Je pense que le film est plus compliqué que la dénonciation du patriarcat. Pour moi, c'est l'histoire d'une femme qui vit seule, n'a pas d'amis, qui a réussi matériellement (appartement luxueux). C 'est une star (panneau publicitaire) qui voit son monde s'écrouler et qui se voit vieillir. Son appartement est comme elle; beau mais vide. Elle n'a d'autre solution pour éviter le suicide que de tenter de se créer une fille artificiellement, un autre soi pour survivre et continuer son monde. Cet autre soi est elle même c'est à dire quelqu'un d'insouciant qui ne pense qu'à la gloire et qui ne pense qu'à elle même. Autre passage énigmatique c'est lorsqu'elle va dans le café et qu'elle voit le vieil homme qui lui demande si elle se fait bouffer comme lui par l'autre. Elle ne répond pas et s''enfuit plutôt que d'entendre la réalité. Elle n'a aucune relation avec les autres excepté son patron, bref son N+1. Les autres ne l'interessent pas: Elle envoie balader son voisin qui il est vrai est un peu lourd, le vieil homme au café et l'ami d'enfance qui n'est pas au même niveau socialement qu'elle. Et les autres femmes n'existent pas. A mon avis ce film est bien plus complexe qu'une lutte contre la vision de la femme par des hommes blanc ayant reussi.
Intéressant. C'est vrai que cette scène est étrange, mais elle rentre dans un cadre différent pour moi, presque plus de l'aspect scénaristique pour accentuer la dramaturgie de ce qu'il se passe pour qu'elle le conscientise (l'étape de celui qui conseille la protagoniste, avant de lui dire attention, ça va te détruire) mais lecture intéressante, qui est assez complémentaire avec ma critique je trouve. Car cet isolement est aussi représentatif des injonctions.
De droite ,de gauche je ne sais pas , moi j'ai juste vu un mauvais film, je ne comprend vraiment pas l'engouement critique sur ce truc de 2h 20 emphatique et ringard .
J'ai l'impression que dans tous films ambitieux, il y a un sujet revendiqué (le patriarcat et le physique des femmes) et un sujet caché, qui peut parfois échappé à son créateur ou sa créatrice. Ici la Solitude.
L'injonction est vue, à raison, comme patriarcale si on se place de son point de vue, mais je trouve curieux que quasiment personne ne relève qu'un homme est dans la même galère qu'elle (le numéro 207 qui lui transmet la combine et qui l'interpelle dans le restaurant). Pour moi, l'injonction qui est dénoncée dans le film c'est celle de la performance et du jeunisme qui pousse les générations à s'affronter et à sacrifier leur condition physique et psychologique pour le bénéfice d'un système qui les mache et les recrache sans pitié.
La mode est à tout catégoriser à la va-vite et c'est fatigant. On se retrouve avec des commentaires de pseudo analystes souvent rageux qui rangent les films comme on trie des chaussettes. Ils n'aiment pas? Ils vont bien sûr vouloir légitimer leur avis en sur interprétant des aspects du film pour le politiser en le caricaturant trop souvent puisque leurs avis est lui-même caricatural. Il y a parfois des avis contradictoires très intéressants à condition qu'ils soient bien formulés et qu'ils contiennent des arguments qui tiennent la route mais c'est rare. L'époque me fatigue..alors j'essaye d'abord de prendre un film pour ce qu'il est: un moment cinématographique véhiculant des émotions avant de le considérer comme étant de la propagande, woke, de droite, de gauche, du milieu, pro ou anti patriarcal, pro ou anti lgbt et patati et patata. Si un message politique s'y trouve de manière flagrante? ça n'en fait pas forcément un mauvais film et on en parle tranquillement. Calmons-nous donc et vive le cinéma.
@@jandron94 Je n'ai pas non plus aimé même si il y a des choses super intéressantes mais je peux ne pas aimer et reconnaître que c'est tout de même un bon film, ce qui est le cas. Je comprends complétement que certains y trouvent leur compte
@@Shoshinsei ça ne devrait pas. Je me fais un lavage de cerveau idéologique avant d'aller au cinéma et je m'en porte pas plus mal. Une habitude à prendre
@@megabrak83 C'était une référence à Perceval dans Kaamelott qui confond sa gauche et sa droite car "selon comment on est tourné ça change tout". J'aime bien ce genre de relativisme :P
Les avis de frustration concernant le cinema sont souvent catastrophiques, ils évacuent directement la question esthétique pour analyser les films seulement au prisme du bourgeois gaze qui peut être pertinent mais reste quand même limité
Le petit comm' pour le référencement. (À deux trois choses près, je suis pas mal en phase avec ta vidéo même si je lui colle un joli 5/5 sur letterboxd ahaha) Merci pour tes vidéos :-)
Super taff Guim, merci pour ta critique. Ça m'y fait penser, j'avais entendu quelque part que The Substance c'est le genre de film que Barbie aurait aimé être
D'abord merci pour ta remarquable analyse du film, sur laquelle je suis d'accord à 100%. Je ne suis pas un grand fan des films d'horreur, et en particulier des body horror (quoique Cronenberg quand même !! ), mais là je dois reconnaitre que Fargeat fait fort dans la satire et le "plus plus", en partie grâce à une grande maitrise de la forme, qui passe par des références et des hommages appuyés, mais intelligents, aux maîtres (Cronenberg, Lynch, Kubrick - les courtes focales, Shining - et bien sûr De Palma dans la scène finale). Mais tout cela ne serait rien sans ce qui pour moi est l'essentiel, à savoir que c'est un formidable film sur l'aliénation. Du temps qui vous détruit, de l'époque qui vous oblige à être dans le coup, du système qui broie ses acteurs et en particulier ses idoles. Je trouve que le film est en même temps très tonique et gonflé (dans tous les sens du terme...), et en même temps d'une terrible tristesse face à cette aliénation dont Forgeat ne nous donne aucune solution pour s'en sortir. Enfin, il m'a tout le long mis dans la tête une autre référence dans la lutte mortelle entre la vieille idole et la nouvelle, c'est "All about Eve", le chef d'oeuvre de Mankiewicz certes plus soft, mais tout aussi violent dans l'esprit.
Je suis en gros d'accord avec toi. Si on voit pas le film comme une satire ou qu'on aime pas la satire, difficile d'accrocher. Les limites que tu pointes à la fin de la vidéo (une critique du capitalisme peu approfondie) ne sont pas à mon avis liées à l'esthétique du film mais à un choix scénaristique. Il n'y a pas de véritable personnage secondaire (sauf à considérer Sue comme un autre personnage). Or souvent dans un film, ce sont ces personnages qui permettent au film de prendre une autre dimension, qui pousse l'héroïne à s'interroger sur son désir (pourquoi je veux à tout prix reprendre cette émission débile). Chez Cronenberg, il y a toujours un personnage secondaire, souvent féminin , pour dépasser le propos de départ et ouvrir sur une autre perspective. J'adore le début et la fin de The Substance mais entre les deux, il n'y a pas beaucoup d'évolution. On comprend dès le départ que c'est une dénonciation des injonctions physiques faites aux femmes par un système patriarcal et à la fin, elle se venge de ce système. Point. Dans la mouche, par exemple, au début, cela montre l'hubris d'un homme mais à la fin c'est une tragique et magnifique histoire d'amour. Entre les deux, Geena Davis a donné une dimension supplémentaire au film. The Substance, dans son scénario, peut être vue comme male gaze et/ou assez compatible avec l'individualisme libérale puisque Coralie Fargeat ne s'intéresse qu'à un seul personnage, les autres n'existent pas (d'ailleurs aucun autre personnage de femme, pouvant par exemple confronter l'héroine à une autre manière de vivre le vieillissement). Le scénario est au service d'une mise en scène parfois géniale. Dommage qu'il ne lui soit pas plus que ça.
Très intéressant ! Je pense que le parti pris esthétique implique que, comme nous sommes dans un espace mental, c'est fatalement individualiste. Cronenberg est un peu moins dans ce regard dans La Mouche, qui est un film où y a des éléments extérieurs tout le long. Donc on peut voir ça comme une limite mais ça accentue aussi la tristesse de sa condition : tout élément extérieur est perçu comme menaçant, renforçant l'isolement.
@@GuimFocus Peut-être, même si je pense qu'un personnage secondaire plus consistant peut renforcer l'idée d'une incapacité de l'héroïne à sortir d'un système (idée esquissé mais pas assez développé avec le personnage de l'ancien camarade). Comme, par exemple Faux Semblant de, toujours Cronenberg. Le fait qu'il y ait une porte de sortie pour le personnage renforce le propos du film surtout s'il ne l'emprunte pas.
je trouve aussi que le fait que l'héroïne de mette a développer de l'antipathie envers sa version plus jeune (et inversement ) met en avant le fait que le milieu du show biz créer une concurrence entre les femmes a force de les faire se comparer entre elles, au point ou Elisabeth perd toute empathie envers elle même (alors que les deux versions d'elle sont victimes du système) au lieux de s'unir et se soutenir elle(s) préfère(nt) se saborder pour servir le dit système. Je part sans doute trop loin, car comme tu l'as souligné, le film ne critique pas directement le capitalisme ni les rapports sociaux qui en découlent, mais cette réflexion m'est venue en le regardant. Même si le film arbore un coté décalé pas vraiment réaliste qui fonctionne la plupart du temps, comme l'émission d'aérobic qui est complétement anachronique mais est un prétexte pour montrer une industrie du divertissement basé sur voyeurisme et la sexualisation (sérieux les passage de l'émission avec Sue découpe tellement son corp qu'on se demande bien comment le publique est sensé reproduire les position chez eux), je doit avouer que j'ai trouvé certains passages du film trop grossier comme les scène avec le producteur (peut être que c'est juste ma sensibilité ou qu'il y aurais un juste milieu à trouver) En tout cas ce n'en est pas moins un film intéressant
Une vidéo utile qui met bien en évidence les atouts de ce film, merci ! Je me demandais s'il n'y avait pas aussi un niveau de lecture plus métaphysique en fond : la fameuse substance, qui pourrait être la matérialisation de l'essentialisme, directement injecté dans les veines. Ce qui ferait de ce film une sorte de jusqu'au boutisme de la pensée essensialiste concernant l'hyper sexualisation des femmes. Genre : "ok on va faire un film où on va pousser cet esprit essentialiste sexiste (les femmes sont essentiellement là pour etre belles et désirables) jusqu'à l'extrême, et on va voir ce que ça donne" : une déshumanisation complète et absurde.
Bonne vidéo qui mérite un petit pouce vers le haut, je suis allé voir celle de Dirty Tommy, chacun y exprime son opinion et c'est tant mieux. A priori, un bon film... et j'irai le voir.
Merci pour cette vidéo. J'apprécie beaucoup ton approche, centrée sur le combat d'Elisabeth contre l'image imposée de son propre corps. J'avais beaucoup aimé le titre de la critique de Marc Cassivi dans le quotidien La Presse (bien que son article soit trop succinct), "injonctions et injections". Il est intéressant d'évoquer également l'esthétique de la mise en scène tant le double-sens du terme a ici son importance. "Esthetique", "Body horror", Fargeat joue constamment sur les double-sens. D'où la pertinence d'avoir choisi un dédoublement plutôt qu'une transformation. Cordialement.
pour être sans doute plus basique j'insisterai sur la notion de " choix ", le système patriarcal ne se perpétue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre car elles y trouve intérêt d'une façon ou d'une autre, en fait ce système ne peut exister qu'avec l'assentirent du personnage à moins que l'on pose comme vérité absolue que celui ci n'est absolument pas libre de faire autre chose de sa vie, ce qui reste toujours à démontrer, il n'y a pas de système patriarcal il y a bien par contre un système féministo-patriarcal , une sorte de système feeback
@@gloups-pf4vq "le système patriarcal ne se perpetue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre"??? Je crois que ma pupille vient elle aussi de se multiplier dans mon oeil.. Coralie Fargeat ouvrirait sans doute de grand yeux se stupefaction en lisant cela...La verite absolue, elle se lit dans les yeux de celles qui subissent ce patriarcat au quotidien. Ce n'est en rien un choix, c'est une condition systemique. Quant au qualificatif "feministo-patriarcal", il semble aussi suspicieux que 'arnacho-dictatorial'. C'est desolant de voir que les paroles liberées font fasse à autant d'oreilles cadenassées....
pour être sans doute plus basique j'insisterai sur la notion de " choix ", le système patriarcal ne se perpétue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre car elles y trouve intérêt d'une façon ou d'une autre, en fait ce système ne peut exister qu'avec l'assentirent du personnage à moins que l'on pose comme vérité absolue que celui ci n'est absolument pas libre de faire autre chose de sa vie, ce qui reste toujours à démontrer, il n'y a pas de système patriarcal il y a bien par contre un système féministo-patriarcal , une sorte de système feeback
J'ai bien aimé l'explication de la fin du film, dont je n'avais pas trop compris l'utilité (à part pour le côté défoulatoire). En revanche je n'ai pas vu tout ce qui tourne autour du patriarcat dans le film. Il y a les vieux vicieux bien sûr, mais c'est toute la société qui veut voir ces courbes "parfaites", que ça soit pour mater ou pour tenter d'y ressembler, via l'émission fitness animée par le personnage. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est justement la manière dont le personnage n'est pas sexualisé dans le film, malgré la nudité. C'est pour ça que l'évocation du male gaze m'a surpris, mais j'imagine que ça dépend pas mal de celui qui regarde.
C'est vraiment un drôle de film..très esthétique, je me suis dit "Je vais pouvoir le regarder plusieurs fois "..et bah non! Une fois ,le revoir n'a aucune utilité...ce n'est vraiment pas un chef d'oeuvre.
Quand bien même si la réalisatrice du film est obliger de le dire pour le film et que ce n est pas le film qui le fait comprendre la satire est échouée ce qui est le cas avec the substance
Si on comprend bien. Le film parle du rôle donne a la plastique féminin ou l'artifice. Tout la matière plastique qui artificiel et donne forme au fantasme des personnes du films. Elle devient comme jouet qui déposé son image que elle voudrait avoir.
Super vidéo, j'aimerais ajouter une interprétation de la façon dont la caméra construit l'espace, qui n'est jamais dans le film qu'espace mental, en particulier cet appartement qui est comme tu le dis absolument insensé : le film n'a pour point de vue que celui d'un seul personnage (le film ne fonctionne que si Qualley et Moore sont effectivement une). Ça se voit notamment avec la salle de bain, qui est transformée matériellement en représentation de l'esprit de Elizabeth/Sue. Ça se voit avec la naissance de Sue où la salle de bain s'agrandit, quand elle dissimule son vrai corps dans une pièce dissimulée, comme lieu du déni, qui n'a matériellement aucune rationalité (la scène de construction de la porte tourne à la pub brico dépôt), ou encore la façon dont la douche finit par perdre sa porte de sortie après la scène de maquillage, comme un enfermement intérieur amené par le regard de la société.
J'ajoute que quand bien même le film s'avance comme défouloir pas fin, la variété d'interprétations qu'on a vu fuser y amène a posteriori une subtilité qui lui faisait sciemment défaut, mais tu l'as déjà un peu évoqué
Bonjour Une critique solidement argumentée et qui souligne de points que j avais ressenti sans les comprendre. Cela dit je reste gêné par les raccourcis et incohérences scénaristiques du film: les deux personnages se comportent des le début comme étant deux personnalités les distinctes, la dissociation étant immédiate : ainsi je n ai plus du tout compris les motivations de Sue ni Elisabeth (pourquoi continue t elle l experience, vue qu elle n’en tire aucun bénéfice et que celle ci la met en danger ?) Ensuite difficile de suivre un personnage (ou deux personnages ) qui sont méchants et idiots : Je préfère la trajectoire d’un requiem for a dream qui rend la chute beaucoup plus touchante . De même les citations appuyées à Kubrick, Gaspard Noé, Cronenberg m’ont fait sortir du film et le dernier acte en mode n’importe quoi était juste trop punk, trop long, trop appuyé à mon goût . Reste une œuvre singulière et visuellement forte (mais prix du scénario à Cannes c’est un peu fort …)
Pour une fois relativement pas d'accord avec ton avis général sur le film. Effectivement si les visées féministes du film sont affichées, et si l'on accepte que les personnages sont caricaturaux, le scénario est caricatural et pour tout dire assez lourd et appuyé, la mise en scène vraiment pas subtile. Et malgré ça il faudrait finalement sauver le film car c'est une satire et que la réalisatrice affiche sa volonté d'en faire un "défouloir féministe". Pour moi non. Même si son propos a des moments intéressant, au final un scénario bâclé, des personnages mal écrits, une mise en scène tape-à-l'oeil font trop de mal au propos. "La forme est la forme du contenu" (Jean-Patrick Manchette)
Le film affiche des ambitions techniques (au vu du générique de fin 500 personnes au moins ont bossé sur ce film...) mais il pèche grandement par sa pauvreté d'écriture et un manque de talent remarquable.
19:10 Rarement attribué a des role féminin... Rarement ? Tu sorts un peu au cinoche ? Un peu ? Des roles de femmes dans les films d horreur, ya que ca, et depuis toujours, #exorciste and co.... Des roles de femmes dans la tourmente de l existence, bah pareil, pauvreté, vieillesse, echec sentimentale, destin tragique.... Vous parlez mais savez vous le sens des mots ?
@Loveehoneyyy alors non pas toujours, dans l exorciste 3 c un garçon, et dans hérédité le demon s incarne dans un homme. Ce petit jeu stupide a compter les points pour tout et n'importe quoi est un signe d epoque qui ne sait pu trop quoi combattre.
Je suis contre les exploitations de comédiens et techniciens mais malheureusement c’est ainsi que l’audiovisuel fonctionne… tout coûtent très cher, il faut aller vite et puis soyons honnête l’estimation du temps n’est jamais la bonne. Je fais que des courts métrages mais les seuls où on a des journées courtes c’est quand on tourne avec des enfants… ou dans la publicité où il y a généralement plus de moyens et plus de monde donc moins de pressions.
Peut-être qu'en divisant le salaire des acteurs & actrices par 2, ils pourraient faire des journées de 7h au lieu de 14h ? 🤔 Il n'y a pas que la complicité à la pression sociale à dénoncer, mais aussi la complicité à la pression financière 🤫 Belle mise en abyme...
Chacun son avis blablabla mais le film est quand même littéralement une satire sur la haine de soi d'un point de vue féminin et c'est dit avec des panneaux-titre gros comme une maison où on a un alter-ego (Et non pas une simili-fille, bonjour les rapports mère-fille dis donc mais ce n'est pas vraiment le propos du film sauf si tu projettes ton propre affect filial là dessus) qui finit par se battre avec son Ego. La fusion des deux donnent une espèce de chimère incarnant l'effet monstrueux de la haine de soi dans sa forme organique qui fait face à la société qui l'a engendrée. ça doit être l'époque qui veut ça mais le solipsisme où tous les avis contradictoires se valent, c'est une plaie. Merci les réseaux (cas) sociaux où tout le monde veut avoir son opinion érigée en Vérité Absolue et la décrépitude de l'Education Nationale.
Je peine à être convaincu et je rejoins totalement ce qui était dit dans le thread que tu mentionnes (c'est d'ailleurs dommage qu'il ait été supprimé, merci à ceux qui se comportent comme des merdes, et même à une échelle moindre la contradiction sur ce film créé une sorte d'hystérie assez pénible). Pour moi le film ne fonctionne qu'à partir du moment où l'on l'on a en tête son cahier des charges et les éléments de langage donnés avant d'y aller. Car sinon, si l'on prend le film pour ce qu'il est c'est, je trouve, un cas d'école de contradiction entre un discours et la mise en scène. Et pourtant, j'y suis allé en étant tout à fait conscient de ce que le film voulait raconter. Ça n'a pas tenu longtemps, en fait à partir du moment où elle retourne voir son ancien patron. Là j'ai totalement lâché l'affaire, le film accuse 30 ans de retard sur ses questions, et déjà que ce problème de riche ne me concernait que très peu jusqu'alors (d'où une blague qui m'est venu à ce moment là : une retraite dorée à 50 ans qui n'en voudrait pas quand nous on se prend la réforme des retraites ?). Du reste, je le trouve assez complaisant avec ses références et pas tant vindicatif que ça vis à vis de son sujet. Un film ni pour ni contre bien au contraire.
Mouaifff...je pense pas qu'il faille absolument voir l'héroine comme le modèle à suivre pour ma part : l'héroine est imparfaite, elle pourrait même être de droite, ce qui est certains c'est qu'elle est complètement matrixée par le système. C'est justement ça qui rend le film intéressant. Le fait qu'elle revienne vers son patron montre aussi à quel point elle est matrixée.
@Saliceforever3366 non mais c'est vrai, j'ai vu plusieurs critiques et personne n’en parle. Pour moi c'est plus un film sur le jeunisme que sur le patriarcat.
On s'en fou gauche ou droite, le film est bien , c'est le cinéma qui l'emporte, pas une philosophie politique qui de toute façon sera biaisée par nos propres conditionnements, tu es de gauche, je suis de droite et nous sommes d'accord pour le considérer comme un très bon film, et enfin un film qui montre réellement l'inégalité de la femme face à la vieillesse, c'est la vie, c'est de la faute de personne, tout comme l'homme n'ayant pas une bonne situation financière, il aura plus de chance d'être invibilisé par les femmes, tout comme une femme prenant de l'âge, qui sera invibilisée par les hommes, c'est injustice oui , mais c'est l'injustice à visage humain, nous sommes façonnés ainsi, et penser qu'on peut être au dessus de ça, de la nature et de ses lois, c'est soit être naïf, soit être terriblement arrogant, réduire tout cela au patriarcat est très réducteur, et surtout très conditionné par la doxa néo libérale, oui il y a évidemment un grand groupe d'homme, mais les plus élevés socialement et financièrement qui imposent de nouvelles lois, mais ce n'est en aucun l'essence des hommes, c'est aussi stupide que de dire que toutes les femmes sont vénales et michto... c'est du même niveau. Et oui le choix de Demi Moore est parfait.
Injonction patriarcal ? Ben non, demi moore aime etre regardé. Votre explication alambiquée essai de cacher la réalité des rapports humains, et le côté féminin n est pas plus depourvu de defaut que le masculin. Ce film ne nous apprends rien, deja. Mais carricature tout, meme la soit disant parfaite Sue, elle est pas parfaite. Le message est paradoxal. Un courr metrage trop long
je ne parle pas du film , je ne l'ai pas vu mais sur les avis pour n'importe quelle chose qui nous divise , l'interprétation d'une chose ou d'une situation se fait en fonction de l'epoque , de notre culture, de notre education , de nos experiences de vies qui orientent notre vision , de nos facultés intellectuelles....donc debattre a t'il une utilité ? je ne pense pas . comme on dit les gouts et les couleurs....
Pour moi il s'agit d'un film sympathique mais trop référencé (Kubrick, De Palma, Cronemberg entre autres... fatiguant) , je n'apprécie pas le style bling bling et non subtil de la réalisatrice (à l'instar de Revenge), pour moi c'est un pur divertissement il n'est ni de gauche ni de droite, faut arrêter de politiser les films quand il en est dénué.
Oui, j'ai essayé mais en fait comme je le trouve très oubliable et un peu insignifiant, je me suis dis qu'il y avait plus de choses intéressantes sur d'autres sujets eheh
Utilisons un terme ancien ou classique pour décrire un objet (culturel) (artistique) (politique) (social) moderne - THE SUBSTANCE est un conte moral - comme Robot Sauvage The Wild Robot - mais qui est un vrai film familial (rare) ce que n'est vraiment pas le premier - cette satire sarcastique sardonique (autres genres) va loin mais ne va pas aussi loin que SAW - ce qui est aussi bien pour notre tranquillité d'esprit - dans ces genres, il y a Joker 1 et 2
J’ai bien compris le message féministe et j’ai encore relevé les mêmes biais du féminisme. Par ex demie Moore par son corps et sa beauté acquiert des privilèges (célébrité, pouvoir, richesse) que la majorité des gens n’ont pas et même les hommes mais tout le monde s’en contre fout. C’est une inégalité parfaitement ancrée le privilège de beaute. Pareil demie Moore dedans se met elle mème dépendante du regard de son producteur pourtant manifestement con tandis qu’elle snobe son ami d’enfance plus sain et plus normal et donc inférieur à elle. D’ailleurs elle le rappelle uniquement pour rassurer son égo et panique ensuite par son PROPRE ressenti. En fait il y a une hiérarchie totalement assumée entre les deux et ça ne choque personne. Pareil pour d’Élie Moore, son émission s’adresse en premier à une audience féminine qd son alter ego la dépasse au niveau des audiences c’est bien parce que l’audience (majoritairement féminine) explose. Étrangement ça ça n’est pas pas évoqué en pensant que c’est uniquement le regard masculin qui est fautif. L’alter égo valide également ce pouvoir puisque l’on voit clairement que ses deux amants rentrent parfaitement d And des critères d’attraction féminine (ne Au + riche + moto). Étrangement ça aussi n’est pas pointé du doigt. Ce que j’en conclus c’est que delie Moore et d’invalider ego ne sont pas seulement victime du système mais aussi actrice et prédatrice ds ce système et c’est pour ça que j’ai eu peu d’empathie pour le délabrement prévisible mais bien fait de demie Moore.
Même si c’est loin d’être un mauvais film j’avoue avoir détester. Le côté caricatural est assumé au détriment du traitement des personnages. Qu’est ce qu’on sait d’Elizabeth Sparkle à part qu’elle se déteste ? Qu’elles sont ses passions ses amis sa routine ? J’ai du mal à avoir de l’empathie pour un personnage qui n’est caractérisé que par ses complexes. Je pense que c’était l’objectif de Fargeat de créer des archétypes plutôt que des personnages mais je n’arrive pas à m’enlever de l’esprit à quelle point la fin du film aurait été dévastatrice si on avait pris plus de temps à connaître Elizabeth.
On peut trouver de la subtilité dans la polysémie du film et les différents niveaux de lecture de ce dernier mais la manière dont le ou les messages sont délivrés tombe un peu dans le spoonfeeding (prendre le spectateur pour un con) il y a une scène où Elizabeth se réfugie dans un café et aperçoit un vieil homme avec la même tache de naissance que l’infirmier qui lui as conseiller la substance. Si un simple plan aurait suffit pour alerter le spectateur attentif, Fargeat vas faire un montage flash-back avec plusieurs scène que l’on a déjà vu auparavant pour bien spécifié qu’il s’agit d’une seul et même personne et c’est quelque chose qui arrive souvent au cours du film. J’avoue que ça rend le film assez lourd selon moi
@aprilmay6013 Elle n'a pas d'amis et je pense qu'elle n'a probablement pas de passion en dehors de son métier initial d'actrice et son métier actuel de coach sportif télévisuel.
@@aprilmay6013effectivement, son personnage est détestable et creux et ne provoque aucune empathie. Même si l'idée est que c'est ce milieu et le patriarcat qui l'a rendu comme cela, et bien il manquait au moins une seule scène où on l'a voit avoir de l'empathie pour quelqu'un ou je ne sais pas... Une scène de son enfance, n'importe quoi qui l'a rende humaine. En cela, le film foire complètement et on s'en fout de ce qui lui arrive. Le film est à moitié raté et c'est dommage. L'interview de Sarah Forestier a l'assemblée nationale était bien plus poignant et révélateur du milieu du show bizz. (je sais ce n'est pas un film, mais justement tout ce qui manque dans le film est dans la réalité)
Alors film réactionnaire ou pas? Suspense... Coralie Fargeat est une Parisienne fille de Publicitaire, passée par Science Po, donc une bourgeoise... Rien de nouveau sous le soleil.
Tu dis que "le problème est qu'un corps féminin est toujours sexualisé peu importe comment il est filmé". Pas peu importe, dans The Substance la mise en scène du corps féminin est pornographique et tu évacues ça en disant que c'est une satire. Mais il n'y a pas une manière de faire une satire et si ça fonctionne très bien par moments (les crevettes, le rendez-vous manqué) quand elle doit filmer et interroger le corps de Sue et d'Elisabeth, je trouve que ça ressemble plus à un dessin grotesque de Plantu qu'à une satire drôle et cathartique. Cependant j'aime beaucoup ta vidéo et j'ai hâte de voir son prochain film (j'avais bien aimé Revenge que j'avais trouvé bcp plus juste). Et c'est bien de rappeler l'acharnement qu'à pris le twittos, même si on est pas d'accord ou qu'on passe à côté d'un film c'est pas une raison pour faire les cinéphiles méprisants.
Je rêve !!!! tu viens de faire une vidéo (très très sérieuse) de 23 min pour expliquer comment on comprend un film ?! Solution (que sans vidéo très très sérieuse) que tout le monde avait déjà compris (sauf votre génération de débiles mentaux) : tu te poses dans un fauteuil et tu regardes le putain de film ! si le film, il dure 128 min, tu te tapes les 128 min plan par plan sans répondre à tes dm, sans faire de tiktok "je regarde un film", sans fouiller son packet d'haribot pour trouver sa couleur (sans déconner ?!) préférée ! et quand il y en a un qui arrive et qui a compris un film de travers bin c'est la honte en faite ! car oui la honte est un sentiment négatif mais nécessaire pour qu'on arrête d'être des cons !
Je pense que le film est plus compliqué que la dénonciation du patriarcat. Pour moi, c'est l'histoire d'une femme qui vit seule, n'a pas d'amis, qui a réussi matériellement (appartement luxueux). C 'est une star (panneau publicitaire) qui voit son monde s'écrouler et qui se voit vieillir. Son appartement est comme elle; beau mais vide. Elle n'a d'autre solution pour éviter le suicide que de tenter de se créer une fille artificiellement, un autre soi pour survivre et continuer son monde. Cet autre soi est elle même c'est à dire quelqu'un d'insouciant qui ne pense qu'à la gloire et qui ne pense qu'à elle même. Autre passage énigmatique c'est lorsqu'elle va dans le café et qu'elle voit le vieil homme qui lui demande si elle se fait bouffer comme lui par l'autre. Elle ne répond pas et s''enfuit plutôt que d'entendre la réalité. Elle n'a aucune relation avec les autres excepté son patron, bref son N+1. Les autres ne l'interessent pas: Elle envoie balader son voisin qui il est vrai est un peu lourd, le vieil homme au café et l'ami d'enfance qui n'est pas au même niveau socialement qu'elle. Et les autres femmes n'existent pas. A mon avis ce film est bien plus complexe qu'une lutte contre la vision de la femme par des hommes blanc ayant reussi.
Intéressant. C'est vrai que cette scène est étrange, mais elle rentre dans un cadre différent pour moi, presque plus de l'aspect scénaristique pour accentuer la dramaturgie de ce qu'il se passe pour qu'elle le conscientise (l'étape de celui qui conseille la protagoniste, avant de lui dire attention, ça va te détruire) mais lecture intéressante, qui est assez complémentaire avec ma critique je trouve. Car cet isolement est aussi représentatif des injonctions.
De droite ,de gauche je ne sais pas , moi j'ai juste vu un mauvais film, je ne comprend vraiment pas l'engouement critique sur ce truc de 2h 20 emphatique et ringard .
J'ai l'impression que dans tous films ambitieux, il y a un sujet revendiqué (le patriarcat et le physique des femmes) et un sujet caché, qui peut parfois échappé à son créateur ou sa créatrice. Ici la Solitude.
L'injonction est vue, à raison, comme patriarcale si on se place de son point de vue, mais je trouve curieux que quasiment personne ne relève qu'un homme est dans la même galère qu'elle (le numéro 207 qui lui transmet la combine et qui l'interpelle dans le restaurant). Pour moi, l'injonction qui est dénoncée dans le film c'est celle de la performance et du jeunisme qui pousse les générations à s'affronter et à sacrifier leur condition physique et psychologique pour le bénéfice d'un système qui les mache et les recrache sans pitié.
C’est rare que je trouve un commentaire intéressant c’est le cas pour le tien.
J’ai aussi été critiqué sur le personnage de demi Moore
La mode est à tout catégoriser à la va-vite et c'est fatigant. On se retrouve avec des commentaires de pseudo analystes souvent rageux qui rangent les films comme on trie des chaussettes. Ils n'aiment pas? Ils vont bien sûr vouloir légitimer leur avis en sur interprétant des aspects du film pour le politiser en le caricaturant trop souvent puisque leurs avis est lui-même caricatural. Il y a parfois des avis contradictoires très intéressants à condition qu'ils soient bien formulés et qu'ils contiennent des arguments qui tiennent la route mais c'est rare. L'époque me fatigue..alors j'essaye d'abord de prendre un film pour ce qu'il est: un moment cinématographique véhiculant des émotions avant de le considérer comme étant de la propagande, woke, de droite, de gauche, du milieu, pro ou anti patriarcal, pro ou anti lgbt et patati et patata. Si un message politique s'y trouve de manière flagrante? ça n'en fait pas forcément un mauvais film et on en parle tranquillement. Calmons-nous donc et vive le cinéma.
Ces conneries de gauche et droite, suivant comment on est tourné ça change tout !
Oui certes mais encore ? Ce film vous a plu ? Je l'ai trouvé pas bon.
@@jandron94 Je n'ai pas non plus aimé même si il y a des choses super intéressantes mais je peux ne pas aimer et reconnaître que c'est tout de même un bon film, ce qui est le cas. Je comprends complétement que certains y trouvent leur compte
@@Shoshinsei ça ne devrait pas. Je me fais un lavage de cerveau idéologique avant d'aller au cinéma et je m'en porte pas plus mal. Une habitude à prendre
@@megabrak83 C'était une référence à Perceval dans Kaamelott qui confond sa gauche et sa droite car "selon comment on est tourné ça change tout".
J'aime bien ce genre de relativisme :P
Les avis de frustration concernant le cinema sont souvent catastrophiques, ils évacuent directement la question esthétique pour analyser les films seulement au prisme du bourgeois gaze qui peut être pertinent mais reste quand même limité
Le petit comm' pour le référencement.
(À deux trois choses près, je suis pas mal en phase avec ta vidéo même si je lui colle un joli 5/5 sur letterboxd ahaha)
Merci pour tes vidéos :-)
Passionnant !! J'ai beaucoup aimé le film, et effectivement ce film jeu de massacre est très interressant !
Super taff Guim, merci pour ta critique. Ça m'y fait penser, j'avais entendu quelque part que The Substance c'est le genre de film que Barbie aurait aimé être
D'abord merci pour ta remarquable analyse du film, sur laquelle je suis d'accord à 100%. Je ne suis pas un grand fan des films d'horreur, et en particulier des body horror (quoique Cronenberg quand même !! ), mais là je dois reconnaitre que Fargeat fait fort dans la satire et le "plus plus", en partie grâce à une grande maitrise de la forme, qui passe par des références et des hommages appuyés, mais intelligents, aux maîtres (Cronenberg, Lynch, Kubrick - les courtes focales, Shining - et bien sûr De Palma dans la scène finale). Mais tout cela ne serait rien sans ce qui pour moi est l'essentiel, à savoir que c'est un formidable film sur l'aliénation. Du temps qui vous détruit, de l'époque qui vous oblige à être dans le coup, du système qui broie ses acteurs et en particulier ses idoles. Je trouve que le film est en même temps très tonique et gonflé (dans tous les sens du terme...), et en même temps d'une terrible tristesse face à cette aliénation dont Forgeat ne nous donne aucune solution pour s'en sortir. Enfin, il m'a tout le long mis dans la tête une autre référence dans la lutte mortelle entre la vieille idole et la nouvelle, c'est "All about Eve", le chef d'oeuvre de Mankiewicz certes plus soft, mais tout aussi violent dans l'esprit.
J' imagine que le type de Frustration aura cru que Starship Troopers était un film militariste.
Je suis en gros d'accord avec toi. Si on voit pas le film comme une satire ou qu'on aime pas la satire, difficile d'accrocher. Les limites que tu pointes à la fin de la vidéo (une critique du capitalisme peu approfondie) ne sont pas à mon avis liées à l'esthétique du film mais à un choix scénaristique. Il n'y a pas de véritable personnage secondaire (sauf à considérer Sue comme un autre personnage). Or souvent dans un film, ce sont ces personnages qui permettent au film de prendre une autre dimension, qui pousse l'héroïne à s'interroger sur son désir (pourquoi je veux à tout prix reprendre cette émission débile). Chez Cronenberg, il y a toujours un personnage secondaire, souvent féminin , pour dépasser le propos de départ et ouvrir sur une autre perspective. J'adore le début et la fin de The Substance mais entre les deux, il n'y a pas beaucoup d'évolution. On comprend dès le départ que c'est une dénonciation des injonctions physiques faites aux femmes par un système patriarcal et à la fin, elle se venge de ce système. Point. Dans la mouche, par exemple, au début, cela montre l'hubris d'un homme mais à la fin c'est une tragique et magnifique histoire d'amour. Entre les deux, Geena Davis a donné une dimension supplémentaire au film. The Substance, dans son scénario, peut être vue comme male gaze et/ou assez compatible avec l'individualisme libérale puisque Coralie Fargeat ne s'intéresse qu'à un seul personnage, les autres n'existent pas (d'ailleurs aucun autre personnage de femme, pouvant par exemple confronter l'héroine à une autre manière de vivre le vieillissement). Le scénario est au service d'une mise en scène parfois géniale. Dommage qu'il ne lui soit pas plus que ça.
Très intéressant ! Je pense que le parti pris esthétique implique que, comme nous sommes dans un espace mental, c'est fatalement individualiste. Cronenberg est un peu moins dans ce regard dans La Mouche, qui est un film où y a des éléments extérieurs tout le long. Donc on peut voir ça comme une limite mais ça accentue aussi la tristesse de sa condition : tout élément extérieur est perçu comme menaçant, renforçant l'isolement.
@@GuimFocus Peut-être, même si je pense qu'un personnage secondaire plus consistant peut renforcer l'idée d'une incapacité de l'héroïne à sortir d'un système (idée esquissé mais pas assez développé avec le personnage de l'ancien camarade). Comme, par exemple Faux Semblant de, toujours Cronenberg. Le fait qu'il y ait une porte de sortie pour le personnage renforce le propos du film surtout s'il ne l'emprunte pas.
je trouve aussi que le fait que l'héroïne de mette a développer de l'antipathie envers sa version plus jeune (et inversement ) met en avant le fait que le milieu du show biz créer une concurrence entre les femmes a force de les faire se comparer entre elles, au point ou Elisabeth perd toute empathie envers elle même (alors que les deux versions d'elle sont victimes du système) au lieux de s'unir et se soutenir elle(s) préfère(nt) se saborder pour servir le dit système.
Je part sans doute trop loin, car comme tu l'as souligné, le film ne critique pas directement le capitalisme ni les rapports sociaux qui en découlent, mais cette réflexion m'est venue en le regardant.
Même si le film arbore un coté décalé pas vraiment réaliste qui fonctionne la plupart du temps, comme l'émission d'aérobic qui est complétement anachronique mais est un prétexte pour montrer une industrie du divertissement basé sur voyeurisme et la sexualisation (sérieux les passage de l'émission avec Sue découpe tellement son corp qu'on se demande bien comment le publique est sensé reproduire les position chez eux), je doit avouer que j'ai trouvé certains passages du film trop grossier comme les scène avec le producteur (peut être que c'est juste ma sensibilité ou qu'il y aurais un juste milieu à trouver)
En tout cas ce n'en est pas moins un film intéressant
Une vidéo utile qui met bien en évidence les atouts de ce film, merci ! Je me demandais s'il n'y avait pas aussi un niveau de lecture plus métaphysique en fond : la fameuse substance, qui pourrait être la matérialisation de l'essentialisme, directement injecté dans les veines. Ce qui ferait de ce film une sorte de jusqu'au boutisme de la pensée essensialiste concernant l'hyper sexualisation des femmes. Genre : "ok on va faire un film où on va pousser cet esprit essentialiste sexiste (les femmes sont essentiellement là pour etre belles et désirables) jusqu'à l'extrême, et on va voir ce que ça donne" : une déshumanisation complète et absurde.
La dernière image du monstre Élisabeth sur le sol me fait penser à la gorgone Médusa
Tout le dernier acte évoque ce mythe en effet !
"Toute beauté naît d'un défaut exceptionnel" Baudelaire
Au final the substance c'est Barbie mais en bien
@@mathias8443 j'ai ressenti ça sur pauvre créature de Lanthimos, mais the substance c'est raté pour moi.
J'allais dire Nutty professor mais pourquoi pas 😅
Belle analyse, bravo !
Merci pour cette vidéo
Bonne vidéo qui mérite un petit pouce vers le haut, je suis allé voir celle de Dirty Tommy, chacun y exprime son opinion et c'est tant mieux. A priori, un bon film... et j'irai le voir.
Merci pour cette vidéo. J'apprécie beaucoup ton approche, centrée sur le combat d'Elisabeth contre l'image imposée de son propre corps. J'avais beaucoup aimé le titre de la critique de Marc Cassivi dans le quotidien La Presse (bien que son article soit trop succinct), "injonctions et injections". Il est intéressant d'évoquer également l'esthétique de la mise en scène tant le double-sens du terme a ici son importance. "Esthetique", "Body horror", Fargeat joue constamment sur les double-sens. D'où la pertinence d'avoir choisi un dédoublement plutôt qu'une transformation. Cordialement.
pour être sans doute plus basique j'insisterai sur la notion de " choix ", le système patriarcal ne se perpétue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre car elles y trouve intérêt d'une façon ou d'une autre, en fait ce système ne peut exister qu'avec l'assentirent du personnage à moins que l'on pose comme vérité absolue que celui ci n'est absolument pas libre de faire autre chose de sa vie, ce qui reste toujours à démontrer, il n'y a pas de système patriarcal il y a bien par contre un système féministo-patriarcal , une sorte de système feeback
@@gloups-pf4vq "le système patriarcal ne se perpetue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre"??? Je crois que ma pupille vient elle aussi de se multiplier dans mon oeil.. Coralie Fargeat ouvrirait sans doute de grand yeux se stupefaction en lisant cela...La verite absolue, elle se lit dans les yeux de celles qui subissent ce patriarcat au quotidien. Ce n'est en rien un choix, c'est une condition systemique. Quant au qualificatif "feministo-patriarcal", il semble aussi suspicieux que 'arnacho-dictatorial'. C'est desolant de voir que les paroles liberées font fasse à autant d'oreilles cadenassées....
17:40
Tommy dit que c la mode des films feministes ... Et il a raison, ya que ça.
pour être sans doute plus basique j'insisterai sur la notion de " choix ", le système patriarcal ne se perpétue que parce que des femmes font le choix de s'y soumettre car elles y trouve intérêt d'une façon ou d'une autre, en fait ce système ne peut exister qu'avec l'assentirent du personnage à moins que l'on pose comme vérité absolue que celui ci n'est absolument pas libre de faire autre chose de sa vie, ce qui reste toujours à démontrer, il n'y a pas de système patriarcal il y a bien par contre un système féministo-patriarcal , une sorte de système feeback
Fun fact : le film a été financé par la compagnie d'assurance qui couvrait le chirurgien esthétique de Demi Moore 👍
Critique tres interessante.
c'est ça
Fargeat a fait 2 court métrage
Et revenge aurai deja du en etre un.
Substance est trop long, c vide.
J'ai bien aimé l'explication de la fin du film, dont je n'avais pas trop compris l'utilité (à part pour le côté défoulatoire).
En revanche je n'ai pas vu tout ce qui tourne autour du patriarcat dans le film. Il y a les vieux vicieux bien sûr, mais c'est toute la société qui veut voir ces courbes "parfaites", que ça soit pour mater ou pour tenter d'y ressembler, via l'émission fitness animée par le personnage.
Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est justement la manière dont le personnage n'est pas sexualisé dans le film, malgré la nudité. C'est pour ça que l'évocation du male gaze m'a surpris, mais j'imagine que ça dépend pas mal de celui qui regarde.
"Toute beauté est bizarre"
C'est vraiment un drôle de film..très esthétique, je me suis dit "Je vais pouvoir le regarder plusieurs fois "..et bah non! Une fois ,le revoir n'a aucune utilité...ce n'est vraiment pas un chef d'oeuvre.
Tout le monde a oublié ce qu'est une satire?
Quand bien même si la réalisatrice du film est obliger de le dire pour le film et que ce n est pas le film qui le fait comprendre la satire est échouée ce qui est le cas avec the substance
@ladyyay1040 merci de confirmer mon propos
Si on comprend bien. Le film parle du rôle donne a la plastique féminin ou l'artifice. Tout la matière plastique qui artificiel et donne forme au fantasme des personnes du films. Elle devient comme jouet qui déposé son image que elle voudrait avoir.
ça a l'air vachement bien
Super vidéo, j'aimerais ajouter une interprétation de la façon dont la caméra construit l'espace, qui n'est jamais dans le film qu'espace mental, en particulier cet appartement qui est comme tu le dis absolument insensé : le film n'a pour point de vue que celui d'un seul personnage (le film ne fonctionne que si Qualley et Moore sont effectivement une). Ça se voit notamment avec la salle de bain, qui est transformée matériellement en représentation de l'esprit de Elizabeth/Sue. Ça se voit avec la naissance de Sue où la salle de bain s'agrandit, quand elle dissimule son vrai corps dans une pièce dissimulée, comme lieu du déni, qui n'a matériellement aucune rationalité (la scène de construction de la porte tourne à la pub brico dépôt), ou encore la façon dont la douche finit par perdre sa porte de sortie après la scène de maquillage, comme un enfermement intérieur amené par le regard de la société.
J'ajoute que quand bien même le film s'avance comme défouloir pas fin, la variété d'interprétations qu'on a vu fuser y amène a posteriori une subtilité qui lui faisait sciemment défaut, mais tu l'as déjà un peu évoqué
Bonjour
Une critique solidement argumentée et qui souligne de points que j avais ressenti sans les comprendre.
Cela dit je reste gêné par les raccourcis et incohérences scénaristiques du film: les deux personnages se comportent des le début comme étant deux personnalités les distinctes, la dissociation étant immédiate : ainsi je n ai plus du tout compris les motivations de Sue ni Elisabeth (pourquoi continue t elle l experience, vue qu elle n’en tire aucun bénéfice et que celle ci la met en danger ?)
Ensuite difficile de suivre un personnage (ou deux personnages ) qui sont méchants et idiots :
Je préfère la trajectoire d’un requiem for a dream qui rend la chute beaucoup plus touchante .
De même les citations appuyées à Kubrick, Gaspard Noé, Cronenberg m’ont fait sortir du film et le dernier acte en mode n’importe quoi était juste trop punk, trop long, trop appuyé à mon goût .
Reste une œuvre singulière et visuellement forte (mais prix du scénario à Cannes c’est un peu fort …)
C'est de la merde.
Salutation a Yenna!
Pour une fois relativement pas d'accord avec ton avis général sur le film. Effectivement si les visées féministes du film sont affichées, et si l'on accepte que les personnages sont caricaturaux, le scénario est caricatural et pour tout dire assez lourd et appuyé, la mise en scène vraiment pas subtile. Et malgré ça il faudrait finalement sauver le film car c'est une satire et que la réalisatrice affiche sa volonté d'en faire un "défouloir féministe". Pour moi non. Même si son propos a des moments intéressant, au final un scénario bâclé, des personnages mal écrits, une mise en scène tape-à-l'oeil font trop de mal au propos. "La forme est la forme du contenu" (Jean-Patrick Manchette)
Le film affiche des ambitions techniques (au vu du générique de fin 500 personnes au moins ont bossé sur ce film...) mais il pèche grandement par sa pauvreté d'écriture et un manque de talent remarquable.
j'ai pas apprécié le film, mais j'ai bien aimé ta critique du film merci guim
19:10
Rarement attribué a des role féminin...
Rarement ?
Tu sorts un peu au cinoche ?
Un peu ?
Des roles de femmes dans les films d horreur, ya que ca, et depuis toujours, #exorciste and co....
Des roles de femmes dans la tourmente de l existence, bah pareil, pauvreté, vieillesse, echec sentimentale, destin tragique....
Vous parlez mais savez vous le sens des mots ?
Oui et d'ailleurs c'est toujours des filles qui sont exorcisées dans les films d'horreur
@Loveehoneyyy alors non pas toujours, dans l exorciste 3 c un garçon, et dans hérédité le demon s incarne dans un homme.
Ce petit jeu stupide a compter les points pour tout et n'importe quoi est un signe d epoque qui ne sait pu trop quoi combattre.
Je suis contre les exploitations de comédiens et techniciens mais malheureusement c’est ainsi que l’audiovisuel fonctionne… tout coûtent très cher, il faut aller vite et puis soyons honnête l’estimation du temps n’est jamais la bonne. Je fais que des courts métrages mais les seuls où on a des journées courtes c’est quand on tourne avec des enfants… ou dans la publicité où il y a généralement plus de moyens et plus de monde donc moins de pressions.
C'est une critique du gaslighting. Je ne vois pas comment on peu dire qu'il est de droite ?
J'ai pas compris non plus
Peut-être qu'en divisant le salaire des acteurs & actrices par 2, ils pourraient faire des journées de 7h au lieu de 14h ? 🤔 Il n'y a pas que la complicité à la pression sociale à dénoncer, mais aussi la complicité à la pression financière 🤫 Belle mise en abyme...
Chacun son avis blablabla mais le film est quand même littéralement une satire sur la haine de soi d'un point de vue féminin et c'est dit avec des panneaux-titre gros comme une maison où on a un alter-ego (Et non pas une simili-fille, bonjour les rapports mère-fille dis donc mais ce n'est pas vraiment le propos du film sauf si tu projettes ton propre affect filial là dessus) qui finit par se battre avec son Ego. La fusion des deux donnent une espèce de chimère incarnant l'effet monstrueux de la haine de soi dans sa forme organique qui fait face à la société qui l'a engendrée.
ça doit être l'époque qui veut ça mais le solipsisme où tous les avis contradictoires se valent, c'est une plaie. Merci les réseaux (cas) sociaux où tout le monde veut avoir son opinion érigée en Vérité Absolue et la décrépitude de l'Education Nationale.
Je peine à être convaincu et je rejoins totalement ce qui était dit dans le thread que tu mentionnes (c'est d'ailleurs dommage qu'il ait été supprimé, merci à ceux qui se comportent comme des merdes, et même à une échelle moindre la contradiction sur ce film créé une sorte d'hystérie assez pénible). Pour moi le film ne fonctionne qu'à partir du moment où l'on l'on a en tête son cahier des charges et les éléments de langage donnés avant d'y aller. Car sinon, si l'on prend le film pour ce qu'il est c'est, je trouve, un cas d'école de contradiction entre un discours et la mise en scène. Et pourtant, j'y suis allé en étant tout à fait conscient de ce que le film voulait raconter. Ça n'a pas tenu longtemps, en fait à partir du moment où elle retourne voir son ancien patron. Là j'ai totalement lâché l'affaire, le film accuse 30 ans de retard sur ses questions, et déjà que ce problème de riche ne me concernait que très peu jusqu'alors (d'où une blague qui m'est venu à ce moment là : une retraite dorée à 50 ans qui n'en voudrait pas quand nous on se prend la réforme des retraites ?). Du reste, je le trouve assez complaisant avec ses références et pas tant vindicatif que ça vis à vis de son sujet. Un film ni pour ni contre bien au contraire.
Mouaifff...je pense pas qu'il faille absolument voir l'héroine comme le modèle à suivre pour ma part : l'héroine est imparfaite, elle pourrait même être de droite, ce qui est certains c'est qu'elle est complètement matrixée par le système. C'est justement ça qui rend le film intéressant. Le fait qu'elle revienne vers son patron montre aussi à quel point elle est matrixée.
Ca m a rappelé Benny benassi...
Satisfaction....
Que du bonheur, en plus c gore.
Elle est pas la seule à utiliser la substance.
L'autre personnage est un homme.
Donc...
Chuuut ! 😄
@Saliceforever3366 non mais c'est vrai, j'ai vu plusieurs critiques et personne n’en parle.
Pour moi c'est plus un film sur le jeunisme que sur le patriarcat.
On s'en fou gauche ou droite, le film est bien , c'est le cinéma qui l'emporte, pas une philosophie politique qui de toute façon sera biaisée par nos propres conditionnements, tu es de gauche, je suis de droite et nous sommes d'accord pour le considérer comme un très bon film, et enfin un film qui montre réellement l'inégalité de la femme face à la vieillesse, c'est la vie, c'est de la faute de personne, tout comme l'homme n'ayant pas une bonne situation financière, il aura plus de chance d'être invibilisé par les femmes, tout comme une femme prenant de l'âge, qui sera invibilisée par les hommes, c'est injustice oui , mais c'est l'injustice à visage humain, nous sommes façonnés ainsi, et penser qu'on peut être au dessus de ça, de la nature et de ses lois, c'est soit être naïf, soit être terriblement arrogant, réduire tout cela au patriarcat est très réducteur, et surtout très conditionné par la doxa néo libérale, oui il y a évidemment un grand groupe d'homme, mais les plus élevés socialement et financièrement qui imposent de nouvelles lois, mais ce n'est en aucun l'essence des hommes, c'est aussi stupide que de dire que toutes les femmes sont vénales et michto... c'est du même niveau.
Et oui le choix de Demi Moore est parfait.
Injonction patriarcal ?
Ben non, demi moore aime etre regardé.
Votre explication alambiquée essai de cacher la réalité des rapports humains, et le côté féminin n est pas plus depourvu de defaut que le masculin.
Ce film ne nous apprends rien, deja.
Mais carricature tout, meme la soit disant parfaite Sue, elle est pas parfaite.
Le message est paradoxal.
Un courr metrage trop long
je ne parle pas du film , je ne l'ai pas vu mais sur les avis pour n'importe quelle chose qui nous divise , l'interprétation d'une chose ou d'une situation se fait en fonction de l'epoque , de notre culture, de notre education , de nos experiences de vies qui orientent notre vision , de nos facultés intellectuelles....donc debattre a t'il une utilité ? je ne pense pas . comme on dit les gouts et les couleurs....
Je crois que son prénom c'est Sue (de Suzane, prononcé Sou), et pas Sioux haha
Pour moi il s'agit d'un film sympathique mais trop référencé (Kubrick, De Palma, Cronemberg entre autres... fatiguant) , je n'apprécie pas le style bling bling et non subtil de la réalisatrice (à l'instar de Revenge), pour moi c'est un pur divertissement il n'est ni de gauche ni de droite, faut arrêter de politiser les films quand il en est dénué.
Pas de vidéo sur Anora ? J'ai vu que tu avais été très critique sur Twitter
Oui, j'ai essayé mais en fait comme je le trouve très oubliable et un peu insignifiant, je me suis dis qu'il y avait plus de choses intéressantes sur d'autres sujets eheh
Utilisons un terme ancien ou classique pour décrire un objet (culturel) (artistique) (politique) (social) moderne - THE SUBSTANCE est un conte moral - comme Robot Sauvage The Wild Robot - mais qui est un vrai film familial (rare) ce que n'est vraiment pas le premier - cette satire sarcastique sardonique (autres genres) va loin mais ne va pas aussi loin que SAW - ce qui est aussi bien pour notre tranquillité d'esprit - dans ces genres, il y a Joker 1 et 2
C'est quoi être un réactionnaire ?
merci de spoiler le film....
J’ai bien compris le message féministe et j’ai encore relevé les mêmes biais du féminisme.
Par ex demie Moore par son corps et sa beauté acquiert des privilèges (célébrité, pouvoir, richesse) que la majorité des gens n’ont pas et même les hommes mais tout le monde s’en contre fout. C’est une inégalité parfaitement ancrée le privilège de beaute.
Pareil demie Moore dedans se met elle mème dépendante du regard de son producteur pourtant manifestement con tandis qu’elle snobe son ami d’enfance plus sain et plus normal et donc inférieur à elle. D’ailleurs elle le rappelle uniquement pour rassurer son égo et panique ensuite par son PROPRE ressenti. En fait il y a une hiérarchie totalement assumée entre les deux et ça ne choque personne.
Pareil pour d’Élie Moore, son émission s’adresse en premier à une audience féminine qd son alter ego la dépasse au niveau des audiences c’est bien parce que l’audience (majoritairement féminine) explose. Étrangement ça ça n’est pas pas évoqué en pensant que c’est uniquement le regard masculin qui est fautif.
L’alter égo valide également ce pouvoir puisque l’on voit clairement que ses deux amants rentrent parfaitement d
And des critères d’attraction féminine (ne
Au + riche + moto). Étrangement ça aussi n’est pas pointé du doigt.
Ce que j’en conclus c’est que delie Moore et d’invalider ego ne sont pas seulement victime du système mais aussi actrice et prédatrice ds ce système et c’est pour ça que j’ai eu peu d’empathie pour le délabrement prévisible mais bien fait de demie Moore.
Point de vue intéressant
Référencement
Je vais préparer un petit com pour les 2-3 points où j’ai des éléments de précision à apporter mais banger basé
frustration magazine ? ah ah ah ça fait pas super vendeur comme titre. :D
#Totoro
Punaise c’est trop intéressant, Yenna devrait ouvrir une chaîne TH-cam #jepense
Même si c’est loin d’être un mauvais film j’avoue avoir détester. Le côté caricatural est assumé au détriment du traitement des personnages. Qu’est ce qu’on sait d’Elizabeth Sparkle à part qu’elle se déteste ? Qu’elles sont ses passions ses amis sa routine ? J’ai du mal à avoir de l’empathie pour un personnage qui n’est caractérisé que par ses complexes. Je pense que c’était l’objectif de Fargeat de créer des archétypes plutôt que des personnages mais je n’arrive pas à m’enlever de l’esprit à quelle point la fin du film aurait été dévastatrice si on avait pris plus de temps à connaître Elizabeth.
On peut trouver de la subtilité dans la polysémie du film et les différents niveaux de lecture de ce dernier mais la manière dont le ou les messages sont délivrés tombe un peu dans le spoonfeeding (prendre le spectateur pour un con) il y a une scène où Elizabeth se réfugie dans un café et aperçoit un vieil homme avec la même tache de naissance que l’infirmier qui lui as conseiller la substance. Si un simple plan aurait suffit pour alerter le spectateur attentif, Fargeat vas faire un montage flash-back avec plusieurs scène que l’on a déjà vu auparavant pour bien spécifié qu’il s’agit d’une seul et même personne et c’est quelque chose qui arrive souvent au cours du film. J’avoue que ça rend le film assez lourd selon moi
@aprilmay6013 Elle n'a pas d'amis et je pense qu'elle n'a probablement pas de passion en dehors de son métier initial d'actrice et son métier actuel de coach sportif télévisuel.
@ ça aurait été interessant de le montrer dans ce cas.
@@aprilmay6013effectivement, son personnage est détestable et creux et ne provoque aucune empathie. Même si l'idée est que c'est ce milieu et le patriarcat qui l'a rendu comme cela, et bien il manquait au moins une seule scène où on l'a voit avoir de l'empathie pour quelqu'un ou je ne sais pas... Une scène de son enfance, n'importe quoi qui l'a rende humaine. En cela, le film foire complètement et on s'en fout de ce qui lui arrive. Le film est à moitié raté et c'est dommage. L'interview de Sarah Forestier a l'assemblée nationale était bien plus poignant et révélateur du milieu du show bizz. (je sais ce n'est pas un film, mais justement tout ce qui manque dans le film est dans la réalité)
Alors film réactionnaire ou pas? Suspense... Coralie Fargeat est une Parisienne fille de Publicitaire, passée par Science Po, donc une bourgeoise... Rien de nouveau sous le soleil.
Il est ouf ce film !
Ah d'accord si on est pas foutu de donner du sens, ou du realisme, c'est parce que c'est de la satyre !!! Yann Moix et son cinéman te remercient !
Tu dis que "le problème est qu'un corps féminin est toujours sexualisé peu importe comment il est filmé". Pas peu importe, dans The Substance la mise en scène du corps féminin est pornographique et tu évacues ça en disant que c'est une satire. Mais il n'y a pas une manière de faire une satire et si ça fonctionne très bien par moments (les crevettes, le rendez-vous manqué) quand elle doit filmer et interroger le corps de Sue et d'Elisabeth, je trouve que ça ressemble plus à un dessin grotesque de Plantu qu'à une satire drôle et cathartique. Cependant j'aime beaucoup ta vidéo et j'ai hâte de voir son prochain film (j'avais bien aimé Revenge que j'avais trouvé bcp plus juste). Et c'est bien de rappeler l'acharnement qu'à pris le twittos, même si on est pas d'accord ou qu'on passe à côté d'un film c'est pas une raison pour faire les cinéphiles méprisants.
Capture mag a torpillé ce film.
Le clivage gauche/droite est contre productif
Referencement
j'en ai vu, lu, entendu des gens de mauvaises foi, mais toi t'es une synthese
🤣
Je rêve !!!! tu viens de faire une vidéo (très très sérieuse) de 23 min pour expliquer comment on comprend un film ?!
Solution (que sans vidéo très très sérieuse) que tout le monde avait déjà compris (sauf votre génération de débiles mentaux) : tu te poses dans un fauteuil et tu regardes le putain de film ! si le film, il dure 128 min, tu te tapes les 128 min plan par plan sans répondre à tes dm, sans faire de tiktok "je regarde un film", sans fouiller son packet d'haribot pour trouver sa couleur (sans déconner ?!) préférée !
et quand il y en a un qui arrive et qui a compris un film de travers bin c'est la honte en faite ! car oui la honte est un sentiment négatif mais nécessaire pour qu'on arrête d'être des cons !
4:55 pov : j'ai ouvert 20 boosters promo je n'ai pas eu un seul amphinobi par contre j'ai eu 4 florizarre ar 😂😂😭😭
Dark knight es un film de droite sa m'empechera pas de la revoir
Et pourtan je suis un gros gauchiste a la con!
C'est surtout un énorme film de merde surcoté.
Les films de merde surcotés tu peux citer les 50 nuances et les Marvel mais pas celui-ci
Merci pour cette vidéo