Albert Camus - Noces (1/2)

Le Gai savoir (France Culture), 10.02.2013.
Albert Camus - Noces (première partie).
« Ici même, je sais que jamais je ne m’approcherai assez du monde. Il me faut être nu et puis plonger dans la mer, encore tout parfumé des essences de la terre, laver celles-ci dans celle-là, et nouer sur ma peau l’étreinte pour laquelle soupirent lèvres à lèvres depuis si longtemps la terre et la mer. »
Noces est le plus beau texte de Camus, le plus léger, le plus dense, le plus chatoyant et le plus profond. Faut-il que cet homme ait du génie pour avoir commencé son oeuvre par un texte qui en est aussi le dernier mot ! Faut-il adorer la vie pour mêler à ce point la saveur et le savoir... Mais est-ce en nous le sage ou l’adolescent qui aime tant ces textes et leurs sanglots de soleil ? C’est indécidable, et quelle importance ?
A la réalisation : François Caunac
A la lecture : Anne Brissier et Georges Claisse
D'autres archives sur Albert Camus : • ALBERT CAMUS (1913-1960)

[@sinabouddhabouddha7751]

Camus lui-même soumis aux plaisirs de ses doutes !
Magnifique tableau interprétatif !🙏❤️

[@mohammedelaminemohcine3574]

Magnifique discussion. Merci

[@hamuhazr]

MDDRRRRRRR LE DÉBUT WTF

[@hamuhazr]

A part ça : sublime, sublime ! Quelle justesse dans la façon de parler de Camus, de son soleil... Je suis suspendue à ses lèvres.

[@dominiquegillet]

le monde est étranger, indifférent à l'Homme. Il n'est pas là pour le plaisir de l'Homme. Il faut ajouter que cette étrangeté s'impose à lui, qu'elle n'est pas neutre, qu'elle heurte la sensibilité humaine par sa manière brutale d'être indifférente, en occupant l'espace à elle toute seule dans la densité. "l'inquiétante étrangeté"

[@setif_9128]

Commencer a 2.01

[@saidmoukhtari7826]

il parle de la morale camusienne

[@arnoldbump7805]

Monopolise trop, laissez la développer ses idées