Bonjour. Merci beaucoup pour cette magnifique chanson. Amitié d'une musicienne autodidacte djembé et cuillère musicale ! Bonne continuation à Vous Toutes et Tous ! ❤️🖤🍀🥀🧕🙋🙏
Autant parler pour avouer mon sort : Je n’ai rien mien, on m’a dépossédé Et les chemins où je finirai mort Je les parcours en esclave courbé ; Seule ma peine est ma propriété : Larmes, sueurs, et le plus dur effort. Je ne suis plus qu’un objet de pitié Sinon de honte aux yeux d’un monde fort. J’ai de manger et de boire l’envie Autant qu’un autre à en perdre la tête ; J’ai de dormir l’ardente nostalgie : Dans la chaleur, sans fin, comme une bête. Je dors trop peu, ne fais jamais la fête. Jamais ne baise une femme jolie ; Pourtant mon cœur vide, point ne s’arrête, Malgré douleur mon cœur point ne dévie. J’aurais pu vivre, ivre de mon caprice. L’aurore en moi pouvait creuser son nid Et rayonner subtile et protectrice, Sur mes semblables qui auraient fleuri. N’ayez pitié, si vous avez choisi D’être bornés et d’être sans justice : Un jour viendra où je serai parmi Les constructeurs d’un vivant édifice, La foule immense où l’homme est un ami. Paul Éluard, La puissance de l’espoir, Tout dire, 1951
Bonjour. Merci beaucoup pour cette magnifique chanson. Amitié d'une musicienne autodidacte djembé et cuillère musicale ! Bonne continuation à Vous Toutes et Tous ! ❤️🖤🍀🥀🧕🙋🙏
Encore une tres belle chanson mon coeur bat fort quand je vous ecoute merci beaucoup
Merci Camille. Voici là, le fond de notre métier....faire battre des coeurs un peu fort. GAbriel
Ta voix est magnifique.
Quelle présence !
Merci 🙏
Merci Yannick, ce fut une belle émotion ce soir là, je m'en souviens encore... Gabriel
❤❤❤❤
🕊️
parole de Paul Éluard, La puissance de l’espoir, Tout dire, 1951 , merci a Vincent629
Autant parler pour avouer mon sort :
Je n’ai rien mien, on m’a dépossédé
Et les chemins où je finirai mort
Je les parcours en esclave courbé ;
Seule ma peine est ma propriété :
Larmes, sueurs, et le plus dur effort.
Je ne suis plus qu’un objet de pitié
Sinon de honte aux yeux d’un monde fort.
J’ai de manger et de boire l’envie
Autant qu’un autre à en perdre la tête ;
J’ai de dormir l’ardente nostalgie :
Dans la chaleur, sans fin, comme une bête.
Je dors trop peu, ne fais jamais la fête.
Jamais ne baise une femme jolie ;
Pourtant mon cœur vide, point ne s’arrête,
Malgré douleur mon cœur point ne dévie.
J’aurais pu vivre, ivre de mon caprice.
L’aurore en moi pouvait creuser son nid
Et rayonner subtile et protectrice,
Sur mes semblables qui auraient fleuri.
N’ayez pitié, si vous avez choisi
D’être bornés et d’être sans justice :
Un jour viendra où je serai parmi
Les constructeurs d’un vivant édifice,
La foule immense où l’homme est un ami.
Paul Éluard, La puissance de l’espoir, Tout dire, 1951
Quelle beauté ce poème...un peu dur, mais c'est une mélancolie puissante. Gabriel
magnifique !!!
😪😪