À la recherche du temps perdu - 27e lecture, par Loïc Corbery
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- เผยแพร่เมื่อ 18 ก.ย. 2024
- À la recherche du temps perdu - Lecture de l’œuvre fleuve de Marcel Proust par les Comédiens-Français, en relais soir après soir, comme un mini-marathon en écho à la mise en scène par Christophe Honoré du « Côté de Guermantes » récemment jouée au Théâtre Marigny.
Pour la 27e lecture, vous avez rendez-vous avec Loïc Corbery.
[Enregistré dans les conditions du direct]
Bravo Loïc Corbery, vous incarnez le texte, vous semblez le connaître par COEUR, c'est un délice de vous écouter et de vous voir "jouer" cette lecture ! Merci mille fois !
Vous nous ravissez une troisième fois avec aussi bien votre voix que vos gestes. Le fleuve Proust coule en vous avant de se verser en nos esprits étonnés de tant d'adresse
Beau commentaire !
2e lecture phénoménale de Corbery: comme il est à l’aise! Il habite le texte et en fait vivre parfaitement tous les personnages. Merci pour ce beau cadeau de Noël
Tombée dans cette « Recherche » au long cours presque par hasard, parce que j’en connaissais l’existence et que je l’avais conseillée à une jeune profane en Proust, je découvre à en suivre le fil de jour en jour (3 déjà) quelque chose comme une addiction à l’*écoute* de cette somme romanesque. « Lecture » par l’oreille qui éveille et suscite des sentiments assez différents de la lecture ordinaire, par les yeux. On y entend de façon incroyablement claire tel procédé de composition récurrent, comme le« name dropping », puis le surgissement progressif et de plus en plus dessiné, de plus en plus inséré à l’intrigue, d’un futur personnage plus ou moins essentiel. On y sent les transpositions métaphoriques à tous les étages constitutives du texte. On se laisse porter par la façon dont la narration de l’intrigue se tisse avec les motifs ornementaux, l’observation du moraliste ou les moments de méditation philosophique.
On y écoute aussi de façon toujours plus affûtée comment la diabolique phrase proustienne, avec ses incises, ses digressions, ses rebonds, ses vrilles et ses efflorescences, est rendue - ou non - par les lecteurs. Il y a ceux et celles, trop rares, qui en transmettent les moindres volutes de façon illuminante. Il y a hélas, aussi, ceux ou celles qui donnent le sentiment de s’y égarer à tel point (bredouillements, lapsus, erreurs de lecture, mais surtout associations aberrantes de mots qui ne vont pas ensemble, ou coupes, tout aussi aberrantes) qu’on a le sentiment qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes suffisamment ce qu’ils lisent (ils sont rares heureusement, mais quand même).
Il y a aussi la façon dont heure après heure, les voix, familières ou « inouïes », juvéniles ou mûres, pleines ou acides, sourdes ou timbrées, composent un sorte de fleuve sonore en quelque manière hypnotique, au point qu’il arrive que l’on décroche du sens pour la seule mélodie d’une voix, mais il suffit alors de revenir en arrière, à condition d’attraper un début de phrase !
Ici, belle lecture équilibrée, adressée, interprétée sans cabotinage, de Loïc Corbery.
Je me réjouis à l’idée que mon été de vacances va se trouver unifié par cette écoute au long cours.
Quelle vivacité remarquable dans cette lecture ! Pauses, variations d'intonation, subtilité dans la compréhension des personnages : du grand art !
L'art du 'dicteur', du lecteur, est distinct de celui de l'acteur, du comédien.
Bien entendu, et heureusement, ils peuvent être, excellemment, exercés par la même personne - comme c'est le cas ici. Passer, avec assez de fluidité, de la position de l'auteur, du texte, à celles de ses 'personnages', au moment qu'il leur donne la parole, directement, c'est un exercice d'équilibre dont la réussite n'est pas donnée d'avance. Bravo M. Corbery.
Loic= Marcel! Magnifique lecture qui témoigne aussi d'une grande culture
Des mots magiques ! Extrêmement intelligent ! .....Merci !
Ravi d'avoir entendu Bergotte si incarné ! Et il est en effet ravissant d'entendre encore Loïc Corbery qui donne tant de vie au texte et aux personnages, aux doutes du narrateur, à la délicieuse drôlerie de certains traits de Proust : Cottard "n'a pas prévu la lecture de Shakespeare" et ses effets sur la santé !
Comme c’est doux! Je me suis senti un petit peu plus intelligent en suivant votre lecture. Magnifique. Monsieur Loic Corbery, vous m’avez fait passer un très bon moment, je vous ai écouté et réécouté. Merci.
Simplement délicieux !
Mais comment faites vous Mr Loïc Corbery ? Cette lecture est encore plus incroyable que la précédente, dans un registre tout différent.
Vous connaissez le texte par coeur ?
Incroyable ! Bravo et merci, merci, merci !
Amusant. Charment un très grand plaisir bravo et merci pour la lecture
Magnifique lecture ! J ai bcp apprécié la fin petite scène en famille ou MR Corbery joue tous les rôles à la fois. C est beau, ça fait du bien !
Belle, émouvante interprétation, et fine respiration aux endroits de risque du texte.
Brillant - On y est, merci.
Quelle fluidité !
BRAVO certains et certaines changent des mots au bien ne respectent pas la ponctuation
Ce qui bien évidemment peut modifier la compréhension du texte,chez vous tout est "doux" avec un style. Encore Bravo.
Très bien quand il fait le Bergotte!
C’est une société où on ne peut pas connaître quelqu’un qu’ on ne peut rencontrer à moins d’ avoir été présenté d’une manière officielle.
Les affinités sociales ne sont pas électives. Réellement sélectives.
👒🎓🤗👍😊
Qui pouvait se cacher derrière Bergotte ?
Anatole France..
@@isabellechastin316 merci
@@isabellechastin316 et Proust lui-même. La "mort de Bergotte" devant la toile de Vermeer a préfiguré la sienne.
On ne dit pas Eunone mais Énone comme Édipe, Écumenique.
La chute ! Ce Marcel... Comment voir s'effondrer un château de cartes en équilibre oublié sur le traîtreux ludion à l'incalculable révolution...