Picasso et Miro : la remise en cause des certitudes

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  • เผยแพร่เมื่อ 17 มิ.ย. 2024
  • Conférencier Intermèdes : Bruno Streiff
    Miro était si véritablement peintre qu’il lui suffisait de laisser tomber trois taches de couleur sur la toile pour qu’elle existe et soit un tableau », disait le grand Giacometti. C’est plutôt Braque ou Matisse qu’on associe habituellement à Picasso, d’où l’intérêt et l’originalité de cette exposition conjointe des deux génies marqués dans leur jeunesse par l’énergie créatrice de Barcelone. Chacun à sa manière a participé à la libération des arts plastiques en tissant des passerelles avec les autres arts, comme la musique et la danse en pleine révolution durant les « années folles » ou la poésie avec Eluard ou Aragon. Fini les certitudes ! L’art ne peut plus être une imitation du réel puisque la phénoménologie nous enseigne que le réel n’existe que parce que nous le percevons. Une déconstruction de la perception. Un retour à l’innocence du regard enfantin, libéré des traditions et des conformismes (Picasso : « J’ai mis cinquante ans à savoir peindre comme un enfant de sept ans »). Une libération également politique puisqu’ils symboliseront la résistance irréductible aux dictature franquistes et nazies.

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