématiques pas si lointaines pour que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
Une petite pause dans l'enchaînement de mes devoirs ça fait toujours du bien, merci beaucoup, super vidéo
Pour la question de la semaine, j'ai déjà lu des livres qui ont beaucoup résonnés en moi, mais jamais au points de me rendre la lecture pénible. Je pense par contre que celui qui s'approche le plus est Le gout amère de l'abime qui raconte l'histoire d'un adolescent qui se perds dans ca conception de la réalité au points de ne plus faire aucunes différence, et cela a beaucoup résonner en moi.
La traitement de la question sur 'qui sommes nous si nous changeons de corps constamment ? ' est l'une des questions centrales du bouquin de SF Carbone modifié, donc Netflix a fait une adaptation médiocre.
Là il ne s'agit pas de sorciers mais d'un monde cyberpunk où les corps sont des enveloppes et les personnes sont des données dans une puce introduite dans la nuque.
Le premier tome est génial. Je le recommande. Le suivant est médiocre.
L'attrappe coeur et un livre dans lequel je me suis vraiment énormement reconnu, de pensé beaucoup trop, le sentiment de solitude et les idée noires aussi ... Mais j'ai beaucoup apprécier le livre alors je crois que j'ai pas trop ma place dans les commentaire 😭😭
J’allais ecrire le meme commentaire 😅
14:07 J'ai ri 😂
Et pour la question de la semaine, je vais citer un livre que je n'ai pas lu et que je ne compte pas lire justement parce qu'il raisonnerait probablement trop avec moi : Wonder de R.J Palacio. En gros c'est l'histoire d'un enfant atteint d'une maladie qui rend son visage atypique disons, vraiment atypique. Et c'est son entrée à l'école où il n'a jamais pu aller. Et bref, sans avoir sa même pathologie, j'en ai une très très proche. Et c'est justement parce que mon parcours de soin médical de cette maladie est fini (j'ai toujours envie de dire quasiment fini mais je vais me forcer à écrire fini), et que je m'autorise enfin à penser à autre chose et à l'après que je ne veux toujours pas le lire. Je ne pense pas que je le ferai un jour honnêtement. Surtout que je pense que dans la sphère des personnes "avec ce type de maladie", j'ai un peu l'impression d'avoir dealé avec un peu différemment. Bref C'EST LONG BON SANG !
PS : j'ai remarqué que les livres n'ont pas eu de "score" emoji etc, c'est un choix de ta part ? Peut-être une info que j'ai loupé ^^'
Les livres n'ont plus de score en lettres depuis un moment, Links trouvait ça trop restrictif. Depuis il met des emojis mais ça fait un moment que j'en ai pas vu effectivement.
@@mathildelouyrette4894 Pas faux j'avais confondu parce que je rematait d'anciens CL il y a peu 😅 Mais du coup je constate que même un "score en emoji" n'est pas mis dans ce CL ci.
@@mathildelouyrette4894 links a aussi arrêté la notation en emoji il me semble que c’était parce qu’il trouvait ça un peu inutile
@@pinkypop7058 Ah okay bah voilà qqn qui suit ! Merci
Vive le dimanche pour les Coins Lecture !!
L'Ecole des femmes, de Molière. J'ai toujours été très naïve, et un peu surprotégée pendant mon enfance (toute petite école). Le collège a été violent pour mon équilibre mental. Dans "L'Ecole des femmes", le fait qu'Agnès ouvre les yeux sur le monde parce qu'elle tombe amoureuse, et prenne du poil de la bête parce qu'elle est amoureuse, ça m'agace. Alors oui, elle se met à penser par elle-même, et Arnolphe est un gros con, mais l'élément déclencheur me gave et me gâche la pièce à chaque fois. Je n'arrive pas à trouver ça mignon. Après, parce que c'est Molière, il y a quand même quelques scènes que j'adore.
Pour répondre à la question de la semaine, silent voice. Je l’ai vu dans une convention avec mes amis à côté et même là ça m’était un enfer de pas contrôler ma frustration. J’ai subi de l’harcèlement scolaire et j’en ai été acteur aussi faisant qu’on me re harcèle sur ça. Donc voir un film avec les deux côtés et qu’en plus montre l’hypocrisie des personnes qui font subir mais jugent pour se sauver à été très dure. Le film peut être bon (même si résumé beaucoup le manga je pense) mais ça a été un supplice de le regarder. Ce qui fait que mon envie de lire le manga est devenu une peur de le faire. Même si l’envie reste, maintenant je sais que ça va m’être très dure et que je devrais chercher le bon moment.
Je n'ai pas subi de réel harcèlement dans ma vie et je n'en ai pas fait subir non plus, mais j'ai déteste regarder A Silent Voice. J'ai aussi beaucoup pleuré. Mais je pense que ce sont des réactions normales, le film est frustrant et il a été réalisé dans ce but. C'est aussi une dénonciation parce qu'au Japon y a énormément d'enfants et d'adolescents qui subissent du harcèlement scolaire.
Donc ne t'en fait pas, tu n'es pas la seule personne pour qui ça a été difficile 😅
D'abord et comme toujours, merci pour vos points lecture toujours enrichissants (je ne sais jamais si je dois dire vous ou tu, dans le doute je prends le respect).
Je vais répondre un peu à côté mais je veux VRAIMENT faire un peu de oub oour ce livre trop méconnu : Miette-de-lune. Il m'a à moitié traumatisée enfant tellement je me suis reconnue dedans. Et cest encore aujourd'hui un de mes livres préférés, que je relis tous les deux ans environ (quand je sais que jai assez la pêche pour ne pas me laisser embarquer dans la noirceur de ce livre pourtant classé Jeunesse 9-12 ans). On suit l'histoire d'une petite fille menteuse, dont la maman anime sur les marchés un théâtre de marionnettes. Et sa mère, profondément dépressive et alcoolique, rate une TS qui l'envoie à l'hôpital. La gamine se réfugie dans des couches de mensonges, de fringues bizarres de sa mère, et sa meilleure (seule) copine qui est bien évidemment la bimbo populaire de service l'enfonce encore plus. Elle tombera amoureuse d'un jeune garçon bouleversant qui joue du pipeau le long de la voie ferrée où elle hésitait à mettre fin à ses jours, et ce garçon (adopté, doux et sensible) la sauvera au long de l'histoire de manière très maladroite et humaine. Un bouquin très bien écrit, qui prend aux tripes, un livre vraiment extraordinaire mais je peux très rarement conseiller à quelqu'un.
Bonjour ! Pour répondre à la question de la semaine, j'hésite entre plusieurs livres mais actuellement je suis censée être en train de lire "Le silence des vaincues" de Pat Barker et je n'arrive plus à continuer. Je l'ai commencé il y a quelques mois, peut-être en janvier, j'ai essayé de continuer et j'en suis actuellement au milieu mais je ne peux plus. C'est l'histoire de Briséis, reine Troyenne réduite en esclavage (esclavage à tous les niveaux) pendant la guerre de Troie, l'autrice y dépeint une violence beaucoup trop intense pour qu'en tant que femme, je réussisse à finir de le lire. Il n'y a plus d'espoir, mais quand une toute petite lueur réapparaît elle est tuée dans l'œuf, on enchaîne violence sur violence sur violence (même quand ça "s'atténue" ça revient brutalement sans qu'on s'y soit forcément attendu), j'apprécie ce livre et le fait qu'il existe mais il me fait mal "à la racine" en quelque sorte, c'est le fait d'être une femme qui souffre quand je le lis et ça plonge trop loin en moi pour que je réussisse à tenir sur plus de 400 pages.
Alors je souffre de troubles du comportement alimentaire et justement j'ai pas de livres qui correspondent à la question de la semaine parce que j'évite tous les livres qui en traitent 😅 Un peu comme toi. Et c'est un truc d'ailleurs que je trouve un peu chiant, c'est qu'on peut avoir tendance à me conseiller ces livres parce que ça me concerne mais c'est exactement pour ca que je ne les lis pas ! Après je suppose que ça dépend des gens, ça peut les aider à se sentir moins seul, ou peut être déculpabiliser, c'est pour ça que je comprend que quand ma famille me conseille de lire ces livres ça part d'une bonne attention 😌
Mon petit rdv du dimanche ! ❤
pas vraiment en termes de problématiques mais La rue qui nous sépare de Célia Samba était très particulier à lire pour moi parce que le personnage principale, Noémia, a le même, mais vraiment le MÊME caractère que moi. Elle prenait les décisions que j'aurais prises, agit comme je l'aurais fait, même involontairement. Je me voyais de l'extérieur c'était assez drôle et aussi enrichissant pour mieux me comprendre sous certains aspects.
Pour celleux qui se le demanderaient, ce livre suit deux personnages :
- Noémia : Jeune femme de dix-neuf ans, timide et secrète. Elle est étudiante en droit et vit en collocation avec ses cousins.
- Tristan : Jeune homme de vingt et un ans. Il est sans-abri et porte un lourd passé.
Leurs chemins se croisent, ils se regardent, se plaisent et se sourient.
Entre eux il y a la rue et leurs différences sociales, arriveront-ils à franchir ces différents obstacles ?
C'est une bonne question, personnellement, je pense que j'ai justement plus de facilités a aimer un livre quand il parle de problematiques qui me sont personnelles (enfin, surtout quand il en parle bien)
Notemment Zouck de pierre Bottero qui et un de mes livres préférés, ainsi que La proie des Ames de Matt Ruff
Super vidéo que j'attends toujours avec impatience!
Une dicussion sur le poid semble te peser hehehehehe
Pour la question de la semaine, Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Murakami m'a chamboulé. Je devais le lire pour un cours et wow comme il a visé proche. Je suis enfant unique et le début où on parle de l'enfance solitaire du protagoniste. Son amitié avec un personnage qui va éveiller ses sentiments. Ah lala lala... comme j'y ai vu ma vie, et ce, décrit si justement que j'en ai eut mal au coeur...
Un livre trop proche de mes problématiques personnelles pour que je puisse l'apprécier ?
Alors il y en aurait plus ou moins un (en général, ce que je lis est assez peu proche de de mes problématiques personnelles et quand ça arrive, ce n'est pas quelque chose qui me repousse mais qui au contraire va m'intriguer) ce serait la Princesse de Clèves. Dans ce roman, il y a tout un discours sur les pulsions qui doivent être contrôlées à tout prix et d'une manière générale, j'essaie dans ma vie quotidienne de privilégier une approche rationnelle plutôt qu'émotionnelle lorsque je dois m'occuper d'une tâche ou régler un problème. Le truc avec la Princesse de Clèves, c'est que c'est traité sous l'angle de valeurs d'un autre temps pour des problématiques qui de mon point de vue n'en sont pas (du genre, l'héroïne éponyme qui se trouve dans une situation de triangle amoureux doit constamment faire attention à ne pas donner à voir de signe qui, interprétés d'une certaine façon pourraient faire penser à son prétendant qu'elle l'aime). Alors je sais que c'est un roman du XVIIème siècle mais j'avais vraiment l'impression de voir une version dévoyée de ma façon de penser mise au service d'histoires de coeur qui n'en sont d'ailleurs pas vraiment.
Je ne sais pas si c'est clair mais c'est ce que j'ai de mieux comme réponse.
le changelin ça me fait beaucoup penser à Camilo dans Encanto la famille madrigal, un énorme potentiel de développement parce que lui aussi il peut devenir n'importe qui mais ils en ont juste fais un personnage fun c'est dommage parce que psychologiquement c'est énorme ce pouvoir !
Pour moi c'était des fleurs pour Algernon, je supportais pas le fait que les médecins ne voyaient plus le personnage comme un être humain et c'est ce que j'ai vécu en étant hospitalisé. Du coup je ne l'ai pas fini.
Le seul résumé que Links a fait de sa lecture est d'ailleurs tout ce que je sais m'être accessible pour apprécier l'œuvre... j'ai rarement autant pleuré.
Pour la question de la semaine, je vais choisir quelque chose d'un peu incongru : Quitter son pays de Marie Christine Helgerson, qui est un livre qui parle d'une famille qui doit fuir le Laos à cause de conflits et affrontements sur place. C'est un livre que j'ai du lire en CM1, donc vers mes 9-10 ans. Pour mon contexte personnel : ma famille a immigré en France quand j'avais 7 ans pour des raisons de conflits politiques. J'avais beau etre jeune et ne pas tout comprendre, je comprenais suffisamment que si on restait, on serait en danger. Donc je me suis enormément retrouvé dans ce livre en etant jeune, ce dechirement de devoir quitter ce qu'autrefois tu qualifiais de "chez soi", quitter ses amis, sa langue, ses traditions, et savoir que tu ne le fais pas par choix mais par contrainte. À l'époque, je commençais déjà à m'intégrer dans la culture française, mais le dechirement était beaucoup trop frais et proche à l'époque. Je pense que si je lisais ce livre aujourd'hui il me ferait ni chaud ni froid sur cet aspect, car à present ça va faire plusieurs décennies que je n'ai pas quitté la France, je l'ai assimilé comme mon nouveau "chez moi"
ça va sans doute paraître étonnant mais c'est certainement Les Cahiers d'Esther. Une bande-dessinée de Riad Sattouf qui a la particularité d'être biographique (l'auteur a interrogé une vraie petite fille de ses 8 à 18 ans environ pour connaître son point de vue sur le monde et l'a retranscrit dans une BD adaptée ensuite en série animé à la télévision. Et il nous fait voir ce point de vue sans filtre, sans dicter à la gamine ce qu'elle doit penser. Le truc, c'est qu'il y a un malentendu sur cette BD en terme de public, d'audience. Enormément d'enfants lisent cette BD car c'est perçu comme un truc "pour gosse". Or, il est affolant de voir à quelle vitesse Esther assimile tous les préjugés possibles et imaginables sur le sexisme, l'homosexualité, le handicap...etc. Je pense que c'était le but de l'auteur de nous montrer les préjugés qu'assimilent les enfants très tôt, mais par conséquent, je ne trouve pas que ce soit une BD destinée aux enfants... en tout cas pas sans un regard adulte pour discuter ensuite de tout ce qu'Esther peut dire. Elle raconte ainsi sans difficulté et sans voir le problème, participer à harceler un de ses camarades. Personnellement, bien qu'adulte, j'ai donc souvent été mise très mal à l'aise, non seulement par ce que cette petite fille peut dire, mais aussi en constatant qu'énormément d'enfants lisent la BD et regardent la série sans regard adulte pour nuancer. ça m'a mise en colère, non pas contre elle, mais contre ses parents et l'éducation qu'ils lui ont donné (que je juge défaillante, j'avoue). A titre personnel, il y a un passage qui m'a mise dans un état de colère et de chagrin particulier, c'est un passage vers son adolescence au collège où elle évoque ses camarades handicapés en classe spécialisée. Etant handicapée moi-même, les propos sont d'une très grande violence bien qu'elle n'en était pas consciente, bien sûr et cela m'a mise en colère contre les adultes qui induisent cela, car c'est très révélateur de ce que pense un enfant valide quand on lui présente le handicap à travers une approche excluante et ségrégative. J'ai arrêté de lire la BD à la fin de ce tome-là, car je ne pouvais plus.
Très intéressant encore !
Le livre trop proche d'une problématique perso, alors qu'il parle pas spécialement de ça : La princesse de Clèves. J'avais pris une friendzone la semaine avant de le commencer, alors les analyses linéaires sur les passages où on voit que la princesse de Clèves ne rend pas son amour à son mari me donnaient légèrement envie d'exploser ma table
Je déteste ce roman aussi. Mais surtout parce que je trouve que la princesse est une sombre idiote et que j'ai eu très fort envie de la pousser dans les escaliers 😂
J'aime beaucoup le "légèrement envie" suivi de "exploser ma table" 😅
Le timing de la malchance...
Hmmm c'est pas une question de thème mais j'ai eu une lecture très bizarre du roman "Bleu presque transparent" de Murakami Ryû. Je reconnaissais beaucoup ma sensibilité dans celle du narrateur et j'avais l'impression de lire une version déformée de ce que j'aurais pu être, si j'avais fait des choix différents à l'adolescence. Encore aujourd'hui, je le relis avec beaucoup d'émotion.
Everything everywhere all at once, parce que j'ai l'impression de vivre une espece de dicotomie entre moi et le reste de ma famille et aussi parce que j'ai l'habitude de switcher entre deux langues
Rien à voir mais à des moments on peut entendre ta petite faire des petits bruits c’est beaucoup trop adorable ☺️
Je dirais nos étoiles contraires, encore aujourd'hui c'est pas un livre/film que je pourrais aborder objectivement, et j'ai souffert de ce livre car au lycée on arrêtait pas de me dire que "j'avais de la chance d'avoir eu un cancer car je pouvais vivre une histoire d'amour comme dans nos étoiles contraires."
Même si aujourd'hui je comprends le fond de la maladresse de ce propos, j'arrive pas à apprécier le message de ce livre à sa juste valeur
Bon en même temps c'est pas le genre de livre qui me plaît donc ça n'aide pas 😁 (j'aime plutôt du SF post apocalypse à la métro 2033 😂)
Éditez-nous !!! 😂👍
Pour répondre à la question : Cher Connard de Virginie Despentes. Ça évoque des choses qui me mettent tellement hors de moi et dans une rage telle que j'ai envie de tout casser, que j'ai gentiment reposé le livre dans ma bibliothèque. Et je pense que je n'y toucherais plus jamais 😮💨 alors que j'adore Virginie Despentes par ailleurs 👍
Sinon pour la caractérisation par la couleur de cheveux, c'est un cliché qui se retrouve beaucoup dans les fanfictions. Je pense que ce tic d'écriture vient de là 🤔
Et les forums RPs, aussi.
Quand j'ai commencé à écrire j'avais d'ailleurs ce tic d'écriture aussi. Je réalise à l'instant que je ne l'ai plus et je suis incapable de me souvenir de quand ou comment il est parti. Ça vient peut-être d'un sentiment insécurité vis à vis des répétitions ? On cherche n'importe quelle paraphrase pour éviter de qualifier un même personnage de la même manière deux fois sur la même page ? Avec plus d'écriture, plus de confiance, moins de recours à des procédés stylistiques inadaptés.
@@Melanie-Elisabeth Pareil ! Je reproduisais ce que je voyais ailleurs (notamment sur les forums de fanfictions / les blogs) mais c'est vrai qu'à force de pratiquer l'écriture, j'ai perdu ce tic moi aussi. On se rend compte qu'on a pas besoin de cinquante périphrases pour parler d'un personnage et que la plupart du temps "il" fait très bien l'affaire 👍
Les témoignages d'enfants abusé ou maltraité par leur père
La Servante Écarlate c'est mon pire cauchemar, je serai précisément dans la catégorie de personnes qui se feraient utilisées comme machine à bébés. Je préfère lire des livres qui me relaxe, j'ai assez d'anxiété comme ça concernant mon futur
Et pour répondre à la question, c'est plutôt en film que ça a tapé très fort avec Big Fish, de Tim Burton (ce lien compliqué du fils à son père malade qui a fabulé toute se vie, ouille) Je peux regarder le film, mais pas de vidéo autour, surtout quand celles-ci disent que c'est le début de la période de films nuls de Burton. C'est ça qui me révulse au final, parce que pour moi ce film ne peut pas être nul quand tu sais ce que c'est, alors que bien sûr les gens ont le droit de ne pas avoir aimé, mais bref, compliqué, compliqué.
Par curiosité, il te reste combien de livres d'abonnés sur ta pile à lire? 😊
Il m'en reste 19
@@LinksOff C'est plus que 3
-Jean Nombres, Prof de Math
réponse à la question du jour bonjour : ma première et seule idée d'histoire que je ne pourrais jamais consommé parce que trop proche de mes problématiques personnelles, c'est le film "Tel père" avec Kristen Bell. J'aime beaucoup cette actrice, mais il m'a suffit de voir des extraits de la bande annonce pour savoir que je ne verrai jamais ce film. Ma relation à mon père est trop marquée par le sentiment d'abandon pour que je regarde film. Tout en moi crit au NOPE. C'est sans doute un bon film, mais il y a tellement d'autres choses à voir, je préfère m'inspirer d'histoires qui me font du bien ^^'
Pour la question de la semaine, tu ne connais sûrement pas mais pour moi, ce serait Mukbang de Fanie Demeule. J’ai eu énormément de misère à le lire à cause de mon rapport à la nourriture et à mon corps mais je n’avais pas vraiment le choix car c’était pour un cours… après le retournement de situation, j’ai pu mieux l’apprécier mais ça a été très difficile au départ. Honnêtement, je le recommanderais quand même mais trigger warning sur beaucoup de choses.
C'est pas un livre en particulier c'est une thématique surtout la manipulation par culpabilisation / le manque de reconnaissance, j'y suis beaucoup trop sensible donc ça me fait m'impliquer émotionnellement mais je peux aussi être plus acerbe en critique si j'estime que ça ne correspond pas avec ce que j'ai vécu (alors que j'suis pas la référence mdrr je le sais bien)
Question hyper intéressante mais aucun exemple ne me vient tout de suite ... Je vais y réfléchir !
Je trouve que faire allusions aux personnages par leur couleur de cheveux n'est pas trop problématique à condition que cela soit fait une fois de temps en temps. En tout cas, ça ne me gâche pas la lecture tant que ce n'est pas un véritable tic d'écriture. J'imagine que trouver le moyen d'éviter de faire des répétitions pour désigner les personnages ne doit pas toujours être facile !
Pour la question de la semaine (oui, je suis en retard) ce serait Carrie de Stephen King. Je doute pas de la qualité du livre, mais lire l'histoire d'une ado mal dans sa peau qui se fait maltraitée à mort par toute une ville, qu'absolument personne n'aime et qui meurt à la fin me fait absolument pas envie. J'ai déjà vécu du harcèlement scolaire de longue durée, j'ai pas envie de lire un roman où tout n'est que violence, mesquinerie, personnages haïssables et qui me ferait revivre de très mauvais souvenirs
"Si c'est trop dur pourquoi tu continues" eh ! Les enfants d'aliel ou pas les enfants d'aliel ?!
J'ai lu avec la voix de Links, c'est parfait comme commentaires 😂
Salut Links. Serait ce une bonne idée un coin lecture spécial LGBT ?
Encore une super vidéo, merci pour ton travail :)
Pour la question, pour moi c'est Good Omens (la série parce que je n'ai pas lu le livre). Pour faire simple, c'est un peu pour la religion chrétienne ce que Thor de Marvel est pour la mythologie nordique, soit assez grossièrement inspiré, mais sans plus. Du coup, comme croyant, je balancais entre prendre du recul et juste apprécier l'histoire et les personnages, et me sentir offusqué ou moqué...
C’est pas un livre mais un personnage. La raison majeure pour laquelle je déteste Severus Rogue dans Harry Potter c’est parce que j’ai eu un prof de son genre (un prof qui ce rapproche plus du harceleur que du pédagogue)
Il y a Vinland Saga qui même si je l'apprécie beaucoup il me fait EXTRÊMEMENT déprimé car comme le héros j'aimerais vivre dans un monde en paix sans aucune discrimination sauf que c'est complètement impossible, mais si ont abonnement ce désir il ne reste que les ténèbres du coup ont ne peut que s'accrocher à une lumière factice pour ne pas sombrer dans la violence ou perdre l'envie de vivre 😐
Links "La plupart du temps c'est une femme... J'ai l'impression... Faudrait que je fasse des stats!" 🤣🤣🤣
Parce qu'il 🌹🥂aime... les stats🥂🌹 (et on adore ses tableaux, donc que demande le peuple ?)
Je regarde car c'est toujours intéressant et cela donne de bonnes idées de lectures.
D'ailleurs, il me semble qu'il y a eu une critique/analyse de Réparer les vivants de Maylis de Kerangal mais je ne retrouve pas la vidéo. Ai-je rêvé ?
Links en a fait une dans le coin lecture 29...
@@mlauredes3772 Merci :)
Je tiens à réagir à ce que tu dis sur la grossophobie.
La grossophobie désigne la discrimination envers les personnes en surpoids. C’est un terme très récent, il n’a intégré le dictionnaire qu’en 2019. Et la grossophobie, on la voit partout dans la société. Rien n’est adapté pour les gros. Les sièges des salles d’attente , et des transports en commun, ne sont jamais assez larges. Et alors que les gros sont très nombreux dans la réalité, ils sont rares dans la fiction. C’est même plus difficile pour une personne en surpoids de trouver un travail. Notre société est construite comme si tout le monde était maigre. Et ça, c'est inacceptable. En plus, la grossophobie est une discrimination qui est très acceptée et les actes grossophobes sont très rarement punis. Et c'est injuste.
Cependant, il faut pas voir la grossophobie là où il n’y en a pas. Dire à un gros qu’il doit maigrir, ce n’est pas grossophobe, c’est vrai. C’est inutile, parce qu’il le sait en général, mais c’est pas de la discrimination. Faut pas dire « vous avez pas besoin de maigrir, vous êtes très beaux comme vous êtes » parce que c’est faux. Tous les gros veulent maigrir. Il y a des gros qui s’en foutent d’être gros, mais pas qui sont contents de l’être. Dois je rappeler les problèmes de santé qu’on a quand on est surpoids? On vit moins longtemps, on peut pas courir et même marcher longtemps parce qu’on est vite essoufflé, on fait du diabète, de l’hypertension artérielle, des troubles cardiaques, des troubles respiratoires, l’obésité est une maladie, les gros ne sont pas en bonne santé. Les maigres doivent encourager les gros à maigrir, mais pas en les insultant (ça marche rarement) pas en se moquant d'eux, pas en les rejetant.
Vous savez, les plus grands grossophobes ce n’est pas les maigres qui l’ont toujours été, c’est les maigres qui ont été gros. Ils ont tellement souffert d’être gros qu’ils ont peur de le redevenir, alors ils méprisent les gros parce qu’ils représentent ce qu’ils ne veulent pas être. Il faut bien comprendre que si être gros ne fait pas envie, ce n’est pas une raison pour agresser les gros: ce n’est pas un choix. Notre mode de vie occidental facilite la prise de poids: nourriture abondante + peu d’exercice physique + beaucoup de stress + peu de sommeil = obésité.
Je suis d'accord avec la plupart de ce que tu dis mais je voudrais quand même faire une petite distinction entre "gros" et "obèse". Une personne obèse risque de part son surpoids des problèmes de santé parfois grave et pour elle maigre un enjeu de santé. Une personne grosse, en revanche, n'est pas forcément en surpoids et n'a pas besoin de maigrir. Et ces personnes subissent aussi de la grossophobie (pas que discriminer les personnes obèse soit justifié).
Ton raisonnement me fait beaucoup penser à ce que le JDG a évoqué dans une vidéo un peu interview avec Ironquest il y a 2 ans, où justement il dit que les gens les plus grossophobes sont souvent les "anciens obèses/en surpoids" et des propos comme ça.
Il a également dit que s'il existait un bouton magique qui te rendrait instantanément mince, quasi 100% des gens en surpoids appuirait dessus...
C'est un point de vue intéressant même si bien sûr ça reste discutable
Est-ce que tu as un site type babelio/booknode/livraddict etc ou tu regroupes tes lectures et ta pal?
Compte-tu proposer une lc un jour ?
Je ne sais pas ce que c'est qu'une LC. Et j'ai un compte Storygraph, un compte Babelio et un compte Goodreads (soit LinksTheSun, soit Alexis Breut)
@@LinksOff Merci !
désolé trop l'habitude du langage booktube, c'est une lecture commune (souvent un livre choisi par la communauté parmi une petite sélection faite par le youtubeur. La lecture commune s'établit en découpage tant de chapitres par jour par exemple et à la fin du délai il y a une discussion qui se fait, soit dans un live où on réagit sur le livre soit sur un groupe discord ou autre ou on réagit au fur et à mesure de la lecture ^^)
Réponse à la question : le dessin animé les enfants loups. Je suis pas un loup garou mais ce film me rappelle beaucoup trop d'événements de ma vie notamment sur toutes les questions de partir et laisser partir, et d'acceptation de son identité. Ce film est trop dur pour moi.
J'ai toujours pas réussi a lire la BD "Enferme moi si tu peux" Sur le parcours d'artiste handicapés psy et qui ont vecus l'Hôpital Psy. Rien que le titre me fait flipper, car je suis artiste et j'ai été en HP, gros trauma.
Du rêve pour les ouf, de Faiza Guene. J'adore cette autrice. Mais ce livre m'a beaucoup trop déprime du haut de mes 14 ans. J'avais l'impression de voir ma famille dans le livre et j'avais peur de me transformer en l'héroïne.
Ça n’a rien avoir avec le sujet, mais je trouve qu’entendre les bruits de ta fille en arrière plan est trop chou
Ouais le poids... Toute ma vie on m'a fait culpabiliser et en même temps on louait mes efforts. Hélas contrairement à mes soeurs moi si je mange des sucreries ou des aliments gras sans faire de sport je grossie. Donc j'ai toujours fait attention mais beaucoup d'humains me traitaient comme une merde qui n'avait pas la moindre valeur. C'est sûrement pour ça que je préfère largement la compagnie de mes bébés poilus ❤ Actuellement je continue le sport par plaisir et aussi pour pouvoir sprinter quand ma fille de deux ans s'apprête à faire une bêtise 😅 Je veux rester en bonne santé pour moi et aussi pour elle, mais je ne ferai JAMAIS du 36 et tant pis à qui ça ne plaît pas!
Sinon pour la question, ben tous les livres qui traitent de pédophilie sont trop durs pour moi. Par contre j'écris beaucoup sur ce sujet
Il est grand temps de rallumer les étoiles, de Virginie Grimaldi. Je m'appelle Chloé, et ironiquement je me suis retrouvée dans le même deuil que Chloé-personnage.
Pour la question du jour .... "Bonjour tristesse". Il n'est pas question de viol dans "bonjour tristesse" mais le père me rappelle tellement cette personne que... La lecture a été laborieuse avec ZÉRO attachement ni au père (un connard...enfin de mon point de vue biaisé) ni à la fille (une personne affreuse sans morale... Mais ça c'est normal, c'est ce que Sagan voulait).
Slt Links! Pour répondre à la question : Comment se faire des amis 🙃
C'est vrai que c'est le genre de livres qui me mettent hors de moi. 😂 C'est pas faute d'en avoir lu et relu, encouragée par les responsables scolaires qui me faisaient bien comprendre que si des gens que je ne connaissais se mettaient en groupes pour me faire du mal, c'est que c'était ma faute. En général, essayer d'appliquer les conseils de ses livres aggravait ma situation. J'ai longtemps cru que "je devais dégager un truc" pour que les gens me détestent alors que je restais dans un coin du petit bois de la cours de récré à dessiner. Quelque chose qui poussait les gens à venir me chercher.
Même voir ces livres sur les rayons, ça me fout la haine.
Personnellement je dirais "Pas raccord" de Stephen Chbosky, ma problématique étant la confiance en soi
Batman.
Comptes-tu lire la Bible et le Coran un jour ? (Question personnelle, évidemment je ne m'attends pas à ce que tu en fasses une review dans le coin lecture)