Si vous avez des questions,que vous voulez discuter avec nous, nous sommes en direct dans les heures suivant la publication de l'épisode. C'est par ici ► Twitch : goo.gl/GcY9zS
Et si c'était des labos publique, qui seraient financés avec l'argent publique (comme actuellement), qui fournissaient directement l'hôpital publique ? Comme ça c'est directement le citoyen qui décide de tout le processus et donc au final n'as qu'à décider du financement des labos, avec ça pas besoin de mettre des fdp qui détournent l'argent publique étant donné que le coût du médicament est payé une seule fois à la fabrication. Et en généralisant le principe on vire tour les fdp qui détournent l'argent publique, comme ça plutôt que de payer 2€ la fabrication et 750€ à l'achat on paye seulement les 2€, sauf qu'on fait ça pour chaque domaine de l'activité humaine, si bien qu'on peut mettre directement les 750€ dans la recherche (sauf que là c'est sur les points utiles pas pour acheter des villa et bateaux à des fdp qui servent à rien).
Maintenant à 71 ans je prend zéro médicaments,.Mais quand j'en prenais, entre vingt et trente ans, c'était moi qui décidais de prendre ou pas un médicament prescrit par mon médecin. Maintenant c'est pire ne prenant plus de médicaments. Je vais chez mon médecin pour un diagnostic, une analyse d'un problème de santé, il me prescrit des médicaments sur une ordonnance que je jette à la poubelle. Et c'est son diagnostic ou son analyse qui m'oriente comment je vais me soigner, plantes, huile essentiel, ou autres méthodes naturelles sans dangers.
Le contenu est bien, mais attention au son : on entend assez mal l’interviewée... c’est galère. Il faudrait « normaliser » le son. Merci et vivement la prochaine
En effet, entre le moment où l'interviewée parle et le moment où le présentateur parle, je suis obligé de faire le yoyo avec le niveau de son pour pas que ça hurle, ce qui est problématique. J'ai pas testé, mais je suppose qu'au casque ça passe mieux et c'est pourtant qu'il y a cette erreur. Bonne vidéo sinon comme d'habitude. Merci !
Étant pharmacien ça fait plaisir d'entendre un discours plus nuancé que gneu gneu les laboratoires pharmas contrôlent le monde en s'enrichissant sans même se questionner sur comment les médicaments arrivent sur le marché.. Par contre les brevets une fois expirés sont des formidables vecteurs de la connaissance, ainsi de nombreux laboratoires et pays peuvent bénéficier des avancés des grands groupes. Un monde sans brevet ça revient à chacun travaille dans son coin, sans rien révéler à personne, et à chaque vente d'un médicament le laboratoire s'expose à se faire voler le fruit de 10 ans de recherche et développement (avec des coûts qui se chiffres en milliards). Un climat peu propice à faire avancer le savoir collectif donc.
Je rectifie, tu n'es pas un pharmacien mais un vendeur. Un commerçant. Un caissier ! Ton job c'est de vendre du doliprane et du sucre dilué pour pouvoir partir aux maldives tout les étés.
@@Le.K c'est vrai que de nos jours, faut même pas leur demander si un champignon est comestible (avis de mycologue) et peu de préparations sont encore réalisées en pharmacie, donc le terme vendeur n'est pas complétement faux :)
Un grand bravo! Etant du domaine (chimiste) vous avez couvert l'essentiel en vulgarisant parfaitement! Par contre absolument pas d'accord sur la conclusion sur les brevets^^ Les brevets participent pleinement à la diffusion des idées et des connaissances. Il y a effectivement 18 mois où le contenu reste secret (pour permettre à 'industrie de conserver une petite avance sur leur découverte) mais ensuite le brevet est publié donc connu de tous. Le secret industriel participe beaucoup plus à cette rétention d'informations. Ce sont différentes stratégies d'entreprises mais initialement le brevet n'est pas une interdiction d'utilisation c'est le contraire:il octroie une licence d'utilisation. Mais excellente vidéo qui ne tombe pas dans le pathos ou l'accusation fallacieuse ! Impeccable! Et ça même entre gens du métiers on s'affronte entre ceux qui souhaitent favoriser les princeps (donc l'innovation) et ceux qui valorisent les génériques (sauveur du système économique) ^^
Le brevet c’est 20 ans mais le temps de développement moyen c’est 15 ans, il y a de moins en moins de temps pour rentrer dans ses frais et faire un profit qui financera le prochain médicament. Ce n’est qu’un facteur dans le prix élevé mais il y participe. L’autre facteur hors « greed » et inflation (je me cale sur l’ancien médicament le plus cher quand je cherche à fixer mon prix), c’est le fait que, pour l’oncologie au moins, les nouveaux médicaments s’adresse à une toute petite fraction des patients par rapport aux chimiothérapies à l’ancienne.
Euh... Y'a pas un gros argument fallacieux là? On ne brevette pas un produit dès le début de son développement. Il y a effectivement une partie du temps couvert brevet par le brevet qui est passé à obtenir des autorisations de tests à grande échelle et de mise sur le marché mais certainement pas les 3/4.
@@PoshuMokona Je pense qu'il parlais pas du temps ou le brevet doit etre testé mais le temps de recherche. Et c'est vrai qu'il faut compter 3 a 6 Ph.D + une equipe de laborantin pendant parfois plus de 15 ans (plus payer les tests et le matos) pour produire les nouveau médicaments qu'on peut retrouver maintenant. et après ça t'as 20 ans ou il faut que tu vende ce nouveau produit, peut-etre plus facile a produire, plus efficace ou avec moins d'effet secondaire que l'ancien, mais tellement plus cher...
@@PoshuMokona justement si, le brevet (d'une durée de 20 ans) est déposé dès la découverte de la molécule, la mise sur le marché prendre environ 15 ans, il reste alors plus que 5 ans pour "exploiter" le médicament avec le brevet. Toutefois il existe la possibilité de demander une rallonge de ce brevet pour une durée de 5 ans maximum. En résumé le brevet dure 20+5 ans, la mise sur le marché prend 15 ans, il ne reste donc seulement 5 ou 10 ans quand le médicament est mis en vente.
Oui il y a bien un assouplissement pour les médicaments et produits de santé, le brevetage se fait dès l'identification d'une molécule (sans aucune information sur son rôle ou son utilité), tandis que le décompte du "temps de monopole" disons (le moment où le labo est le seul à faire des bénéfices sur la molécule) est entamé à partir du moment où l'utilité de la molécule est démontrée. il reste toujours une bonne part de recherche et développement mais c'est pas juste 3/4 du temps de monopole qui passe à la trappe ! (PS : tout ceci date de mes cours de BTS, donc ça date un peu ^^)
En plus du brevet, il y'a également la possibilité pour l'entreprise d'utiliser le secret pour retarder au plus possible le dépôt du brevet, et retarder ainsi également son échéance de fin. Garder secret le développement d'un médicament est forcément arrêté au plus tard au moment où les tests cliniques commencent, puisqu'il faut bien informer les gens testés de la molécule qu'on leur injecte.
Merci pour cette vidéo, en ce moment elle est d'utilité publique ! Et merci pour la blague sur l'A.S.M.R. je m'y attendais tellement et je ne suis pas déçu ! XD
Merci pour cette vidéo. Concernant l'exemple final, je ne suis pas certain qu'il faille y voir une volonté de freiner la fabrication de nouveaux respirateurs, mais plutôt d'éviter la création de respirateurs sur la base des plans de cette entreprise, mais pour lesquels le contrôle qualité n'a pas été réalisé de la même manière. C'est difficile de dire si ces respirateurs "maisons" sont efficaces ou inutiles voire dangereux.
Je ne pourrais pas être sur Twitch tout à l'heure mais je voulais soulever un point qui me semble important : les grandes entreprises pharmaceutiques actuelles font-elles vraiment la recherche qui justifierait leurs recettes élevées ? Déjà il y a le simple fait que le bénéfice est simplement faramineux ! Sanofi annonce un bénéfice de quasiment 35% en 2019, ce qui reste énorme, comparé à beaucoup d'autres industries dans le monde ! Mais surtout, pas mal de document et reportages sur le sujet pointent le fait que ces grosses firmes qui réalisent d'immenses bénéfices ne font en fait pas de recherche. elles font du développement (donc la partie vente plus ou moins), mais la recherche actuelle est principalement menée par des toutes petites start-up, dont c'est justement le modèle économique : investir dans une recherche de pointe, en prenant des risque et essayer trouver un nouvelle molécule qui soigne une maladie rare pour ensuite être racheté très cher par une grosse firme qui s'occupera de développer le médicament... C'est le cas du Sovaldi justement, qui n'as pas été découvert par Gilead mais par Pharmasset, qui a ensuite été rachetée par Gilead (pour 11 milliards de dollars). Du coup, ça augmente d'autant plus le nombre de gens qui espèrent faire du bénéfice là-dessus (la recherche pour le Sovaldi n'as probablement pas couté 11 milliards, mais le laboratoire espérait faire un bénéfice, et ensuite Gilead aussi et il doit rentabiliser son investissement de 11 milliards donc le vendre d'autant plus cher pour pour qu'il soit rentable et profitable...). Une piste de solution ne serait-elle pas de baser le prix d'un médicament sur le coup de recherche réel, pas celui d'achat des firmes qui développent les médicaments ? Ou bien de renationaliser la recherche, pour que l'achat et la production du médicament rapporte à l'état donc à la Sécu et non à des millionnaires ? Sinon c'était très intéressant, particulièrement en ce moment ^^
Totalement d'accord avec toi. Je trouve ça vraiment immoral d'essayer de rentabiliser la médecine sur des malades, chaque médecins ont JURÉS sur le serment d’Hippocrate: - ""Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire."" Il est grand temps de changer le modèle économique.
Maëlle Lamour le développement c’est ce qui coûte le plus cher. Les candidats médicaments rachetés en toute fin de développement clinique c’est l’exception pas la norme. Amener un produit innovants jusqu’aux tests (les premiers) chez l’homme va coûter quelques dizaines de millions d’euro suivant la typologie de produits et la pathologie étudiée, les dernières étapes coûtent des centaines de millions. Ces millions finissent aussi régulièrement à la poubelle. C’est loin d’être 100% des projets qui finissent en médicaments. Faire un développement clinique ce n’est pas non plus « simple », il faut concevoir correctement les études pour qu’elles puissent démontrer de manière convaincante un effet (regarder le Pr Raoult, il fait des études et nombre de ses collègues considèrent qu’il ne démontre rien). La gestion de la rédaction du dossier réglementaire est aussi loin d’être une mince affaire. Enfin produire dans des qualités médicaments n’est pas une promenade de santé (pun intended). Ça fait des entreprises parfois très profitables mais quand elles n’ont plus de médicaments stars ça baisse très très vite. Ils ne faut pas oublier non plus qu’en Europe ce sont les agences de santé qui négocient les prix et qui peuvent refuser le prix proposé, surtout si l’avantage médical n’est pas suffisamment flagrant.
@@JackyTuning69 En Europe justement. Aux Etats-Unis ou dans d'autres pays pauvres, les gens ne peuvent pas se permettre de débourser des sommes astronomiques car le système de santé y est inexistant... Nous avons de la chance en Europe d'avoir encore un peu d'Etat providence (même si il est attaqué par les libéraux), mais ça reste une minorité comparés aux autres pays
SuperSygma les tarifs appliqués dans les pays développés ne sont pas les mêmes que ceux appliqués ailleurs. Et en Afrique par exemple, les médicaments sont largement sponsorisés par l’OMS ou par les industriels directement (avec l’argent qu’ils génèrent chez nous). La problématique principale de « l’Afrique » ce n’est pas l’accès financier aux médicaments. C’est d’abord l’infrastructure de soin, la logistique du médicament, notamment la gestion de la chaîne du froid et de la traçabilité, la corruption endémique, la concurrence avec les médicaments contrefaits et avec les sorciers et autres mages qui disent qu’Ebola c’est une invention des blancs, que le CovSars2 c’est un complot pour tuer l’Afrique, que le SIDA se soigne en mangeant des fruits, etc.
Bonjour et merci pour cette vidéo. Excellente explication de la situation actuelle de l'économie du médicament. Par contre, j'aurais apprécié un peu plus d'approfondissement sur la question de l'éthique dans l'économie et la position des entreprises à ce sujet, de même que sur la propriété intellectuelle. Et y a-t-il des économistes qui proposent des modèles plus "éthiques" à opposer au modèle actuel et qui semblent viables ?
Au final (comme d'hab en recherche d'ailleurs), le plus simple est que des chercheurs et labos publics assurent la R&D et soient payés par de l'argent public directement. Les brevets et découvertes sont donc publics de fait, et les industriels n'ont plus qu'à assurer la production (et si ils veulent breveter le processus de production, tant mieux la concurrence se basera sur ce point et non sur la recherche et découverte). En prime, on allège pas mal la "perte" d'argent public qui s'évanouit dans les profits fait par les industriels, puisque cet intermédiaire disparaît du circuit de recherche... Les idées circulent librement et quasi-tt le monde est content !
En même temps, au début de la vidéo, passer soudainement le prix d'un médicament de 13,5 à 750 dollars, on ne voit pas bien quel pourrait être l'objectif : la santé des patients n'est pas l'enjeu, et le fabricant est insensible aux arguments moraux avancés par le sénateur qui l'interroge. Et sinon, il me semble que l'impôt devrait permettre de corriger le problème : c'est sa fonction. En tout cas, je ne vois pas quel autre outil les états pourraient utiliser pour contre-balancer les excès d'une entreprise. Ainsi, il me semble que le problème n'est pas celui de la propriété intellectuelle ni de la situation de monopole, mais de l'absence de mécanisme permettant de réguler sérieusement le marché.
En France du moins le prix est fixé par la HAS et le Comité économique des produits de santé qui sont le plus souvent en relation avec l'entreprise qui produit le médicament pour trouver le meilleur compromis
@@forza_koala oui c'est une excellente solution qui nous assure des pénuries régulière de médicaments bravo l'aveugle! Il ne peut y avoir de réelle négociation qu'entre celui qui paie et celui qui vends tout le reste c'est de la merde en barre qui ne satisfait personne au final.
@@laurentguyot3362 vous, vous avez une dent contre l'état et les industriels à ce que je vois, n'empêche que ce système marche plutôt bien dans la plupart des cas
@@forza_koala étant donné qu'on a aucun point de comparaison c'est une affirmation qui est bien confortable et évite toute remise en question du système. j'ai aussi longtemps entendu que le système de santé français est le meilleur du monde, je crois qu’aujourd’hui on peut tous dire que c'était un gros bullshit. Le problème des système étatisé à 100% comme la la France c'est qu'il n'y a jamais de remise en cause contrairement au marché qui cherche toujours à bousculer l'ordre établi pour trouver mieux. la gestion planificatrice par des fonctionnaire ne marche jamais sur le long terme le système est bien trop complexe.
Pour vous remercier de rendre visibles les femmes scientifiques dans cet épisode voici en signe de gratitude un premier éclairage.27 avril 2020. Mon propos est de fournir de l'info sourcée pour des analyses croisées pour penser en trans-disciplinaire et hybridation culturelle en sciences. M. Chauvin 6 dec. 2005. disait : « je voudrais vous dire que je ne suis pas Professeur »… « je n’ai pas le brillant de mes collègues ». Qui est-ce? Yves Chauvin (1930 - 2015) fut un chercheur discret, humble et curieux dont les résultats des travaux dès 1971 sont célébrés plus de 30 ans plus tard par le Nobel de chimie 2005 et qui impactent aussi la chimie pharmacologique ( santé etc.). il illustre une recherche française fondamentale appliquée et industrielle, un parcours tranquille et stable d’homme d’une autre époque (une vie professionnelle entière à l’IFP l’Institut français du Pétrole devenu IFP-EN energies nouvelles ), une personnalité sensible qui cultive son jardin et s’émeut qu’on ait pensé à lui pour le Nobel, un citoyen vigilant et lucide mi- espiègle, mi dépité quand il s’étonne qu’on lui attribue un Nobel à l’âge avancé de 75 ans, sans que cela puisse avoir le moindre bénéfice pour son travail de laboratoire désormais . Il rappelle toujours que son travail s’inscrit dans une démarche collective de prédécesseurs ou collègues et de doctorant.e.s à superviser à l’abri des fureurs de la recherche d’audience et de la communication marketing. Ce chercheur ne s’invente pas de vocation a posteriori, la curiosité est une chance, on ne peut se lasser de la démarche scientifique exploratrice et critique. Elle permet de s'inventer une vie toute sa vie et l'ecole-collège devraient initier tous les individus à la chimie du vivant qui anime chacun de nos corps vulnérables pour donner des clés de compréhension du monde complexe. Sur le fond:voici un article éblouissant publié en français par le chercheur Didier Astruc in L’actualité chimique . n°273 « la métathèse : de Chauvin à la chimie verte » en mars 2004 , soit 18 mois avant les décisions de Nobel : riedinger.didier.free.fr/Metath%E8se-AC-2004-273-mars-Astruc-p1.3.pdf Dec 2005. 18 min. Entretien en français avec Yves Chauvin par Nathalie Kirchmeyer, (saisir yves chauvin puis aller dans la video Interview )www.nobelprize.org/mediaplayer/?id=607 Oct 2005 : 4 min. dans le Journal TV de France 2 de David Pujadas. De 0:07 à 0:29 puis de 1:37 à 3:42 dai.ly/xfc9pa 2005 11 min : Entretien avec Yves Chauvin (le blob) : th-cam.com/video/wdubRWCY_hA/w-d-xo.html 2008 : 1 min. Entretien avec Yves Chauvin et les petits débrouillards sur le recyclage : th-cam.com/video/JuyGc1qNLEk/w-d-xo.html 2008 : 1 min. Entretien avec Yves Chauvin et les petits débrouillards sur la marée noire de l'Erika, et la responsabilité du citoyen : th-cam.com/video/pTtHf9ZZwTM/w-d-xo.html 2019 : 2 min. Ina actu retour sur infos. En 2012 La condamnation de Total (naufrage de l'"Erika" en 1999) est confirmée en appel : th-cam.com/video/L7QPopfMvoM/w-d-xo.html 1992 : 7 min. Le Monde. Naufrage en 1978 de l’« Amoco Cadiz » : une marée noire qui a tout changé : th-cam.com/video/AQqfd9DVMBM/w-d-xo.html 2018 : 7 min. France 3 Bretagne. Le Torrey Canyon en 1967 , la première des marées noires : th-cam.com/video/7N_rbqD3xoo/w-d-xo.html
Question ouverte : il n'y a-t-il pas eu une erreur historique à amalgamer la notion de propriété ou de possession et celle de mérite, lorsqu'il s'agit de chose immatériel ?
Imaginons que tu découvres le vaccin du covid-19. Tu as le choix entre déposer le brevet et récupérer les gains à ton propre profit (sachant que la demande est assuré et donc tu vas t'en mettre pleins les poches) ou bien ta découverte est d'ordre publique et donc tu n'as pas le droit de générer de profit dessus car c'est d'intérêt collectif tu choisirais quoi ? Je sais que tu opterais pour une réponse morale car tu n'es pas en situation, mais un chiffre avec plusieurs zéros peut très vite surpasser les valeurs éthiques d'un chercheur.
@@mimimi23451 l'éthique c'est de permettre aux chercheurs de chercher. La recherche médicale se fait par des sociétés privées (gsk, sanofi-pasteur, bayer, lilly, roche...) et des organismes publics (institut pasteur, ihu marseille... et leurs équivalents étrangers bien sûr). Chacun a ses forces et ses faiblesses. La force du public c'est de pouvoir coopérer ouvertement, la force du privé, c'est de pouvoir produire massivement.
@@mimimi23451 ça n'est pas ici, le problème. si la recherche medical était publique (donc financé par l'état), les résultats des recherche appartiendraient à l'état. Pour les question économique, comptés sur la gentillesse des gents est voué à l'echeque.
@@paulamblard3836 Je pense que nous sommes du même avis sur la question , je voulais simplement démontrer que la recherche du profit peut parfois prendre le dessus sur les questions d'intérêt publique , ce qui est effectivement le cas ici.
Merci pour la vidéo, instructif et clair comme d'hab. J'avais une question relative à cet article: www.franceculture.fr/sciences/covid-19-le-big-pharma-fait-il-main-basse-sur-les-remedes Alors je ne m'intéresse pas au débat de la chloroquine, mais plus à la troisième question posée. En effet, il décorrèle les labos et les industries pharmaceutiques, nuances que j'ai eu du mal à discerner dans cette vidéo, parce que dans ce cas là on rajoute un intermédiaire. Et du coup ça amène à se demander que en fait l'industriel essaye d'être rentable vis à vis du prix de développement que propose le labo. Voilà, je voulais juste un peu un avis là dessus, est-ce que c'est pertinent, tout ça tout ça. Super taffe.
La vidéo montre aussi que les grandes groupes pharmaceutiques ont abandonné la recherche fondamentale et qu'ils n'interviennent qu'en bouche de chaîne. En gros la recherche publique qui finance la recherche fondamentale ensuite ce sont des sociétés de biotechnologies qui depuis les résultats de la recherche fondamentale cherche les applications possibles. Ce sont donc elles qui supportent le risque de R&D et dès qu'une de ces sociétés de biotechnologies a trouvé un remède valide alors les grands groupes pharmaceutiques les rachètent des millions ce qui entrent dans leur coût de R&D qu'ils doivent ensuite amortir via un prix élevé des médicaments. C'est un point qui me semble extrêmement important à souligner également.
La vidéo de Valentin est une introduction générale de bonne tenue, mais comporte quand même quelques imprécisions voire erreurs. C''est excusable compte tenu de la complexité de la recherche pharmaceutique et des enjeux politiques et économiques quelle soulève. Cette vidéo est dans le haut du panier en terme de rigueur. En ce qui concerne la répartition des tâches, le développement d'un médicament fait intervenir un grand nombre d'acteurs tant publics que privés. De façon simpliste, on peut considérer que la recherche publique se concentre sur le développement du savoir scientifique et la recherche privée sur le développement de traitements susceptibles d'être utilisés par les patients. D'un côté, l'objectif est de faire avancer le savoir en publiant sa recherche dans des revues scientifiques. De l'autre, l'objectif est d'identifier une molécule qui a un effet thérapeutique tout en assurant un niveau acceptable de sécurité. Par exemple, des chercheurs US ont découvert le virus de l'hépatite C au début des années 90 et ont publié leurs résultats. Grande découverte car ce virus s'avérait particulièrement difficile à isoler. Certains ont été récompensés par un prix Nobel. Mais tout ça ne soigne personne. La recherche privée prend donc le relais et développe une ou plusieurs molécules susceptibles d'avoir une action sur la réplication du virus et effectue les études animales et enfin chez l'homme. Tout ça est très long et très cher, notamment les études cliniques chez l'homme dont la probabilité de succès est de 11% en moyenne. Bien sûr, la réalité est plus complexe car les labos privés font également de la recherche fondamentale (leurs chercheurs ont tous commencé leur carrière dans la recherche universitaire), et des institutions publiques financent des étude de R&D pouvant mener au développement d'un traitement - principalement aux US par le biais des National Institutes of Health. Cependant, compte tenu des montants à investir - le plus souvent à perte - la part des financements publics pour de la R&D pharmaceutique est très faible car il est très difficile de justifier l'absence répétée de résultats qui fait le quotidien des laboratoires pharmaceutiques. Il reste possible aux Etats d'investir directement dans la R&D - notamment comme le font les US à une grand échelle - mais cela reste l'exception car il s'avère plus efficient de laisser les investisseurs privés prendre les risques capitalistiques et de décider en fin de course si tel ou tel médicament sera remboursé, à quel prix, etc. Pour une description simple, voir cet article du LEEM: www.leem.org/recherche-et-developpement A noter qu'il s'agit de la version des laboratoires pharmaceutiques mais le test pour répondre à votre question est: si c'était si simple, pourquoi les Etats ne font pas eux-mêmes de la R&D pharmaceutique jusqu'à l'approbation ? Ce modèle existe dans la Défense, où l'Etat paye des sociétés pour effectuer le développement technologique et garde les droits de propriété intellectuelle. Malheureusement, il existe encore un grand différence entre l'ingénierie (faire un avion de chasse) et la biologie (trouver un traitement curatif contre le SIDA).
Ca me fait marrer la "propriété intellectuelle". Une idée, c'est justement quelque chose qui te permet, quand tu la partages, de ne rien perdre. Comme si quelqu'un pouvait se targuer d'être à l'origine d'une idée. Il y a eu tous les gens avant lui, sans eux il ne serait rien. Et puis si on revient dans le passé, quand il n'y avait pas encore pleins de télécommunication, ca arrivait fréquemment qu'un même résultat scientifique soit découvert à différents endroit du globe. C'est ce qu'on peut entendre dans la citation de Hugo “Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue.” Donc pas de génie, juste un gars assez malin qui était au bon endroit au bon moment. Si on admet cela (et c'est discutable), la propriété intellectuelle ne fait aucun sens. Les idées deviennent des propriétés collectives, puisqu'elles n'émergent pas dans un seul esprit mais dans un contexte et avec un ensemble de conditions la permettant d'apparaître. Du coup si on abolit la propriété intellectuelle (je parle de sciences là, pas de création artistique, je crois que c'est un peu différent), ca devient le rôle du public de financer la recherche, ce qui ne semble pas si absurde.
Tout les discours sont mis en place pour justifier le racket des industries pharmaceutiques... Ah j'ai dit industries ? Donc recherche de profit point-barre.
Superbe video sur la question du prix des traitements, qui est une question économique et sociale. Par contre la conclusion sur les brevets est un peu trop rapide selon moi. Ce n'est pas le brevet qui empêche le partage du savoir, bien au contraire, le brevet participe au partage des connaissances. Dans un brevet il y a tout un tas d'information qui permettent à la communauté scientifique de comprendre ce que font leur pairs. De plus, beaucoup d'entreprises choissisent de ne pas breveter certaines de leur découvertes (notament les secrets d'industrialisation) pour garder un avantage compétitif (example coca cola: cocacolaweb.fr/coca-cola/la-recette/). Selon moi, la question tourne plutôt autour du droit d'exploitation du brevet, là c'est finalement une négociation entre 2 partie (www.inpi.fr/fr/faq/comment-evaluer-le-prix-d-une-licence-d-exploitation-de-brevet). Merci en tout cas,
Martin Skhreli a donné une itw à Vice il y a déjà quelques temps, c'est intéressant de voir son point de vue sur le milieu. Il a aussi déboursé 2M pour l'album unique que le Wu Tang Clan a mis aux enchères. Dans une interview, il dit que le coffret et le cachet ne sont pas beaux, qu'il n'aime pas le rap et qu'il pense mettre au feu cette album.
Un point me dérange, il semblerait que seul la production sur un modèle capitalistique et donc avec des bénéfices soit viable. 1. Donc une entreprise nationale qui produirait à prix coûtant des molécules du domaine public n'est pas viable alors ? 2. Nos universités publiques et nos centres de recherches publiques ne peuvent donc pas rivaliser au niveau des connaissances, et pas des moyens, avec celles du secteur privé et donc ne pourrait déposer aussi des brevets ? 3. Dans le reportage la chercheuse américaine insiste sur la gratification humaine de soigner et sur l'augmentation du savoir médicale. En aucun cas elle dit "j'me suis fait un max de blé ! J'suis une Killer". Comme beaucoup de personnes l'argent ne semble pas être son but unique dans la vie. Ne serait il pas raisonnable de penser qu'elle et son équipe devrait posséder une part de propriété non négligeable sur les brevet, car sans eux à quoi sert l'investisseur ? Autrement dit a quoi sert le pognon s'il n'y a pas de cerveau ? pourtant c'est les propriétaires de l'entreprise qui possède les brevets, et donc les bénéfices. Est ce normal et juste dans l'absolue ? (Les thuriféraires du libéralisme et les anti communistes primaires sont priés de passer leur chemin. Merci)
C'est un autre domaine avec un autre type de marché, il en à juste pas parlé. Mais le fait est que le capitalisme à une capacité incroyable à s'auto motivé. Si il y'a du profil à ce faire cela motive beaucoup et donc pousse à une grande productivité, il y'a l'exemple de Tesla et de la recherche spatiale , le mec à moins de moyen que la nasa mais il y'a inventé des choses dingues qui ont fait avancer la recherche spatiale. De même pour le médicament cela peut les motiver à produire plus, à mettre plus de moyen. Après il faut faire attention car il faut pas non plus tombé dans le système de l'argent roi ou on vas profiter par exemple d'une épidémie pour vendre à prix d'or un médoc.
1- elle ne pourrait pas investir dans la R&D. Ou alors, il faut considérer celle-ci comme faisant partie du coût, et prendre en compte le risque d'échec de la R&D. En effet, investir en R&D ne garantit pas qu'un nouveau médicament sera mis sur le marché pour traiter une maladie mal prise en charge : il suffit de voir les sommes astronomiques investies dans la recherche de traitements contre Alzheimer ou Parkinson, et l'absence de nouveaux médicaments efficaces sortis depuis plus de 20 ans... 2- Ils déposent des brevets et font payer les entreprises pour leur exploitation ! Cela se fait couramment, même en France. ;) 3- certains chercheurs touchent des royalties sur les brevets dont ils sont les inventeurs. Cela dépend de l'entreprise ou l'institut ou l'université où ils travaillent, de leur contrat, etc.
Salut, Le petit problème c'est que les autorités de santé sont très facilement pigeonnables. Rien que sur les traitements de la DMLA c'est flagrant. Il faudrait sérieusement qu'elles analysent retrospectivement leurs boulettes. Et puis il y a des tonnes de doublons dans l'offre de médicaments. Faire un petit écrémage, par exemple sur les inhibiteurs de la pompe à proton, ça ferait faire des économies logistiques énormes sur tout le circuit du médicament. Un dernier problème est les médicaments prescrits en dehors de leur AMM. La lévocétirizine n'a comme avantage par rapport à la cétirizine que le fait que le comprimé soit plus petit (et donc plus facile à avaler en cas d'œdème de Quincke). Or la lévocétirizine est prescrite à tort et à travers pour des rhinites saisonnières. Il faudrait demander des comptes aux médecins qui prescrivent n'importent quoi ou qui abusent des mentions non substituable contre indication formelle sur l'ordonnance. Et là on sortirait de l'argent pour recruter de nouveaux infirmiers dans le système de santé. Et augmenter leurs salaires.
Bonjour, chouette vidéo mais attention il y a quelque chose qui n'a pas été abordé : à quel point est ce que le prix élevé des médicaments finance réellement la recherche ou est ce que ça va dans les dividendes ? Pour moi il est évident que la recherche serait bien plus efficace en étant directement financée par le public. Au lieu de payer des médicaments à des prix très élevé, avoir un médicament découvert par le public et donc vendu à son coût de production, voilà qui permettrait de faire des énormes économies ! Étonnant que cet aspect ne soit pas abordé...
Notard 10 L’industrie pharmaceutique est celle qui réinvestis le plus ses profits dans la R&D. De plus elle investit 5x plus dans la R&D que la recherche publique. www.drugcostfacts.org/public-vs-private-drug-funding
@@Jon69330 merci pour ton commentaire. Pour moi il comporte cependant plusieurs erreurs : 1. Certes l'industrie pharmaceutique investit plus dans la recherche QUE LES AUTRES INDUSTRIES. Cela s'explique par le fait que la plupart des industries ont diminué leurs investissement dans la recherche depuis les années 70 pour passer dans la finance, plus rentable. L'industrie pharmaceutique est la seule à continuer à investir dans la recherche car le profit d'un brevet peut être enormissime. Cependant il faut noter que, en conséquence, les recherches sont très orientées par des impératifs de profits et non par des impératifs de santé publique. 2. L'exemple que tu donnes pour montrer que l'industrie pharmaceutique investit plus dans la recherche est celui des US... Pas sûr que ça soit le meilleur exemple. 3. Dans la continuité du point précédant, les US sont le pays qui a les plus grosses dépenses de santé au monde (17% du PIB contre 11,5% en France, malgré le fait que la France a une meilleure espérance de vie et reste meilleure dans tous les indicateurs de santé). Cela montre donc bien que le fait d'avoir un système de santé gouverné par le privé est largement inefficace... On y paie donc plus cher pour une moins bonne santé. Donc je trouve dommage de ne pas mentionner des faits aussi évident en parlant d'économie et d'industrie pharmaceutique.
Je ne suis pas certain de bien tout saisir, les gros labos ne font pas leur marge que sur les derniers produits, au bout d'un moment l'activité autour de la pharmacopée existante devrait permettre de financer la recherche sur les traitements de niche. Avoir un temps de retour sur investissement de cinq, dix voir vingt ans ne devrait pas être vraiment un problème du point de vue de l'équilibre des comptes.
Ben si c'est un problème parce que ça n'est pas un long fleuve tranquille, il se passe quoi quand au bout de 20 ans de test le produits s'avère invendable? Sur cent recherches lancé 5% arrivé au bout dans le meilleur des cas et il reste ensuite tous les problèmes de commercialisation, le produit n'est peut être pas incroyablement meilleur que les produits précédent moins cher, d'autre produits concurrents vont peut être apparaitre l'année suivante voir même sont apparu l'année d'avant...Pour le marché 20 ans c'est une éternité et c'est devenu un très gros problème. Il y a beaucoup trop de barrières au niveau de la conception de nouveau médicaments c'est comme si on ne voulait plus soigner les gens a cause du sacrosaint principe de précaution et de la folle poursuite du mythique 0 risque.
@@laurentguyot3362 si l'objectif est d'augmenter ses bénéfices c'est un problème, mais si l'objectif c'est de développer des nouveaux traitements, à quel point est-ce possible de financer la recherche, quelle aboutisse ou non, sur les molécules dont le brevet a de toute façon déjà expiré ? La phase de concurrence a été très utile pour développer la pharmacopée, mais au point ou on en est, est-ce encore un modèle pertinent ?
Etant pharmacien et économiste de la santé et ayant fait sa thèse d'économie sur les pharmacies de ville, je tiens en premier lieu à souligner la qualité des informations transmises. Cependant, cette analyse est très restrictive. Elle mélange dans le titre tous les médicaments alors que vous ne parlez que des médicaments "innovants". De plus la question de l'innovation est plus complexe, notamment avec le rachat de start up par les big pharma (externalisation du risque, spécialisation sur le market-access). Le problème est que les médicaments innovants ne sont pas la majorité des médicaments vendus. On passe donc à côté des "médicaments" au sens large. Premièrement, le marché du médicament ne stagne pas, il baisse de 2012 à 2020 (CNS 2023). si les volumes augmentent de +3.5 % par an, les prix baissent de -4.5%. En comparaison le secteur hospitalier et de médecine de ville connaissent une croissance de près de +2% par an chacun sur la même période. Ainsi, dans le cadre international, la France est de moins en moins attractive, comparativement à d'autres pays ce qui explique l'existence de pénuries! un problème que je rencontre en pharmacie depuis 2010 (date de mon premier stage), et qui s'aggrave au cours du temps. On oublie que pour l'industriel en situation de monopole/oligopole la concurrence se fait davantage entre les États qu'entre les industriels. Cette baisse des prix interroge aussi les acteurs en amont de la délivrance (en pharmacie) c'est à dire, le pharmacien et le grossiste répartiteur. Eux sont tributaires de cette baisse des prix qui décroit leur marge. Si le CA par pharmacie se maintien, c'est grâce aux fermetures de pharmacies qui permettent de compenser la croissance négative. Cependant, en raison de l'inflation (en supposant celle-ci homogène), cela signifie que la marge et la profitabilité sur le médicament "ancien" (et utile/nécessaire) baisse. Des changements de paradigmes ont été opéré (la mise en place d'une marge dégressive, d'une rémunération forfaitaire) viennent désindexer la rentabilité des prix pour le pharmacien (mais pas pour le répartiteur), sans pour autant améliorer la rentabilité. Ainsi, le pharmacien est "désinciter" économiquement à faire du médicament "classique" pour se tourner vers la parapharmacie ou de nouvelles missions (dépistage et vaccination pour ne citer que les plus connus). Donc la question du prix, interroge aussi sur l'activité que l'on souhaite voir se développer dans les pharmacies! est ce qu'on veut qu'elles fassent du médicament? ou de la prévention? ou autre chose? Enfin pour le patient, seule la question de l'accessibilité financière est posée, alors que d'autres raisons pour intervenir dans le non-recours aux soins (pénurie de médicaments, exclusion sociale/territoriale, culturelle, question des complémentaires santé et j'en passe). Si je regrette le manque de complétude, je tiens encore une fois à saluer la volonté de rendre moins opaque la définition du prix du médicament, et surtout à ne pas avoir donné de fausses informations.
C'est typiquement le genre de domaine où un système public paraît bien plus logique et efficace : investissements lourds à long terme, formations, propriétés intellectuelles, secteur sensible, pouvoir important non démocratique aujourd'hui...
La conclusion est un peu simpliste, la propriété intellectuelle permet de sauver les savoirs. Dans le passé, avant le brevet les inventeurs emportaient leurs secrets dans la tombe car une fois révélé il ne lui appartenait plus. Si dans cet exemple la propriété intellectuelle est un frein, sur le long terme par contre c'est une garantie voire un accélérateur. Bref la question de la propriété intellectuelle est plus complexe, d'ailleurs si l'on avait expliqué aux futurs inventeurs de ce vaccin que la propriété intellectuelle ne compterait pas pour leur invention auraient-ils agit de la même manière ??? (Le liève ne reste jamais dans le viseur...)
@@ermul61 Les chimistes européens (ou alchimistes selon la manière de voir les choses) au moyen-âge. Mais d'une manière générale si la notion de propriété intellectuelle existait déjà à l'antiquité et au moyen-âge (lettres patentes) c'était toujours pour les mêmes raison, que les inventeurs ne se retrouvent pas laisé ou ne s'auto-censurent pas. Mais l'idée de ce premier commentaire n'est pas de lancer un grand débat par commentaires interposés, mais juste de rappeler que la thématique est très complexe.
@@fredericlecointre1192 Sauf que si l'on supprime ces brevets quel serait dès lors l'intérêt pour une entreprise d'investir dans la recherche pharmaceutique puisque même si elle parvient à trouver un médicament miracle il sera instantanément copié par une entreprise qui le vendra moins cher car elle n'aura pas de coûts à amortir ? Perso je trouve que les brevets sont une bonne chose, ils permettent d'attirer des capitaux et des cerveaux dans le monde de la recherche tout en permettant l'accès des découvertes au grand public une dizaine d'années plus tard, comme l'as dit thomas le coût à cour terme est important mais à long terme la société est gagnante
Sinon on créé des laboratoires nationaux, pour l'effet "booster la recherche" on érige une statue à chaque chercheur qui n'a ne serait-ce que sauvé une vie et on mutualise les coups de l'investissement en recherche sur l'ensemble de la population avec ce slogan "ce que tu as donné hier, te sauveras peut-être demain". Pour la transition ? Abolition de la propriété intellectuelle des brevets, saisi de tous les laboratoires privés, proposition d'embauche comme fonctionnaire à tous les chercheurs, on est gentils on laisse leurs fonds propres aux grands propriétaires, quitte à être inutile, ils ont qu'à vivre de leur argent jusqu'à leurs derniers jours mais ils nous prennent pas un centime de plus. Quant à l'argument bénéfices/risques sur les sommes investies....... C'est vrai que ces grosses multinationales tombent souvent en faillite, le modèle économique actuel doit être vraiment trop dur pour eux.. ^^
Au pire, on pourrait pas fixer une règle donnant une marge de profit maximum à respecter par les laboratoires lorsqu'ils vendent leurs médicaments ? Je sais pas si c'est une bonne idée. Mais ça empêcherait que certains prix de médicaments soient trop élevés. Et si ça n'est pas viable pour les laboratoires, je pense qu'on peut aussi à côté faire en sorte que l'État finance/dédommage une partie de la recherche des laboratoires privés après qu'ils aient développé une nouvelle molécule utile (le montant de l'aide de l'État pourrait être équivalent à l'entièreté ou à un pourcentage de l'argent dépensé par le laboratoire dans la recherche qui l'a amené à la découverte/élaboration de sa dernière molécule). Ou alors, on supprime le système de brevet-monopole et on compense de la même manière les laboratoires qui ont développé les molécules par un financement important de l'État.
C'est hyper compliqué car pour une molécule et donc un médicament qui marche combien d'échecs ? Combien de projets avortés et donc du financement à perte ? Un de mes ancien professeurs de chimie médicinale nous disait toujours qu'il fallait "tuer nos molécules" au stade expérimental. Trouver toutes les raisons de NE PAS continuer le projet et lancer les études cliniques (qui sont de loin les études les pus coûteuses) dans le cas d'un possible échec et éviter ainsi la perte de plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros/dollars. . . Ensuite difficile de faire une exception sur les bénéfices générés pour l'industrie pharma. Pourquoi eux ne pourraient pas s'enrichir et les autres oui ? Alors mon point n'est pas de dire que les big Pharmas sont de pauvres créatures exploitées. . . Certaines sont des voraces de la pire espèce et beaucoup trop sont dirigées par des financiers et n'y connaissent rien en Science. L'exemple du début de vidéo avec ce PDG qui a fait exploser le prix de son médicament ( un enculé qui a fini par être condamné tout de même.) est révélateur. Mais la recherche médicale et son économie sont des domaines hyper complexes avec malheureusement pas de solutions miracles. . . Faire au mieux Et aujourd'hui les pharmas se goinfrent beaucoup plus sur l'homéopathie que sur les médicaments ou les vaccins. Beaucoup plus simple à faire et largement moins coûteux à produire.
¨Problèmes: qui juge que la molécule est utile? Sur quels critères? On voit déjà que les critères actuels trouvent rapidement leurs limites... Dans le faits les labo profitent déjà des réductions d’impôt pour la R&D. Les transformer en machine à faire de la recherche, plutôt que machine à créer des nouveaux médicaments, n'est pas une solution enviable économiquement en termes d’efficacités, surtout quand on connait les manip' comptable pour créer ou enlever (lire cacher) les coûts. Pour lutter contre cela il faudrait alors un appareil administratif de contrôle qui accorderait des licences, ce qui fermerait encore plus l'accès au marché pour les entreprises déjà présentes, loin d'être idéal encore...
@@geff9115 Choisir le montant (maximum) de la marge de bénéfice sur le prix d'un médicament permet tout de même aux industries pharmaceutiques de s'enrichir (à moins de fixer ce montant à 0€), même si ça limite effectivement plus leur croissance financière que pour une autre industrie qui n'aurait pas une telle contrainte (quoique pour de nombreuses industries comme le textile par exemple, il n'y a pas ou peu de système de brevet/monopole qui peuvent faire exploser les prix.). J'avais l'idée que le bénéfice fait par les entreprises pharmaceutiques reste tout de même assez important pour couvrir les coûts la recherche non-fructueuse (même si, ça implique que les laboratoires qui ne sont pas assez "productifs" soient plus limités financièrement que ceux qui conduisent une recherche "efficace"/"productive"). C'est aussi pour ça que j'ai proposé la possibilité d'un financement de l'État (il faut voir le montant nécessaire) pour que mon idée puisse quand même être économiquement viable. Mais je suis tout à fait d'accord avec ton commentaire que ce soit par rapport au coût de la recherche, ou à l'homéopathie, etc. D'ailleurs merci de ta réponse.
@@thibautnarme6402 On pourrait imaginer que le coût d'un médicament soit déterminé de la façon suivante : [Coût de production] + [marge de profit = 10% du coût de production ou alors valeur fixe de X euros] = prix en euro. Avec si une molécule est chère à produire mais nécessaire (type : trithérapie), la molécule pourrait être remboursée par l'État au patient. Ma proposition encourage il me semble le développement de nouvelles molécules puisque le laboratoire pourrait donc avoir son brevet sur la molécule et se faire donc un profit important (quoique limitée par la marge de profit maximale fixée par l'État). Pour ce qui est du financement de l'État (dont le but est de permettre à la mesure précédente d'être viable économiquement), effectivement, il pourrait y avoir des abus. Mais ça n'est pas différents des abus qu'il y a pour les aides de l'État, la fraude fiscale, etc. Je ne vois pas pourquoi ça poserait plus de problème ici que pour ces choses-là. Merci de ton commentaire, sinon !
Il y a un élément important qui n'est pas mentionné dans cette vidéo et c'est le fait que la vaste majorité de la recherche permettant la création de ces médicaments est généralement d'ordre public. Le privé ne fait que prendre ce qui a été découvert avec des recherches publiques, crée un produit et génère des profits
Petite question : J'ai pu comprendre par mes cours que l'ANSM (si je ne dis pas de bêtises) via différentes commissions internes (CEPS, comité de transparence), décide avec l'industriel du prix du médicaments et du nombre de lots à produire Est ce que le nombre imposé de lots influe sur le prix ? Vidéo au top sinon, c'est cool de ne pas tomber dans le travers du "annh l'industrie pharmaceutique qui fait de l'argent à tout prix et beaucoup de lobbying"
L'ANSM octroie les autorisations mise sur le marché pour les médicaments mais ne décide pas de leur prix. C'est le CEPS qui en est chargé. La commission de la transparence fait partie de la HAS, c'est elle qui donne le SMR et l'ASMR mentionné dans la vidéo. La commission de la transparence a donc un avis consultatif, c'est le CEPS qui dépend du ministère de la santé qui est décisionnaire du prix final. À ce prix dit facial et publié au JO viennent s'ajouter diverses remises confidentielles sur négociation entre le CEPS et le laboratoire pharmaceutique. Cela donne un prix net inférieur au prix facial qui est lui confidentiel. En tout cas très bonne vidéo bravo à vous ! Dommage de ne pas rentrer dans plus de détails mais en 15 minutes c'est impossible
Et mince je me suis emballé j'ai pas répondu à ta question haha Le nombre de lot a produire n'est pas du tout décidé par l'ANSM ni par aucune autre instance ! Je ne sais pas d'où te viens cette information mais à ma connaissance il n'y a aucune obligation quant à la quantité de lot à produire, c'est l'industriel qui me fait pour répondre à la demande sans y être contraint. Donc ceci n'a pas d'influence sur le prix. En revanche, le prix dépend de la population ciblee par le médicament. Plus la population est petite et plus le prix augmente pour permettre le retour sur investissement du labo comme précisé dans la vidéo
@@TheVikko34 Merci pour ta réponse ! En effet j'ai confondu ANSM et HAS (alors qu'évidemment il n'y a pas lieu à confusion) Concernant le nombre de lot fixé, c'est un de nos profs travaillant anciennement à l'ANSM qui nous l'enseigne Et dans mon esprit s'était formé l'idée, que, peu-être, si on autorise un "petit" lot, le prix sera d'autant plus élevé pour rentabiliser et inversement Mais en effet je suis perplexe quant à l'idée d'imposer comme un temps de vente limite du médicament au final, ça n'aurait aucun intérêt Dooonc je vais revérifier mes cours
@@TheVikko34 Il me semble effectivement (d'après un de mes cours également) qu'un volume prévisionnel de vente est estimé lors de la négociation du prix entre le CEPS et l'entreprise. Si le volume réel dépasse cette estimation, des "pénalités financières" sont appliquées de façon à ce que les bénéfices de l'entreprise soient ajustés en quelque sorte.
@@Anisocore oui tout à fait ! C'est une des causes de remises dont je parle dans mon premier commentaire. Ces remises s'inscrivent dans l'accord cadre conclu entre le CEPS et les industriels du médicament. Elles permettent de limiter les dépenses pharmaceutiques a posteriori. Si je me rappelle bien c'est un peu moins de 2 milliards d'euros qui ont été récupéré par l'état l'année dernière de cette façon (en incluant toutes les remises prévues dans l'accord cadre)
On a effectivement fait des recherches pour tenter de reconstruire la souche virale de la grippe espagnol, au cas où elle réapparaitrais. Selon les recherches, c'était une grippe H1N1 ou alors extrêmement proche. Donc elle est bien réapparue en 2009, mais on s'en est mieux tiré que en 1918...
@@maellelamour8216 Au temps pour moi je l'ignorais, je ferais plus attention avant de critiquer la prochaine fois! Désolé pour la fake news et merci pour la rectification! :)
C'est incroyable ce succès du marché de la contrefaçon du médicament à travers le monde qui est devenu en valeur le 3ème estimé en source de revenus pour le secteur des revenus de source illégale
Pourquoi ne pas socialiser la production et la recherche dans le domaine médical ? Je ne vois pas l'intérêt des payés des profits qui finissent en bonne partie en dividendes alors que l'on pourrais investir plus dans la recherche publique qui à déjà fait ses preuves et couterait moins cher à la société tout en limitant le brain drain.
La meilleur solution serait de nationalisé entièrement le secteur de la santé et de la recherche. Mais bon comme ça fait trop communiste bah....c'est pas bien.
C'est surtout que c'est pas pratique. Les entreprises pharmaceutiques sont développées internationalement et ontune valorisation très très élevée. Par ailleurs il est possible qu'une entreprise qui soit nationalisée par un pays, voit ses filiales internationales nationalisées dans leurs pays d'opération, ce qui couperait la synergie dont elle dispose et serait finalement contre productif.
La nationalisation est un outil que l'on voit souvent comme "magique", je veux dire par là que nous pensons souvent collectivement que vu que c'est publique, c'est éthique, peu cher, sans profit pour de gros industriels, efficace... sauf que comme tout système, il crée également ses propres externalités négatives. Pour avoir par exemple discuté avec plusieurs fonctionnaires de différentes administrations (fiscale, éducation nationale, territorial), je me suis rendu compte que la taille, la lourdeur, la non conséquence des actes individuels rendaient finalement l'opération créée plus cher et moins efficace que dans le privé (et ça me fait mal de dire cela, n'étant au départ pas fan du développement par le privé, car uniquement en recherche d'un profit). De plus c'est souvent très fortement politisé. Je pense qu'il n'y a pas de vérités absolue, et de réponse globale à un problème à plusieurs facettes, malheureusement, mais une voie du "moins pire", que chacun définit, mais qui ne contentera jamais tout le monde, ni ne résoudra 100% d'une problématique Bonne journée
Vu comment on voit que chaque année les financements des hôpitaux publiques et des laboratoires de recherche publique sont revu à la baisse pour "maintenir le budget de la SECU" toujours aussi serré (cf ONDAM qui augmente bien moins que le prix des soins en général). On ne serait pas plus avancé en nationalisant je trouve.
@@jerome180 Est-ce-qu'il vaut mieux un médicament miracle qui crée des inégalités ou pas de médicament miracle? Il faut mettre les inégalités et la maladie dans la balance
Jusqu'à un certain point, oui, mais je pense qu'à un moment, l'intérêt collectif doit primer sur les intérêts individuels. Je suppose que le système actuel tient aussi parce que collectivement, on a intérêt à ce que les découvreurs continuent de découvrir, donc on a intérêt à les protéger. En revanche, si cet aspect des choses devient vraiment négligeable devant le bénéfice que pourrait tirer l'ensemble de la société en spoliant cet individu, alors cet individu serait probablement effectivement spolié, sans autre forme de procès.
Je suppose que c'est parce que l'état est mauvais gestionnaire, en comparaison à des entreprises. Mais il faudrait un avis plus éclairé que le mien sur la question.
parce que c'est trop cher, et y a pas assez de retour sur investissement il finance déjà la recherche publique mais c'est assez dérisoire comparé au fric que brasse le privé
@@baptistetexier9456 oui mais à force de rembourser le privé au prix qu'ils ont fixé, c'est de l'argent part dans la poche des actionnaires plutôt qu'au fonctionnement concret de la recherche
Je crois qu'il est important d'incentiviser la recherche, mais la possession d'un brevet par un organisme privé met des barrières inutiles. On devrait plutôt offrir une sorte de prime pour les découvertes basée sur leur valeur et avoir tout les savoirs faire parti du domaine public
Hello, Est-ce que vous avez activé le module Clipeee sur Tipeee ? Je soutiens financièrement quelques chaines ponctuellement (ça m'est arrivé de faire un ou deux petits dons pour vous et d'autres dons pour vos copains) mais je ne suis pas prêt à donner avec un abonnement mensuel pour tout ce que je regarde. Par contre ça me dérange pas de regarder jusqu'à une dizaine de clips pour une vidéo que j'apprécie (c'est mieux que des pubs). Des chaines comme la vôtre me donne envie de faire des efforts. Sinon superbe vidéo comme d'habitude, sujet particulièrement intéressant en ce moment. Merci :)
Mais pourquoi la santé est confiée à des multinationales qui font du profit sur l'argent de l'État au lieu d'investir directement l'argent de l'État dans une entreprise public qui vise à créer des médicaments à bas coûts et ainsi avoir la même efficacité avec un coût moindre ? Pourquoi laisser les brevets en place en médecine alors que le seul but est de sauver des vies ?
bouh t'es pénible à nous décrire la complexe réalité d'une situation, je vais pas pouvoir afficher une opinion simpliste et véhémente sur mon facebook et en retirer des likes! [c'est ironique hein]
Je ne suis pas économiste donc ce que je vais dire est peut-être une grosse bêtise. Mais et si au lieu de laisser des entreprises gérer ces maladies, on allouait plus d'argent à la recherche publique en santé ? Et si la production des médicaments pour les maladies rares était réalisée par l'état ? Celui-ci n'a pas à réaliser de profits non ? Ainsi les médicaments pourraient être moins chers et cela réduirait le déficit de l'assurance maladie. Au final cela compenserait peut-être pour les coûts de recherche publique. La santé et la production de médicaments est un enjeu stratégique donc pourquoi le confier en majorité à des entreprises ?
Il faut allouer plus d'argent à la recherche publique ça c'est clair. Mais ça me paraît compliqué de restreindre la production de médicaments à l'État. Sur des centaines de molécules, 1 seule ira jusqu'au bout et deviendra un médicament après en moyenne une dizaine d'années d'études. Qui doit payer pour les centaines échecs inévitables ? Certain jugeront préférable qu'une entreprise fasse faillite si elle échoue trop souvent pour laisser la place à d'autres qui exploreront d'autres possibilités avec le capital disponible. Plein de choses sont stratégiques (la production de bouffe, la défense, l'aviation, la production électrique, la production industrielle d'équipement de santé... ), ça ne justifie pas en soit la nationalisation. C'est toujours du cas par cas (et nos gouvernements ne font clairement pas toujours les bons choix). Il faut reconnaître que c'est un sujet compliqué, et que la France s'en sort plutôt bien sur le prix des médicaments comme expliqué ici : th-cam.com/video/Muy7c0cZXPs/w-d-xo.html
Bah le problème est toujours le même, la R&D ça coûte un fric monstre, et ça ne fonctionne que si y'a un retour sur investissement pour réinvestir dans les recherches suivantes ou compenser celles qui sont infructueuses. Donc meme l'état devrait faire un profit dessus a priori, sauf à utiliser des ressources externes (exemple impôts etc.). En plus il faut bien se dire que la recherche c'est pas une ligne droite, surtout en médecine, c'est très international et ça fonctionne pas mal au rachats de molécules, voir de petites entreprises avec un produit prometteur. En gros l'état aura du mal a concentrer toutes ces ressources en son sein à mon avis, d'autant qu'à priori. Par contre effectivement le financement de la recherche en France est un vrai sujet.
Parce que c'est la concurrence qui fait avancer les choses. Nous sommes des êtres humains, pas des chevaliers, on a tous besoin d'argent pour vivre, y compris les chercheurs et autres personnes qui développent les médicaments. Un médicament ne coûtera pas moins cher sous prétexte que l'Etat ne fait pas de profit, son argent vient de nos impôts (notamment la TVA qui représente la moitié de ses recettes). Une entreprise fait bien sûr du profit, mais ça permet d'avoir une trésorerie qui permet ensuite de lancer la recherche de nouveaux médicaments (ou de produits/services si tu veux généraliser à l'ensemble des entreprises). C'est mieux parce que ça créé de la concurrence : le premier qui découvre un remède a droit à un monopole temporaire grâce au brevet. Ça pousse donc chacun à trouver un remède le premier, donc à trouver des moyens pour accélérer la recherche et réduire les coûts pour rendre le médicament plus accessible. La recherche publique n'est qu'un des acteurs de la recherche, aux-côtés des nombreux départements de recherche des entreprises. Bon, bien sûr, un pays ne peut pas entièrement fonctionner grâce au privé. Il faut garder des institutions publiques afin d'assurer la justice et faire en sorte qu'il n'y ait pas de triche ou de coup tordu. On peut aussi donner un coup de pouce à la recherche privée grâce justement à la recherche publique. Ce qu'il faut retenir, c'est une recherche entièrement publique, ce n'est pas mieux qu'une recherche entièrement privée, il faut un mix des deux.
Dommage que tu ne parles pas de la technique Evergreening, qui consiste à retarder la production des génériques en allongeant artificiellement la durée du brevet : modification de la molécule active, du dosage, procédé de production ou nouvelles indications.
3:40 pour ça que je trouve très court-termiste la politique qui vise a encourager les médicaments generiques plutot que les autres: cela reviens a dire "finançons les labos qui ne font pas de recherche plutot que ceux qui en font, juste parce que c'est un peu moins cher"
Est ce qu'il ne serait pas pertinent de donner cette mission de recherche à l'état ? Plutôt que de payer les médicaments suffisamment cher pour donner des retours sur investissement aux entreprises, investir directement me semble plutôt logique.
@@armatacalanca962 La recherche publique existe déjà, notamment pour la recherche fondamentale ou pour la recherche qui n'est pas rentable pour les entreprises. Ya pas de raison pour que ça marche en physique quantique et pas pour pharma ...
Je suis désolé de voir que vous n'y connaissez absolument rien en biologie . Vos exemples sont mauvais quand ils ne sont pas faux et c'est agaçant . Quand aux vaccins c'est un vaste débat . Qui va certainement progresser grâce au covid . Mais parler de " valeur" quand on est incapable d'évaluer le service rendu .... peut-être parce que c'est impossible, je ne prétends pas le contraire ... c'est un peu comme faire des ronds dans l'eau . Mais je vois que vous faites des efforts et j'aime bien certaines de vos vidéos , alors ne prenez pas mes critiques trop à cœur et continuez !!
... Ou sinon, j'ai une idée : que les chercheurs soient payés par les états avec un salaire raisonnable pour développer de nouveaux médicaments, de façon à garantir des prix les plus bas possibles étant donné qu'il n'y a plus besoin de payer les campagnes marketing et les actionnaires... Incroyable, je sais.
Julien Teyteau c’est déjà le cas de nombreux chercheur en fait (Labo universitaire par exemple). Ils sont d’ailleurs peu payer pour le nombre d’heure et d’années qu’ils donnent la recherche. Seulement si ils veulent aller plus loins (développement de médicament), ils sont obligés de se lier aux labo pharmaceutiques (parce que l’état a un budget limité). L’Etat est mauvais gestionnaire, l’idée de faire des investissements sur 20 ans de recherche (sur une molécule) doit faire mal à la tête. A la fin, si on veut avoir un médicament, pas le choix que de passer par des industries spécialisée.
et médicaments vendus au coût de production + mise en place d'un système démocratique de financement d'une recherche fondamentale ou appliquée a but non-lucratif.
on peut monter une coopérative depuis toujours en France. résultat : aucune coopérative n'a dépassé le stade de la TPE. ce système n'est (modérément) efficace que pour des toutes petites organisations.
Très bonne vidéo merci ! Je recommande aussi cette vidéo de médifact sur la négociation du prix des médocs qui complète très bien ta vidéo avec le côté médecine : th-cam.com/video/Muy7c0cZXPs/w-d-xo.html
Où l'on voit également que la supposée loi de l'offre et de la demande est complètement cassée, avec des médicaments qui coûtent très cher précisément parce que la demande est réduite !
Pas tout à fait d'accord, d'ailleurs la causalité est explorée dans le vidéo. Ces marchés à faible demande sont aussi des marchés où il y a apparemment pas de concurrence, car peu de demande. On peur rajouter à ça des couts fixes élevés (même si cela est vrai a priori pour la création de n’importe quel nouveau médicament) et des économie d'échelle impossible (puisque demande faible). À cela s'ajoute un logique plus forte de winner-takes-all que sur les marchés grand-public et on a des tarifications dignes de monopoles. Donc dans les faits on a bien une tarification en fonction du cout (élevé) et une très faible offre (à cause de la faible demande) donc inévitablement un prix très élevé. Enfin on peut ajouter comme dernier paramètre la forme de la fonction de demande qui est très inélastique (= la demande varie peu en fonction du prix). Heureusement ce dernier point est limité en France par la structure monopsonique du marché des médicaments remboursés (prix négociés par la Sécu).
Chouette vidéo encore une fois . Il ne fait pas oublier que celui qui forme la matière grise a savoir l universite ou l'école d enseignement supérieure dépend d un financement public donc une partie du profit revient de fait à l Etat non ?
La recherche c est bien. Encore faut il en faire. Les grands labos sont là pour faire de l argent, ils préfèrent donc augmenter leurs actionnaires. Entre les médicaments et les vaccins qui sont très souvent en rupture... Il y a problème... Quid aussi de la recherche publique...
La mission de la recherche publique est la création de nouvelles connaissances (recherche fondamentale et appliquée), pas de créer des nouveaux produits (R&D). Quand au problème de rupture ou de coût, rien ne dit que la recherche publique puisse être plus efficace que le privé....
@@laurentguyot3362 je comprend. Le problème c est que ça devient difficile de voir a quel point certains salaires, certaines primes etc peuvent gonfler alors que des sites faisant de la recherche ferment.
@@thibautnarme6402 je ne dis pas que la recherche publique est plus efficace mais qu'au contraire c'est surtout aux entreprises de financer pour assurer la pérennité de leur activité. Merci pour ces expliquations.
@@kolapso3687 vous parlé des dividendes? les dividendes sont un retour d'investissement pour les actionnaires c'est le paiement d'un service ni plus ni moins. pas de dividendes, pas d'actionnaires.
le plus simple serait d'écarter définitivement la capitalisme de l'équation en nationalisant tout simplement la recherche sur les médicaments et leur fabrication , après tout tout ces chercheurs n'ont-ils pas été formés dans des universités financées par des fonds publiques donc poussons la logique jusqu'au bout et faisons de la recherche de médicament et de leur fabrication un monopole d'état ...... la santé c'est comme se nourrir ou respirer et se loger c'est la base minimum qui devrait être totalement exclus du système capitaliste , le reste c'est du superflu donc libre à eux de faire du pognon avec !
@@shakya00 ben vue que tout le coût de formation des chercheurs est déjas supporté par l'état autant aller au bout du truc , en plus du coup pas de remboursement par la seccu donc au final des économies pour l'état ! avec cerise sur le gâteau une total indépendance vis à vis de l'étranger pas comme maintenant avec la Chine et l'Inde qui ont la mainmise sur la fabrication de médicaments !
Si vous avez des questions,que vous voulez discuter avec nous, nous sommes en direct dans les heures suivant la publication de l'épisode. C'est par ici ► Twitch : goo.gl/GcY9zS
Et si c'était des labos publique, qui seraient financés avec l'argent publique (comme actuellement), qui fournissaient directement l'hôpital publique ?
Comme ça c'est directement le citoyen qui décide de tout le processus et donc au final n'as qu'à décider du financement des labos, avec ça pas besoin de mettre des fdp qui détournent l'argent publique étant donné que le coût du médicament est payé une seule fois à la fabrication.
Et en généralisant le principe on vire tour les fdp qui détournent l'argent publique, comme ça plutôt que de payer 2€ la fabrication et 750€ à l'achat on paye seulement les 2€, sauf qu'on fait ça pour chaque domaine de l'activité humaine, si bien qu'on peut mettre directement les 750€ dans la recherche (sauf que là c'est sur les points utiles pas pour acheter des villa et bateaux à des fdp qui servent à rien).
Maintenant à 71 ans je prend zéro médicaments,.Mais quand j'en prenais, entre vingt et trente ans, c'était moi qui décidais de prendre ou pas un médicament prescrit par mon médecin. Maintenant c'est pire ne prenant plus de médicaments. Je vais chez mon médecin pour un diagnostic, une analyse d'un problème de santé, il me prescrit des médicaments sur une ordonnance que je jette à la poubelle. Et c'est son diagnostic ou son analyse qui m'oriente comment je vais me soigner, plantes, huile essentiel, ou autres méthodes naturelles sans dangers.
Le contenu est bien, mais attention au son : on entend assez mal l’interviewée... c’est galère. Il faudrait « normaliser » le son. Merci et vivement la prochaine
En effet, entre le moment où l'interviewée parle et le moment où le présentateur parle, je suis obligé de faire le yoyo avec le niveau de son pour pas que ça hurle, ce qui est problématique. J'ai pas testé, mais je suppose qu'au casque ça passe mieux et c'est pourtant qu'il y a cette erreur. Bonne vidéo sinon comme d'habitude. Merci !
On ne l'entend pas du tout puis ça gueule dans les oreilles.. Dommage oui :)
En effet
Étant pharmacien ça fait plaisir d'entendre un discours plus nuancé que gneu gneu les laboratoires pharmas contrôlent le monde en s'enrichissant sans même se questionner sur comment les médicaments arrivent sur le marché.. Par contre les brevets une fois expirés sont des formidables vecteurs de la connaissance, ainsi de nombreux laboratoires et pays peuvent bénéficier des avancés des grands groupes. Un monde sans brevet ça revient à chacun travaille dans son coin, sans rien révéler à personne, et à chaque vente d'un médicament le laboratoire s'expose à se faire voler le fruit de 10 ans de recherche et développement (avec des coûts qui se chiffres en milliards). Un climat peu propice à faire avancer le savoir collectif donc.
Je rectifie, tu n'es pas un pharmacien mais un vendeur. Un commerçant. Un caissier ! Ton job c'est de vendre du doliprane et du sucre dilué pour pouvoir partir aux maldives tout les étés.
@@Le.K Vous êtes un con.
@@Le.K Une mauvaise expérience avec des pharmaciens pour insulter gratuitement quelqu'un comme ça ?
@@Le.K Le viagra ne fonctionnais pas ?
@@Le.K c'est vrai que de nos jours, faut même pas leur demander si un champignon est comestible (avis de mycologue) et peu de préparations sont encore réalisées en pharmacie, donc le terme vendeur n'est pas complétement faux :)
Un grand bravo! Etant du domaine (chimiste) vous avez couvert l'essentiel en vulgarisant parfaitement!
Par contre absolument pas d'accord sur la conclusion sur les brevets^^ Les brevets participent pleinement à la diffusion des idées et des connaissances. Il y a effectivement 18 mois où le contenu reste secret (pour permettre à 'industrie de conserver une petite avance sur leur découverte) mais ensuite le brevet est publié donc connu de tous. Le secret industriel participe beaucoup plus à cette rétention d'informations. Ce sont différentes stratégies d'entreprises mais initialement le brevet n'est pas une interdiction d'utilisation c'est le contraire:il octroie une licence d'utilisation.
Mais excellente vidéo qui ne tombe pas dans le pathos ou l'accusation fallacieuse !
Impeccable!
Et ça même entre gens du métiers on s'affronte entre ceux qui souhaitent favoriser les princeps (donc l'innovation) et ceux qui valorisent les génériques (sauveur du système économique)
^^
slurp slurp slllluuurp ^^
Vous pensez quoi de ça alors ?
www.nouvelobs.com/monde/20010305.OBS2134/sida-le-grand-proces-des-generiques.html
je pense qu'il devrait avoir au moins une réforme ou un débat public sur la durée des brevets. parce que 20 ans je trouve très long.
C'est vraiment intéressant comme sujet :)
Merci pour cette vidéo qui, comme à chaque fois, était très enrichissante ! :)
Bonne continuation.
Le brevet c’est 20 ans mais le temps de développement moyen c’est 15 ans, il y a de moins en moins de temps pour rentrer dans ses frais et faire un profit qui financera le prochain médicament. Ce n’est qu’un facteur dans le prix élevé mais il y participe. L’autre facteur hors « greed » et inflation (je me cale sur l’ancien médicament le plus cher quand je cherche à fixer mon prix), c’est le fait que, pour l’oncologie au moins, les nouveaux médicaments s’adresse à une toute petite fraction des patients par rapport aux chimiothérapies à l’ancienne.
Euh... Y'a pas un gros argument fallacieux là? On ne brevette pas un produit dès le début de son développement.
Il y a effectivement une partie du temps couvert brevet par le brevet qui est passé à obtenir des autorisations de tests à grande échelle et de mise sur le marché mais certainement pas les 3/4.
@@PoshuMokona Je pense qu'il parlais pas du temps ou le brevet doit etre testé mais le temps de recherche. Et c'est vrai qu'il faut compter 3 a 6 Ph.D + une equipe de laborantin pendant parfois plus de 15 ans (plus payer les tests et le matos) pour produire les nouveau médicaments qu'on peut retrouver maintenant. et après ça t'as 20 ans ou il faut que tu vende ce nouveau produit, peut-etre plus facile a produire, plus efficace ou avec moins d'effet secondaire que l'ancien, mais tellement plus cher...
@@PoshuMokona justement si, le brevet (d'une durée de 20 ans) est déposé dès la découverte de la molécule, la mise sur le marché prendre environ 15 ans, il reste alors plus que 5 ans pour "exploiter" le médicament avec le brevet. Toutefois il existe la possibilité de demander une rallonge de ce brevet pour une durée de 5 ans maximum. En résumé le brevet dure 20+5 ans, la mise sur le marché prend 15 ans, il ne reste donc seulement 5 ou 10 ans quand le médicament est mis en vente.
Oui il y a bien un assouplissement pour les médicaments et produits de santé, le brevetage se fait dès l'identification d'une molécule (sans aucune information sur son rôle ou son utilité), tandis que le décompte du "temps de monopole" disons (le moment où le labo est le seul à faire des bénéfices sur la molécule) est entamé à partir du moment où l'utilité de la molécule est démontrée.
il reste toujours une bonne part de recherche et développement mais c'est pas juste 3/4 du temps de monopole qui passe à la trappe !
(PS : tout ceci date de mes cours de BTS, donc ça date un peu ^^)
En plus du brevet, il y'a également la possibilité pour l'entreprise d'utiliser le secret pour retarder au plus possible le dépôt du brevet, et retarder ainsi également son échéance de fin. Garder secret le développement d'un médicament est forcément arrêté au plus tard au moment où les tests cliniques commencent, puisqu'il faut bien informer les gens testés de la molécule qu'on leur injecte.
Merci pour cette vidéo, en ce moment elle est d'utilité publique ! Et merci pour la blague sur l'A.S.M.R. je m'y attendais tellement et je ne suis pas déçu ! XD
Intéressant
Merci pour cette vidéo. Concernant l'exemple final, je ne suis pas certain qu'il faille y voir une volonté de freiner la fabrication de nouveaux respirateurs, mais plutôt d'éviter la création de respirateurs sur la base des plans de cette entreprise, mais pour lesquels le contrôle qualité n'a pas été réalisé de la même manière. C'est difficile de dire si ces respirateurs "maisons" sont efficaces ou inutiles voire dangereux.
D'une grande qualité, comme d'hab quoi!!
C'est bien la première fois que la musique m'a dérangé. Notamment les basses quand l'invitée parlait.
Autrement, un contenu intéressant, merci.
Encore une fois complet, intéressant, objectif!
Merci pour cette analyse.. contre-intuitive :-)
Juste un truc qui fait saigner mes yeux à force de le voir mal écrit : torT (per favore)
Je ne pourrais pas être sur Twitch tout à l'heure mais je voulais soulever un point qui me semble important : les grandes entreprises pharmaceutiques actuelles font-elles vraiment la recherche qui justifierait leurs recettes élevées ?
Déjà il y a le simple fait que le bénéfice est simplement faramineux ! Sanofi annonce un bénéfice de quasiment 35% en 2019, ce qui reste énorme, comparé à beaucoup d'autres industries dans le monde !
Mais surtout, pas mal de document et reportages sur le sujet pointent le fait que ces grosses firmes qui réalisent d'immenses bénéfices ne font en fait pas de recherche. elles font du développement (donc la partie vente plus ou moins), mais la recherche actuelle est principalement menée par des toutes petites start-up, dont c'est justement le modèle économique : investir dans une recherche de pointe, en prenant des risque et essayer trouver un nouvelle molécule qui soigne une maladie rare pour ensuite être racheté très cher par une grosse firme qui s'occupera de développer le médicament...
C'est le cas du Sovaldi justement, qui n'as pas été découvert par Gilead mais par Pharmasset, qui a ensuite été rachetée par Gilead (pour 11 milliards de dollars). Du coup, ça augmente d'autant plus le nombre de gens qui espèrent faire du bénéfice là-dessus (la recherche pour le Sovaldi n'as probablement pas couté 11 milliards, mais le laboratoire espérait faire un bénéfice, et ensuite Gilead aussi et il doit rentabiliser son investissement de 11 milliards donc le vendre d'autant plus cher pour pour qu'il soit rentable et profitable...).
Une piste de solution ne serait-elle pas de baser le prix d'un médicament sur le coup de recherche réel, pas celui d'achat des firmes qui développent les médicaments ? Ou bien de renationaliser la recherche, pour que l'achat et la production du médicament rapporte à l'état donc à la Sécu et non à des millionnaires ?
Sinon c'était très intéressant, particulièrement en ce moment ^^
Totalement d'accord avec toi. Je trouve ça vraiment immoral d'essayer de rentabiliser la médecine sur des malades, chaque médecins ont JURÉS sur le serment d’Hippocrate:
- ""Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.""
Il est grand temps de changer le modèle économique.
Il y a plus d'argent dépenser par les laboratoires pharmaceutiques dans la publicité que dans la recherche
Maëlle Lamour le développement c’est ce qui coûte le plus cher. Les candidats médicaments rachetés en toute fin de développement clinique c’est l’exception pas la norme. Amener un produit innovants jusqu’aux tests (les premiers) chez l’homme va coûter quelques dizaines de millions d’euro suivant la typologie de produits et la pathologie étudiée, les dernières étapes coûtent des centaines de millions. Ces millions finissent aussi régulièrement à la poubelle. C’est loin d’être 100% des projets qui finissent en médicaments. Faire un développement clinique ce n’est pas non plus « simple », il faut concevoir correctement les études pour qu’elles puissent démontrer de manière convaincante un effet (regarder le Pr Raoult, il fait des études et nombre de ses collègues considèrent qu’il ne démontre rien). La gestion de la rédaction du dossier réglementaire est aussi loin d’être une mince affaire. Enfin produire dans des qualités médicaments n’est pas une promenade de santé (pun intended). Ça fait des entreprises parfois très profitables mais quand elles n’ont plus de médicaments stars ça baisse très très vite. Ils ne faut pas oublier non plus qu’en Europe ce sont les agences de santé qui négocient les prix et qui peuvent refuser le prix proposé, surtout si l’avantage médical n’est pas suffisamment flagrant.
@@JackyTuning69 En Europe justement. Aux Etats-Unis ou dans d'autres pays pauvres, les gens ne peuvent pas se permettre de débourser des sommes astronomiques car le système de santé y est inexistant... Nous avons de la chance en Europe d'avoir encore un peu d'Etat providence (même si il est attaqué par les libéraux), mais ça reste une minorité comparés aux autres pays
SuperSygma les tarifs appliqués dans les pays développés ne sont pas les mêmes que ceux appliqués ailleurs. Et en Afrique par exemple, les médicaments sont largement sponsorisés par l’OMS ou par les industriels directement (avec l’argent qu’ils génèrent chez nous). La problématique principale de « l’Afrique » ce n’est pas l’accès financier aux médicaments. C’est d’abord l’infrastructure de soin, la logistique du médicament, notamment la gestion de la chaîne du froid et de la traçabilité, la corruption endémique, la concurrence avec les médicaments contrefaits et avec les
sorciers et autres mages qui disent qu’Ebola c’est une invention des blancs, que le CovSars2 c’est un complot pour tuer l’Afrique, que le SIDA se soigne en mangeant des fruits, etc.
Bonjour et merci pour cette vidéo.
Excellente explication de la situation actuelle de l'économie du médicament.
Par contre, j'aurais apprécié un peu plus d'approfondissement sur la question de l'éthique dans l'économie et la position des entreprises à ce sujet, de même que sur la propriété intellectuelle.
Et y a-t-il des économistes qui proposent des modèles plus "éthiques" à opposer au modèle actuel et qui semblent viables ?
Ce qui compte, c'est les valeurs.
Sur une échelle de 10 à 43, de 10 à 21 vous avez rien compris, de 22 à 35 vous êtes un gros pignouf, et seulement à 36 on s'intéresse aux valeurs
une vidéo de qualité comme d'hab, un plaisir d'avoir pu apporter ma pierre à l'écriture! hâte de le refaire ;)
Au final (comme d'hab en recherche d'ailleurs), le plus simple est que des chercheurs et labos publics assurent la R&D et soient payés par de l'argent public directement. Les brevets et découvertes sont donc publics de fait, et les industriels n'ont plus qu'à assurer la production (et si ils veulent breveter le processus de production, tant mieux la concurrence se basera sur ce point et non sur la recherche et découverte). En prime, on allège pas mal la "perte" d'argent public qui s'évanouit dans les profits fait par les industriels, puisque cet intermédiaire disparaît du circuit de recherche... Les idées circulent librement et quasi-tt le monde est content !
Petite précision le prix dépend seulement du smr. L’asmr permet de définir le taux de remboursement
#PACES
Wright Arnaud 4ème année pharma maintenant même 😂
@@mathilde959 Haha on se reconnait entre nous
Passionnant !
Très bon épisode !
Très intéressant merci
Merci !!
En même temps, au début de la vidéo, passer soudainement le prix d'un médicament de 13,5 à 750 dollars, on ne voit pas bien quel pourrait être l'objectif : la santé des patients n'est pas l'enjeu, et le fabricant est insensible aux arguments moraux avancés par le sénateur qui l'interroge. Et sinon, il me semble que l'impôt devrait permettre de corriger le problème : c'est sa fonction. En tout cas, je ne vois pas quel autre outil les états pourraient utiliser pour contre-balancer les excès d'une entreprise. Ainsi, il me semble que le problème n'est pas celui de la propriété intellectuelle ni de la situation de monopole, mais de l'absence de mécanisme permettant de réguler sérieusement le marché.
En France du moins le prix est fixé par la HAS et le Comité économique des produits de santé qui sont le plus souvent en relation avec l'entreprise qui produit le médicament pour trouver le meilleur compromis
Comme si l'état n'avais jamais réussi à résoudre un seul problème, l'état passe sont temps à en créer par contre...
@@forza_koala oui c'est une excellente solution qui nous assure des pénuries régulière de médicaments bravo l'aveugle! Il ne peut y avoir de réelle négociation qu'entre celui qui paie et celui qui vends tout le reste c'est de la merde en barre qui ne satisfait personne au final.
@@laurentguyot3362 vous, vous avez une dent contre l'état et les industriels à ce que je vois, n'empêche que ce système marche plutôt bien dans la plupart des cas
@@forza_koala étant donné qu'on a aucun point de comparaison c'est une affirmation qui est bien confortable et évite toute remise en question du système. j'ai aussi longtemps entendu que le système de santé français est le meilleur du monde, je crois qu’aujourd’hui on peut tous dire que c'était un gros bullshit. Le problème des système étatisé à 100% comme la la France c'est qu'il n'y a jamais de remise en cause contrairement au marché qui cherche toujours à bousculer l'ordre établi pour trouver mieux. la gestion planificatrice par des fonctionnaire ne marche jamais sur le long terme le système est bien trop complexe.
Merci pour ce boulot :-)
Pour vous remercier de rendre visibles les femmes scientifiques dans cet épisode voici en signe de gratitude un premier éclairage.27 avril 2020. Mon propos est de fournir de l'info sourcée pour des analyses croisées pour penser en trans-disciplinaire et hybridation culturelle en sciences.
M. Chauvin 6 dec. 2005. disait : « je voudrais vous dire que je ne suis pas Professeur »… « je n’ai pas le brillant de mes collègues ». Qui est-ce?
Yves Chauvin (1930 - 2015) fut un chercheur discret, humble et curieux dont les résultats des travaux dès 1971 sont célébrés plus de 30 ans plus tard par le Nobel de chimie 2005 et qui impactent aussi la chimie pharmacologique ( santé etc.).
il illustre une recherche française fondamentale appliquée et industrielle, un parcours tranquille et stable d’homme d’une autre époque (une vie professionnelle entière à l’IFP l’Institut français du Pétrole devenu IFP-EN energies nouvelles ), une personnalité sensible qui cultive son jardin et s’émeut qu’on ait pensé à lui pour le Nobel, un citoyen vigilant et lucide mi- espiègle, mi dépité quand il s’étonne qu’on lui attribue un Nobel à l’âge avancé de 75 ans, sans que cela puisse avoir le moindre bénéfice pour son travail de laboratoire désormais . Il rappelle toujours que son travail s’inscrit dans une démarche collective de prédécesseurs ou collègues et de doctorant.e.s à superviser à l’abri des fureurs de la recherche d’audience et de la communication marketing. Ce chercheur ne s’invente pas de vocation a posteriori, la curiosité est une chance, on ne peut se lasser de la démarche scientifique exploratrice et critique. Elle permet de s'inventer une vie toute sa vie et l'ecole-collège devraient initier tous les individus à la chimie du vivant qui anime chacun de nos corps vulnérables pour donner des clés de compréhension du monde complexe.
Sur le fond:voici un article éblouissant publié en français par le chercheur Didier Astruc in L’actualité chimique . n°273 « la métathèse : de Chauvin à la chimie verte » en mars 2004 , soit 18 mois avant les décisions de Nobel : riedinger.didier.free.fr/Metath%E8se-AC-2004-273-mars-Astruc-p1.3.pdf
Dec 2005. 18 min. Entretien en français avec Yves Chauvin par Nathalie Kirchmeyer, (saisir yves chauvin puis aller dans la video Interview )www.nobelprize.org/mediaplayer/?id=607
Oct 2005 : 4 min. dans le Journal TV de France 2 de David Pujadas. De 0:07 à 0:29 puis de 1:37 à 3:42 dai.ly/xfc9pa
2005 11 min : Entretien avec Yves Chauvin (le blob) : th-cam.com/video/wdubRWCY_hA/w-d-xo.html
2008 : 1 min. Entretien avec Yves Chauvin et les petits débrouillards sur le recyclage : th-cam.com/video/JuyGc1qNLEk/w-d-xo.html
2008 : 1 min. Entretien avec Yves Chauvin et les petits débrouillards sur la marée noire de l'Erika, et la responsabilité du citoyen : th-cam.com/video/pTtHf9ZZwTM/w-d-xo.html
2019 : 2 min. Ina actu retour sur infos. En 2012 La condamnation de Total (naufrage de l'"Erika" en 1999) est confirmée en appel : th-cam.com/video/L7QPopfMvoM/w-d-xo.html
1992 : 7 min. Le Monde. Naufrage en 1978 de l’« Amoco Cadiz » : une marée noire qui a tout changé : th-cam.com/video/AQqfd9DVMBM/w-d-xo.html
2018 : 7 min. France 3 Bretagne. Le Torrey Canyon en 1967 , la première des marées noires :
th-cam.com/video/7N_rbqD3xoo/w-d-xo.html
Climen a fait aussi deux vidéos très instructives sur le sujet, allez voir ça
Climen avait fait une vidéo sur le sovaldi pour expliquer pourquoi un prix si élevé et ça complète bien cette vidéo :D
Question ouverte : il n'y a-t-il pas eu une erreur historique à amalgamer la notion de propriété ou de possession et celle de mérite, lorsqu'il s'agit de chose immatériel ?
Chuut, ça fait partir du tour de passe-passe... On parle de profit et d'entreprises donc voilà.
Référencement :)
Super video comme d’habitude
Vous devriez lire "Il faut s'adapter" de Barbara Stiegler
Une grande négationniste de la biologie, faut la mettre dans une poubelle, ses prémisses sont erronées.
vidéo très clair merci.
Pour les valves enfaite c'etait un coup de bluff de la part de l'entreprise pour garder le monopole sur ces valves...
vidéo au top !
et pourquoi la recherche medical est privé et pas publique ?
Imaginons que tu découvres le vaccin du covid-19. Tu as le choix entre déposer le brevet et récupérer les gains à ton propre profit (sachant que la demande est assuré et donc tu vas t'en mettre pleins les poches) ou bien ta découverte est d'ordre publique et donc tu n'as pas le droit de générer de profit dessus car c'est d'intérêt collectif tu choisirais quoi ? Je sais que tu opterais pour une réponse morale car tu n'es pas en situation, mais un chiffre avec plusieurs zéros peut très vite surpasser les valeurs éthiques d'un chercheur.
@@mimimi23451 l'éthique c'est de permettre aux chercheurs de chercher. La recherche médicale se fait par des sociétés privées (gsk, sanofi-pasteur, bayer, lilly, roche...) et des organismes publics (institut pasteur, ihu marseille... et leurs équivalents étrangers bien sûr). Chacun a ses forces et ses faiblesses. La force du public c'est de pouvoir coopérer ouvertement, la force du privé, c'est de pouvoir produire massivement.
@@mimimi23451 ça n'est pas ici, le problème.
si la recherche medical était publique (donc financé par l'état), les résultats des recherche appartiendraient à l'état.
Pour les question économique, comptés sur la gentillesse des gents est voué à l'echeque.
@@paulamblard3836 Je pense que nous sommes du même avis sur la question , je voulais simplement démontrer que la recherche du profit peut parfois prendre le dessus sur les questions d'intérêt publique , ce qui est effectivement le cas ici.
Merci pour la vidéo, instructif et clair comme d'hab. J'avais une question relative à cet article:
www.franceculture.fr/sciences/covid-19-le-big-pharma-fait-il-main-basse-sur-les-remedes
Alors je ne m'intéresse pas au débat de la chloroquine, mais plus à la troisième question posée. En effet, il décorrèle les labos et les industries pharmaceutiques, nuances que j'ai eu du mal à discerner dans cette vidéo, parce que dans ce cas là on rajoute un intermédiaire. Et du coup ça amène à se demander que en fait l'industriel essaye d'être rentable vis à vis du prix de développement que propose le labo. Voilà, je voulais juste un peu un avis là dessus, est-ce que c'est pertinent, tout ça tout ça.
Super taffe.
La vidéo montre aussi que les grandes groupes pharmaceutiques ont abandonné la recherche fondamentale et qu'ils n'interviennent qu'en bouche de chaîne.
En gros la recherche publique qui finance la recherche fondamentale ensuite ce sont des sociétés de biotechnologies qui depuis les résultats de la recherche fondamentale cherche les applications possibles.
Ce sont donc elles qui supportent le risque de R&D et dès qu'une de ces sociétés de biotechnologies a trouvé un remède valide alors les grands groupes pharmaceutiques les rachètent des millions ce qui entrent dans leur coût de R&D qu'ils doivent ensuite amortir via un prix élevé des médicaments.
C'est un point qui me semble extrêmement important à souligner également.
@@toad5080 On est raccord ^^
La vidéo de Valentin est une introduction générale de bonne tenue, mais comporte quand même quelques imprécisions voire erreurs. C''est excusable compte tenu de la complexité de la recherche pharmaceutique et des enjeux politiques et économiques quelle soulève. Cette vidéo est dans le haut du panier en terme de rigueur.
En ce qui concerne la répartition des tâches, le développement d'un médicament fait intervenir un grand nombre d'acteurs tant publics que privés. De façon simpliste, on peut considérer que la recherche publique se concentre sur le développement du savoir scientifique et la recherche privée sur le développement de traitements susceptibles d'être utilisés par les patients. D'un côté, l'objectif est de faire avancer le savoir en publiant sa recherche dans des revues scientifiques. De l'autre, l'objectif est d'identifier une molécule qui a un effet thérapeutique tout en assurant un niveau acceptable de sécurité.
Par exemple, des chercheurs US ont découvert le virus de l'hépatite C au début des années 90 et ont publié leurs résultats. Grande découverte car ce virus s'avérait particulièrement difficile à isoler. Certains ont été récompensés par un prix Nobel. Mais tout ça ne soigne personne. La recherche privée prend donc le relais et développe une ou plusieurs molécules susceptibles d'avoir une action sur la réplication du virus et effectue les études animales et enfin chez l'homme. Tout ça est très long et très cher, notamment les études cliniques chez l'homme dont la probabilité de succès est de 11% en moyenne.
Bien sûr, la réalité est plus complexe car les labos privés font également de la recherche fondamentale (leurs chercheurs ont tous commencé leur carrière dans la recherche universitaire), et des institutions publiques financent des étude de R&D pouvant mener au développement d'un traitement - principalement aux US par le biais des National Institutes of Health. Cependant, compte tenu des montants à investir - le plus souvent à perte - la part des financements publics pour de la R&D pharmaceutique est très faible car il est très difficile de justifier l'absence répétée de résultats qui fait le quotidien des laboratoires pharmaceutiques.
Il reste possible aux Etats d'investir directement dans la R&D - notamment comme le font les US à une grand échelle - mais cela reste l'exception car il s'avère plus efficient de laisser les investisseurs privés prendre les risques capitalistiques et de décider en fin de course si tel ou tel médicament sera remboursé, à quel prix, etc. Pour une description simple, voir cet article du LEEM: www.leem.org/recherche-et-developpement A noter qu'il s'agit de la version des laboratoires pharmaceutiques mais le test pour répondre à votre question est: si c'était si simple, pourquoi les Etats ne font pas eux-mêmes de la R&D pharmaceutique jusqu'à l'approbation ? Ce modèle existe dans la Défense, où l'Etat paye des sociétés pour effectuer le développement technologique et garde les droits de propriété intellectuelle. Malheureusement, il existe encore un grand différence entre l'ingénierie (faire un avion de chasse) et la biologie (trouver un traitement curatif contre le SIDA).
Ca me fait marrer la "propriété intellectuelle". Une idée, c'est justement quelque chose qui te permet, quand tu la partages, de ne rien perdre. Comme si quelqu'un pouvait se targuer d'être à l'origine d'une idée. Il y a eu tous les gens avant lui, sans eux il ne serait rien. Et puis si on revient dans le passé, quand il n'y avait pas encore pleins de télécommunication, ca arrivait fréquemment qu'un même résultat scientifique soit découvert à différents endroit du globe. C'est ce qu'on peut entendre dans la citation de Hugo “Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue.” Donc pas de génie, juste un gars assez malin qui était au bon endroit au bon moment. Si on admet cela (et c'est discutable), la propriété intellectuelle ne fait aucun sens. Les idées deviennent des propriétés collectives, puisqu'elles n'émergent pas dans un seul esprit mais dans un contexte et avec un ensemble de conditions la permettant d'apparaître.
Du coup si on abolit la propriété intellectuelle (je parle de sciences là, pas de création artistique, je crois que c'est un peu différent), ca devient le rôle du public de financer la recherche, ce qui ne semble pas si absurde.
Tout les discours sont mis en place pour justifier le racket des industries pharmaceutiques... Ah j'ai dit industries ? Donc recherche de profit point-barre.
Superbe video sur la question du prix des traitements, qui est une question économique et sociale.
Par contre la conclusion sur les brevets est un peu trop rapide selon moi. Ce n'est pas le brevet qui empêche le partage du savoir, bien au contraire, le brevet participe au partage des connaissances. Dans un brevet il y a tout un tas d'information qui permettent à la communauté scientifique de comprendre ce que font leur pairs. De plus, beaucoup d'entreprises choissisent de ne pas breveter certaines de leur découvertes (notament les secrets d'industrialisation) pour garder un avantage compétitif (example coca cola: cocacolaweb.fr/coca-cola/la-recette/).
Selon moi, la question tourne plutôt autour du droit d'exploitation du brevet, là c'est finalement une négociation entre 2 partie (www.inpi.fr/fr/faq/comment-evaluer-le-prix-d-une-licence-d-exploitation-de-brevet).
Merci en tout cas,
Martin Skhreli a donné une itw à Vice il y a déjà quelques temps, c'est intéressant de voir son point de vue sur le milieu. Il a aussi déboursé 2M pour l'album unique que le Wu Tang Clan a mis aux enchères. Dans une interview, il dit que le coffret et le cachet ne sont pas beaux, qu'il n'aime pas le rap et qu'il pense mettre au feu cette album.
Un point me dérange, il semblerait que seul la production sur un modèle capitalistique et donc avec des bénéfices soit viable.
1. Donc une entreprise nationale qui produirait à prix coûtant des molécules du domaine public n'est pas viable alors ?
2. Nos universités publiques et nos centres de recherches publiques ne peuvent donc pas rivaliser au niveau des connaissances, et pas des moyens, avec celles du secteur privé et donc ne pourrait déposer aussi des brevets ?
3. Dans le reportage la chercheuse américaine insiste sur la gratification humaine de soigner et sur l'augmentation du savoir médicale. En aucun cas elle dit "j'me suis fait un max de blé ! J'suis une Killer".
Comme beaucoup de personnes l'argent ne semble pas être son but unique dans la vie. Ne serait il pas raisonnable de penser qu'elle et son équipe devrait posséder une part de propriété non négligeable sur les brevet, car sans eux à quoi sert l'investisseur ? Autrement dit a quoi sert le pognon s'il n'y a pas de cerveau ? pourtant c'est les propriétaires de l'entreprise qui possède les brevets, et donc les bénéfices. Est ce normal et juste dans l'absolue ?
(Les thuriféraires du libéralisme et les anti communistes primaires sont priés de passer leur chemin. Merci)
C'est un autre domaine avec un autre type de marché, il en à juste pas parlé. Mais le fait est que le capitalisme à une capacité incroyable à s'auto motivé. Si il y'a du profil à ce faire cela motive beaucoup et donc pousse à une grande productivité, il y'a l'exemple de Tesla et de la recherche spatiale , le mec à moins de moyen que la nasa mais il y'a inventé des choses dingues qui ont fait avancer la recherche spatiale. De même pour le médicament cela peut les motiver à produire plus, à mettre plus de moyen. Après il faut faire attention car il faut pas non plus tombé dans le système de l'argent roi ou on vas profiter par exemple d'une épidémie pour vendre à prix d'or un médoc.
1- elle ne pourrait pas investir dans la R&D. Ou alors, il faut considérer celle-ci comme faisant partie du coût, et prendre en compte le risque d'échec de la R&D. En effet, investir en R&D ne garantit pas qu'un nouveau médicament sera mis sur le marché pour traiter une maladie mal prise en charge : il suffit de voir les sommes astronomiques investies dans la recherche de traitements contre Alzheimer ou Parkinson, et l'absence de nouveaux médicaments efficaces sortis depuis plus de 20 ans...
2- Ils déposent des brevets et font payer les entreprises pour leur exploitation ! Cela se fait couramment, même en France. ;)
3- certains chercheurs touchent des royalties sur les brevets dont ils sont les inventeurs. Cela dépend de l'entreprise ou l'institut ou l'université où ils travaillent, de leur contrat, etc.
@@julianbursztyka7301 Merci très bonne réponse j'allais dire la même chose ;) (tu m'as évité d'avoir à le formuler et le taper)
Salut,
Le petit problème c'est que les autorités de santé sont très facilement pigeonnables. Rien que sur les traitements de la DMLA c'est flagrant. Il faudrait sérieusement qu'elles analysent retrospectivement leurs boulettes.
Et puis il y a des tonnes de doublons dans l'offre de médicaments. Faire un petit écrémage, par exemple sur les inhibiteurs de la pompe à proton, ça ferait faire des économies logistiques énormes sur tout le circuit du médicament.
Un dernier problème est les médicaments prescrits en dehors de leur AMM. La lévocétirizine n'a comme avantage par rapport à la cétirizine que le fait que le comprimé soit plus petit (et donc plus facile à avaler en cas d'œdème de Quincke). Or la lévocétirizine est prescrite à tort et à travers pour des rhinites saisonnières. Il faudrait demander des comptes aux médecins qui prescrivent n'importent quoi ou qui abusent des mentions non substituable contre indication formelle sur l'ordonnance.
Et là on sortirait de l'argent pour recruter de nouveaux infirmiers dans le système de santé. Et augmenter leurs salaires.
Bonjour, chouette vidéo mais attention il y a quelque chose qui n'a pas été abordé : à quel point est ce que le prix élevé des médicaments finance réellement la recherche ou est ce que ça va dans les dividendes ?
Pour moi il est évident que la recherche serait bien plus efficace en étant directement financée par le public. Au lieu de payer des médicaments à des prix très élevé, avoir un médicament découvert par le public et donc vendu à son coût de production, voilà qui permettrait de faire des énormes économies !
Étonnant que cet aspect ne soit pas abordé...
Notard 10 L’industrie pharmaceutique est celle qui réinvestis le plus ses profits dans la R&D. De plus elle investit 5x plus dans la R&D que la recherche publique. www.drugcostfacts.org/public-vs-private-drug-funding
@@Jon69330 merci pour ton commentaire. Pour moi il comporte cependant plusieurs erreurs :
1. Certes l'industrie pharmaceutique investit plus dans la recherche QUE LES AUTRES INDUSTRIES. Cela s'explique par le fait que la plupart des industries ont diminué leurs investissement dans la recherche depuis les années 70 pour passer dans la finance, plus rentable. L'industrie pharmaceutique est la seule à continuer à investir dans la recherche car le profit d'un brevet peut être enormissime. Cependant il faut noter que, en conséquence, les recherches sont très orientées par des impératifs de profits et non par des impératifs de santé publique.
2. L'exemple que tu donnes pour montrer que l'industrie pharmaceutique investit plus dans la recherche est celui des US... Pas sûr que ça soit le meilleur exemple.
3. Dans la continuité du point précédant, les US sont le pays qui a les plus grosses dépenses de santé au monde (17% du PIB contre 11,5% en France, malgré le fait que la France a une meilleure espérance de vie et reste meilleure dans tous les indicateurs de santé). Cela montre donc bien que le fait d'avoir un système de santé gouverné par le privé est largement inefficace... On y paie donc plus cher pour une moins bonne santé.
Donc je trouve dommage de ne pas mentionner des faits aussi évident en parlant d'économie et d'industrie pharmaceutique.
Je ne suis pas certain de bien tout saisir, les gros labos ne font pas leur marge que sur les derniers produits, au bout d'un moment l'activité autour de la pharmacopée existante devrait permettre de financer la recherche sur les traitements de niche. Avoir un temps de retour sur investissement de cinq, dix voir vingt ans ne devrait pas être vraiment un problème du point de vue de l'équilibre des comptes.
Ben si c'est un problème parce que ça n'est pas un long fleuve tranquille, il se passe quoi quand au bout de 20 ans de test le produits s'avère invendable? Sur cent recherches lancé 5% arrivé au bout dans le meilleur des cas et il reste ensuite tous les problèmes de commercialisation, le produit n'est peut être pas incroyablement meilleur que les produits précédent moins cher, d'autre produits concurrents vont peut être apparaitre l'année suivante voir même sont apparu l'année d'avant...Pour le marché 20 ans c'est une éternité et c'est devenu un très gros problème. Il y a beaucoup trop de barrières au niveau de la conception de nouveau médicaments c'est comme si on ne voulait plus soigner les gens a cause du sacrosaint principe de précaution et de la folle poursuite du mythique 0 risque.
@@laurentguyot3362 si l'objectif est d'augmenter ses bénéfices c'est un problème, mais si l'objectif c'est de développer des nouveaux traitements, à quel point est-ce possible de financer la recherche, quelle aboutisse ou non, sur les molécules dont le brevet a de toute façon déjà expiré ?
La phase de concurrence a été très utile pour développer la pharmacopée, mais au point ou on en est, est-ce encore un modèle pertinent ?
Etant pharmacien et économiste de la santé et ayant fait sa thèse d'économie sur les pharmacies de ville, je tiens en premier lieu à souligner la qualité des informations transmises.
Cependant, cette analyse est très restrictive. Elle mélange dans le titre tous les médicaments alors que vous ne parlez que des médicaments "innovants". De plus la question de l'innovation est plus complexe, notamment avec le rachat de start up par les big pharma (externalisation du risque, spécialisation sur le market-access).
Le problème est que les médicaments innovants ne sont pas la majorité des médicaments vendus. On passe donc à côté des "médicaments" au sens large. Premièrement, le marché du médicament ne stagne pas, il baisse de 2012 à 2020 (CNS 2023). si les volumes augmentent de +3.5 % par an, les prix baissent de -4.5%. En comparaison le secteur hospitalier et de médecine de ville connaissent une croissance de près de +2% par an chacun sur la même période.
Ainsi, dans le cadre international, la France est de moins en moins attractive, comparativement à d'autres pays ce qui explique l'existence de pénuries! un problème que je rencontre en pharmacie depuis 2010 (date de mon premier stage), et qui s'aggrave au cours du temps. On oublie que pour l'industriel en situation de monopole/oligopole la concurrence se fait davantage entre les États qu'entre les industriels.
Cette baisse des prix interroge aussi les acteurs en amont de la délivrance (en pharmacie) c'est à dire, le pharmacien et le grossiste répartiteur. Eux sont tributaires de cette baisse des prix qui décroit leur marge. Si le CA par pharmacie se maintien, c'est grâce aux fermetures de pharmacies qui permettent de compenser la croissance négative. Cependant, en raison de l'inflation (en supposant celle-ci homogène), cela signifie que la marge et la profitabilité sur le médicament "ancien" (et utile/nécessaire) baisse.
Des changements de paradigmes ont été opéré (la mise en place d'une marge dégressive, d'une rémunération forfaitaire) viennent désindexer la rentabilité des prix pour le pharmacien (mais pas pour le répartiteur), sans pour autant améliorer la rentabilité. Ainsi, le pharmacien est "désinciter" économiquement à faire du médicament "classique" pour se tourner vers la parapharmacie ou de nouvelles missions (dépistage et vaccination pour ne citer que les plus connus). Donc la question du prix, interroge aussi sur l'activité que l'on souhaite voir se développer dans les pharmacies! est ce qu'on veut qu'elles fassent du médicament? ou de la prévention? ou autre chose?
Enfin pour le patient, seule la question de l'accessibilité financière est posée, alors que d'autres raisons pour intervenir dans le non-recours aux soins (pénurie de médicaments, exclusion sociale/territoriale, culturelle, question des complémentaires santé et j'en passe).
Si je regrette le manque de complétude, je tiens encore une fois à saluer la volonté de rendre moins opaque la définition du prix du médicament, et surtout à ne pas avoir donné de fausses informations.
C'est typiquement le genre de domaine où un système public paraît bien plus logique et efficace : investissements lourds à long terme, formations, propriétés intellectuelles, secteur sensible, pouvoir important non démocratique aujourd'hui...
La conclusion est un peu simpliste, la propriété intellectuelle permet de sauver les savoirs.
Dans le passé, avant le brevet les inventeurs emportaient leurs secrets dans la tombe car une fois révélé il ne lui appartenait plus.
Si dans cet exemple la propriété intellectuelle est un frein, sur le long terme par contre c'est une garantie voire un accélérateur.
Bref la question de la propriété intellectuelle est plus complexe, d'ailleurs si l'on avait expliqué aux futurs inventeurs de ce vaccin que la propriété intellectuelle ne compterait pas pour leur invention auraient-ils agit de la même manière ???
(Le liève ne reste jamais dans le viseur...)
Y a t il des exemples d'inventeurs ayant emporté leurs secrets dans la tombe, ou est ce un argument fallacieux ?
@@ermul61 Les chimistes européens (ou alchimistes selon la manière de voir les choses) au moyen-âge.
Mais d'une manière générale si la notion de propriété intellectuelle existait déjà à l'antiquité et au moyen-âge (lettres patentes) c'était toujours pour les mêmes raison, que les inventeurs ne se retrouvent pas laisé ou ne s'auto-censurent pas.
Mais l'idée de ce premier commentaire n'est pas de lancer un grand débat par commentaires interposés, mais juste de rappeler que la thématique est très complexe.
@@fredericlecointre1192 Sauf que si l'on supprime ces brevets quel serait dès lors l'intérêt pour une entreprise d'investir dans la recherche pharmaceutique puisque même si elle parvient à trouver un médicament miracle il sera instantanément copié par une entreprise qui le vendra moins cher car elle n'aura pas de coûts à amortir ?
Perso je trouve que les brevets sont une bonne chose, ils permettent d'attirer des capitaux et des cerveaux dans le monde de la recherche tout en permettant l'accès des découvertes au grand public une dizaine d'années plus tard, comme l'as dit thomas le coût à cour terme est important mais à long terme la société est gagnante
Sinon on créé des laboratoires nationaux, pour l'effet "booster la recherche" on érige une statue à chaque chercheur qui n'a ne serait-ce que sauvé une vie et on mutualise les coups de l'investissement en recherche sur l'ensemble de la population avec ce slogan "ce que tu as donné hier, te sauveras peut-être demain".
Pour la transition ?
Abolition de la propriété intellectuelle des brevets, saisi de tous les laboratoires privés, proposition d'embauche comme fonctionnaire à tous les chercheurs, on est gentils on laisse leurs fonds propres aux grands propriétaires, quitte à être inutile, ils ont qu'à vivre de leur argent jusqu'à leurs derniers jours mais ils nous prennent pas un centime de plus.
Quant à l'argument bénéfices/risques sur les sommes investies.......
C'est vrai que ces grosses multinationales tombent souvent en faillite, le modèle économique actuel doit être vraiment trop dur pour eux.. ^^
Au pire, on pourrait pas fixer une règle donnant une marge de profit maximum à respecter par les laboratoires lorsqu'ils vendent leurs médicaments ?
Je sais pas si c'est une bonne idée. Mais ça empêcherait que certains prix de médicaments soient trop élevés. Et si ça n'est pas viable pour les laboratoires, je pense qu'on peut aussi à côté faire en sorte que l'État finance/dédommage une partie de la recherche des laboratoires privés après qu'ils aient développé une nouvelle molécule utile (le montant de l'aide de l'État pourrait être équivalent à l'entièreté ou à un pourcentage de l'argent dépensé par le laboratoire dans la recherche qui l'a amené à la découverte/élaboration de sa dernière molécule).
Ou alors, on supprime le système de brevet-monopole et on compense de la même manière les laboratoires qui ont développé les molécules par un financement important de l'État.
C'est hyper compliqué car pour une molécule et donc un médicament qui marche combien d'échecs ? Combien de projets avortés et donc du financement à perte ?
Un de mes ancien professeurs de chimie médicinale nous disait toujours qu'il fallait "tuer nos molécules" au stade expérimental. Trouver toutes les raisons de NE PAS continuer le projet et lancer les études cliniques (qui sont de loin les études les pus coûteuses) dans le cas d'un possible échec et éviter ainsi la perte de plusieurs dizaines ou centaines de millions d'euros/dollars. . .
Ensuite difficile de faire une exception sur les bénéfices générés pour l'industrie pharma. Pourquoi eux ne pourraient pas s'enrichir et les autres oui ?
Alors mon point n'est pas de dire que les big Pharmas sont de pauvres créatures exploitées. . . Certaines sont des voraces de la pire espèce et beaucoup trop sont dirigées par des financiers et n'y connaissent rien en Science. L'exemple du début de vidéo avec ce PDG qui a fait exploser le prix de son médicament ( un enculé qui a fini par être condamné tout de même.) est révélateur.
Mais la recherche médicale et son économie sont des domaines hyper complexes avec malheureusement pas de solutions miracles. . .
Faire au mieux
Et aujourd'hui les pharmas se goinfrent beaucoup plus sur l'homéopathie que sur les médicaments ou les vaccins. Beaucoup plus simple à faire et largement moins coûteux à produire.
¨Problèmes: qui juge que la molécule est utile? Sur quels critères? On voit déjà que les critères actuels trouvent rapidement leurs limites... Dans le faits les labo profitent déjà des réductions d’impôt pour la R&D. Les transformer en machine à faire de la recherche, plutôt que machine à créer des nouveaux médicaments, n'est pas une solution enviable économiquement en termes d’efficacités, surtout quand on connait les manip' comptable pour créer ou enlever (lire cacher) les coûts. Pour lutter contre cela il faudrait alors un appareil administratif de contrôle qui accorderait des licences, ce qui fermerait encore plus l'accès au marché pour les entreprises déjà présentes, loin d'être idéal encore...
@@geff9115 Choisir le montant (maximum) de la marge de bénéfice sur le prix d'un médicament permet tout de même aux industries pharmaceutiques de s'enrichir (à moins de fixer ce montant à 0€), même si ça limite effectivement plus leur croissance financière que pour une autre industrie qui n'aurait pas une telle contrainte (quoique pour de nombreuses industries comme le textile par exemple, il n'y a pas ou peu de système de brevet/monopole qui peuvent faire exploser les prix.). J'avais l'idée que le bénéfice fait par les entreprises pharmaceutiques reste tout de même assez important pour couvrir les coûts la recherche non-fructueuse (même si, ça implique que les laboratoires qui ne sont pas assez "productifs" soient plus limités financièrement que ceux qui conduisent une recherche "efficace"/"productive").
C'est aussi pour ça que j'ai proposé la possibilité d'un financement de l'État (il faut voir le montant nécessaire) pour que mon idée puisse quand même être économiquement viable.
Mais je suis tout à fait d'accord avec ton commentaire que ce soit par rapport au coût de la recherche, ou à l'homéopathie, etc.
D'ailleurs merci de ta réponse.
@@thibautnarme6402 On pourrait imaginer que le coût d'un médicament soit déterminé de la façon suivante :
[Coût de production] + [marge de profit = 10% du coût de production ou alors valeur fixe de X euros] = prix en euro.
Avec si une molécule est chère à produire mais nécessaire (type : trithérapie), la molécule pourrait être remboursée par l'État au patient.
Ma proposition encourage il me semble le développement de nouvelles molécules puisque le laboratoire pourrait donc avoir son brevet sur la molécule et se faire donc un profit important (quoique limitée par la marge de profit maximale fixée par l'État).
Pour ce qui est du financement de l'État (dont le but est de permettre à la mesure précédente d'être viable économiquement), effectivement, il pourrait y avoir des abus. Mais ça n'est pas différents des abus qu'il y a pour les aides de l'État, la fraude fiscale, etc. Je ne vois pas pourquoi ça poserait plus de problème ici que pour ces choses-là.
Merci de ton commentaire, sinon !
Et du même coup toute la population se met à gueuler parce que les impôts sont trop élevés 😅
Il y a un élément important qui n'est pas mentionné dans cette vidéo et c'est le fait que la vaste majorité de la recherche permettant la création de ces médicaments est généralement d'ordre public. Le privé ne fait que prendre ce qui a été découvert avec des recherches publiques, crée un produit et génère des profits
Petite question :
J'ai pu comprendre par mes cours que l'ANSM (si je ne dis pas de bêtises) via différentes commissions internes (CEPS, comité de transparence), décide avec l'industriel du prix du médicaments et du nombre de lots à produire
Est ce que le nombre imposé de lots influe sur le prix ?
Vidéo au top sinon, c'est cool de ne pas tomber dans le travers du "annh l'industrie pharmaceutique qui fait de l'argent à tout prix et beaucoup de lobbying"
L'ANSM octroie les autorisations mise sur le marché pour les médicaments mais ne décide pas de leur prix. C'est le CEPS qui en est chargé. La commission de la transparence fait partie de la HAS, c'est elle qui donne le SMR et l'ASMR mentionné dans la vidéo. La commission de la transparence a donc un avis consultatif, c'est le CEPS qui dépend du ministère de la santé qui est décisionnaire du prix final. À ce prix dit facial et publié au JO viennent s'ajouter diverses remises confidentielles sur négociation entre le CEPS et le laboratoire pharmaceutique. Cela donne un prix net inférieur au prix facial qui est lui confidentiel.
En tout cas très bonne vidéo bravo à vous ! Dommage de ne pas rentrer dans plus de détails mais en 15 minutes c'est impossible
Et mince je me suis emballé j'ai pas répondu à ta question haha
Le nombre de lot a produire n'est pas du tout décidé par l'ANSM ni par aucune autre instance ! Je ne sais pas d'où te viens cette information mais à ma connaissance il n'y a aucune obligation quant à la quantité de lot à produire, c'est l'industriel qui me fait pour répondre à la demande sans y être contraint. Donc ceci n'a pas d'influence sur le prix. En revanche, le prix dépend de la population ciblee par le médicament. Plus la population est petite et plus le prix augmente pour permettre le retour sur investissement du labo comme précisé dans la vidéo
@@TheVikko34
Merci pour ta réponse ! En effet j'ai confondu ANSM et HAS (alors qu'évidemment il n'y a pas lieu à confusion)
Concernant le nombre de lot fixé, c'est un de nos profs travaillant anciennement à l'ANSM qui nous l'enseigne
Et dans mon esprit s'était formé l'idée, que, peu-être, si on autorise un "petit" lot, le prix sera d'autant plus élevé pour rentabiliser et inversement
Mais en effet je suis perplexe quant à l'idée d'imposer comme un temps de vente limite du médicament au final, ça n'aurait aucun intérêt
Dooonc je vais revérifier mes cours
@@TheVikko34 Il me semble effectivement (d'après un de mes cours également) qu'un volume prévisionnel de vente est estimé lors de la négociation du prix entre le CEPS et l'entreprise. Si le volume réel dépasse cette estimation, des "pénalités financières" sont appliquées de façon à ce que les bénéfices de l'entreprise soient ajustés en quelque sorte.
@@Anisocore oui tout à fait ! C'est une des causes de remises dont je parle dans mon premier commentaire. Ces remises s'inscrivent dans l'accord cadre conclu entre le CEPS et les industriels du médicament. Elles permettent de limiter les dépenses pharmaceutiques a posteriori. Si je me rappelle bien c'est un peu moins de 2 milliards d'euros qui ont été récupéré par l'état l'année dernière de cette façon (en incluant toutes les remises prévues dans l'accord cadre)
Attention! Il y a une confusion à 2:51 entre la grippe H1N1 de 2009 et la grippe espagnole!
Pas vraiment car la grippe espagnole était du très probablement une souche H1N1.
la grippe espagnole ete belle est bien une epidemie de grippe de H1N1, c’est le nom du virus comme sars-CoV-2 pour celui du moment
On a effectivement fait des recherches pour tenter de reconstruire la souche virale de la grippe espagnol, au cas où elle réapparaitrais. Selon les recherches, c'était une grippe H1N1 ou alors extrêmement proche. Donc elle est bien réapparue en 2009, mais on s'en est mieux tiré que en 1918...
@@maellelamour8216 Au temps pour moi je l'ignorais, je ferais plus attention avant de critiquer la prochaine fois! Désolé pour la fake news et merci pour la rectification! :)
C'est quoi le nom de la ville en début de vidéo ? Merci
Brooklyn :)
Turing pharmaceutical détient toujours le brevet du C12 H13 CLN4 même 70 ans après?
C'est incroyable ce succès du marché de la contrefaçon du médicament à travers le monde qui est devenu en valeur le 3ème estimé en source de revenus pour le secteur des revenus de source illégale
REFFFFERRRRENNNCCCCCCCEEEEEMMMMMMEEEENNNNNNTTTT
Pourquoi ne pas socialiser la production et la recherche dans le domaine médical ? Je ne vois pas l'intérêt des payés des profits qui finissent en bonne partie en dividendes alors que l'on pourrais investir plus dans la recherche publique qui à déjà fait ses preuves et couterait moins cher à la société tout en limitant le brain drain.
Faites attention, les tips sont parfois arrêtés sur Tipee sans action du tipeur. Vérifiez que vos tips courent toujours !
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La meilleur solution serait de nationalisé entièrement le secteur de la santé et de la recherche. Mais bon comme ça fait trop communiste bah....c'est pas bien.
C'est surtout que c'est pas pratique. Les entreprises pharmaceutiques sont développées internationalement et ontune valorisation très très élevée. Par ailleurs il est possible qu'une entreprise qui soit nationalisée par un pays, voit ses filiales internationales nationalisées dans leurs pays d'opération, ce qui couperait la synergie dont elle dispose et serait finalement contre productif.
La nationalisation est un outil que l'on voit souvent comme "magique", je veux dire par là que nous pensons souvent collectivement que vu que c'est publique, c'est éthique, peu cher, sans profit pour de gros industriels, efficace... sauf que comme tout système, il crée également ses propres externalités négatives. Pour avoir par exemple discuté avec plusieurs fonctionnaires de différentes administrations (fiscale, éducation nationale, territorial), je me suis rendu compte que la taille, la lourdeur, la non conséquence des actes individuels rendaient finalement l'opération créée plus cher et moins efficace que dans le privé (et ça me fait mal de dire cela, n'étant au départ pas fan du développement par le privé, car uniquement en recherche d'un profit). De plus c'est souvent très fortement politisé. Je pense qu'il n'y a pas de vérités absolue, et de réponse globale à un problème à plusieurs facettes, malheureusement, mais une voie du "moins pire", que chacun définit, mais qui ne contentera jamais tout le monde, ni ne résoudra 100% d'une problématique
Bonne journée
Vu comment on voit que chaque année les financements des hôpitaux publiques et des laboratoires de recherche publique sont revu à la baisse pour "maintenir le budget de la SECU" toujours aussi serré (cf ONDAM qui augmente bien moins que le prix des soins en général). On ne serait pas plus avancé en nationalisant je trouve.
@@jerome180 Est-ce-qu'il vaut mieux un médicament miracle qui crée des inégalités ou pas de médicament miracle? Il faut mettre les inégalités et la maladie dans la balance
Ils doivent couter ce que les acheteurs sont près à les payer et ce que les fabriquant sont près à les vendre...
Jusqu'à un certain point, oui, mais je pense qu'à un moment, l'intérêt collectif doit primer sur les intérêts individuels. Je suppose que le système actuel tient aussi parce que collectivement, on a intérêt à ce que les découvreurs continuent de découvrir, donc on a intérêt à les protéger. En revanche, si cet aspect des choses devient vraiment négligeable devant le bénéfice que pourrait tirer l'ensemble de la société en spoliant cet individu, alors cet individu serait probablement effectivement spolié, sans autre forme de procès.
à quand des médicaments Xiaomi?
Pourquoi l'état ne finance pas directement la recherche au lieu de devoir rembourser les médicaments produits par des multinationales privées ?
Je suppose que c'est parce que l'état est mauvais gestionnaire, en comparaison à des entreprises. Mais il faudrait un avis plus éclairé que le mien sur la question.
Parce que l'Etat finance déjà la recherche mais n'a pas un budget illimité....
parce que c'est trop cher, et y a pas assez de retour sur investissement
il finance déjà la recherche publique mais c'est assez dérisoire comparé au fric que brasse le privé
@@baptistetexier9456 oui mais à force de rembourser le privé au prix qu'ils ont fixé, c'est de l'argent part dans la poche des actionnaires plutôt qu'au fonctionnement concret de la recherche
Je crois qu'il est important d'incentiviser la recherche, mais la possession d'un brevet par un organisme privé met des barrières inutiles. On devrait plutôt offrir une sorte de prime pour les découvertes basée sur leur valeur et avoir tout les savoirs faire parti du domaine public
Comparais un objet d un laboratoire et celui d un particulier est fallacieux. Le laboratoire doit suivre des normes de l état des test...
Pourquoi on nous impose des génériques ? Car ils sont fabriqués en Chine sous différent nom. C'est plus facile à produire en quantité.
Une faute d'orthographe dans la description de la vidéo : "à tord" au lieu de "à tort".
Merci
Je ferais pas cette faute grâce à toi .
Très bon boulot non partisan
Hello, Est-ce que vous avez activé le module Clipeee sur Tipeee ?
Je soutiens financièrement quelques chaines ponctuellement (ça m'est arrivé de faire un ou deux petits dons pour vous et d'autres dons pour vos copains) mais je ne suis pas prêt à donner avec un abonnement mensuel pour tout ce que je regarde. Par contre ça me dérange pas de regarder jusqu'à une dizaine de clips pour une vidéo que j'apprécie (c'est mieux que des pubs). Des chaines comme la vôtre me donne envie de faire des efforts.
Sinon superbe vidéo comme d'habitude, sujet particulièrement intéressant en ce moment.
Merci :)
À quand la chaîne asmr ?
Mais pourquoi la santé est confiée à des multinationales qui font du profit sur l'argent de l'État au lieu d'investir directement l'argent de l'État dans une entreprise public qui vise à créer des médicaments à bas coûts et ainsi avoir la même efficacité avec un coût moindre ? Pourquoi laisser les brevets en place en médecine alors que le seul but est de sauver des vies ?
Une vie n'a pas de prix.
C’était exactement ma conclusion lors d’un examen d’économie de la santé passé avec Lise Rochaix : j’ai eu 6. 😎
Comme Covid-19 en 2020 ?
je vois pas pk vous parler pas du CEPS déterminé par ASRM ?
Je connaissais pas l'épidémie de grippe h1n1 du XXeme siècle
Mdrrr
tu n'avais jamais entendus parler de "la grippe Espagnole " !!!!!!!! sérieux !
Un petit commentaire pour l'algorithme.
Courage .
bouh t'es pénible à nous décrire la complexe réalité d'une situation, je vais pas pouvoir afficher une opinion simpliste et véhémente sur mon facebook et en retirer des likes! [c'est ironique hein]
la propriété intellectuelle dure 20 ans, et jusqu’à 25 pour les médicaments pour compenser le temps de production de ceux ci ;)
Je ne suis pas économiste donc ce que je vais dire est peut-être une grosse bêtise. Mais et si au lieu de laisser des entreprises gérer ces maladies, on allouait plus d'argent à la recherche publique en santé ? Et si la production des médicaments pour les maladies rares était réalisée par l'état ? Celui-ci n'a pas à réaliser de profits non ? Ainsi les médicaments pourraient être moins chers et cela réduirait le déficit de l'assurance maladie. Au final cela compenserait peut-être pour les coûts de recherche publique. La santé et la production de médicaments est un enjeu stratégique donc pourquoi le confier en majorité à des entreprises ?
Il faut allouer plus d'argent à la recherche publique ça c'est clair.
Mais ça me paraît compliqué de restreindre la production de médicaments à l'État. Sur des centaines de molécules, 1 seule ira jusqu'au bout et deviendra un médicament après en moyenne une dizaine d'années d'études. Qui doit payer pour les centaines échecs inévitables ? Certain jugeront préférable qu'une entreprise fasse faillite si elle échoue trop souvent pour laisser la place à d'autres qui exploreront d'autres possibilités avec le capital disponible.
Plein de choses sont stratégiques (la production de bouffe, la défense, l'aviation, la production électrique, la production industrielle d'équipement de santé... ), ça ne justifie pas en soit la nationalisation. C'est toujours du cas par cas (et nos gouvernements ne font clairement pas toujours les bons choix). Il faut reconnaître que c'est un sujet compliqué, et que la France s'en sort plutôt bien sur le prix des médicaments comme expliqué ici : th-cam.com/video/Muy7c0cZXPs/w-d-xo.html
Bah le problème est toujours le même, la R&D ça coûte un fric monstre, et ça ne fonctionne que si y'a un retour sur investissement pour réinvestir dans les recherches suivantes ou compenser celles qui sont infructueuses. Donc meme l'état devrait faire un profit dessus a priori, sauf à utiliser des ressources externes (exemple impôts etc.).
En plus il faut bien se dire que la recherche c'est pas une ligne droite, surtout en médecine, c'est très international et ça fonctionne pas mal au rachats de molécules, voir de petites entreprises avec un produit prometteur. En gros l'état aura du mal a concentrer toutes ces ressources en son sein à mon avis, d'autant qu'à priori.
Par contre effectivement le financement de la recherche en France est un vrai sujet.
Parce que c'est la concurrence qui fait avancer les choses. Nous sommes des êtres humains, pas des chevaliers, on a tous besoin d'argent pour vivre, y compris les chercheurs et autres personnes qui développent les médicaments. Un médicament ne coûtera pas moins cher sous prétexte que l'Etat ne fait pas de profit, son argent vient de nos impôts (notamment la TVA qui représente la moitié de ses recettes).
Une entreprise fait bien sûr du profit, mais ça permet d'avoir une trésorerie qui permet ensuite de lancer la recherche de nouveaux médicaments (ou de produits/services si tu veux généraliser à l'ensemble des entreprises).
C'est mieux parce que ça créé de la concurrence : le premier qui découvre un remède a droit à un monopole temporaire grâce au brevet. Ça pousse donc chacun à trouver un remède le premier, donc à trouver des moyens pour accélérer la recherche et réduire les coûts pour rendre le médicament plus accessible.
La recherche publique n'est qu'un des acteurs de la recherche, aux-côtés des nombreux départements de recherche des entreprises.
Bon, bien sûr, un pays ne peut pas entièrement fonctionner grâce au privé. Il faut garder des institutions publiques afin d'assurer la justice et faire en sorte qu'il n'y ait pas de triche ou de coup tordu. On peut aussi donner un coup de pouce à la recherche privée grâce justement à la recherche publique. Ce qu'il faut retenir, c'est une recherche entièrement publique, ce n'est pas mieux qu'une recherche entièrement privée, il faut un mix des deux.
Dommage que tu ne parles pas de la technique Evergreening, qui consiste à retarder la production des génériques en allongeant artificiellement la durée du brevet : modification de la molécule active, du dosage, procédé de production ou nouvelles indications.
Ref
Y'a moyen de crier plus fort dans le micro et mettre encore moins fort l'experte ? Ce serait drôle 😅
Toute l'industrie pharmaceutique devrait être publique. Faire des bénéfices sur la santé voire sur la vie de personnes est irresponsable.
3:40 pour ça que je trouve très court-termiste la politique qui vise a encourager les médicaments generiques plutot que les autres: cela reviens a dire "finançons les labos qui ne font pas de recherche plutot que ceux qui en font, juste parce que c'est un peu moins cher"
Est ce qu'il ne serait pas pertinent de donner cette mission de recherche à l'état ? Plutôt que de payer les médicaments suffisamment cher pour donner des retours sur investissement aux entreprises, investir directement me semble plutôt logique.
Mais avec le risque que ça "pantoufle ferme" aussi.
@@armatacalanca962 La recherche publique existe déjà, notamment pour la recherche fondamentale ou pour la recherche qui n'est pas rentable pour les entreprises. Ya pas de raison pour que ça marche en physique quantique et pas pour pharma ...
Je suis désolé de voir que vous n'y connaissez absolument rien en biologie . Vos exemples sont mauvais quand ils ne sont pas faux et c'est agaçant . Quand aux vaccins c'est un vaste débat . Qui va certainement progresser grâce au covid . Mais parler de " valeur" quand on est incapable d'évaluer le service rendu .... peut-être parce que c'est impossible, je ne prétends pas le contraire ... c'est un peu comme faire des ronds dans l'eau .
Mais je vois que vous faites des efforts et j'aime bien certaines de vos vidéos , alors ne prenez pas mes critiques trop à cœur et continuez !!
Un titre avec corona virus = 200 000 vues de plus au moins :/ ...
... Ou sinon, j'ai une idée : que les chercheurs soient payés par les états avec un salaire raisonnable pour développer de nouveaux médicaments, de façon à garantir des prix les plus bas possibles étant donné qu'il n'y a plus besoin de payer les campagnes marketing et les actionnaires... Incroyable, je sais.
Financer le recherche ? Pourquoi faire ? Un mandat présidentiel dure 5 ans, c'est trop court pour avoir un retour sur investissement...
Julien Teyteau c’est déjà le cas de nombreux chercheur en fait (Labo universitaire par exemple). Ils sont d’ailleurs peu payer pour le nombre d’heure et d’années qu’ils donnent la recherche. Seulement si ils veulent aller plus loins (développement de médicament), ils sont obligés de se lier aux labo pharmaceutiques (parce que l’état a un budget limité). L’Etat est mauvais gestionnaire, l’idée de faire des investissements sur 20 ans de recherche (sur une molécule) doit faire mal à la tête. A la fin, si on veut avoir un médicament, pas le choix que de passer par des industries spécialisée.
t'aurais pu monter la voix de la meuf on entend rien
Vidéo d’intérêt publique !
Salaire à la qualification personnel + réappropriation des outil de production par les travailleurs = probleme solved
et médicaments vendus au coût de production + mise en place d'un système démocratique de financement d'une recherche fondamentale ou appliquée a but non-lucratif.
on peut monter une coopérative depuis toujours en France. résultat : aucune coopérative n'a dépassé le stade de la TPE. ce système n'est (modérément) efficace que pour des toutes petites organisations.
Très bonne vidéo merci !
Je recommande aussi cette vidéo de médifact sur la négociation du prix des médocs qui complète très bien ta vidéo avec le côté médecine : th-cam.com/video/Muy7c0cZXPs/w-d-xo.html
Où l'on voit également que la supposée loi de l'offre et de la demande est complètement cassée, avec des médicaments qui coûtent très cher précisément parce que la demande est réduite !
Pas tout à fait d'accord, d'ailleurs la causalité est explorée dans le vidéo. Ces marchés à faible demande sont aussi des marchés où il y a apparemment pas de concurrence, car peu de demande. On peur rajouter à ça des couts fixes élevés (même si cela est vrai a priori pour la création de n’importe quel nouveau médicament) et des économie d'échelle impossible (puisque demande faible). À cela s'ajoute un logique plus forte de winner-takes-all que sur les marchés grand-public et on a des tarifications dignes de monopoles. Donc dans les faits on a bien une tarification en fonction du cout (élevé) et une très faible offre (à cause de la faible demande) donc inévitablement un prix très élevé. Enfin on peut ajouter comme dernier paramètre la forme de la fonction de demande qui est très inélastique (= la demande varie peu en fonction du prix). Heureusement ce dernier point est limité en France par la structure monopsonique du marché des médicaments remboursés (prix négociés par la Sécu).
"c'est comme ça que fonctionne la plupart des pays" : non, c'est même une minorité
Chouette vidéo encore une fois . Il ne fait pas oublier que celui qui forme la matière grise a savoir l universite ou l'école d enseignement supérieure dépend d un financement public donc une partie du profit revient de fait à l Etat non ?
Etre cité dans les crédits d'une vidéo youtube : Check
La recherche c est bien. Encore faut il en faire. Les grands labos sont là pour faire de l argent, ils préfèrent donc augmenter leurs actionnaires. Entre les médicaments et les vaccins qui sont très souvent en rupture... Il y a problème... Quid aussi de la recherche publique...
Sans actionnaires pas d'argent, sans argent pas de recherche...c'est plus clair comme ça?
La mission de la recherche publique est la création de nouvelles connaissances (recherche fondamentale et appliquée), pas de créer des nouveaux produits (R&D). Quand au problème de rupture ou de coût, rien ne dit que la recherche publique puisse être plus efficace que le privé....
@@laurentguyot3362 je comprend. Le problème c est que ça devient difficile de voir a quel point certains salaires, certaines primes etc peuvent gonfler alors que des sites faisant de la recherche ferment.
@@thibautnarme6402 je ne dis pas que la recherche publique est plus efficace mais qu'au contraire c'est surtout aux entreprises de financer pour assurer la pérennité de leur activité. Merci pour ces expliquations.
@@kolapso3687 vous parlé des dividendes? les dividendes sont un retour d'investissement pour les actionnaires c'est le paiement d'un service ni plus ni moins. pas de dividendes, pas d'actionnaires.
La notion de propriété est quasiment sacré en France. Il faudrait peut-être commencer à la remettre en question ou au moins en discuter.
le plus simple serait d'écarter définitivement la capitalisme de l'équation en nationalisant tout simplement la recherche sur les médicaments et leur fabrication , après tout tout ces chercheurs n'ont-ils pas été formés dans des universités financées par des fonds publiques donc poussons la logique jusqu'au bout et faisons de la recherche de médicament et de leur fabrication un monopole d'état ...... la santé c'est comme se nourrir ou respirer et se loger c'est la base minimum qui devrait être totalement exclus du système capitaliste , le reste c'est du superflu donc libre à eux de faire du pognon avec !
La France est déjà le pays le plus taxé au monde et tu veux que l'Etat dépense toujours plus ?
@@shakya00 ben vue que tout le coût de formation des chercheurs est déjas supporté par l'état autant aller au bout du truc , en plus du coup pas de remboursement par la seccu donc au final des économies pour l'état ! avec cerise sur le gâteau une total indépendance vis à vis de l'étranger pas comme maintenant avec la Chine et l'Inde qui ont la mainmise sur la fabrication de médicaments !