Merci pour cette vidéo ! Les juristes, économistes et même philosophes qui se risquent à la question de la raison d'être de l’impôt seront vite éjectés et discrédités par le « système ». Je vois trois conditions essentielles à la justesse d’un impôt : que sa levée et que sa durée de validité soient au préalable autorisées et controlées par les citoyens, et que sa redistribution soit intégralement et exclusivement à destination (directe ou indirecte) des ayants droits, c’est à dire le peuple ! Sans cela, la structure sociale en question ne peut être une démocratie, c’est à dire structurée dans l’intérêt du peuple !
C'est amusant car pour moi la fiscalité idéale ne peut être (si elle existe) qu'un jeu à somme nulle entre personnes physiques. Je ne crois pas du tout à la pertinence du financement des services par l'impôt car on confie alors à une administration le soin de choisir une répartition des enveloppes allouées aux services à partir de la recette fiscale et moi je n'ai pas du tout confiance dans cette administration. Je préfère que chaque service soit payant et si une des entités qui gère un service le gère mal, on peut la mettre en concurrence. Même le régalien peut se décomposer en une flat tax sur le patrimoine puisque, à la manière d'une assurance, le régalien protège sa valeur (à l'exception des actions que le régalien ne protège pas du tout et qui pourraient sortir de cette taxe), et un abonnement par tête (assez faible) pour la protection de la personne. De même chacun sait qu'un enfant scolarisé dans le primaire coûte à peu près 6000 euros par an (tout compris)...on pourrait donner cette somme à une commune ou à une école sous contrat et l'Etat cesserait de décider du recrutement des profs. De même l'assurance maladie, c'est environ 2500 euros par an (hors remboursement des IJ)...cela pourrait aussi bien être AXA...l'essentiel étant qu'on mette fin au double remboursement AM/mutuelle pour chaque acte. M Nemo dit qu'il est impossible de payer individuellement l'usage des routes. C'est faux déjà parce que la TICPE des automobilistes correspond à peu près à ces dépenses mais demain, avec l'électrification, il sera tout à fait possible de tracer toutes les voitures par les plaques et de facturer les propriétaires. Je suis personnellement partisan que l'usager du train paye le train et les rails sans subvention et que l'usager de la voiture paye la voiture et les routes, car il est tout à fait anormal qu'un piéton qui a fait l'effort de payer son loyer plus cher pour habiter à côté de son travail paye le transport des autres. Il resterait des dépenses collectives (notamment les aides aux associations, le chômage ou la recherche) qui relèveraient des prélèvements des entreprises. Ainsi l'impôt sur les personnes physiques devrait être nul si tous les services étaient payants. La bonne question alors à se poser est évoquée à la fin de l'entretien : l'intérêt de tous n'est-il pas que chacun puisse s'acheter les services indispensables du bas de la pyramide de Maslow (protection de la personne, remboursement des soins, scolarité, nourriture de base, logement de base chauffé). Si on valorise cela, c'est à peu près 50% du revenu brut primaire qu'il faut prendre à tous (les riches auront donc un crédit d'impôt comme ils l'ont aujourd'hui avec le quotient familial) !....pour donner à chacun un revenu sensiblement inférieur à un salaire de marché selon la réflexion d'Haiek. Voilà pourquoi je pense que l'impôt idéal est un jeu à somme nulle entre personnes physiques dont on peut d'ailleurs démontrer que c'est sa version linéaire (et non convexe) qui est la plus efficace.
Les USA prélèvent l'impôt sur le monde au travers du dollar, lui même forcé par l'US army. Tout le monde connaît cela dans les grandes lignes...Impôts, dettes, douanes, marchés captifs, compétition internationale, guerre de rapine et corruption autour des matières premières sont un seul et même sujet. La confusion éternellement ridicule entre libéralisme politique, économique, boursière, douanière, liberté des trusts, liberté de la bourse de Tokyo, liberté des des chansonnettes, freedom and democracy est lassante...un peu de rigueur chez les libéraux ferait du bien pour les discussions. Nemo est combattant intellctuel tout à fait intéressant malgré son amour béat pour Hayek. N'oubliez pas que les anglo-saxons ne négocient jamais, donc leur liberté est construite sur la contrainte des partenaires, et que le libéralisme est une doctrine destinée à l'export, la protection des piliers stratégiques de leurs marchés étant considérée comme des enjeux de sécurité nationale...En France on se croit encore sous Reagan, il faut peut-être se réveiller. Dehors c'est une guerre économique féroce...et elle arrive à grand pas.
L'impôt le plus juste est l'impôt sur la fortune qui remplace tous les autres impôts sur les flux ....tout le monde aura un excédent de fortune après une année de Revenue brut .... après toutes ses consommations il lui reste l'excédent, et c'est juste de l'imposer.
Cet impot existe déjà et il s'appelle impression monétaire. Mon problème avec cet impot c'est qu'il peut s'appliquer aux gens qui n'ont pas de cash, et ils seront obligés de détruire leur patrimoine pour le payer.
Considérer la richesse ou la beauté comme des valeurs plûtot que la spiritualité ou la gentillesse,par exemple ,est une idéologie construite ,illusoire et fantasmatique....En quoi le football apporte t'il plus à la communauté que le travail de chacun qui se contente ,dans l'ombre de bien travailler? D'une petite brune boulotte,on fait Marylin Monroe...Pourquoi être jaloux d'une personne belle plûtôt que d'une laide? La laideur? Cela vous fait perdre 15 jours disait un séducteur...Les valeurs sont idéologiques.
Le XIXe siècle un modèle ? Regardez les statistiques sur les revenus, patrimoines, mortalité, etc. du XIXe siècle, pouvez-vous sérieusement dire que les ouvriers, agriculteurs et artisans étaient heureux, libres d'entreprendre aussi bien que les détenteurs massifs de capitaux de leur époque. Étaient-ils plus riches en proportion du PIB que ceux d'aujourd'hui ? Les USA ont-ils le taux de pauvreté le plus bas, l'indice IDH le plus élevé, l'indice de bonheur et démocratie, et même de liberté le plus haut ? Non. Ce sont les pays scandinaves démocrates-sociaux ou les cités-Etats (qui elles sont loin de correspondre à notre société française). Vous enfermez la liberté dans sa dimension économique, vous la confondez avec l'initiative entrepreneuriale, l'anarchie financière et réglementaire. On vit mieux, plus longtemps, et ceux pour la plus grande majorité aujourd'hui, grâce à la "société de marché solidarisante", qui n'est pas un socialisme, mais un simple compromis entre liberté et protection. La philosophie est nécessairement utile si elle est connectée au réel, la vôtre est liée à un monde dépassé, dans tous les sens du terme.
Un discours surréaliste pour nous expliquer que l'idéal serait de revenir au XIX siècle avec une pression fiscale très faible et retrouver avec bonheur la précarité pour le commun des mortels. Quand à prendre les USA pour exemple dans l'efficacité, un pays qui vit sur sa dette, ou votre taux d'endettement est votre passeport pour la vie, c'est se moquer du monde. Les couts de la vie étudiante aux USA réservent aux seule personnes les plus riches des études de hauts niveaux, la santé qui engendre des dépenses inaccessibles aux plus pauvres, qui ruine les classes moyennes pour une efficacité non démontrée, voire le taux de mortalité infantile dans la "plus grande démocratie" mondiale. Je vous laisse à vos certitudes de personne hors sol.
Vous avez certainement pris à l'envers son propos. Il ne milite pas pour une suppression des impôts, mais contre une obligation de transfert social. Prélever pour assurer l'ordre public et les services nécessaires, oui, mais pas pour supporter la ''générosité de l'Etat'''. Il soulève un problème: face aux prélèvements record, les gens ressentent un besoin insatisfait de services publics.
@@yamoudou97 si 140 milliards, par an, d'argent public n'étaient pas donné sans contre-partie aux entreprises, il n'y aurait aucun problème de budget en France.
@@JackyDorso Ces chiffres peuvent bien vous sembler dérisoires, sauf qu'il ne s'agit pas, dans l'esprit de M. Némo, de l'Etat qui les prélève pour des causes de transfert social, mais de l'avis du contribuable face à ces prélèvements qu'il peut considérer abusifs dès l'instant qu'on n'est plus sur l'ordre public et les services de grande nécessité, uniquement. On n'est plus dans une logique de l'Etat minimaliste, mais bien celle de l'Etat providence alors qu'il y a un sentiment de grand manque à combler au niveau des services de santé, l'éducation voire la justice: les Français n'ont pas les meilleurs services, alors qu'ils sont des plus taxés.
@@yamoudou97 vous trouvez dérisoire les 140 milliards ? Alors pourquoi aucun journaliste, aucun membre du partie majoritaire et surtout ce monsieur n’en parle ? Vous semblez ne pas comprendre ce dont je parle. J’en reste là avec vous.
Excellent entretien, vous méritez beaucoup plus de visibilité.
Ce qui est précisément la raison pour laquelle il ne l'a pas dans les masses dont on qualifie justement les médias-soupes.
Je découvre Philippe Nemo grâce à vous. Merci - Le livre est déjà commandé !
Merci, bonne lecture !
Enfin une réflexion digne du bien commun !
Merci pour cette vidéo !
Les juristes, économistes et même philosophes qui se risquent à la question de la raison d'être de l’impôt seront vite éjectés et discrédités par le « système ».
Je vois trois conditions essentielles à la justesse d’un impôt : que sa levée et que sa durée de validité soient au préalable autorisées et controlées par les citoyens, et que sa redistribution soit intégralement et exclusivement à destination (directe ou indirecte) des ayants droits, c’est à dire le peuple !
Sans cela, la structure sociale en question ne peut être une démocratie, c’est à dire structurée dans l’intérêt du peuple !
Taxation is theft !
Quels qu’en soient le montant, le pourcentage, l’assiette, le prétexte et la victime.
Et les mafieux milliardaires de la drogue, qui eux ne payent pas d'impôts où est leur place dans le système? th-cam.com/video/2_Hh-BxzVPE/w-d-xo.html
C'est amusant car pour moi la fiscalité idéale ne peut être (si elle existe) qu'un jeu à somme nulle entre personnes physiques. Je ne crois pas du tout à la pertinence du financement des services par l'impôt car on confie alors à une administration le soin de choisir une répartition des enveloppes allouées aux services à partir de la recette fiscale et moi je n'ai pas du tout confiance dans cette administration. Je préfère que chaque service soit payant et si une des entités qui gère un service le gère mal, on peut la mettre en concurrence. Même le régalien peut se décomposer en une flat tax sur le patrimoine puisque, à la manière d'une assurance, le régalien protège sa valeur (à l'exception des actions que le régalien ne protège pas du tout et qui pourraient sortir de cette taxe), et un abonnement par tête (assez faible) pour la protection de la personne. De même chacun sait qu'un enfant scolarisé dans le primaire coûte à peu près 6000 euros par an (tout compris)...on pourrait donner cette somme à une commune ou à une école sous contrat et l'Etat cesserait de décider du recrutement des profs. De même l'assurance maladie, c'est environ 2500 euros par an (hors remboursement des IJ)...cela pourrait aussi bien être AXA...l'essentiel étant qu'on mette fin au double remboursement AM/mutuelle pour chaque acte.
M Nemo dit qu'il est impossible de payer individuellement l'usage des routes. C'est faux déjà parce que la TICPE des automobilistes correspond à peu près à ces dépenses mais demain, avec l'électrification, il sera tout à fait possible de tracer toutes les voitures par les plaques et de facturer les propriétaires. Je suis personnellement partisan que l'usager du train paye le train et les rails sans subvention et que l'usager de la voiture paye la voiture et les routes, car il est tout à fait anormal qu'un piéton qui a fait l'effort de payer son loyer plus cher pour habiter à côté de son travail paye le transport des autres.
Il resterait des dépenses collectives (notamment les aides aux associations, le chômage ou la recherche) qui relèveraient des prélèvements des entreprises.
Ainsi l'impôt sur les personnes physiques devrait être nul si tous les services étaient payants.
La bonne question alors à se poser est évoquée à la fin de l'entretien : l'intérêt de tous n'est-il pas que chacun puisse s'acheter les services indispensables du bas de la pyramide de Maslow (protection de la personne, remboursement des soins, scolarité, nourriture de base, logement de base chauffé). Si on valorise cela, c'est à peu près 50% du revenu brut primaire qu'il faut prendre à tous (les riches auront donc un crédit d'impôt comme ils l'ont aujourd'hui avec le quotient familial) !....pour donner à chacun un revenu sensiblement inférieur à un salaire de marché selon la réflexion d'Haiek. Voilà pourquoi je pense que l'impôt idéal est un jeu à somme nulle entre personnes physiques dont on peut d'ailleurs démontrer que c'est sa version linéaire (et non convexe) qui est la plus efficace.
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29:20
Les USA prélèvent l'impôt sur le monde au travers du dollar, lui même forcé par l'US army. Tout le monde connaît cela dans les grandes lignes...Impôts, dettes, douanes, marchés captifs, compétition internationale, guerre de rapine et corruption autour des matières premières sont un seul et même sujet. La confusion éternellement ridicule entre libéralisme politique, économique, boursière, douanière, liberté des trusts, liberté de la bourse de Tokyo, liberté des des chansonnettes, freedom and democracy est lassante...un peu de rigueur chez les libéraux ferait du bien pour les discussions. Nemo est combattant intellctuel tout à fait intéressant malgré son amour béat pour Hayek. N'oubliez pas que les anglo-saxons ne négocient jamais, donc leur liberté est construite sur la contrainte des partenaires, et que le libéralisme est une doctrine destinée à l'export, la protection des piliers stratégiques de leurs marchés étant considérée comme des enjeux de sécurité nationale...En France on se croit encore sous Reagan, il faut peut-être se réveiller. Dehors c'est une guerre économique féroce...et elle arrive à grand pas.
L'impôt le plus juste est l'impôt sur la fortune qui remplace tous les autres impôts sur les flux ....tout le monde aura un excédent de fortune après une année de Revenue brut .... après toutes ses consommations il lui reste l'excédent, et c'est juste de l'imposer.
Cet impot existe déjà et il s'appelle impression monétaire. Mon problème avec cet impot c'est qu'il peut s'appliquer aux gens qui n'ont pas de cash, et ils seront obligés de détruire leur patrimoine pour le payer.
Considérer la richesse ou la beauté comme des valeurs plûtot que la spiritualité ou la gentillesse,par exemple ,est une idéologie construite ,illusoire et fantasmatique....En quoi le football apporte t'il plus à la communauté que le travail de chacun qui se contente ,dans l'ombre de bien travailler? D'une petite brune boulotte,on fait Marylin Monroe...Pourquoi être jaloux d'une personne belle plûtôt que d'une laide? La laideur? Cela vous fait perdre 15 jours disait un séducteur...Les valeurs sont idéologiques.
Le XIXe siècle un modèle ?
Regardez les statistiques sur les revenus, patrimoines, mortalité, etc. du XIXe siècle, pouvez-vous sérieusement dire que les ouvriers, agriculteurs et artisans étaient heureux, libres d'entreprendre aussi bien que les détenteurs massifs de capitaux de leur époque. Étaient-ils plus riches en proportion du PIB que ceux d'aujourd'hui ? Les USA ont-ils le taux de pauvreté le plus bas, l'indice IDH le plus élevé, l'indice de bonheur et démocratie, et même de liberté le plus haut ? Non. Ce sont les pays scandinaves démocrates-sociaux ou les cités-Etats (qui elles sont loin de correspondre à notre société française).
Vous enfermez la liberté dans sa dimension économique, vous la confondez avec l'initiative entrepreneuriale, l'anarchie financière et réglementaire.
On vit mieux, plus longtemps, et ceux pour la plus grande majorité aujourd'hui, grâce à la "société de marché solidarisante", qui n'est pas un socialisme, mais un simple compromis entre liberté et protection.
La philosophie est nécessairement utile si elle est connectée au réel, la vôtre est liée à un monde dépassé, dans tous les sens du terme.
Un discours surréaliste pour nous expliquer que l'idéal serait de revenir au XIX siècle avec une pression fiscale très faible et retrouver avec bonheur la précarité pour le commun des mortels.
Quand à prendre les USA pour exemple dans l'efficacité, un pays qui vit sur sa dette, ou votre taux d'endettement est votre passeport pour la vie, c'est se moquer du monde.
Les couts de la vie étudiante aux USA réservent aux seule personnes les plus riches des études de hauts niveaux, la santé qui engendre des dépenses inaccessibles aux plus pauvres, qui ruine les classes moyennes pour une efficacité non démontrée, voire le taux de mortalité infantile dans la "plus grande démocratie" mondiale.
Je vous laisse à vos certitudes de personne hors sol.
Vous avez certainement pris à l'envers son propos. Il ne milite pas pour une suppression des impôts, mais contre une obligation de transfert social. Prélever pour assurer l'ordre public et les services nécessaires, oui, mais pas pour supporter la ''générosité de l'Etat'''. Il soulève un problème: face aux prélèvements record, les gens ressentent un besoin insatisfait de services publics.
@@yamoudou97 si 140 milliards, par an, d'argent public n'étaient pas donné sans contre-partie aux entreprises, il n'y aurait aucun problème de budget en France.
@@JackyDorso Ces chiffres peuvent bien vous sembler dérisoires, sauf qu'il ne s'agit pas, dans l'esprit de M. Némo, de l'Etat qui les prélève pour des causes de transfert social, mais de l'avis du contribuable face à ces prélèvements qu'il peut considérer abusifs dès l'instant qu'on n'est plus sur l'ordre public et les services de grande nécessité, uniquement. On n'est plus dans une logique de l'Etat minimaliste, mais bien celle de l'Etat providence alors qu'il y a un sentiment de grand manque à combler au niveau des services de santé, l'éducation voire la justice: les Français n'ont pas les meilleurs services, alors qu'ils sont des plus taxés.
@@yamoudou97 vous trouvez dérisoire les 140 milliards ? Alors pourquoi aucun journaliste, aucun membre du partie majoritaire et surtout ce monsieur n’en parle ?
Vous semblez ne pas comprendre ce dont je parle.
J’en reste là avec vous.
Un bon impôt est un impôt payé par les autres.