Bonjour et merci pour l'histoire de France et ces détails car j'aime mon pays d'adoption et je comprends mieux maintenant que j 'ai pris de l'age merci j'ai du retard a récupéré 😊😊👏👏👏👏
Des pubs, mais on ne peut pas tout avoir gratuitement sans contrepartie, donc très bonne émission. Continuez votre mission de culture monsieur Franck FERRAND, Merci.
VIVE BOURGOGNE !!! VIVE LES GRANDS DUCS D'OCCIDENT !!! JAMAIS ÉGALÉS, JAMAIS OUBLIÉS !!! Orléans le rapace, le petit roi de Bourges pleutre, et Louis XI fourbe et félon ! Certes, un fabuleux tableau !
On rappelle à Franck que Louis XV descend plusieurs fois de Louis d'Orléans ( 1372-1407).Louis XV qui est l'arrière petit neveu de son prédécesseur.Louis XV qui est l'ancêtre d'Elisabeth,duchesse en Bavière.
Non alors là, au moment de la description de l'assassinat de Louis d'Orléans : " ils lui fendent la tête jusqu'à la mâchoire d'un coup de hache, la cervelle jaillie" et là une pub commence pour les boissons caraïbos avec un son de bouchon de champagne qui pète !! 😂😂😂
Le jugement de valeur entre les deux princes est incontestablement en faveur de Louis d'Orléans, prince authentiquement français, héritier de la pensée de son père Charles V, !!! Jean Sans Peur, n'a plus de "français" que le nom en tant que comte de Flandre en relation avec l'Angleterre ... Quant au combat politique et surtout géopolitique qui en est le cadre et l'enjeu ... il concerne le destin de la France, la lutte entreprise par Louis d'Orléans contre l'état bourguignon alors en formation annonçant de manière frappante le combat de Louis XI contre un état bourguignon devenu à ce point puissant qu'il est susceptible de se séparer du royaume de France en devenant lui-même un royaume, Carle le Téméraire, fils et succeseur de Philippe le Bon, ambitionnant de coiffer, avec la complicité de l'empereur germanique sa couronne ducale contre une couronne royale ... Ce jugement, on peut le trouver par exemple dans l'Histoire de France de Jacques Bainville. Ainsi, de cette attribution, à la mort de la peste, en 1349, du dernier duc capétien de Bourgogne, Philippe de Rouvres, par le roi Jean II le Bon (le vaincu de Poitiers), en apanage, du duché et de ses dépendances à son fils cadet, Philippe le Hardi, créant de la sorte la branche des ducs Valois de Bourgogne : "La monarchie restait fidèle à la coutume des apanages. En somme, cette coutume semblait offrir plus d'avantages que d'inconvénients. Elle assurait la concorde et l'harmonie entre les fils de France. Les domaines momentanément détachés de la couronne y revenaient régulièrement. Ainsi Jean le Bo, ayant acquis la Bourgogne par héritage, l'avait-il donnée en apanage à son fils Philippe. Charles V, tout à son grand dessein contre les Anglais, imagina d'y faire servir son frère le duc de Bourgogne et d'arracher définitivement la Flandre à l'influence anglaise en la rapprochant de la France par l'intermédiaire bourguignon. Dans cette idée, le duc Philippe avait épousé l'héritière du comté de Flandre et, pour faciliter ce mariage, Charles V avait consenti à rendre aux Flamands les conquêtes de Philippe le Bel : Lille, Douai et Orchies. Il comptait bien que cette Flandre française, suivie de l'autre, retournerait un jour au royaume, et, en attendant le duché de Flandre-Bourgogne, envelopperait Calais, pousserait notre influence vers l'Allemagne et les Pays-Bas. Ce plan semblait irréprochable. Pourquoi il advient dans la suite le contraire de ce qu'avait calculé la sagesse de Charles V ? Loin d'assimiler la Flandre, la Bourgogne fut aspirée par elle. Cette Flandre, elle était plus que réfractaire : elle conquérait qui croyait l'avoir conquise. Ainsi la maison de Bourgogne, par ses possessions flamandes, s'écartera de plus en plus de la France. Elle en deviendra une des pires ennemies avec Jean Sans Peur et le Téméraire." (Jacques Bainville - Histoire de France - éditions Godefroy de Bouillon, pages 90-91). Quant aux raisons de l'affrontement entre les deux princes, voici ce qu'il en dit : "Toute guerre civile est une guerre d'idées où se mêlent des intérêts. Dans le drame qui commence, il y a la querelle du schisme, l'intervention auprès des deux papes de l'Université de Paris, la grande puissance intellectuelle de la France d'alors, la grande remueuse des esprits, forte de son ancienneté, de son éclat et de ses privilèges, mi-cléricale et mi-laïque, presque internationale par la foule des étudiants étrangers qu'elle attirait. La papauté était divisée, l'Université prit le rôle d'arbitre du conflit, et, pour forcer les deux papes à céder, décida, de sa propre autorité qu'il ne convenait plus d'obéir ni à l'un ni à l'autre. Cependant la monarchie française continuait à soutenir le pape d'Avignon. Cette politique était celle du duc d'Orléans, frère du roi fou, et nouveau venu dans le conseil de régence où les autres ducs avaient dû l'accueillir à regret. Que Louis d'Orléans, dans ce conseil de princes, ait représenté l'intérêt de la France et la tradition nationale, il n'en faut pas douter. "On ne peut nier, dit Michelet, que le parti d'Orléans ne fût le seul qui agit pour la France et contre l'Anglais, qui sentit qu'on devait profiter de l'agitation de ce pays, qui tentât des expéditions." Louis d'Orléans eût contre lui l'Université à cause de l'affaire du pape ; les contribuables, parce que, pour continuer Charles le Sage, il fallait lever des impôts enfin le duc de Bourgogne, parce que ce prince, par ses possessions de Flandre et des Pays*Bas, se trouvait engagé dans un système qui n'était plus français. Ce nouveau duc, Jean Sans Peur, cousin germain du roi et du duc d'Orléans, n'était déjà plus des nôtres, il était nationalisé Flamand. Sous les apparences d'un Français, il y avait un étranger au conseil de régence. Il était désigné pour rallier les mécontents." (Jacques Bainville - Ibid, page 93).
Bonjour et merci pour l'histoire de France et ces détails car j'aime mon pays d'adoption et je comprends mieux maintenant que j 'ai pris de l'age merci j'ai du retard a récupéré 😊😊👏👏👏👏
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Continuez votre mission de culture monsieur Franck FERRAND, Merci.
Il suffit davancer la vidéo jusqu'à la fin, puis d'appuyer sur le bouton replay pour enlever toutes les pubs
@@hugzer583 h h
Tres bonne emission
toujours passionnant, mais pourquoi les images d'illustration n'ont-elles jamais rien à voir avec le thème?
Bonne émission, malheureusement entrecoupé de publicités intrusives toutes les 5 minutes
Pauvre de toi pince prends un abonnement premium et sois heureux
VIVE BOURGOGNE !!!
VIVE LES GRANDS DUCS D'OCCIDENT !!!
JAMAIS ÉGALÉS, JAMAIS OUBLIÉS !!!
Orléans le rapace, le petit roi de Bourges pleutre, et Louis XI fourbe et félon ! Certes, un fabuleux tableau !
❤
Attention à la miniature ! On illuste la monarchie de juillet ... pas le moyen age ^^ sinon super emission !!
Merci pour les vidéos/ podcast 😁
On rappelle à Franck que Louis XV descend plusieurs fois de Louis d'Orléans ( 1372-1407).Louis XV qui est l'arrière petit neveu de son prédécesseur.Louis XV qui est l'ancêtre d'Elisabeth,duchesse en Bavière.
Non alors là, au moment de la description de l'assassinat de Louis d'Orléans : " ils lui fendent la tête jusqu'à la mâchoire d'un coup de hache, la cervelle jaillie" et là une pub commence pour les boissons caraïbos avec un son de bouchon de champagne qui pète !! 😂😂😂
😂😂😂
Des pubs des pubs et encore des pubs....
de nos jours tout le monde a charge gratuitement adblock....efficacite remarquable en 1 seconde d installation
@@dolleserge1135 trop cher
@@alainrogez8485 voys declarez trop cher une chose gratuite ?
@@dolleserge1135 pas gratuit hélas
Trop de pubs!
adblock , gratuit efficacite remarquable
Le jugement de valeur entre les deux princes est incontestablement en faveur de Louis d'Orléans, prince authentiquement français, héritier de la pensée de son père Charles V, !!! Jean Sans Peur, n'a plus de "français" que le nom en tant que comte de Flandre en relation avec l'Angleterre ... Quant au combat politique et surtout géopolitique qui en est le cadre et l'enjeu ... il concerne le destin de la France, la lutte entreprise par Louis d'Orléans contre l'état bourguignon alors en formation annonçant de manière frappante le combat de Louis XI contre un état bourguignon devenu à ce point puissant qu'il est susceptible de se séparer du royaume de France en devenant lui-même un royaume, Carle le Téméraire, fils et succeseur de Philippe le Bon, ambitionnant de coiffer, avec la complicité de l'empereur germanique sa couronne ducale contre une couronne royale ... Ce jugement, on peut le trouver par exemple dans l'Histoire de France de Jacques Bainville. Ainsi, de cette attribution, à la mort de la peste, en 1349, du dernier duc capétien de Bourgogne, Philippe de Rouvres, par le roi Jean II le Bon (le vaincu de Poitiers), en apanage, du duché et de ses dépendances à son fils cadet, Philippe le Hardi, créant de la sorte la branche des ducs Valois de Bourgogne :
"La monarchie restait fidèle à la coutume des apanages. En somme, cette coutume semblait offrir plus d'avantages que d'inconvénients. Elle assurait la concorde et l'harmonie entre les fils de France. Les domaines momentanément détachés de la couronne y revenaient régulièrement. Ainsi Jean le Bo, ayant acquis la Bourgogne par héritage, l'avait-il donnée en apanage à son fils Philippe. Charles V, tout à son grand dessein contre les Anglais, imagina d'y faire servir son frère le duc de Bourgogne et d'arracher définitivement la Flandre à l'influence anglaise en la rapprochant de la France par l'intermédiaire bourguignon. Dans cette idée, le duc Philippe avait épousé l'héritière du comté de Flandre et, pour faciliter ce mariage, Charles V avait consenti à rendre aux Flamands les conquêtes de Philippe le Bel : Lille, Douai et Orchies. Il comptait bien que cette Flandre française, suivie de l'autre, retournerait un jour au royaume, et, en attendant le duché de Flandre-Bourgogne, envelopperait Calais, pousserait notre influence vers l'Allemagne et les Pays-Bas. Ce plan semblait irréprochable. Pourquoi il advient dans la suite le contraire de ce qu'avait calculé la sagesse de Charles V ? Loin d'assimiler la Flandre, la Bourgogne fut aspirée par elle. Cette Flandre, elle était plus que réfractaire : elle conquérait qui croyait l'avoir conquise. Ainsi la maison de Bourgogne, par ses possessions flamandes, s'écartera de plus en plus de la France. Elle en deviendra une des pires ennemies avec Jean Sans Peur et le Téméraire." (Jacques Bainville - Histoire de France - éditions Godefroy de Bouillon, pages 90-91).
Quant aux raisons de l'affrontement entre les deux princes, voici ce qu'il en dit :
"Toute guerre civile est une guerre d'idées où se mêlent des intérêts. Dans le drame qui commence, il y a la querelle du schisme, l'intervention auprès des deux papes de l'Université de Paris, la grande puissance intellectuelle de la France d'alors, la grande remueuse des esprits, forte de son ancienneté, de son éclat et de ses privilèges, mi-cléricale et mi-laïque, presque internationale par la foule des étudiants étrangers qu'elle attirait. La papauté était divisée, l'Université prit le rôle d'arbitre du conflit, et, pour forcer les deux papes à céder, décida, de sa propre autorité qu'il ne convenait plus d'obéir ni à l'un ni à l'autre. Cependant la monarchie française continuait à soutenir le pape d'Avignon. Cette politique était celle du duc d'Orléans, frère du roi fou, et nouveau venu dans le conseil de régence où les autres ducs avaient dû l'accueillir à regret. Que Louis d'Orléans, dans ce conseil de princes, ait représenté l'intérêt de la France et la tradition nationale, il n'en faut pas douter. "On ne peut nier, dit Michelet, que le parti d'Orléans ne fût le seul qui agit pour la France et contre l'Anglais, qui sentit qu'on devait profiter de l'agitation de ce pays, qui tentât des expéditions." Louis d'Orléans eût contre lui l'Université à cause de l'affaire du pape ; les contribuables, parce que, pour continuer Charles le Sage, il fallait lever des impôts enfin le duc de Bourgogne, parce que ce prince, par ses possessions de Flandre et des Pays*Bas, se trouvait engagé dans un système qui n'était plus français. Ce nouveau duc, Jean Sans Peur, cousin germain du roi et du duc d'Orléans, n'était déjà plus des nôtres, il était nationalisé Flamand. Sous les apparences d'un Français, il y avait un étranger au conseil de régence. Il était désigné pour rallier les mécontents." (Jacques Bainville - Ibid, page 93).
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