Au sang qu'un Dieu va répandre (diaporama)

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  • เผยแพร่เมื่อ 23 ต.ค. 2024
  • Cantique très populaire sur la Passion du Christ.
    Ici chanté dans sa version intégrale (13 couplets) et enrichi de trois strophes supplémentaires tirées d'un autre cantique (ces strophes se trouvent en position 2, 11 et 12); au total donc, 16 couplets.
    Harmonisation:
    Abbé Alexandre Stanislas Neyrat (vers 1868)
    Interprète:
    Jean-Myriam Chevalier (2011)
    Paroles intégrales:
    1- Au sang qu'un Dieu va répandre,
    Ah ! mêlez du moins vos pleurs,
    Chrétiens, qui venez entendre
    Le récit de ses douleurs.
    Puisque c'est pour vos offenses
    Que ce Dieu souffre aujourd'hui,
    Animés par ses souffrances,
    Vivez et mourez pour lui.
    2- Une croix pour lui cruelle,
    C'est l'âme dans le péché :
    Par notre chair criminelle,
    Qu'il est souvent outragé !
    Tout est souillé par nos vices ;
    Oh ! que je vois, en tous lieux,
    Pour mon Jésus de supplices !
    Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.
    3- Dans un jardin solitaire
    Il sent de rudes combats ;
    Il prie, il craint, il espère,
    Son cœur veut et ne veut pas.
    Tantôt la crainte est plus forte,
    Tantôt l'amour est plus fort ;
    Mais enfin l'amour l'emporte,
    Et lui fait choisir la mort.
    4- Judas, que la fureur guide,
    L'aborde d'un air soumis ;
    Il l'embrasse, et ce perfide
    Le livre à ses ennemis.
    Judas, un pécheur t'imite
    Quand il feint de l'apaiser :
    Souvent sa bouche hypocrite
    Le trahit par un baiser.
    5- On l'abandonne à la rage
    De cent tigres inhumains :
    Sur son aimable visage,
    Les soldats portent leurs mains.
    Vous deviez, Anges fidèles,
    Témoins de ces attentats,
    Ou le mettre sous vos ailes,
    Ou frapper tous ces ingrats.
    6- Ils le traînent au grand-prêtre
    Qui seconde leur fureur,
    Et ne veut le reconnaître
    Que pour un blasphémateur.
    Quand il jugera la terre,
    Ce Sauveur aura son tour :
    Aux éclats de son tonnerre,
    Tu le connaîtras un jour.
    7- Tandis qu'il se sacrifie,
    Tout conspire à l'outrager :
    Pierre lui-même l'oublie,
    Et le traite d'étranger ;
    Mais Jésus perce son âme
    D'un regard tendre et vainqueur,
    Et met, d'un seul trait de flamme,
    Le repentir dans son cœur.
    8- Chez Pilate on le compare
    Au dernier des scélérats :
    Qu'entends-je ? ô peuple barbare,
    Tes cris sont pour Barabbas !
    Quelle indigne préférence !
    Le Juste est abandonné,
    On condamne l'innocence
    Et le crime est pardonné.
    9- On le dépouille, on l'attache,
    Chacun arme son courroux ;
    Je vois cet Agneau sans tache
    Tombant presque sous les coups.
    C'est à nous d'être victimes :
    Arrêtez, cruels bourreaux !
    C'est pour effacer vos crimes
    Que son sang coule à grands flots.
    10- Une couronne cruelle
    Perce son auguste front ;
    À ce chef, à ce modèle,
    Mondains, vous faites affront.
    Il languit dans les supplices,
    C'est un homme de douleurs :
    Vous vivez dans les délices,
    Vous vous couronnez de fleurs !
    11- De la divine justice
    Jésus porte tout le poids,
    Il nous sauve du supplice
    En mourant sur une croix.
    Et pour tant de bienveillance
    Avons-nous, ô malheureux !
    La moindre reconnaissance ?
    Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.
    12- Jésus est la bonté même,
    Il a mille doux appas ;
    Cependant aucun ne l'aime,
    On n'y songe presque pas.
    Pendant que la créature
    Nous embrase de ses feux,
    Pour Dieu seul notre âme est dure :
    Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.
    13- Il marche, il monte au Calvaire,
    Chargé d'un infâme bois ;
    De là, comme d'une chaire,
    Il fait entendre sa voix :
    « Ciel, dérobe à la vengeance
    Ceux qui m'osent outrager ! »
    C'est ainsi, quand on l'offense,
    Qu'un chrétien doit se venger.
    14- Une troupe mutinée
    L'insulte et crie à l'envi :
    « S'il changeait sa destinée,
    Nous croirions tous en lui ! »
    Il peut la changer sans peine,
    Malgré vos nœuds et vos clous ;
    Mais le nœud qui seul l'enchaîne,
    C'est l'amour qu'il a pour nous.
    15- Ah ! de ce lit de souffrance,
    Seigneur, ne descendez pas ;
    Suspendez votre puissance,
    Restez-y jusqu'au trépas.
    Mais tenez votre promesse :
    Attirez-nous après vous ;
    Pour prix de votre tendresse,
    Puissions-nous y mourir tous !
    16- Il expire, et la nature
    Dans lui pleure son auteur ;
    Il n'est point de créature
    Qui ne marque sa douleur.
    Un spectacle si terrible
    Ne pourra-t-il me toucher ?
    Et serai-je moins sensible
    Que n'est le plus dur rocher ?
    D'autres versions peuvent également être écoutées ici:
    • Au sang qu'un Dieu va ... (les 13 strophes traditionnelles seules)
    • 081-Vendredi-Saint (Lo... (chanté selon les paroles et l'harmonisation du recueil de Besnier)
    • 081-Vendredi-Saint (Lo... (idem, autre version)
    • Au sang qu'un Dieu va ... (musical de 13 couplets sur un orgue à tuyaux, avec paroles défilants à l'écran)
    • Au sang qu'un Dieu va ... (musical de 6 couplets sur un orgue à tuyaux, avec diaporama et paroles défilants)
    • 081-Musical: Vendredi-... (petit musical de 3 couplets, selon l'harmonisation du recueil de Besnier)

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