Chaussée de Sotuba

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  • เผยแพร่เมื่อ 20 ม.ค. 2024
  • Cette chaussée n'est praticable que seulement en période de basses eaux, car, à la saison des pluies, elle est submergée par les eaux du fleuve Niger.
    Le fleuve, large d'environ 1 400 m à cet endroit, s'y écoule sur les rapides de Sotuba, un vaste seuil rocheux plat où seuls deux chenaux profonds mais larges d'à peine 20 m laissent passer le peu d'eau de la saison sèche.
    Au début du XXe siècle, Bamako, alors appelée Joliba, était une petite ville d'à peine 10 000 habitants sur la rive gauche, au nord du Niger. La rive droite, peu peuplée, ne pouvait être atteinte que par les pirogues des autochtones. Pour l'administration coloniale de l'Afrique occidentale française ou du Soudan français, le problème de la liaison avec Bougouni, situé à 170 km au sud, devenait de plus en plus important.
    En 1921, il fut donc décidé d'aménager une route sur le seuil rocheux et, pour les périodes où le niveau de l'eau était plus élevé, de mettre en place un bac à vapeur pouvant transporter 1 camion ou 2 voitures ou 24 personnes ou 20 ânes.
    La route mesure environ 1 600 m de long. Elle commence sur la rive nord au quartier Sotuba et se termine sur la rive sud à la centrale hydroélectrique de Sotuba. La centrale au fil de l'eau construite entre 1964 et 1966 est juste à côté du troisième pont sur le Niger, inauguré en 2011.
    La route passe en partie sur la roche nue, elle a une chaussée stabilisée. Les deux caniveaux et les petites crevasses sont franchis par des ponts en pierre. Habituellement, elle est submergée entre juillet et décembre.
    De tout temps, l'endroit a servi de cadre de consultations aux féticheurs qui livrent des offrandes de toutes sortes au lit du fleuve. Un octogénaire qui officie ici depuis les années 1950, assure que l'endroit est le fief des djinns.
    C'est pourquoi, explique-t-il, la chaussée enregistre des noyades à chaque crue et décrue du fleuve.

ความคิดเห็น • 2

  • @user-qb2sm1fx1f
    @user-qb2sm1fx1f 5 หลายเดือนก่อน +1

    Le troisième pont qui a mis en valeur le quartier de Missabougou et tout ce qui s'en suit, grâce à ATT, merci Monsieur le Président, repose en paix, tu n'as pas vécu pour rien