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Merci Alistair. En tant que maman autiste (j'ai 41 ans et diag à 39), le passage où tu rebondis sur la remarque de Josef Shovanec m'a beaucoup parlé ! Je te souhaite une excellente année et une bonne continuation.
En vrai sur la manière de nommer les differentes manière dont l'autisme peut s'exprimer, Devon Price (dans son essai Unmasking Autism) propose de parler d autisme masqué plutôt que d autisme féminin. Déjà parce que comme tu dis ces histoires d autisme féminin virent souvent à l essentialisme. Et aussi parce que les problèmes de sous-diagnostiques ne concernent pas que les femmes ou les personnes trans ou au genre non conforme. On observe pareil chez les populations racisées, qui ont plus d'injonctions a masquer parce que avoir "l'air bizarre" quand en plus on est noir (par ex) ça expose à beaucoup plus de danger. Sa proposition, c'est que l'autisme se manifeste différemment non pas en fonction du genre, mais plus largement en fonction de la marginalité qui force à masquer (et qui a pour double conséquence de 1. Changer la manière dont l'autisme s'exprime, 2. Augmenter la difficulté de diag même avec les mêmes symptômes parce que l institution medicale est pas seulement misogyne mais aussi raciste, classiste, etc) Bref je recommande bcp cet essai. Il est pas traduit en français mais j'en ai produit un resumé détaillé sur mon blog, si jamais ? (Je sais pas si on a le droit de mettre de lien en commentaire ici)
C'est intéressant ! Cela dit je pense qu'il y a des angle morts dans le fait qu'un même comportement, autant masqué, ne sera pas lu de la même manière selon la classe sociale (au sens large, économique, de genre, de race, etc.) Typiquement, les enfants noirs et arabes sont souvent moins diagnostiqué autiste ou tdah parce que pour un même comportement on va présumer que c'est sûrement la faute des parents/de l'éducation, plutôt qu'une difficulté de l'enfant. Il y a clairement un enjeu de qui masque + ou - moins (et est forcé de le faire) mais la question ne se résume pas à ça non plus.
Prend il en compte que de nombreux hommes cis caucasiens ont été sous diagnostiqué pendant des décennies parce qu'ils ne correspondaient pas à la vision d'alors qui tendait à confiner les troubles autistiques à des archétypes particulièrement sévères ? Sans nier qu'il y ait des biais discriminatoires, ni qu'il faille s'en indigner et les combattre, il me semble qu'ignorer cette part de la réalité tend à faire passer à côté d'un ensemble de problèmes qui impacte toutes les communautés : 1- Les critères diagnostic ne sont plus les mêmes qu'il y a encore une décennie. 2- Jusque dans les pays où la psychiatrie est la plus développée et à la pointe de la recherche sur les TSA il y a un manque cruel de formation et donc de spécialistes compétents. 3- Parvenir à tomber sur un spécialiste compétent tient tellement de l'errance diagnostique que cela implique une capacité d'auto-diagnostic et de persévération nécessitant des moyens culturels et économiques (qui sont très liés) importants, qui eux mêmes peuvent induire une sur représentation des communautés les plus pauvres parmi le groupe de personnes autistiques non diagnostiquées, sans que cela ne tienne directement à du racisme.
@@HParadoxa Oui c'est justement le propos. Le racisme et le sexisme (pour ne parler que de ces deux là) ont des points communs (que l'on pourrait, dans ce cadre précis, résumer à "mettre plus de pression sur le dos des personnes qui se retrouvent à masquer davantage" et "moins prendre en considération les problèmes des personnes ce qui mène à du sous-diagnostique") mais aussi des différences (les préjugés ne sont pas les mêmes. Un homme noir autiste sera plus facilement percu comme "une menace, c'est son éducation", tandis qu'une femme blanche autiste sera plus facilement perçue comme "timide, c'est normal"). Dans les deux cas ce sont des oppressions et elles impactent la manière dont la personne va masquer ou pas + la manière dont, même non masqué, les difficultés vont être prises en charge ou pas. Au final, ce n'est pas une théorie qui vise à effacer les différences entre les différentes oppressions qui peuvent se cumuler à l'autisme. Mais juste : parler d'autismes au pluriel sous ce prisme là permet il me semble d'éviter l'essentialisme quand on se pose la question du genre. Parce que ce n'est plus "les hommes et les femmes sont différents, oups, que fait-on des personnes trans ?" mais "divers facteurs influent sur la manière dont l'autisme se manifeste / est perçu : il y a donc des différences liées au fait de subir le sexisme, ou la queerphobie, ou la transphobie, ou le racisme, ou le classisme, ou du validisme lié à d'autres handicap qui se cumulent, etc"
Je tiens à te remercier, je te suis depuis longtemps et tes vidéos me sont précieuses. Elles m'ont aidée à me sentir légitime a voir un psychiatre pour me faire diagnostiquer. Aujourd'hui j'ai donc 2 diag et ait rempli un dossier MDPH grâce aussi à tes vidéos. Merci, sincèrement merci. Tu es une pépite.
merci pour cette vidéo ! Si je peux me permettre d ajouter qlq chose, en plus des biais de diag misogyne, on retrouve bcp de biais racistes. Les pers racisées sont aussi sous diagnostiqués et il existe des differences d injonction blanc/racisé (qui dependent de la racialisation bien sur) similaires aux differences fille/garcon. Par exemple les injonctions a l assimilation face a des enfants renfermés ou la facon dont les meltdowns sont perçus
Oui complètement, et de biais classites aussi (ce qui n'est pas complètement séparé). Il y a des diagnostiques bien plus ou moins donnés à certains groupe de genre, de race, de classe... Et si ici je donne l'exemple du genre et de l'autisme, c'est clairement un problème plus généralisé que ça dans la psychiatrie (et la médecine en général). Et bien sûr avec des interactions entre les trois : la tolérance relative donné aux garçons blancs par rapport aux filles vis a vis de leurs meltdown ne se traduira pas forcément chez les garçons racisés.
Oui c'est un des trucs qui me dérange le plus quand on parle d'autisme au féminin, on fait comme si c'était les hommes // les femmes alors que c'est juste "le sexisme existe aussi chez les autistes" et fatalement le racisme aussi et toutes les autres joyeusetés de ce genre
Pour info, die qu'il n'y a pas de façon de diagnostiquer clairement, c'est faux, non seulement l'IRM et le suivi du regard montre le trouble assez clairement et récemment, un marqueur a été trouvé. Le vrai problème c'est que les psy sont les seul médecins à tenter de diagnostiquer sans pouvoir utiliser les outils médicaux qui permettent faire le travail. Donc oui, sans outils, juste en causant avec un malade, on sait pas trop si il a une grippe, le covid ou une angine, et c'est un peu du n'importe quoi. @@HParadoxa
Ouah pile quand je parlais avec ma mère de me faire diagnostiquer plutôt que vivre avec l'incertitude que je suis autiste (en plus je lui ait parlé de cette chaîne)
@@elcosto2227 si si en fait on pense toute les deux être autiste mais c'est difficile pour elle de commencer la démarche de diagnostic donc c'est pour ça qu'on a du avoir cette conversation
@@Lonely_Raven_666C'est déjà génial pour vous deux ^^ Moi avec ma mère c'est mort 😅 Ça me stress même à cause du fait qu'elle devrai venir au psy pour le diag
Diagnostiqué à 45 ans après une vie de dépressions et de médocs inadaptés👎 Mes intérêts spécifiques sont banals et collent à mon genre perçu (langues étrangères, séries télé, décoration...) donc personne a remarqué. Mes meltdowns : je m'enfuis, m'isole et je pleure -> du coup pendant 20 ans on m'a dit que j'etais "dépressive et anxieuse" ou que je devais me forcer à faire des choses pour aller mieux (travailler ou sortir avec des amis même si je suis épuisé, etc). Mon ancien psychiatre et mon ancien généraliste m'ont poussé à prendre des médocs pendant des années même si j'expliquais que ca n'aidait pas du tout. Résultat je me croyais alliste, j'ai intériorisé mes meltdowns toute ma vie en croyant que c'était des caprices, jusqu'à epuisement total, et je ne sais pas stimmer selon mes besoins, je dois tout réapprendre. Merci pour ton travail ❤
Je me reconnais beaucoup là-dedans, j'ai la vingtaine et je vis la même chose... Pas encore diagnostiquée parce que d'après mon médecin "une femme autiste, c'est très rare. Vous êtes juste une personne très anxieuse avec des tendances dépressives"...
@@joana.en.pyjautiste C'est ce que je comptais faire, même si les démarches me font peur d'avance... Et oui, c'est Sunghoon du groupe coréen Enhypen. J'ai un petit peu une hyperfixation sur la K-pop (Stray Kids et Enhypen, principalement)
Cette video sort le jour des resultats de mon bilan neuropsy 🎉 cette chaine ma bcp aidée a en parler a des psy et a comprendre ce que je vivais ce qui est vrm pas evidents quand on est pas lucides sur ses ressentis ❤ Dapres le bilan' j'ai un TAG et les resultats TSA sont tous très élevés 😂
par contre pour avoir un diag "officiel" que ma psychiatre pose le diag officielement il faut un temoignage de mes parents et ce nest pas possible pour moi, jespere quelle va le poser quand meme vu les resultats du bilan. apres on sen fout pour la mdph, mes difficultés ont été posés et entendues 🎉
concernant les interets spé, ma neuropsy ne les a pas notés car elle notait mes difficultés et n'a pas considérer que cétait handicapant pour moi en gros (mes interets sont les jouets en ce moment, lannée derniere cetait les furby et cette année cest les sylvanian families ❤), donc je pense que cest vrm tres subjectif en effet.
La question de l'autisme chez les trans ça faisait tellement longtemps que je cherchais des réponses, merci d'avoir partagé ton expérience personnelle, merci pour cette vidéo :>
Merci! C'est à nouveau une super vidéo! Ça fait si longtemps que je cherche ce genre de contenu en français pour facilite mes interaction, faire de la pédagogie avec les gens qui m'entourent. Je suis tellement fatigay qu'on me renvoie à mon genre assigné à tout vas pour présumé tout et n'importe quoi de moi juste parce que je suis trans. Je suis sur que ça m'y sera très utile.
Bonjour Alistair, un énorme merci pour tes vidéos et leur qualité en contenu que tu arrives à rendre limpide grâce à tes qualités de pédagogue. Je m'interrogeais sur l'impact des "aspects" raciaux, économiques, handicap et bien d'autres catégorisations, voire à l'intersectionnalisation sur la capacité à poser un "diagnostic" d'autisme. Je n'ose imaginer combien de personnes ainsi concernées passent à côté car "leurs attribues sociaux" les font mettre dans la case du "renoi bruyant" comme tous ses congénères de la cité par "essences" sociaux raciales... Navrée d'user d'un tel poncif mais ça m'interroge véritablement. Encore merci pour tous tes contenus. Je suis également éblouie par tes qualités oratoires
Oui, le genre est loin d'être le seule paramètre qui compte. Notamment effectivement les personnes blanches sont plus susceptibles d'être diagnostiquées autiste/tdah et les personnes noires schizophrène. Quand un enfant blanc se comporte "mal" ou a des difficultés à l'école, on cherche plus à trouver des explications extérieur, alors que pour un enfant racisé on va plus souvent estimer que c'est un problème d'éducation (voire même que c'est dans "sa nature"). Les enjeux de classes et de multi-handicap jouent aussi. Enfant pauvre : c'est la faute de la télé. Enfant trisomique ou aveugle : c'est la faute de l'autre handicap. Etc.
étant moi aussi autiste et trans, j'adorerait une vidéo sur le sujet. Voir la corélation possible mais surtout l'experience qui en découle. Je ressens fort que ma non binarité vient entre autres de mon incompréhension totale du concept de binarité du genre et surtout de la cisidentidé par exeple et je suis sur je ne dois pas etre le seul. Tes vidéos sont des pépites qui font du bien.
Alors il y en a une incroyable sur la chaîne Ponderful, (elle même autiste et si je ne m'abuse aux dernières nouvelles elle se disait cisgenre : une alliée en béton) mais c'est en anglais !
Honnêtement ma théorie sur le fait que le nombre de personne trans chez les personnes autiste est plus haute que dans le reste de la population est dû au fait que les personnes autiste ne se reconnaissent pas dans les codes sociaux (y compris ceux du genre) (je suis genderfluid et très probablement neuroa)
Je profite de cette vidéo pour également te remercier pour ta chaîne, car femme à 42 ans qui n'arrive plus à masquer ni cacher "ses aspérités" enfin en cours de diagnostic (les tests sont sans appel et sans surprise mais un suivi est nécessaire sur quelques mois avant verdict final), elle m'a permise de compulser le sujet, et surtout comprendre à quel point le diable se cache dans les détails. Il a bien fallu me rendre à l'évidence qu'on était vraiment au-delà de l'effet barnum, et j'ai beaucoup pleuré avant de me sentir prête à passer le cap parce que faut oser casser les nombreuses croyances liées à sa propre histoire, et trouver comment se reconstruire après ça. Ce qui m'avait toujours posé question, les intérêts restreints car particulièrement cycliques chez moi (ça s'en va et ça revient...), mais le questionnaire sensoriel ainsi que faire une liste me permet d'enfoncer le clou. D'un côté, le puzzle se met en place et beaucoup de choses font enfin sens (jusqu'à la petite collection de comorbidités...). De l'autre, je n'ai aucune idée de quoi faire de tout ça, mais on verra quand on y sera, même si un projet se profile... Un pas à la fois.
Cette vidéo arrive quand je vais justement essayer de parler à ma famille de ma recherche de diagnostic TSA après avoir eu un diag TDAH en début d'année 🤞
J'avais jamais remis en question le fait de parler de personnes afab et amab. On est perçus comme garçon ou fille et donc on reçoit des injonction directes, attentes, réactions en fonction, mais on absorbe, internalise aussi d'autres choses selon notre identité, même quand on est encore dans l'oeuf. C'était interessant, merci :) (Au fait, je fête bientôt mon premier mois sous T et c'est en partie grâce à toi :) )
Oui, et aussi : il y a plein de manière d'être perçu comme une fille ou comme un garçon. Une petite fille trans perçu comme un garçon non-conforme dans le genre va pas être traitée pareil qu'un petit garçon cis conforme dans le genre. Même dans l'espace de "être perçu comme notre genre assigné" on est souvent déjà perçu et traité comme autre chose que les personnes cis de ce genre qui "réussissent" à le performer. Bravo pour la T !
@@HParadoxa Oui, c'est vrai ! Mais après entre une fille cis "masculine" et un garçon trans qui seront perçus de manière similaire avec un genre différent, ou un enfant trans qui essaie très fort de performer son genre assigné et un qui embrasse la non-conformité qui seront perçus différemment avec le même genre... Et que chaque personne se construit différemment dans une situation similaire... on revient à parler d'expériences individuelles et ce n'est plus pertinent du tout de parler de genre. Ce qui est plus proche de la réalité, mais ça n'aide pas vraiment à changer la tendance à sous-diagnostiquer les femmes :O
10:21 pour moi qui ai un immense interet spé sur les métros et transports en communs... Je l'ai senti comme une consécration mdrr (parce que evidement que je connait l'histoire des lignees de métros de paris, quel bonheur)
Oh la la ! Si tu savais comme je suis émue ! Je suis "entrée dans l'autisme" et sa compréhension grâce à toi et ces séquences sur l'autisme..et ce jingle, je l'associe à la délivrance, celle de savoir, enfin. En le réecoutant, c'est ma madeleine de Proust. Ton contenu est tellement qualitatif. C'est en partie toi qui m'a inspiré ma chaîne. J'ai ton pins sur mon sac à main, mais quand je serai riche, je t'acheterai tous tes stickers car c'est un de mes IS. 😊 En tout cas, de tout coeur, merci pour cette pédagogie si accessible (et si ça va trop vite, je la revois une deuxième fois) Gratitude 🙏
@@helenemassot651 c'est une très bonne question. Une personne directement concernée pourrait nous dire son vécu pour que nous le sachions. Si d'autres se reconnaissent et témoignent aussi, on pourrait avoir une vision un peu plus large. Et la, emergerait peut-être des hypothèses. Je poserai la question à mes abonnés pour voir.
Super vidéo ! je suis étudiante en psycho et je veux bosser sur ce sujet dans l'autisme pour mon master. C'est génial d'avoir une vidéo qui résume tous les thèmes et idées qui m'intéressent
J ai essayé de lire sur le genre, l autisme et la transidentite, c est très dur à trouver même sur scholar. J ai même lu que les personnes autistes étaient évincées des études sur la transidentité. Personnellement j ai vécu le genre plus comme une contrainte pour réussir à sociabiliser, que comme une identité. Les codes issus du genre me mettent mal à l aise, et c est un des axes de travail avec ma psy.
J'ai la même expérience, pour moi le genre est un rôle presque de théâtre que j'ai appris à jouer pour être acceptée socialement Si vous parlez anglais, la chaîne HealthyGamerGG a fait une vidéo sur le genre et l'autisme en s'appuyant sur les études scientifiques qui existent sur le sujet
@@laouen "le genre est un rôle presque de théâtre que j'ai appris à jouer pour être acceptée socialement" Oui....un masque, un rôle... et un jour on comprend que toute notre vie n'est que cela, tout ce qui a été construit ne repose que sur une comédie dont nous sommes victimes et gardiens.
Même sans être trans ou me rapprochant du monde lgbtq+, j'ai toujours eu marre des stéréotypes de sexe/genre (je dis sexe car c'est la société qui nous colle cette idée.... C'est l'éducation qui joue beaucoup) Marre d'être mise dans une case d'être douce, réfléchis, décoratrice.... Et l'autre est forcément bricoleur, veut consommer du S etc.... C'est comme ça qu'on crée de mauvaises personnes.... Bref, même sans être concerné, j'en ai marre de ces cases genrés (et je suis pas trop fan que certaines personnes trans surcharge les stéréotypes de genre... Mais je veux pas brider leurs libertés d'avoir leur identité, leur image...)
Et maintenant on se dit "non binaire" "agenre" pangenre, bigenre, xenogenre et autres cases a la con pour se donner de la consistance et un sentiment d exister . Si ça c est pas un rôle!!!
merci pour cette explication de l'autisme au féminin je pense qu'il était intéressant d'avoir ton retour d'homme trans meme si ce fut pour nous indiquer que en tant qu'homme trans l'autisme au féminin tu n'est pas le plus concerné pour en parler en tant qu'un vécu mais comme toujours tes explications et leur large tolérance sont très très bien faites
j'ai beaucoup aimé cette vidéo,la partie a 7:00 m'a particulièrement touché,ce sont des comportements que l'on a essayé de me pousser a avoir,je suis une personne autiste agenre et je n'ai jamais aimé que l'on me genre et que l'on se comporte différemment avec moi selon le genre que l'on m'attribue, et a 17:00 de mon côté étonnement je me reconnais plus dans des représentations masculines même si je ne me sens pas homme comme je l'ai dit
Je suis une meuf cis en parcours de diagnostic et effectivement plein de psys m'ont sorti le fameux 'il y a peu de femmes autistes donc vous ne pouvez pas en être ' : ) J'ajoute que même le fait d'avoir des intérêts spécifiques peu voir pas du tout connotés 'féminins' (par ex: les zones accessibles uniquement via des mods dans un dlc de rpg solo ou un boss de jeu vidéo assez impopulaire + ayant un temps d'apparition limité) ont toujours laissé le corps médical sceptique quand à mon potentiel trouble du spectre autistique. J'ai aussi la chance de ne pas avoir été trop poussée à la socialisation et donc mes dysfonctionnements sociaux sont flagrants, et ça ne suffit pourtant pas à mettre la puce à l'oreille à certains praticiens. Merci beaucoup pour cette vidéo, toutes tes publications m'aident énormément.
"il y a peu de femmes autistes donc vous ne pouvez pas en être" Bah justemment, si les femmes sont sous-diagnostiquées ça augmente les chances qu'elles ne s'en rendent compte qu'une fois adultes...
Merci pour cette vidéo très intéressante, qui m'a beaucoup appris. NB J'ai beaucoup apprécié les video sur les fauteuils roulants, j'en espère de nouvelles.
Hey ça fait super longtemps que j’ai pas vu tes vidéos la dernière fois je les regardaient en 2019 car j’avais une amie autiste diag tardivement et maintenant fin 2023 je suis ici car mon psychiatre a des soupçons de TSA pour mon cas depuis 2021 et que j’attends les rdv au CRA.
Salut Alistair, en parcours diag autiste actuellement, je ne suis pas trans, mais je serai très intéressée par une vidéo sur «le transgenrisme et l’autisme». Je pense qu’il y a une véritable question d’identité pour la plupart des autistes, que ce soit une identité de genre, une identité sexuelle, de personnalité… Qui suis-je, c’est un peut LA grande question, je pense. Bref, ta vidéo sera la bienvenue :)
Quelle vidéo de qualité ! J'ai été diagnostiquée autiste étant petite et j'ai appris au cours de mes études qu'effectivement le diagnostic est aujourd'hui plus fin. Avant, il y avait comme un gros sac, dans lequel on était mis plus facilement. Ma mère a refusé de me mettre dans une école spécialisée, même si c'était obligatoire à l'époque. Elle a senti que ça ne me correspondait pas et elle a bien fait ! Aujourd'hui, selon le DSM, j'entre plutôt dans la catégorie : TED-NOS, c'est à dire Trouble envahissant du développement non spécifié. L'école spécialisée n'aurait pas été adaptée à cette époque ! Il y a des catégories, il faut avoir au moins un "symptôme" dans toutes les catégories pour être diagnostiqué.e autiste. Je n'en ai pas dans la catégorie plus invalidante socialement. Avec plutôt un désintérêt, une absence de conformité et de comparaison. Je ne me suis pas développée par mimétisme, comme le développement neurotypique. Et, de ce fait, refusais toute norme sociale. Pour m'apprendre quelque chose, il fallait éveiller mon intérêt. Par exemple, je n'ai marché qu'à 3 ans, alors que je me mettais déjà debout et me tenais à quelque chose pour danser. Aujourd'hui encore j'ai tendance à danser sans bouger les pieds. Donc le vécu du spectre autistique dépend beaucoup de l'environnement mais aussi de la façon dont on le perçoit et le reçoit. Je suis totalement d'accord !!
Mon psy ne m'a jamais cru lorsque je lui disais que je devais avoir le TSA. Il me disait que mon visage était trop expressif. Bref, pour faire court, il ne connait pas le sujet. Je m'y intéresse depuis très longtemps. J'ai fait des études de psycho et réalisé un dossier sur ce thème. Vers chez moi c'est un désert médical et je ne sais plus trop comment faire pour obtenir ce diagnostic. J'ai contacté un CRA qui ne comprenait pas ma démarche et m'a dit que " la liste d'attente est longue comme le bras d'autant plus que c'est à la mode ". J'approche de la 50 aine et toujours en errance. Je masque beaucoup dans mon quotidien et je suis épuisée. Il m'arrive d'avoir des pensées sombres car je me sens incomprise même par ma propre famille. J'ai fait beaucoup de tri dans mon entourage. Je suis en décalage. J'ai découvert ta chaîne il y a peu de temps grâce à une autre chaîne. Merci
Un grand merci pour la vidéo en particulier pour la partie sur afab / amab. C'est épuisant d'entendre afab à tout propos, sous couvert d'inclusivité, sur des justifications rhétoriques plutôt que sur la base d'observations. Je ne tiens pas pour acquis que mon expérience personnelle est représentative de celles d'autres femmes trans, mais j'ai en tout cas un vécu proche de celui des femmes autistes cisgenres; c'est tellement frustrant de se sentir exclue de ces conversations sur la base d'une délimitation fixée arbitrairement à afab, plutôt que femme cisgenre. Un point sur lequel je me pose des questions, c'est sur la nature strictement culturelle de ces spécificités. Il me semble qu'on peut rejeter l'essentialisme (ie: comment on devrait être) sans rejeter toute origine biologique. Si l’on peut envisager que les capacités sociales ne sont pas gravées dans le marbre, il me semble que l'on peut envisager que les gènes ou les premiers mois du développement ne sont pas la destinée des individus, surtout lorsqu’il est question de choses aussi complexes et changeantes au cours de la vie que la cognition, la psychologie ou les comportements.
Pour moi, il ne s'agit pas nécessairement de dire qu'il ne peut pas y avoir de différence biologiques innées qui impactent la manière dont ce manifeste l'autisme. Mais c'est complètement impossible à mesurer parce qu'on est socialisé dès notre naissance voire même avant, donc on ne peut pas étudier l'état "neutre" des cerveau et corps humains, du coup a minima on ne peut pas affirmer qu'il y a une différence innée. Je pense que toutes les conversations qu'on va avoir sur ce sujet vont essayer d'essentialiser le sexe biologique comme quelque chose avec lequel on nait, et pas quelque chose qui évolue et change avec nous et qui sera de toute façon toujours traité et conceptualisé à travers un prisme social. La question de "est-ce qu'il y a des paramètres innés qui cause la différence de traits autistiques chez les femmes et les hommes" c'est comme la questions de "est-ce qu'il y a naturellement plus d'homme que de femme autiste". Oui, non, peut-être, on n'en sait rien, on peut pas le savoir et ça n'a pas vraiment d'importance. Et en plus de tout ça, ce sont des questions qui n'ont qu'à peine du sens parce qu'on essaye de demander s'il y a des déterminant innés à des concepts sociaux, donc c'est déjà assez bancal. Mon propos, ce n'est pas tant que la réponse à ces questions est non, que de dire que ce sont des mauvaises questions, dont la réponse est à la fois impossible à trouver et, à mon avis, inintéressante au mieux, dangereuse au pire.
@@HParadoxa je pensais plus à la comprehension et l'étude des mécansimes de developpement des autismes qu'a une differenciation acquis / innée. Je comprends bien qu'en l'état ces questionnements sont bien loin. Quoi qu'il en soit, tu réponds bien assez à ma question initiale, je t'en remercie.
J ai été interviewée par le podcast Ovaires The Rainbow (Capucine), sur les femmes adultes diagnostiquées autistes (pour moi 38 ans). On balaye mon enfance, et surtout toutes les fois où les médecins ont loupé ou douté de mon diagnostic. C est affolant comment j ai été maltraité, de me faire prendre des médicaments contre des pathologies que je n avais pas... Je suis complètement d accord avec toi, par exemple je stimme en dansant.
Est il possible de s'intéresser aux cas de personnes dite "racisées" et atteintes de TSA, de comment le diagnostique peut etre poser tradivement dans des pays comme la france ? Et de comment la société en attend beaucoup plus des personnes racisées que des personnes blanches, ce qui conduit a d'avantage de masking chez les personnes racisées ?
Absolument. Il est plus difficile d'avoir des statistiques françaises sur le sujet parce que les statistiques raciales sont interdites, mais on a des statistiques étrangères et bien sûr le témoignage de personne concernée. Entre autres il y a comme tu dis l'effet d'une pression plus forte a masquer parce que la repression et violence de l'extérieur est plus forte, mais aussi le fait qu'on va plus chercher a expliquer le comportement d'une enfant blanc par une "bonne raison" là où on categorisera plus rapidement les enfants racisés comme ayant un problème d'éducation. Et comme pour tout, cela interagit avec le genre aussi. Les garçons on généralement plus de marge pour être bruant et violent sans être réprimandé autant, mais les garçon blanc plus que les garçons racisés, et les filles blanches plus que les filles racisées, etc. Aussi on voit que les personnes racisées qui sont plus facilement présumée comme dangereuses sont sureprésentées dans les diagnostics aussi targués de créer de la violence comme les psychoses, et moins dans d'autres plus normalisé ou en tout cas moins associé à la violence comme le tdah.
Oh ! Je suis AFAB non-binaire et moi aussi j'ai eu du mal à m'identifier aux témoignages de femmes autistes cisgenres, surtout en ce qui concerne le camouflage social dit "caméléon". Non, quand j'étais ado, j'étais déjà l'archétype de l'élève seul.e sans ami incapable de parler aux autres tellement le handicap social est présent et intéressé.e uniquement par ses jeux vidéo 😅
''Je suis vieux..'' Moi : Je suis vieille ?!? Superbe Vidéo ! Je compte bien montrer celle-ci à mon père haha (étant papa monoparental avec une fille autiste asperger ! )
Merci pour cette vidéo instructive, on manque de ce type de contenu. Je suis en effet étonnée par la disparité des discours sur les différences entre homme et femme, et le votre est le plus sensé et sourcé. Je suis en cours de diag, maman ayant un job et une maison... je coche visiblement les cases des diags "abusifs". Mon fils est diagnostiqué déjà, et il a un autisme aux traits dits "féminins", est-ce mon influence? il a toujours eut une approche flou du genre (trop tôt pour parler de dysphorie, il a 12 ans) et je l'ai moi-même élevé sans distinction de genre, pour ne pas le restreindre dans ses options Il aime les jupes, le maquillage et le vernis, tout comme le bricolage et les jeux-vidéos... Si personne ne lui avait fais la remarque, il n'aurait jamais su que ces activités étaient socialement attribuées à un genre.
Vidéo vraiment très intéressante, j'avais vu beaucoup de ce qui est dit dans mon cours magistral sur le TSA (L2 de psycho on est là), et tu as une excellentz capacité de vulgarisation. Aussi tu t'exprimes très bien ^^ Je me posais une question de temps en temps, peut-être peux-tu me répondre : est-ce que le vécu d'un intérêt spécifique se fait vraiment que par le biais de la recherche et la connaissance immense du sujet, et la volonté de connaissances de celui ci ? Ou bien, et je le remarque assez chez des femmes autistes de mon entourage notamment, que le vécu de son intérêt spécifique passe énormément par juste "consommer" du contenu sur le sujet. Ça passe en fait par... une "exposition" accrue à l'intérêt spécifique. Une exposition intense, presque un peu constante comme une sorte de fil rouge permettant de restzr stable émotionnellement, de redescendre de pression en y pensant simplement en fait, ou bien un sentiment de "se ressourcer" en s'y plongeant, mais sans une volonté d'apprentissage de l'intérêt. En se "remplissant" d'images du sujet aimé et pas tant de connaissances théoriques dessus. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, et je n'ai pas trouvé vraiment de réponses. :) Très bonne journée à toi ! ^^ et merci again pour ta vidéo, utilité publique et très claire.
Je parle + de cette question dans ma vidéo sur les intérêts spécifiques donc tu peux la regarder. Mais pour résumer, non effectivement les IS ne se résume pas forcément à être ou vouloir être savant sur le sujet, meme si c'est une manifestation courante. Effectivement, le fais qu'un thème soit just omnipresent et du coup serve de repère et à créer un environnement familier par exemple est aussi quelque chose qui arrive.
15:27 En tant que transfem genderfluid, diagnostiquée à 22 ans quand j'étais encore un egg, je me retrouve à la fois dans l'autisme féminin et l'autisme masculin Mon autisme à sûrement à un role là dedans mais dans une autre mesure je me retrouve aussi beaucoup dans une grande partie des injonctions faites aux filles à cause de ma mère qui est et à toujours été une boule de nerfs et en stress permanent pour les moindres détails mais c'était probablement pas volontaire de sa part et il y en a une partie que j'ai essayé de m'imposer moi-même dans l'adolescence car même si je suis restée un egg pendant très longtemps j'ai toujours plus ou moins su que je n'étais pas cis
Bonjour, je me suis tellement reconnu au fur et à mesure que tu décrivais les femmes autistes (fille à chevaux etc) effet barnum or not? faudra que je me pause la dessus un jour.
Merci pour cette vidéo ! J'ai été diagnostiquée y a un an et demi mais, j'ai encore des lacunes sur le sujet. J'ai passé ma vie à compenser socialement jusqu'à frôler (ou à faire, je ne sais pas trop) un burn out autistique. Cette année, j'ai commencé à apprendre à vivre avec mes besoins spécifiques et j'ai réussi à trouver un semblant d'équilibre. Il faut encore que je consolide l'ensemble parce que j'ai également un trouble anxieux qui me pose problème !
Moi jaiter violent et j'adore les loups et les indien et le dessin et la peinture et je n'aime pas le maquillage et je suis garçon manqué j'aime bien votre vidéo
Pour ce qui est de savoir si le sexe ratio desdéquilibrer dans l'autisme est du à un sous diagnostique des filles, ou du au fait qu'il y a vraiment plus de garçon. J'en étais arriver à la conclusion que les deux affirmations sont vrai: Il y a effectivement plus de garçon autiste, du au fait que certains gène sur le chromosome X interviennent dans le développement du système nerveux centrale. Les hommes n'ayant qu'un seul exemplaire ont plus de risque puisque le deuxième chromosome X ne compense pas. Mais les filles sont en plus sous diagnostiquée quand elles n'ont pas de retard mentale, qui compense le handicape. Ce qui m'a amenée à cette conclusion c'est que le sexe ratio n'est pas le même chez les autistes sévère et les autiste sans déficience, ont est à 1 fille pour deux garçons chez les autistes avec retard mental, et une fille pour 5 garçons quand il n'y a pas de déficience. Bien entendu c'est plus compliquer que de tout résumer au chromosome X, car il y a d'autre régions du génomes qui codent pour des gènes du SNC et que le phénotype résulte de l'interaction gène/ environnement . Mais si l'autisme comme beaucoup d'autre " trouble du développement" sont plus fréquent chez les garçons, il y a aussi le désavantage du chromosome X à prendre en compte.
C’est au moins la deuxième fois qu’il m’arrive sur cette chaîne de devoir faire une recherche pour comprendre une expression anglaise (la dernière fois c’était le verbe « adresser » employé dans le sens anglais de « traiter (un sujet, un problème) » Edit : ce verbe a de nouveau été employé ici. 🙂). Ne serait-il pas plus inclusif d’utiliser un terme français pour « small talk » ? Ou d’afficher une définition. Si je comprends bien, ça fait référence à une conversation légère / superficielle, c’est ça ? En tout cas merci pour les explications et l’affichage des définitions techniques.
Il est bien sûr important d'éviter les anglicisme pour des questions d’accessibilité, je suis d'accord, et je vous assure que j'essaie de le faire. Le problème c'est que small talk est le mot utilisé en français. Mais j'essaierai de penser à ajouter une définition une autre fois dans ce genre de cas.
Ici, "performer" s'utilise dans le sens de "répondre à des attente". Les femmes autiste "performe" souvent mieux socialement, c'est-à-dire qu'elles arrive mieux à socialiser selon ce que l'ont attend d'elles, ou d'une manière qui fonctionne. On peut aussi parler de "performance de genre" pour parler du fait d'adopter des comportements et symboles socialement associé à un genre, par exemple.
Bonjour d'Occitanie Oui il y a de l'autisme, j'ai été testé très très jeune (par ce que je ne parlais pas), si j'ai des difficultés pour certaines choses je n'ai pas été diagnostiqué autiste (ouf j'ai échappé à l'internement génération X). Je suis pour certains Bi polaire (bon c'est une histoire de traitement) et premier diagnostique c'est comme si j'étais épileptique (explication du psychiatre qui a fait le premier diagnostique). Disons que je suis un flou artistique. Je ne me défini pas sur cela, je suis comme je suis, être seule ne me dérange pas être entouré non plus. Je trouve que vous faites une généralité, il y a les mots beaucoup ou majoritairement qui serait plus adapté. Ne jamais oublier ceux qui ne cadre pas à un modèle donné. Le genre d'une personne ne fait pas la personne. Donc c'est pareil pour l'autisme, vivement le jour ou on comprendra la chimie et le fonctionnement complet du cerveau
Salut j'aime bien tes vidéos et tu apportes des question avec une bien vaillance. J'ai une question qui est lier ou non à un handicap. Une personne peu t'elle paraitre handicapée alors que elle est juste bouleversée ou inverse ? Les autistes, autre handicap ou personnes alistes, peuvent t'ils s'intéresser à plein de choses en même temps et progresser dans le général, du coup ne pas voir de différences et qu'il y a ou non des complications ? 😐 J'espère avoir était clair 😅 Je pousse fort la désolé 😮
Je ne suis pas sûr d'avoir compris la question, mais bien sûr, c'est possible pour une personne qui n'est pas handicapée de traverser de manière ponctuel un moment difficile qui du coup lui donne des difficultés à gérer le quotidien. Mais si ça s'inscrit dans la durée, ça devient un handicap. Par exemple, ça peut être normal quand on est en deuil d'avoir plus de difficulté à se concentrer, d'avoir des émotions fortes qui perturbent le quotidien, etc, mais si c'est quelque chose qu'on arrive pas à digérer et sur lequel on arrive pas progresser, ça peut devenir une dépression par exemple, et ça oui, c'est un handicap. Ça aide comme reponse ?
@@HParadoxaEt si ça arrive des la naissance et que une personne progresse avec le temps, ça peu être du à un retard ou handicap ou juste pas de chance si il y a de multiples facteurs ? Si il y a moyen de te contacter en vocal ou autre stp ?
@@NewTheLifePKM C'est difficile de répondre a des questions très large mais oui ce que tu décris sonne comme une handicap. En fait, si c'est handicapant, si ça gêne dans le quotidien, c'est un handicap. Peu importe d'où ça vient et quand ça a commencé.
@@HParadoxa Ça se résorber avec le temps 20-30 problèmes. 26 et bientôt 27 ans. Il reste juste à avoir une mémoire meilleur et tout sera règle et le pire est que tout progresse de plus en plus vite et se seul point pêche mais se surmonte avec le temps. J'aimerais te contacter par discord ou autre pour te raconter la dinguerie qui pourrait faire 50 pages 😅 ?
Je suis afab et j'ai toujours été mal à l'aise voire frustrée dans les milieux autistes ou de femmes autistes, de voir que souvent elles avaient un métier, des enfants, un couple, alors que j'étais absolument incapable de tout ça et que je me reconnaissais beaucoup plus dans l'autisme "masculin" un peu stéréotypé du bizarre sans-amis qui ne parle pas. Je n'ai jamais réussi à apprendre la sociabilisation, encore moins les rôles de genre, et ça m'a demandé des milliers et des milliers d'heures pour essayer, au point que j'ai toujours intériorisé que je "n'étais pas une vraie femme", aussi parce qu'on me le renvoyait de partout. Ça m'a beaucoup manqué d'avoir une représentation des autistes qui galèrent, y compris des femmes, ce que je peux comprendre parce que lorsqu'on galère c'est difficile de prendre la parole publiquement, ou même juste de parler sur un forum ou de participer à des rencontres (je me rends compte que ça n'a pas exactement de rapport avec la vidéo, mais j'ai peut-être besoin de parler parce que je n'ai jamais trouvé d'endroit propice pour aborder ce sujet qui m'a beaucoup fait souffrir)
Je suis une femme autiste et je peux témoigner qu'on n'a pas toutes des métiers, maris, maisons, enfants et chiens. Celles que je connais, généralement, ne travaillent pas ou ont un CDD de courte durée. Elles vivent toutes en appartement (location). Elles sont presque toutes sous médicaments (anxiolitiques, antidépresseurs). Quand elles sont en couple c'est avec une personne autiste. Leurs amis sont presque tous autistes.
A titre personnel, j'ai été au chômage plus d'un an avant de trouver un CDD de 4 mois dans mon domaine et à 1h45 de transport en commun de chez moi ... Ce n'est pas l'idéal, mais je préfère ça. Mon compagnon étant dépressif, c'est triste à dire, mais j'ai besoin de souffler pour ne pas devenir comme lui. Par conte, je suis au smic alors que j'ai 31 ans, deux licences et un bac+2 dans mon domaine...
Malheureusement j'ai cherché un peu pour mettre des recommandations en description mais je n'ai pas trouvé grand chose à première vue. Je connais des femmes autistes qui font du contenu mais pas forcément sur ça.
En anglais je pensais notamment à ellenfromnowon et Jessie Gender. La dernière a fait des vidéos sur l'autisme et la transidentité notamment en lien avec comment les TERFs instrumentent les personnes autistes dans leurs arguments il me semble. Agony Autie faisait des videos chouettes sur l'autisme à un moment aussi. (Les deux premières sont trans et la troisième cis)
Je l'ai effectivement surtout écrite pour des personnes qui peuvent avoir envie de parler de transidentité et avoir l'impression de s'y connaître assez, mais qui font des erreurs sur le sujet. Du coup j'entends tout a fait que ce n'est pas très adapté si on est pas du tout à l'aise avec ces concepts ! Pour moi l'important à retenir, c'est que les femmes trans (donc les personnes trans qui transitionnent pour vivre en tant que femme) sont des femmes, et donc sont concernées par "l'autisme féminin" et les enjeux autour de ça !
@@HParadoxa ok merci. Tkt tu es très pédagogue. Juste je suis cis et alliste et j'ai beaucoup à apprendre... Mais ta chaine est là pour ça :) Merci de la précision en tout cas.
Enfant, on m'a fait faire des test sur l'autisme, sans résultat On m'a sortie aussi les gros clichés de l'autisme... Et c'est compliqué à faire comprendre Je ne sais pas si c'est le cas au final, mais j'ai été dans le brouillard et mise de côté par l'école, les amis, la société.... Depuis, je suis en recherche... J'ai fais un test de qi, mais on a jamais vue le papier de nos yeux... Donc je en suis pas sûre d'être "surdouée" (hpi aujourd'hui)
« Des personnes autistes et trans il y en a beaucoup » c’est vrai, sans compter que sans être trans de nombreux autistes ( non trans ) souffre d’une dysphorie sociale qui par de nombreux points ressemble à une dysphorie de genre. Ainsi sans jamais m’être senti féminin je ne m’identifie pas aux autres hommes et j’ai l’impression que c’est fréquent et également dans l’autre sens une de mes meilleures amies autistes a toujours été considéré comme un garçon manqué sans pour autant se sentir masculine mais sans pouvoir s’identifier ni s’intégrer aux autres femmes.
Je pense pour le stim que les femmes le font moins car des l'enfance on est plus punie pour ça. On a plus de pression mm jeune a avoir une bonne presentation et etre "sage"
C'est tout à fait possible oui. Et comme je le disais, pas forcément de la même façon. Strimmer en coiffant ou tressant ses cheveux par exemple est très courant, et plus courant chez les femmes que chez les hommes, ne serait-ce que parce qu'elles ont plus souvent les cheveux longs.
Fun fact mon premier intérêt spécifique c'était Abba (car je suis une femme de goût) et je pense que mes parents ont dû capter l'aspect absurde et autistique car c'était un truc de vieux mdr, je m'y intéressais comme les filles autour de moi aimait les 1d, mais moi c'était avec un retard de 30 ans
Il y a un gros hic dans les explications ici principalement avancées sur la disparité d’occurrence : si le construct social impacte facilement les profils autistiques invisibilisés (comme par exemple les personnes autistiques sans altération de l'apprentissage du langage oral anciennement regroupées dans le syndrome d'Asperger) ce n'est pas le cas pour celles et eux qui souffrent de troubles particulièrement sévères qui sont bien plus évidents. Or chez les non verbaux la disproportion reste également massive (1 cas féminin pour 4 cas masculins comme dans le reste du spectre), quel que soit le pays et ses cultures spécifiques. Merci de donner les sources d'études contredisant ce constat pour les formes les plus marquées, qui au bas mot concernent la moitié des personnes dans le spectre. Si on ne peut pas être certain de la raison (ou des raisons) de ce ratio, il me semble que le relativisme invoquant l'ignorance comme réponse ultime se heurte à l'énormité du ratio et son universalisme. D'autant qu'il se trouve par ailleurs qu'un tel déséquilibre de ratio est extrême comparé à d'autres troubles, pourtant diagnostiqués par les mêmes spécialistes avec des tests cliniques tout aussi comportementaux, dans la même diversité de contextes socio-culturels. En prime cela apparait être une anomalie très attractive à étudier pour les dits spécialistes et autres chercheurs, et qu'ils on eu pendant près de 20 ans les plus gros budgets alloués à la recherche psychiatrique, et même la recherche tout court. Au point qu'il y a encore quelques années une blague récurrente dans le milieu de la recherche était : "Tu n'arrives pas à lever des fonds ? Trouve un lien entre ton sujet et l'autisme". Cette question a donc été, et est toujours, particulièrement soulevée et étudiée. Il existe des biais qui peuvent tendre à ce que les femmes soient moins diagnostiquées, notamment la pression sociale invitant plus souvent les femmes à se conformer à des normes sociales voulant qu'elles devraient se faire discrètes, ce qui masque pas mal un trouble où les difficultés d'expression sont légion. Mais ces biais étant systémiques il n'y a aucune raison qu'ils ne s'appliquent pas à tous les autres troubles concernant la psychiatrie, or la majorité des troubles ont des déséquilibres de ratios bien moindres (par exemple la schizophrénie diagnostiquée touche 60% d'hommes et 40% de femmes). Ceci observé il se trouve qu'il est aussi observable que partir du principe qu'on est uniquement face à une inégalité de traitement (et oublier qu'il est aussi avéré que de nombreux hommes autistiques ne sont pas diagnostiqués non plus) est aussi un biais potentiel. Malgré nos espérances légitimes en une société égalitaire, la nature, elle, est faite d'inégalités et il n'est pas impossible qu'on soit face à des troubles impactant quatre fois plus souvent les hommes que les femmes. La physiologie, et en ce cas la neurophysiologie, se moque totalement des biais politiques humains, qu'ils soient patriarcaux ou féministes. A ce jour on ne peut que continuer d'observer ce ratio, alors que l'autisme au féminin est même devenu un business assez populaire (livres, conférences, diagnostic, recherche etc), et il est très probable qu'il reste important, précisément parce que les femmes aux troubles "invisibles" ne forment pas la majorité des femmes dans le spectre alors qu'elles sont les plus nombreuses à souffrir de biais réduisant la capacité à les diagnostiquer. Ce n'est qu'une extrapolation mais il me semble assez juste d'ajouter que plus "l'autisme au féminin" sera médiatisé, étudié, diagnostiqué etc, sans que cela change quoi que ce soit au ratio (ce qui est le cas sur ces 10 dernières années), plus il sera improbable qu'il tienne principalement à de la misogynie. Accessoirement on notera que l'expression "autisme féminin" n'est pas en soit misogyne puis qu'énoncé d'abord (voire matraqué) par des personnes autistiques féminines et féministes comme Julie Dachez.
"'un tel déséquilibre de ratio est extrême comparé à d'autres troubles" non, 3 pour 1 c'est à peu prêt le ratio femme/homme dans le trouble borderline, avec lequel pleins de femmes autistes sont diagnostiquées d'ailleurs
@@HParadoxa Parce que les traits sont tellement spécifiques, visibles et handicapants qu'on ne peut pas passer à côté, même si on ne fait pas partie du corps psychiatrique. Pour faire une analogie, forcément limitée par le fait que c'est une analogie... s'il est difficile de percevoir et donc diagnostiquer des troubles moteurs fins, il n'est pas possible de passer à côté d'une tétraplégie.
NB (j'avais pas vu la réponse sur la bipolarité) : quel diagnostic différentiel empiète sur celui des TSA sévères ? Hormis évidemment le syndrome de Rett (très majoritairement féminin) et de l'X fragile (qui touche deux fois plus les hommes), vu que l'étiologie est amplement suffisante pour qu'on ne les appelle plus des syndromes, et que leur diagnostic est physiologique. Si les troubles borderline, la bipolarité sont des fourre tout qui peuvent expliquer une confusion diagnostique avec les TSA "invisibles" il faut tomber sur un psy sacrément incompétent pour les confondre avec des TSA sévères. Le seul autre trouble pouvant générer des confusions est le syndrome de stress post traumatique, mais là aussi il n'y a pas de confusion possible avec les TSA sévères vu que même s'il y a perte du langage il s'agit d'aphasie, cad un trouble du langage acquis, pas un trouble de l'apprentissage du langage.
@@Bloodysugar Le postulat est que des femmes qui auraient été considérées "TSA sévère", pour reprendre votre proposition de terminologie, étant davantage incitées socialement, "bénéficient" (guillemets parce que c'est à double tranchant) d'une stimulation sociale accrue qui les fait paraître "moins sévères", donc là aussi moins visibles et moins diagnostiquées. Si vous preniez un autiste garçon cis et une autiste fille cis de parcours, milieux, intelligence etc comparables, bref toutes choses égales par ailleurs, vous noteriez un tel gap de compétences sociales (comme chez les allistes d'ailleurs), parfois extrême. Pourquoi refuser que ce gap existe aussi chez les autistes qui ont l'air plus "sévère", sauf à croire à nouveau que l'autisme est une chose qui condamne et interdit tout progrès ? Alistair a déjà traité cette erreur dans la vidéo. Une idée de comptoir : si, pour la démonstration, on classe les autistes en 4 niveaux, le gap dû à la socialisation ferait apparaître les filles de niveau 0 comme étant de niveau 1 ; les filles de niveau 1 comme 2, 2 comme 3 et les filles de niveau 3 sortent du chart, elles ne sont tout bonnement plus diagnostiquées car pas assez visiblement handicapées. Un diag n'est pas posé en fonction d'une essence autiste mais en fonction d'un handicap observé suffisant pour que la société accepte d'essayer de le compenser. Si vous êtes autiste et fonctionnez/compensez très bien, vous serez autiste essentiellement mais pas médicalement. Les diagnostics sur les profils qui ont l'air plus fonctionnels mais en réalité s'écroulent à un moment avancent, mais ils avancent aussi pour les garçons du même profil, ce qui maintiendrait le ratio. Il y aurait toujours davantage de femmes cis que d'hommes qui sortent du graphique, entretenant la disproportion. Vous me direz, si elles sont pas assez handicapées pour être diag, on peut alors les considérer non autistes, mais 1/ on essaie de comprendre ce qu'est l'autisme au delà de la fonction médicale du diag 2/ on échoue à voir ce que ça leur coûte de plus comme énergie et travail et on échoue à prévenir leur risque accru de burn out anxiété dépression (choses auxquelles on est bien trop habitués par confort chez la population féminine) Je formule des hypothèses hein, aucune expertise de la part sur rien de tout ça, c'est seulement une tentative d'exprimer ce que je crois comprendre
D’ailleurs il y a des études intéressantes sur la plus grande "prévalence" des personnes trans chez les autistes et inversement et pourquoi c’est comme ça
Hello, sur la question de la supposée socialisation des personnes trans en fonction du genre assigné à la naissance, il y a cette vidéo (en anglais) de Jessie Gender (une femme trans autiste, d'ailleurs): th-cam.com/video/Duwf2lUkHOI/w-d-xo.html J'en ai un souvenir assez lointain et en tant qu'homme cis non autiste il me manque des éléments pour en juger la qualité, mais a priori Jessie Gender c'est du tout bon.
J'ai 25 ans et non bien sûr je ne suis pas vieux. C'est juste une blague sur le fait que je ne sais pas ce qui est à la mode de nos jours chez les jeunes haha
Tu n'as parlé que de considérations sociologiques. Or il me semble que les études ont trouvé une influance majeure des hormones mâles dans le développement des cerveaux autistes au stade foetal.
J'ai du mal a savoir comment on pourrait déterminer une chose pareil parce qu'on ne peut pas diagnostiquer un foetus comme autiste. Il est possible que des facteurs biologiques influent sur l'autisme et sa présentation, mais exactement que pour le sujet de s'il y a plus d'homme ou de femme autiste, ce n'est pas quelque chose que l'on peut vraiment mesurer et, aussi, ça n'a pas vraiment d'importance.
J'ai pas mal l'impression que ce qu'on dit sur "l'autisme au féminin" pourrait être dit sur "l'allisme au féminin" si les autistes étaient majoritaires... C'est sûrement grossier (et puis bon, je connais pas assez bien l'allisme pour en juger), ça s'appelle juste le sexisme chez les autistes.
J'ai 25 ans ! Évidemment, je ne suis pas vieux. C'est juste qu'en écrivant la vidéo je me suis rendu compte que je n'étais plus du tout au courant de ce qu'il se passe "chez les jeunes" haha
Je serai pas étonné que ce soit un trait commun aux TSA d'être en décalage avec la culture du moment. En tous les cas ca a toujours été mon cas. (j'en ai 48)
Dans ce genre de réflexion je me sens toujours un peu mal à l'aise. Perso j'ai grave été influencé par le fait d'être AFAB et j'avais pratiquement que des modèles féminins, enfin je crois. Du coup je me sens toujours un peu illégitime en tant que mec trans et autiste.
Comme je le dis, le vécu trans est rarement aussi tranché que "on a été socialisé tout comme les femmes cis" ou "on a été socialisé tout comme les hommes cis" (ce qui ne veut rien dire de toute façon parce qu'ils ne sont pas tous socialisé pareil non plus). Bien sûr que les hommes trans ont des expériences liées au fait d'avoir pu être perçus et/ou traité comme des femmes, personne ne nie ça, j'en donne même des exemples dans la vidéo. Mais ça ne veut pas dire que les femmes trans n'en n'ont pas aussi.
Alors j'y connais rien, mais de l'extérieur, tu sembes super légitime. Au contraire même. Ça prouverai bien qu'il n'y a pas d'expérience autistique féminine ou masculine en soi, mais des expériences autistiques, point. Du coup, on peut être autiste : homo, hétéro, trans, avec des stims mixes. Je sais pas si je suis claire ?
Bah toute façon quand t'es trans tu te sens illégitime parce que les gens autour te disent qu'il faut être cis et quand t'es autiste tu te sens illégitime parce que les gens autour te disent qu'il faut être alliste. C'est pas comme si il y avait une bonne façon de faire. (Enfin si, être cis valide)
Alors comme ça Schovanec arrive pas à pécho et est frustré. C'est que le mec doit être insupportable parce que c'est le type de mec de beaucoup de daronnes de mon entourage.
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Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
Merci Alistair. En tant que maman autiste (j'ai 41 ans et diag à 39), le passage où tu rebondis sur la remarque de Josef Shovanec m'a beaucoup parlé ! Je te souhaite une excellente année et une bonne continuation.
En vrai sur la manière de nommer les differentes manière dont l'autisme peut s'exprimer, Devon Price (dans son essai Unmasking Autism) propose de parler d autisme masqué plutôt que d autisme féminin. Déjà parce que comme tu dis ces histoires d autisme féminin virent souvent à l essentialisme. Et aussi parce que les problèmes de sous-diagnostiques ne concernent pas que les femmes ou les personnes trans ou au genre non conforme. On observe pareil chez les populations racisées, qui ont plus d'injonctions a masquer parce que avoir "l'air bizarre" quand en plus on est noir (par ex) ça expose à beaucoup plus de danger. Sa proposition, c'est que l'autisme se manifeste différemment non pas en fonction du genre, mais plus largement en fonction de la marginalité qui force à masquer (et qui a pour double conséquence de 1. Changer la manière dont l'autisme s'exprime, 2. Augmenter la difficulté de diag même avec les mêmes symptômes parce que l institution medicale est pas seulement misogyne mais aussi raciste, classiste, etc)
Bref je recommande bcp cet essai.
Il est pas traduit en français mais j'en ai produit un resumé détaillé sur mon blog, si jamais ? (Je sais pas si on a le droit de mettre de lien en commentaire ici)
C'est intéressant !
Cela dit je pense qu'il y a des angle morts dans le fait qu'un même comportement, autant masqué, ne sera pas lu de la même manière selon la classe sociale (au sens large, économique, de genre, de race, etc.) Typiquement, les enfants noirs et arabes sont souvent moins diagnostiqué autiste ou tdah parce que pour un même comportement on va présumer que c'est sûrement la faute des parents/de l'éducation, plutôt qu'une difficulté de l'enfant.
Il y a clairement un enjeu de qui masque + ou - moins (et est forcé de le faire) mais la question ne se résume pas à ça non plus.
Prend il en compte que de nombreux hommes cis caucasiens ont été sous diagnostiqué pendant des décennies parce qu'ils ne correspondaient pas à la vision d'alors qui tendait à confiner les troubles autistiques à des archétypes particulièrement sévères ?
Sans nier qu'il y ait des biais discriminatoires, ni qu'il faille s'en indigner et les combattre, il me semble qu'ignorer cette part de la réalité tend à faire passer à côté d'un ensemble de problèmes qui impacte toutes les communautés :
1- Les critères diagnostic ne sont plus les mêmes qu'il y a encore une décennie.
2- Jusque dans les pays où la psychiatrie est la plus développée et à la pointe de la recherche sur les TSA il y a un manque cruel de formation et donc de spécialistes compétents.
3- Parvenir à tomber sur un spécialiste compétent tient tellement de l'errance diagnostique que cela implique une capacité d'auto-diagnostic et de persévération nécessitant des moyens culturels et économiques (qui sont très liés) importants, qui eux mêmes peuvent induire une sur représentation des communautés les plus pauvres parmi le groupe de personnes autistiques non diagnostiquées, sans que cela ne tienne directement à du racisme.
@@HParadoxa Oui c'est justement le propos. Le racisme et le sexisme (pour ne parler que de ces deux là) ont des points communs (que l'on pourrait, dans ce cadre précis, résumer à "mettre plus de pression sur le dos des personnes qui se retrouvent à masquer davantage" et "moins prendre en considération les problèmes des personnes ce qui mène à du sous-diagnostique") mais aussi des différences (les préjugés ne sont pas les mêmes. Un homme noir autiste sera plus facilement percu comme "une menace, c'est son éducation", tandis qu'une femme blanche autiste sera plus facilement perçue comme "timide, c'est normal"). Dans les deux cas ce sont des oppressions et elles impactent la manière dont la personne va masquer ou pas + la manière dont, même non masqué, les difficultés vont être prises en charge ou pas.
Au final, ce n'est pas une théorie qui vise à effacer les différences entre les différentes oppressions qui peuvent se cumuler à l'autisme.
Mais juste : parler d'autismes au pluriel sous ce prisme là permet il me semble d'éviter l'essentialisme quand on se pose la question du genre. Parce que ce n'est plus "les hommes et les femmes sont différents, oups, que fait-on des personnes trans ?" mais "divers facteurs influent sur la manière dont l'autisme se manifeste / est perçu : il y a donc des différences liées au fait de subir le sexisme, ou la queerphobie, ou la transphobie, ou le racisme, ou le classisme, ou du validisme lié à d'autres handicap qui se cumulent, etc"
Salut, ton résumé de Davon Price m’intéresse beaucoup pourrai tu me donner le lien ?
Autiste et non binare ici, et ce qui m'a permis de me redéfinir c'était ta vidéo sur les hpi. Merci beaucoup pour ton travail
Je tiens à te remercier, je te suis depuis longtemps et tes vidéos me sont précieuses. Elles m'ont aidée à me sentir légitime a voir un psychiatre pour me faire diagnostiquer.
Aujourd'hui j'ai donc 2 diag et ait rempli un dossier MDPH grâce aussi à tes vidéos.
Merci, sincèrement merci.
Tu es une pépite.
Bravo !
merci pour cette vidéo !
Si je peux me permettre d ajouter qlq chose, en plus des biais de diag misogyne, on retrouve bcp de biais racistes. Les pers racisées sont aussi sous diagnostiqués et il existe des differences d injonction blanc/racisé (qui dependent de la racialisation bien sur) similaires aux differences fille/garcon. Par exemple les injonctions a l assimilation face a des enfants renfermés ou la facon dont les meltdowns sont perçus
Oui complètement, et de biais classites aussi (ce qui n'est pas complètement séparé). Il y a des diagnostiques bien plus ou moins donnés à certains groupe de genre, de race, de classe... Et si ici je donne l'exemple du genre et de l'autisme, c'est clairement un problème plus généralisé que ça dans la psychiatrie (et la médecine en général).
Et bien sûr avec des interactions entre les trois : la tolérance relative donné aux garçons blancs par rapport aux filles vis a vis de leurs meltdown ne se traduira pas forcément chez les garçons racisés.
Oui c'est un des trucs qui me dérange le plus quand on parle d'autisme au féminin, on fait comme si c'était les hommes // les femmes alors que c'est juste "le sexisme existe aussi chez les autistes" et fatalement le racisme aussi et toutes les autres joyeusetés de ce genre
Pour info, die qu'il n'y a pas de façon de diagnostiquer clairement, c'est faux, non seulement l'IRM et le suivi du regard montre le trouble assez clairement et récemment, un marqueur a été trouvé. Le vrai problème c'est que les psy sont les seul médecins à tenter de diagnostiquer sans pouvoir utiliser les outils médicaux qui permettent faire le travail. Donc oui, sans outils, juste en causant avec un malade, on sait pas trop si il a une grippe, le covid ou une angine, et c'est un peu du n'importe quoi. @@HParadoxa
Ouah pile quand je parlais avec ma mère de me faire diagnostiquer plutôt que vivre avec l'incertitude que je suis autiste (en plus je lui ait parlé de cette chaîne)
Si ça, c'est pas un signe, chais pas s'que c'est! 😊 Fonce ! 👍
Elle ne veut pas ?
@@elcosto2227 si si en fait on pense toute les deux être autiste mais c'est difficile pour elle de commencer la démarche de diagnostic donc c'est pour ça qu'on a du avoir cette conversation
@@Lonely_Raven_666 qu'es ce qui vous met la puce à l'oreille ?
@@Lonely_Raven_666C'est déjà génial pour vous deux ^^
Moi avec ma mère c'est mort 😅
Ça me stress même à cause du fait qu'elle devrai venir au psy pour le diag
Diagnostiqué à 45 ans après une vie de dépressions et de médocs inadaptés👎
Mes intérêts spécifiques sont banals et collent à mon genre perçu (langues étrangères, séries télé, décoration...) donc personne a remarqué. Mes meltdowns : je m'enfuis, m'isole et je pleure -> du coup pendant 20 ans on m'a dit que j'etais "dépressive et anxieuse" ou que je devais me forcer à faire des choses pour aller mieux (travailler ou sortir avec des amis même si je suis épuisé, etc). Mon ancien psychiatre et mon ancien généraliste m'ont poussé à prendre des médocs pendant des années même si j'expliquais que ca n'aidait pas du tout. Résultat je me croyais alliste, j'ai intériorisé mes meltdowns toute ma vie en croyant que c'était des caprices, jusqu'à epuisement total, et je ne sais pas stimmer selon mes besoins, je dois tout réapprendre.
Merci pour ton travail ❤
Je suis passée par là aussi...gavée de médicaments, même après le diagnostic !
Je me reconnais beaucoup dans ton parcours. Le stim, c'est dingue, mais je réapprends et ça fait du bien !!!!!
Je me reconnais beaucoup là-dedans, j'ai la vingtaine et je vis la même chose... Pas encore diagnostiquée parce que d'après mon médecin "une femme autiste, c'est très rare. Vous êtes juste une personne très anxieuse avec des tendances dépressives"...
@@tiramisunsun passez par un CRA, c'est long, mais vous serez sûr. Votre avatar est il un membre de kpop ?
@@joana.en.pyjautiste C'est ce que je comptais faire, même si les démarches me font peur d'avance...
Et oui, c'est Sunghoon du groupe coréen Enhypen. J'ai un petit peu une hyperfixation sur la K-pop (Stray Kids et Enhypen, principalement)
En attente de mon diagnostique, je découvre ta chaîne et vraiment, cette vidéo est incroyable, merci pour ça! :)
Cette video sort le jour des resultats de mon bilan neuropsy 🎉 cette chaine ma bcp aidée a en parler a des psy et a comprendre ce que je vivais ce qui est vrm pas evidents quand on est pas lucides sur ses ressentis ❤ Dapres le bilan' j'ai un TAG et les resultats TSA sont tous très élevés 😂
par contre pour avoir un diag "officiel" que ma psychiatre pose le diag officielement il faut un temoignage de mes parents et ce nest pas possible pour moi, jespere quelle va le poser quand meme vu les resultats du bilan. apres on sen fout pour la mdph, mes difficultés ont été posés et entendues 🎉
concernant les interets spé, ma neuropsy ne les a pas notés car elle notait mes difficultés et n'a pas considérer que cétait handicapant pour moi en gros (mes interets sont les jouets en ce moment, lannée derniere cetait les furby et cette année cest les sylvanian families ❤), donc je pense que cest vrm tres subjectif en effet.
Bravo pour le diag !
Etes-vous passé par le médecin généraliste pour votre diagnostic chez le neuropsy ?
La question de l'autisme chez les trans ça faisait tellement longtemps que je cherchais des réponses, merci d'avoir partagé ton expérience personnelle, merci pour cette vidéo :>
J'adore tes vidéos, elles sont très bien travaillées.
Merci! C'est à nouveau une super vidéo! Ça fait si longtemps que je cherche ce genre de contenu en français pour facilite mes interaction, faire de la pédagogie avec les gens qui m'entourent. Je suis tellement fatigay qu'on me renvoie à mon genre assigné à tout vas pour présumé tout et n'importe quoi de moi juste parce que je suis trans. Je suis sur que ça m'y sera très utile.
Bonjour Alistair, un énorme merci pour tes vidéos et leur qualité en contenu que tu arrives à rendre limpide grâce à tes qualités de pédagogue. Je m'interrogeais sur l'impact des "aspects" raciaux, économiques, handicap et bien d'autres catégorisations, voire à l'intersectionnalisation sur la capacité à poser un "diagnostic" d'autisme. Je n'ose imaginer combien de personnes ainsi concernées passent à côté car "leurs attribues sociaux" les font mettre dans la case du "renoi bruyant" comme tous ses congénères de la cité par "essences" sociaux raciales... Navrée d'user d'un tel poncif mais ça m'interroge véritablement. Encore merci pour tous tes contenus. Je suis également éblouie par tes qualités oratoires
Oui, le genre est loin d'être le seule paramètre qui compte. Notamment effectivement les personnes blanches sont plus susceptibles d'être diagnostiquées autiste/tdah et les personnes noires schizophrène.
Quand un enfant blanc se comporte "mal" ou a des difficultés à l'école, on cherche plus à trouver des explications extérieur, alors que pour un enfant racisé on va plus souvent estimer que c'est un problème d'éducation (voire même que c'est dans "sa nature").
Les enjeux de classes et de multi-handicap jouent aussi. Enfant pauvre : c'est la faute de la télé. Enfant trisomique ou aveugle : c'est la faute de l'autre handicap. Etc.
étant moi aussi autiste et trans, j'adorerait une vidéo sur le sujet. Voir la corélation possible mais surtout l'experience qui en découle. Je ressens fort que ma non binarité vient entre autres de mon incompréhension totale du concept de binarité du genre et surtout de la cisidentidé par exeple et je suis sur je ne dois pas etre le seul.
Tes vidéos sont des pépites qui font du bien.
Alors il y en a une incroyable sur la chaîne Ponderful, (elle même autiste et si je ne m'abuse aux dernières nouvelles elle se disait cisgenre : une alliée en béton) mais c'est en anglais !
Honnêtement ma théorie sur le fait que le nombre de personne trans chez les personnes autiste est plus haute que dans le reste de la population est dû au fait que les personnes autiste ne se reconnaissent pas dans les codes sociaux (y compris ceux du genre) (je suis genderfluid et très probablement neuroa)
@@bleuchale genre n'est-ce pas une histoire de code societal (sauf quand c'est forcé....)
Vous avez oublié zèbre, hpe et hpi🤣
@@elcosto2227 le genre est par définition une question de code sociétal. Sans code sociétal, il est impossible de définir le genre.
Je profite de cette vidéo pour également te remercier pour ta chaîne, car femme à 42 ans qui n'arrive plus à masquer ni cacher "ses aspérités" enfin en cours de diagnostic (les tests sont sans appel et sans surprise mais un suivi est nécessaire sur quelques mois avant verdict final), elle m'a permise de compulser le sujet, et surtout comprendre à quel point le diable se cache dans les détails. Il a bien fallu me rendre à l'évidence qu'on était vraiment au-delà de l'effet barnum, et j'ai beaucoup pleuré avant de me sentir prête à passer le cap parce que faut oser casser les nombreuses croyances liées à sa propre histoire, et trouver comment se reconstruire après ça. Ce qui m'avait toujours posé question, les intérêts restreints car particulièrement cycliques chez moi (ça s'en va et ça revient...), mais le questionnaire sensoriel ainsi que faire une liste me permet d'enfoncer le clou. D'un côté, le puzzle se met en place et beaucoup de choses font enfin sens (jusqu'à la petite collection de comorbidités...). De l'autre, je n'ai aucune idée de quoi faire de tout ça, mais on verra quand on y sera, même si un projet se profile... Un pas à la fois.
J’avais pas vu tes vidéos depuis des années, tu as trop changé je suis contente pour toi !
Très intéressant. C'est un point de vue qui me semble de plus en plus partagé. Idem pour ton recadrage de l'autisme, en début de vidéo.
Toujours aussi clair et pointu, merci beaucoup pour cette vidéo ❤😊
Cette vidéo arrive quand je vais justement essayer de parler à ma famille de ma recherche de diagnostic TSA après avoir eu un diag TDAH en début d'année 🤞
J'avais jamais remis en question le fait de parler de personnes afab et amab. On est perçus comme garçon ou fille et donc on reçoit des injonction directes, attentes, réactions en fonction, mais on absorbe, internalise aussi d'autres choses selon notre identité, même quand on est encore dans l'oeuf. C'était interessant, merci :)
(Au fait, je fête bientôt mon premier mois sous T et c'est en partie grâce à toi :) )
Oui, et aussi : il y a plein de manière d'être perçu comme une fille ou comme un garçon. Une petite fille trans perçu comme un garçon non-conforme dans le genre va pas être traitée pareil qu'un petit garçon cis conforme dans le genre. Même dans l'espace de "être perçu comme notre genre assigné" on est souvent déjà perçu et traité comme autre chose que les personnes cis de ce genre qui "réussissent" à le performer.
Bravo pour la T !
@@HParadoxa Oui, c'est vrai !
Mais après entre une fille cis "masculine" et un garçon trans qui seront perçus de manière similaire avec un genre différent, ou un enfant trans qui essaie très fort de performer son genre assigné et un qui embrasse la non-conformité qui seront perçus différemment avec le même genre...
Et que chaque personne se construit différemment dans une situation similaire... on revient à parler d'expériences individuelles et ce n'est plus pertinent du tout de parler de genre.
Ce qui est plus proche de la réalité, mais ça n'aide pas vraiment à changer la tendance à sous-diagnostiquer les femmes :O
10:21 pour moi qui ai un immense interet spé sur les métros et transports en communs... Je l'ai senti comme une consécration mdrr (parce que evidement que je connait l'histoire des lignees de métros de paris, quel bonheur)
Oh la la ! Si tu savais comme je suis émue ! Je suis "entrée dans l'autisme" et sa compréhension grâce à toi et ces séquences sur l'autisme..et ce jingle, je l'associe à la délivrance, celle de savoir, enfin. En le réecoutant, c'est ma madeleine de Proust. Ton contenu est tellement qualitatif. C'est en partie toi qui m'a inspiré ma chaîne. J'ai ton pins sur mon sac à main, mais quand je serai riche, je t'acheterai tous tes stickers car c'est un de mes IS. 😊
En tout cas, de tout coeur, merci pour cette pédagogie si accessible (et si ça va trop vite, je la revois une deuxième fois) Gratitude 🙏
mais du coup, c'est quoi l'expérience d'un autiste non-binaire par exemple ?
@@helenemassot651 c'est une très bonne question. Une personne directement concernée pourrait nous dire son vécu pour que nous le sachions. Si d'autres se reconnaissent et témoignent aussi, on pourrait avoir une vision un peu plus large. Et la, emergerait peut-être des hypothèses. Je poserai la question à mes abonnés pour voir.
Merci Alistair ça faisait un moment que j'étais pas passer te voir ...j'oublie pas pour autant parce que tu fais partie de mon chemin. 🤗😘😘😘💞❤️🔥💫🙏
et bah encore un banger, merci
Merci pour ta vidéo Alistair, elle est très pertinente et bien vulgarisée comme à l'habitude. 😊
Super vidéo ! je suis étudiante en psycho et je veux bosser sur ce sujet dans l'autisme pour mon master. C'est génial d'avoir une vidéo qui résume tous les thèmes et idées qui m'intéressent
Merci pour cette vidéo encore très quali !🎉
Je suis également intéressée pour la vidéo dont tu parles.
😊 bonne journée
J ai essayé de lire sur le genre, l autisme et la transidentite, c est très dur à trouver même sur scholar. J ai même lu que les personnes autistes étaient évincées des études sur la transidentité.
Personnellement j ai vécu le genre plus comme une contrainte pour réussir à sociabiliser, que comme une identité. Les codes issus du genre me mettent mal à l aise, et c est un des axes de travail avec ma psy.
J'ai la même expérience, pour moi le genre est un rôle presque de théâtre que j'ai appris à jouer pour être acceptée socialement
Si vous parlez anglais, la chaîne HealthyGamerGG a fait une vidéo sur le genre et l'autisme en s'appuyant sur les études scientifiques qui existent sur le sujet
@@laouen merci je vais aller voir
@@laouen "le genre est un rôle presque de théâtre que j'ai appris à jouer pour être acceptée socialement" Oui....un masque, un rôle... et un jour on comprend que toute notre vie n'est que cela, tout ce qui a été construit ne repose que sur une comédie dont nous sommes victimes et gardiens.
Même sans être trans ou me rapprochant du monde lgbtq+, j'ai toujours eu marre des stéréotypes de sexe/genre (je dis sexe car c'est la société qui nous colle cette idée.... C'est l'éducation qui joue beaucoup)
Marre d'être mise dans une case d'être douce, réfléchis, décoratrice.... Et l'autre est forcément bricoleur, veut consommer du S etc....
C'est comme ça qu'on crée de mauvaises personnes....
Bref, même sans être concerné, j'en ai marre de ces cases genrés (et je suis pas trop fan que certaines personnes trans surcharge les stéréotypes de genre... Mais je veux pas brider leurs libertés d'avoir leur identité, leur image...)
Et maintenant on se dit "non binaire" "agenre" pangenre, bigenre, xenogenre et autres cases a la con pour se donner de la consistance et un sentiment d exister . Si ça c est pas un rôle!!!
merci pour cette explication de l'autisme au féminin je pense qu'il était intéressant d'avoir ton retour d'homme trans meme si ce fut pour nous indiquer que en tant qu'homme trans l'autisme au féminin tu n'est pas le plus concerné pour en parler en tant qu'un vécu mais comme toujours tes explications et leur large tolérance sont très très bien faites
j'aime ta vidéo ! La horse girl avant la transition, c'était moi !
j'ai beaucoup aimé cette vidéo,la partie a 7:00 m'a particulièrement touché,ce sont des comportements que l'on a essayé de me pousser a avoir,je suis une personne autiste agenre et je n'ai jamais aimé que l'on me genre et que l'on se comporte différemment avec moi selon le genre que l'on m'attribue, et a 17:00 de mon côté étonnement je me reconnais plus dans des représentations masculines même si je ne me sens pas homme comme je l'ai dit
Merci de nous appendre plein de choses :)))
Tellement pertinent !! Un grand merci Alistair. Je me suis reconnue dans ces éléments d'éducation et de règles sociales.
Il faudrait voir s'il y a aussi un aspect hormonal dans l'influence de l'expérience de vie.
Je suis une meuf cis en parcours de diagnostic et effectivement plein de psys m'ont sorti le fameux 'il y a peu de femmes autistes donc vous ne pouvez pas en être ' : ) J'ajoute que même le fait d'avoir des intérêts spécifiques peu voir pas du tout connotés 'féminins' (par ex: les zones accessibles uniquement via des mods dans un dlc de rpg solo ou un boss de jeu vidéo assez impopulaire + ayant un temps d'apparition limité) ont toujours laissé le corps médical sceptique quand à mon potentiel trouble du spectre autistique. J'ai aussi la chance de ne pas avoir été trop poussée à la socialisation et donc mes dysfonctionnements sociaux sont flagrants, et ça ne suffit pourtant pas à mettre la puce à l'oreille à certains praticiens.
Merci beaucoup pour cette vidéo, toutes tes publications m'aident énormément.
"il y a peu de femmes autistes donc vous ne pouvez pas en être"
Bah justemment, si les femmes sont sous-diagnostiquées ça augmente les chances qu'elles ne s'en rendent compte qu'une fois adultes...
Cette vidéo est une masterclass ❤
Oh le parallèle des intérêts spécifiques avec le foot je le trouve génial
Merci beaucoup pour cette analyse, c'est très intéressant et pertinent.
Une vidéo sur le TSA ! Youpi !🥰
Merci pour cette vidéo très intéressante, qui m'a beaucoup appris.
NB J'ai beaucoup apprécié les video sur les fauteuils roulants, j'en espère de nouvelles.
Shovanec c'était un article dans La vie je crois, me souviens de l'avoir lu
Hey ça fait super longtemps que j’ai pas vu tes vidéos la dernière fois je les regardaient en 2019 car j’avais une amie autiste diag tardivement et maintenant fin 2023 je suis ici car mon psychiatre a des soupçons de TSA pour mon cas depuis 2021 et que j’attends les rdv au CRA.
Je viens de découvrir ta chaine et merci
Salut Alistair, en parcours diag autiste actuellement, je ne suis pas trans, mais je serai très intéressée par une vidéo sur «le transgenrisme et l’autisme». Je pense qu’il y a une véritable question d’identité pour la plupart des autistes, que ce soit une identité de genre, une identité sexuelle, de personnalité… Qui suis-je, c’est un peut LA grande question, je pense.
Bref, ta vidéo sera la bienvenue :)
Quelle vidéo de qualité !
J'ai été diagnostiquée autiste étant petite et j'ai appris au cours de mes études qu'effectivement le diagnostic est aujourd'hui plus fin. Avant, il y avait comme un gros sac, dans lequel on était mis plus facilement.
Ma mère a refusé de me mettre dans une école spécialisée, même si c'était obligatoire à l'époque. Elle a senti que ça ne me correspondait pas et elle a bien fait !
Aujourd'hui, selon le DSM, j'entre plutôt dans la catégorie : TED-NOS, c'est à dire Trouble envahissant du développement non spécifié. L'école spécialisée n'aurait pas été adaptée à cette époque !
Il y a des catégories, il faut avoir au moins un "symptôme" dans toutes les catégories pour être diagnostiqué.e autiste. Je n'en ai pas dans la catégorie plus invalidante socialement. Avec plutôt un désintérêt, une absence de conformité et de comparaison. Je ne me suis pas développée par mimétisme, comme le développement neurotypique.
Et, de ce fait, refusais toute norme sociale.
Pour m'apprendre quelque chose, il fallait éveiller mon intérêt. Par exemple, je n'ai marché qu'à 3 ans, alors que je me mettais déjà debout et me tenais à quelque chose pour danser. Aujourd'hui encore j'ai tendance à danser sans bouger les pieds.
Donc le vécu du spectre autistique dépend beaucoup de l'environnement mais aussi de la façon dont on le perçoit et le reçoit. Je suis totalement d'accord !!
Magnifique vidéo, un sujet passionnant et original. Belle réflexion
Intéressant.
J'aime voir comme tu vieillis.
Alors, si je me sens juste comme un Homme, ça explique des choses. :-)
Extrêmement intéressant
merci pour cette video, je suis vraiment d accord avec toi
Vraiment une super vidéo très claire ! 👏
Vraiment passionnant. Merci beaucoup !
Merci pour cette vidéo, c'était très clair !
Mon psy ne m'a jamais cru lorsque je lui disais que je devais avoir le TSA. Il me disait que mon visage était trop expressif. Bref, pour faire court, il ne connait pas le sujet. Je m'y intéresse depuis très longtemps. J'ai fait des études de psycho et réalisé un dossier sur ce thème. Vers chez moi c'est un désert médical et je ne sais plus trop comment faire pour obtenir ce diagnostic. J'ai contacté un CRA qui ne comprenait pas ma démarche et m'a dit que " la liste d'attente est longue comme le bras d'autant plus que c'est à la mode ". J'approche de la 50 aine et toujours en errance. Je masque beaucoup dans mon quotidien et je suis épuisée. Il m'arrive d'avoir des pensées sombres car je me sens incomprise même par ma propre famille. J'ai fait beaucoup de tri dans mon entourage. Je suis en décalage. J'ai découvert ta chaîne il y a peu de temps grâce à une autre chaîne. Merci
Courage à vous
Ouah, mais c'est d'une finesse... Ça fait trop de bien. Merci.
"J'suis vieux" le gars doit avoir un ou deux ans de moins que moi. Snif 😂
Un grand merci pour la vidéo en particulier pour la partie sur afab / amab.
C'est épuisant d'entendre afab à tout propos, sous couvert d'inclusivité, sur des justifications rhétoriques plutôt que sur la base d'observations. Je ne tiens pas pour acquis que mon expérience personnelle est représentative de celles d'autres femmes trans, mais j'ai en tout cas un vécu proche de celui des femmes autistes cisgenres; c'est tellement frustrant de se sentir exclue de ces conversations sur la base d'une délimitation fixée arbitrairement à afab, plutôt que femme cisgenre.
Un point sur lequel je me pose des questions, c'est sur la nature strictement culturelle de ces spécificités. Il me semble qu'on peut rejeter l'essentialisme (ie: comment on devrait être) sans rejeter toute origine biologique. Si l’on peut envisager que les capacités sociales ne sont pas gravées dans le marbre, il me semble que l'on peut envisager que les gènes ou les premiers mois du développement ne sont pas la destinée des individus, surtout lorsqu’il est question de choses aussi complexes et changeantes au cours de la vie que la cognition, la psychologie ou les comportements.
Pour moi, il ne s'agit pas nécessairement de dire qu'il ne peut pas y avoir de différence biologiques innées qui impactent la manière dont ce manifeste l'autisme. Mais c'est complètement impossible à mesurer parce qu'on est socialisé dès notre naissance voire même avant, donc on ne peut pas étudier l'état "neutre" des cerveau et corps humains, du coup a minima on ne peut pas affirmer qu'il y a une différence innée.
Je pense que toutes les conversations qu'on va avoir sur ce sujet vont essayer d'essentialiser le sexe biologique comme quelque chose avec lequel on nait, et pas quelque chose qui évolue et change avec nous et qui sera de toute façon toujours traité et conceptualisé à travers un prisme social.
La question de "est-ce qu'il y a des paramètres innés qui cause la différence de traits autistiques chez les femmes et les hommes" c'est comme la questions de "est-ce qu'il y a naturellement plus d'homme que de femme autiste". Oui, non, peut-être, on n'en sait rien, on peut pas le savoir et ça n'a pas vraiment d'importance. Et en plus de tout ça, ce sont des questions qui n'ont qu'à peine du sens parce qu'on essaye de demander s'il y a des déterminant innés à des concepts sociaux, donc c'est déjà assez bancal.
Mon propos, ce n'est pas tant que la réponse à ces questions est non, que de dire que ce sont des mauvaises questions, dont la réponse est à la fois impossible à trouver et, à mon avis, inintéressante au mieux, dangereuse au pire.
@@HParadoxa je pensais plus à la comprehension et l'étude des mécansimes de developpement des autismes qu'a une differenciation acquis / innée. Je comprends bien qu'en l'état ces questionnements sont bien loin. Quoi qu'il en soit, tu réponds bien assez à ma question initiale, je t'en remercie.
❤️❤️❤️
Merci, c'est parfait ❤️
Et qu'en est-il de la sur-représentation (11%) des TSA parmi mes personnes transgenres ? Ton avis serait très intéressant sur la question
Super vidéo, encore une fois
ptit commentaire pour l'algo et pour te remercier de cette video !
J ai été interviewée par le podcast Ovaires The Rainbow (Capucine), sur les femmes adultes diagnostiquées autistes (pour moi 38 ans). On balaye mon enfance, et surtout toutes les fois où les médecins ont loupé ou douté de mon diagnostic. C est affolant comment j ai été maltraité, de me faire prendre des médicaments contre des pathologies que je n avais pas... Je suis complètement d accord avec toi, par exemple je stimme en dansant.
Ma fille danse tout le temps, même dans le rang.
Étant plus jeune, je le faisais beaucoup. Notamment les pointes. Et encore parfois je le fais.
Hello on se retrouve ici luna😮
Est il possible de s'intéresser aux cas de personnes dite "racisées" et atteintes de TSA, de comment le diagnostique peut etre poser tradivement dans des pays comme la france ? Et de comment la société en attend beaucoup plus des personnes racisées que des personnes blanches, ce qui conduit a d'avantage de masking chez les personnes racisées ?
Absolument. Il est plus difficile d'avoir des statistiques françaises sur le sujet parce que les statistiques raciales sont interdites, mais on a des statistiques étrangères et bien sûr le témoignage de personne concernée.
Entre autres il y a comme tu dis l'effet d'une pression plus forte a masquer parce que la repression et violence de l'extérieur est plus forte, mais aussi le fait qu'on va plus chercher a expliquer le comportement d'une enfant blanc par une "bonne raison" là où on categorisera plus rapidement les enfants racisés comme ayant un problème d'éducation.
Et comme pour tout, cela interagit avec le genre aussi. Les garçons on généralement plus de marge pour être bruant et violent sans être réprimandé autant, mais les garçon blanc plus que les garçons racisés, et les filles blanches plus que les filles racisées, etc.
Aussi on voit que les personnes racisées qui sont plus facilement présumée comme dangereuses sont sureprésentées dans les diagnostics aussi targués de créer de la violence comme les psychoses, et moins dans d'autres plus normalisé ou en tout cas moins associé à la violence comme le tdah.
Oh ! Je suis AFAB non-binaire et moi aussi j'ai eu du mal à m'identifier aux témoignages de femmes autistes cisgenres, surtout en ce qui concerne le camouflage social dit "caméléon". Non, quand j'étais ado, j'étais déjà l'archétype de l'élève seul.e sans ami incapable de parler aux autres tellement le handicap social est présent et intéressé.e uniquement par ses jeux vidéo 😅
''Je suis vieux..''
Moi : Je suis vieille ?!?
Superbe Vidéo ! Je compte bien montrer celle-ci à mon père haha (étant papa monoparental avec une fille autiste asperger ! )
Merci pour cette super vidéo
Merci pour cette vidéo instructive, on manque de ce type de contenu. Je suis en effet étonnée par la disparité des discours sur les différences entre homme et femme, et le votre est le plus sensé et sourcé. Je suis en cours de diag, maman ayant un job et une maison... je coche visiblement les cases des diags "abusifs". Mon fils est diagnostiqué déjà, et il a un autisme aux traits dits "féminins", est-ce mon influence? il a toujours eut une approche flou du genre (trop tôt pour parler de dysphorie, il a 12 ans) et je l'ai moi-même élevé sans distinction de genre, pour ne pas le restreindre dans ses options Il aime les jupes, le maquillage et le vernis, tout comme le bricolage et les jeux-vidéos... Si personne ne lui avait fais la remarque, il n'aurait jamais su que ces activités étaient socialement attribuées à un genre.
Très bonne vidéo! 👍
Vidéo vraiment très intéressante, j'avais vu beaucoup de ce qui est dit dans mon cours magistral sur le TSA (L2 de psycho on est là), et tu as une excellentz capacité de vulgarisation. Aussi tu t'exprimes très bien ^^
Je me posais une question de temps en temps, peut-être peux-tu me répondre : est-ce que le vécu d'un intérêt spécifique se fait vraiment que par le biais de la recherche et la connaissance immense du sujet, et la volonté de connaissances de celui ci ? Ou bien, et je le remarque assez chez des femmes autistes de mon entourage notamment, que le vécu de son intérêt spécifique passe énormément par juste "consommer" du contenu sur le sujet. Ça passe en fait par... une "exposition" accrue à l'intérêt spécifique. Une exposition intense, presque un peu constante comme une sorte de fil rouge permettant de restzr stable émotionnellement, de redescendre de pression en y pensant simplement en fait, ou bien un sentiment de "se ressourcer" en s'y plongeant, mais sans une volonté d'apprentissage de l'intérêt. En se "remplissant" d'images du sujet aimé et pas tant de connaissances théoriques dessus. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, et je n'ai pas trouvé vraiment de réponses. :)
Très bonne journée à toi ! ^^ et merci again pour ta vidéo, utilité publique et très claire.
Je parle + de cette question dans ma vidéo sur les intérêts spécifiques donc tu peux la regarder. Mais pour résumer, non effectivement les IS ne se résume pas forcément à être ou vouloir être savant sur le sujet, meme si c'est une manifestation courante. Effectivement, le fais qu'un thème soit just omnipresent et du coup serve de repère et à créer un environnement familier par exemple est aussi quelque chose qui arrive.
@@HParadoxa oh merci beaucoup de la réponse et de la recommandation rapide ! ^^
Je m'en vais la visionner de ce pas alors !
15:27
En tant que transfem genderfluid, diagnostiquée à 22 ans quand j'étais encore un egg, je me retrouve à la fois dans l'autisme féminin et l'autisme masculin
Mon autisme à sûrement à un role là dedans mais dans une autre mesure je me retrouve aussi beaucoup dans une grande partie des injonctions faites aux filles à cause de ma mère qui est et à toujours été une boule de nerfs et en stress permanent pour les moindres détails mais c'était probablement pas volontaire de sa part et il y en a une partie que j'ai essayé de m'imposer moi-même dans l'adolescence car même si je suis restée un egg pendant très longtemps j'ai toujours plus ou moins su que je n'étais pas cis
Bonjour, je me suis tellement reconnu au fur et à mesure que tu décrivais les femmes autistes (fille à chevaux etc) effet barnum or not? faudra que je me pause la dessus un jour.
Excellent :)
Le genre a-t'il un genre ?
Un petit coucou d'une maman autiste et non-binaire ❤
Hehe #mylife à 8'10m!😝🤯
Merci pour cette vidéo ! J'ai été diagnostiquée y a un an et demi mais, j'ai encore des lacunes sur le sujet. J'ai passé ma vie à compenser socialement jusqu'à frôler (ou à faire, je ne sais pas trop) un burn out autistique. Cette année, j'ai commencé à apprendre à vivre avec mes besoins spécifiques et j'ai réussi à trouver un semblant d'équilibre. Il faut encore que je consolide l'ensemble parce que j'ai également un trouble anxieux qui me pose problème !
Moi jaiter violent et j'adore les loups et les indien et le dessin et la peinture et je n'aime pas le maquillage et je suis garçon manqué j'aime bien votre vidéo
Pour ce qui est de savoir si le sexe ratio desdéquilibrer dans l'autisme est du à un sous diagnostique des filles, ou du au fait qu'il y a vraiment plus de garçon. J'en étais arriver à la conclusion que les deux affirmations sont vrai:
Il y a effectivement plus de garçon autiste, du au fait que certains gène sur le chromosome X interviennent dans le développement du système nerveux centrale. Les hommes n'ayant qu'un seul exemplaire ont plus de risque puisque le deuxième chromosome X ne compense pas. Mais les filles sont en plus sous diagnostiquée quand elles n'ont pas de retard mentale, qui compense le handicape.
Ce qui m'a amenée à cette conclusion c'est que le sexe ratio n'est pas le même chez les autistes sévère et les autiste sans déficience, ont est à 1 fille pour deux garçons chez les autistes avec retard mental, et une fille pour 5 garçons quand il n'y a pas de déficience.
Bien entendu c'est plus compliquer que de tout résumer au chromosome X, car il y a d'autre régions du génomes qui codent pour des gènes du SNC et que le phénotype résulte de l'interaction gène/ environnement . Mais si l'autisme comme beaucoup d'autre " trouble du développement" sont plus fréquent chez les garçons, il y a aussi le désavantage du chromosome X à prendre en compte.
C’est au moins la deuxième fois qu’il m’arrive sur cette chaîne de devoir faire une recherche pour comprendre une expression anglaise (la dernière fois c’était le verbe « adresser » employé dans le sens anglais de « traiter (un sujet, un problème) » Edit : ce verbe a de nouveau été employé ici. 🙂). Ne serait-il pas plus inclusif d’utiliser un terme français pour « small talk » ? Ou d’afficher une définition. Si je comprends bien, ça fait référence à une conversation légère / superficielle, c’est ça ?
En tout cas merci pour les explications et l’affichage des définitions techniques.
Quant à « performer », je pense que j’arrive à comprendre le sens global. Est-ce que ça veut dire « exécuter » ?
Il est bien sûr important d'éviter les anglicisme pour des questions d’accessibilité, je suis d'accord, et je vous assure que j'essaie de le faire. Le problème c'est que small talk est le mot utilisé en français. Mais j'essaierai de penser à ajouter une définition une autre fois dans ce genre de cas.
Ici, "performer" s'utilise dans le sens de "répondre à des attente". Les femmes autiste "performe" souvent mieux socialement, c'est-à-dire qu'elles arrive mieux à socialiser selon ce que l'ont attend d'elles, ou d'une manière qui fonctionne.
On peut aussi parler de "performance de genre" pour parler du fait d'adopter des comportements et symboles socialement associé à un genre, par exemple.
on pourrait traduire "small talk" par "bavardage social" en français :)
Bonjour d'Occitanie
Oui il y a de l'autisme, j'ai été testé très très jeune (par ce que je ne parlais pas), si j'ai des difficultés pour certaines choses je n'ai pas été diagnostiqué autiste (ouf j'ai échappé à l'internement génération X). Je suis pour certains Bi polaire (bon c'est une histoire de traitement) et premier diagnostique c'est comme si j'étais épileptique (explication du psychiatre qui a fait le premier diagnostique). Disons que je suis un flou artistique. Je ne me défini pas sur cela, je suis comme je suis, être seule ne me dérange pas être entouré non plus.
Je trouve que vous faites une généralité, il y a les mots beaucoup ou majoritairement qui serait plus adapté. Ne jamais oublier ceux qui ne cadre pas à un modèle donné. Le genre d'une personne ne fait pas la personne. Donc c'est pareil pour l'autisme, vivement le jour ou on comprendra la chimie et le fonctionnement complet du cerveau
Salut j'aime bien tes vidéos et tu apportes des question avec une bien vaillance. J'ai une question qui est lier ou non à un handicap. Une personne peu t'elle paraitre handicapée alors que elle est juste bouleversée ou inverse ? Les autistes, autre handicap ou personnes alistes, peuvent t'ils s'intéresser à plein de choses en même temps et progresser dans le général, du coup ne pas voir de différences et qu'il y a ou non des complications ? 😐 J'espère avoir était clair 😅 Je pousse fort la désolé 😮
Je ne suis pas sûr d'avoir compris la question, mais bien sûr, c'est possible pour une personne qui n'est pas handicapée de traverser de manière ponctuel un moment difficile qui du coup lui donne des difficultés à gérer le quotidien. Mais si ça s'inscrit dans la durée, ça devient un handicap. Par exemple, ça peut être normal quand on est en deuil d'avoir plus de difficulté à se concentrer, d'avoir des émotions fortes qui perturbent le quotidien, etc, mais si c'est quelque chose qu'on arrive pas à digérer et sur lequel on arrive pas progresser, ça peut devenir une dépression par exemple, et ça oui, c'est un handicap.
Ça aide comme reponse ?
@@HParadoxaEt si ça arrive des la naissance et que une personne progresse avec le temps, ça peu être du à un retard ou handicap ou juste pas de chance si il y a de multiples facteurs ? Si il y a moyen de te contacter en vocal ou autre stp ?
@@NewTheLifePKM C'est difficile de répondre a des questions très large mais oui ce que tu décris sonne comme une handicap. En fait, si c'est handicapant, si ça gêne dans le quotidien, c'est un handicap. Peu importe d'où ça vient et quand ça a commencé.
@@HParadoxa Ça se résorber avec le temps 20-30 problèmes. 26 et bientôt 27 ans. Il reste juste à avoir une mémoire meilleur et tout sera règle et le pire est que tout progresse de plus en plus vite et se seul point pêche mais se surmonte avec le temps. J'aimerais te contacter par discord ou autre pour te raconter la dinguerie qui pourrait faire 50 pages 😅 ?
On peut devenir handicapé au cours de la vie, ou cesser d'être handicapé au cours de la vie, même si c'est plus rare.
Je suis afab et j'ai toujours été mal à l'aise voire frustrée dans les milieux autistes ou de femmes autistes, de voir que souvent elles avaient un métier, des enfants, un couple, alors que j'étais absolument incapable de tout ça et que je me reconnaissais beaucoup plus dans l'autisme "masculin" un peu stéréotypé du bizarre sans-amis qui ne parle pas. Je n'ai jamais réussi à apprendre la sociabilisation, encore moins les rôles de genre, et ça m'a demandé des milliers et des milliers d'heures pour essayer, au point que j'ai toujours intériorisé que je "n'étais pas une vraie femme", aussi parce qu'on me le renvoyait de partout.
Ça m'a beaucoup manqué d'avoir une représentation des autistes qui galèrent, y compris des femmes, ce que je peux comprendre parce que lorsqu'on galère c'est difficile de prendre la parole publiquement, ou même juste de parler sur un forum ou de participer à des rencontres
(je me rends compte que ça n'a pas exactement de rapport avec la vidéo, mais j'ai peut-être besoin de parler parce que je n'ai jamais trouvé d'endroit propice pour aborder ce sujet qui m'a beaucoup fait souffrir)
Je suis une femme autiste et je peux témoigner qu'on n'a pas toutes des métiers, maris, maisons, enfants et chiens.
Celles que je connais, généralement, ne travaillent pas ou ont un CDD de courte durée.
Elles vivent toutes en appartement (location).
Elles sont presque toutes sous médicaments (anxiolitiques, antidépresseurs).
Quand elles sont en couple c'est avec une personne autiste.
Leurs amis sont presque tous autistes.
A titre personnel, j'ai été au chômage plus d'un an avant de trouver un CDD de 4 mois dans mon domaine et à 1h45 de transport en commun de chez moi ... Ce n'est pas l'idéal, mais je préfère ça.
Mon compagnon étant dépressif, c'est triste à dire, mais j'ai besoin de souffler pour ne pas devenir comme lui.
Par conte, je suis au smic alors que j'ai 31 ans, deux licences et un bac+2 dans mon domaine...
Aurais-tu des personnes trans qui parleraient de l'autisme "féminin" à conseiller sur youtube? Merci pour ton retour.
Malheureusement j'ai cherché un peu pour mettre des recommandations en description mais je n'ai pas trouvé grand chose à première vue. Je connais des femmes autistes qui font du contenu mais pas forcément sur ça.
@@HParadoxa dommage, mais je suis aussi intéressée par des femmes autistes créatrice de contenu, si je ne les connais pas déjà. Merci 🙏🏻
En anglais je pensais notamment à ellenfromnowon et Jessie Gender. La dernière a fait des vidéos sur l'autisme et la transidentité notamment en lien avec comment les TERFs instrumentent les personnes autistes dans leurs arguments il me semble. Agony Autie faisait des videos chouettes sur l'autisme à un moment aussi.
(Les deux premières sont trans et la troisième cis)
@@HParadoxa merci 🙏🏻
J'ai très peu compris la partie 3. J'ai besoin de m'éduquer sur la transidentité avant de pouvoir la regarder de nouveau
Je l'ai effectivement surtout écrite pour des personnes qui peuvent avoir envie de parler de transidentité et avoir l'impression de s'y connaître assez, mais qui font des erreurs sur le sujet. Du coup j'entends tout a fait que ce n'est pas très adapté si on est pas du tout à l'aise avec ces concepts !
Pour moi l'important à retenir, c'est que les femmes trans (donc les personnes trans qui transitionnent pour vivre en tant que femme) sont des femmes, et donc sont concernées par "l'autisme féminin" et les enjeux autour de ça !
@@HParadoxa ok merci. Tkt tu es très pédagogue. Juste je suis cis et alliste et j'ai beaucoup à apprendre... Mais ta chaine est là pour ça :)
Merci de la précision en tout cas.
Enfant, on m'a fait faire des test sur l'autisme, sans résultat
On m'a sortie aussi les gros clichés de l'autisme... Et c'est compliqué à faire comprendre
Je ne sais pas si c'est le cas au final, mais j'ai été dans le brouillard et mise de côté par l'école, les amis, la société....
Depuis, je suis en recherche...
J'ai fais un test de qi, mais on a jamais vue le papier de nos yeux... Donc je en suis pas sûre d'être "surdouée" (hpi aujourd'hui)
« Des personnes autistes et trans il y en a beaucoup » c’est vrai, sans compter que sans être trans de nombreux autistes ( non trans ) souffre d’une dysphorie sociale qui par de nombreux points ressemble à une dysphorie de genre. Ainsi sans jamais m’être senti féminin je ne m’identifie pas aux autres hommes et j’ai l’impression que c’est fréquent et également dans l’autre sens une de mes meilleures amies autistes a toujours été considéré comme un garçon manqué sans pour autant se sentir masculine mais sans pouvoir s’identifier ni s’intégrer aux autres femmes.
Oh intéressant
Je pense pour le stim que les femmes le font moins car des l'enfance on est plus punie pour ça. On a plus de pression mm jeune a avoir une bonne presentation et etre "sage"
C'est tout à fait possible oui. Et comme je le disais, pas forcément de la même façon. Strimmer en coiffant ou tressant ses cheveux par exemple est très courant, et plus courant chez les femmes que chez les hommes, ne serait-ce que parce qu'elles ont plus souvent les cheveux longs.
Fun fact mon premier intérêt spécifique c'était Abba (car je suis une femme de goût) et je pense que mes parents ont dû capter l'aspect absurde et autistique car c'était un truc de vieux mdr, je m'y intéressais comme les filles autour de moi aimait les 1d, mais moi c'était avec un retard de 30 ans
👍
💛
Je suis l'AuDhd horse girl, carrément j'ai fait mes études dedans pour finalement me lancer dans l'art ptdrr
Il y a un gros hic dans les explications ici principalement avancées sur la disparité d’occurrence : si le construct social impacte facilement les profils autistiques invisibilisés (comme par exemple les personnes autistiques sans altération de l'apprentissage du langage oral anciennement regroupées dans le syndrome d'Asperger) ce n'est pas le cas pour celles et eux qui souffrent de troubles particulièrement sévères qui sont bien plus évidents. Or chez les non verbaux la disproportion reste également massive (1 cas féminin pour 4 cas masculins comme dans le reste du spectre), quel que soit le pays et ses cultures spécifiques. Merci de donner les sources d'études contredisant ce constat pour les formes les plus marquées, qui au bas mot concernent la moitié des personnes dans le spectre.
Si on ne peut pas être certain de la raison (ou des raisons) de ce ratio, il me semble que le relativisme invoquant l'ignorance comme réponse ultime se heurte à l'énormité du ratio et son universalisme.
D'autant qu'il se trouve par ailleurs qu'un tel déséquilibre de ratio est extrême comparé à d'autres troubles, pourtant diagnostiqués par les mêmes spécialistes avec des tests cliniques tout aussi comportementaux, dans la même diversité de contextes socio-culturels. En prime cela apparait être une anomalie très attractive à étudier pour les dits spécialistes et autres chercheurs, et qu'ils on eu pendant près de 20 ans les plus gros budgets alloués à la recherche psychiatrique, et même la recherche tout court. Au point qu'il y a encore quelques années une blague récurrente dans le milieu de la recherche était : "Tu n'arrives pas à lever des fonds ? Trouve un lien entre ton sujet et l'autisme". Cette question a donc été, et est toujours, particulièrement soulevée et étudiée.
Il existe des biais qui peuvent tendre à ce que les femmes soient moins diagnostiquées, notamment la pression sociale invitant plus souvent les femmes à se conformer à des normes sociales voulant qu'elles devraient se faire discrètes, ce qui masque pas mal un trouble où les difficultés d'expression sont légion. Mais ces biais étant systémiques il n'y a aucune raison qu'ils ne s'appliquent pas à tous les autres troubles concernant la psychiatrie, or la majorité des troubles ont des déséquilibres de ratios bien moindres (par exemple la schizophrénie diagnostiquée touche 60% d'hommes et 40% de femmes).
Ceci observé il se trouve qu'il est aussi observable que partir du principe qu'on est uniquement face à une inégalité de traitement (et oublier qu'il est aussi avéré que de nombreux hommes autistiques ne sont pas diagnostiqués non plus) est aussi un biais potentiel. Malgré nos espérances légitimes en une société égalitaire, la nature, elle, est faite d'inégalités et il n'est pas impossible qu'on soit face à des troubles impactant quatre fois plus souvent les hommes que les femmes. La physiologie, et en ce cas la neurophysiologie, se moque totalement des biais politiques humains, qu'ils soient patriarcaux ou féministes.
A ce jour on ne peut que continuer d'observer ce ratio, alors que l'autisme au féminin est même devenu un business assez populaire (livres, conférences, diagnostic, recherche etc), et il est très probable qu'il reste important, précisément parce que les femmes aux troubles "invisibles" ne forment pas la majorité des femmes dans le spectre alors qu'elles sont les plus nombreuses à souffrir de biais réduisant la capacité à les diagnostiquer.
Ce n'est qu'une extrapolation mais il me semble assez juste d'ajouter que plus "l'autisme au féminin" sera médiatisé, étudié, diagnostiqué etc, sans que cela change quoi que ce soit au ratio (ce qui est le cas sur ces 10 dernières années), plus il sera improbable qu'il tienne principalement à de la misogynie. Accessoirement on notera que l'expression "autisme féminin" n'est pas en soit misogyne puis qu'énoncé d'abord (voire matraqué) par des personnes autistiques féminines et féministes comme Julie Dachez.
J'aimerai bien savoir en quoi les constructions sociales ne touchent pas les personnes autistes non-oralisante tient.
"'un tel déséquilibre de ratio est extrême comparé à d'autres troubles" non, 3 pour 1 c'est à peu prêt le ratio femme/homme dans le trouble borderline, avec lequel pleins de femmes autistes sont diagnostiquées d'ailleurs
@@HParadoxa Parce que les traits sont tellement spécifiques, visibles et handicapants qu'on ne peut pas passer à côté, même si on ne fait pas partie du corps psychiatrique.
Pour faire une analogie, forcément limitée par le fait que c'est une analogie... s'il est difficile de percevoir et donc diagnostiquer des troubles moteurs fins, il n'est pas possible de passer à côté d'une tétraplégie.
NB (j'avais pas vu la réponse sur la bipolarité) : quel diagnostic différentiel empiète sur celui des TSA sévères ?
Hormis évidemment le syndrome de Rett (très majoritairement féminin) et de l'X fragile (qui touche deux fois plus les hommes), vu que l'étiologie est amplement suffisante pour qu'on ne les appelle plus des syndromes, et que leur diagnostic est physiologique.
Si les troubles borderline, la bipolarité sont des fourre tout qui peuvent expliquer une confusion diagnostique avec les TSA "invisibles" il faut tomber sur un psy sacrément incompétent pour les confondre avec des TSA sévères. Le seul autre trouble pouvant générer des confusions est le syndrome de stress post traumatique, mais là aussi il n'y a pas de confusion possible avec les TSA sévères vu que même s'il y a perte du langage il s'agit d'aphasie, cad un trouble du langage acquis, pas un trouble de l'apprentissage du langage.
@@Bloodysugar Le postulat est que des femmes qui auraient été considérées "TSA sévère", pour reprendre votre proposition de terminologie, étant davantage incitées socialement, "bénéficient" (guillemets parce que c'est à double tranchant) d'une stimulation sociale accrue qui les fait paraître "moins sévères", donc là aussi moins visibles et moins diagnostiquées.
Si vous preniez un autiste garçon cis et une autiste fille cis de parcours, milieux, intelligence etc comparables, bref toutes choses égales par ailleurs, vous noteriez un tel gap de compétences sociales (comme chez les allistes d'ailleurs), parfois extrême. Pourquoi refuser que ce gap existe aussi chez les autistes qui ont l'air plus "sévère", sauf à croire à nouveau que l'autisme est une chose qui condamne et interdit tout progrès ? Alistair a déjà traité cette erreur dans la vidéo.
Une idée de comptoir : si, pour la démonstration, on classe les autistes en 4 niveaux, le gap dû à la socialisation ferait apparaître les filles de niveau 0 comme étant de niveau 1 ; les filles de niveau 1 comme 2, 2 comme 3 et les filles de niveau 3 sortent du chart, elles ne sont tout bonnement plus diagnostiquées car pas assez visiblement handicapées. Un diag n'est pas posé en fonction d'une essence autiste mais en fonction d'un handicap observé suffisant pour que la société accepte d'essayer de le compenser. Si vous êtes autiste et fonctionnez/compensez très bien, vous serez autiste essentiellement mais pas médicalement.
Les diagnostics sur les profils qui ont l'air plus fonctionnels mais en réalité s'écroulent à un moment avancent, mais ils avancent aussi pour les garçons du même profil, ce qui maintiendrait le ratio. Il y aurait toujours davantage de femmes cis que d'hommes qui sortent du graphique, entretenant la disproportion.
Vous me direz, si elles sont pas assez handicapées pour être diag, on peut alors les considérer non autistes, mais 1/ on essaie de comprendre ce qu'est l'autisme au delà de la fonction médicale du diag 2/ on échoue à voir ce que ça leur coûte de plus comme énergie et travail et on échoue à prévenir leur risque accru de burn out anxiété dépression (choses auxquelles on est bien trop habitués par confort chez la population féminine)
Je formule des hypothèses hein, aucune expertise de la part sur rien de tout ça, c'est seulement une tentative d'exprimer ce que je crois comprendre
D’ailleurs il y a des études intéressantes sur la plus grande "prévalence" des personnes trans chez les autistes et inversement et pourquoi c’est comme ça
As tu des sources ? Je recherche des sources sur ce sujet étant moi même un homme trans autiste
Il y en a d’autres mais j’arrive pas les retrouver désolée. Tu peux regarder Google scholar en tapant « transidentity and ASC/ASD/autism »
J’ai répondu trois fois est-ce que tout s’est ajouté ? Car ça s’affiche pas
@@camilledaeffler816 non je ne vois pas de réponses autre que celle là
@@loisakasha oh crotte bon je vais recommencer
Hello, sur la question de la supposée socialisation des personnes trans en fonction du genre assigné à la naissance, il y a cette vidéo (en anglais) de Jessie Gender (une femme trans autiste, d'ailleurs): th-cam.com/video/Duwf2lUkHOI/w-d-xo.html
J'en ai un souvenir assez lointain et en tant qu'homme cis non autiste il me manque des éléments pour en juger la qualité, mais a priori Jessie Gender c'est du tout bon.
Sûrement ! Je regarderai ça
❤❤
T'es vieux lol 😂, bon pour une gamine ou un gamin de 10 ans oui c'est sur. Merci pour cette vidéo!
Alors je m’attarde sur un détail mais ça me perturbe 😂: tu n’es pas vieux, on a le même âge si je me trompe pas (23 ans). Ça me fait trop bizarre haha
J'ai 25 ans et non bien sûr je ne suis pas vieux. C'est juste une blague sur le fait que je ne sais pas ce qui est à la mode de nos jours chez les jeunes haha
@@HParadoxa je trouve ça encore plus marrant car en tant qu’artiste savoir ce qui est à la mode dans notre génération, c’est pas simple non plus. 😅
Tu n'as parlé que de considérations sociologiques. Or il me semble que les études ont trouvé une influance majeure des hormones mâles dans le développement des cerveaux autistes au stade foetal.
J'ai du mal a savoir comment on pourrait déterminer une chose pareil parce qu'on ne peut pas diagnostiquer un foetus comme autiste.
Il est possible que des facteurs biologiques influent sur l'autisme et sa présentation, mais exactement que pour le sujet de s'il y a plus d'homme ou de femme autiste, ce n'est pas quelque chose que l'on peut vraiment mesurer et, aussi, ça n'a pas vraiment d'importance.
J'ai pas mal l'impression que ce qu'on dit sur "l'autisme au féminin" pourrait être dit sur "l'allisme au féminin" si les autistes étaient majoritaires... C'est sûrement grossier (et puis bon, je connais pas assez bien l'allisme pour en juger), ça s'appelle juste le sexisme chez les autistes.
Oui c'est vrai !
Tu as quel âge Alistair pour dire que tu es vieux ? 😊 Merci pour ta Vidéo, très intéressantes reflexions
J'ai 25 ans ! Évidemment, je ne suis pas vieux. C'est juste qu'en écrivant la vidéo je me suis rendu compte que je n'étais plus du tout au courant de ce qu'il se passe "chez les jeunes" haha
Je serai pas étonné que ce soit un trait commun aux TSA d'être en décalage avec la culture du moment.
En tous les cas ca a toujours été mon cas. (j'en ai 48)
Dans ce genre de réflexion je me sens toujours un peu mal à l'aise. Perso j'ai grave été influencé par le fait d'être AFAB et j'avais pratiquement que des modèles féminins, enfin je crois. Du coup je me sens toujours un peu illégitime en tant que mec trans et autiste.
Comme je le dis, le vécu trans est rarement aussi tranché que "on a été socialisé tout comme les femmes cis" ou "on a été socialisé tout comme les hommes cis" (ce qui ne veut rien dire de toute façon parce qu'ils ne sont pas tous socialisé pareil non plus). Bien sûr que les hommes trans ont des expériences liées au fait d'avoir pu être perçus et/ou traité comme des femmes, personne ne nie ça, j'en donne même des exemples dans la vidéo. Mais ça ne veut pas dire que les femmes trans n'en n'ont pas aussi.
Alors j'y connais rien, mais de l'extérieur, tu sembes super légitime. Au contraire même. Ça prouverai bien qu'il n'y a pas d'expérience autistique féminine ou masculine en soi, mais des expériences autistiques, point. Du coup, on peut être autiste : homo, hétéro, trans, avec des stims mixes. Je sais pas si je suis claire ?
Bah toute façon quand t'es trans tu te sens illégitime parce que les gens autour te disent qu'il faut être cis et quand t'es autiste tu te sens illégitime parce que les gens autour te disent qu'il faut être alliste. C'est pas comme si il y avait une bonne façon de faire. (Enfin si, être cis valide)
@@raphael-le3237 ça fait beaucoup d'illegitimité tout ça 😟 Pour 2024, je nous commande de la légitimité et on partage tous.tes. 💙
Alors comme ça Schovanec arrive pas à pécho et est frustré.
C'est que le mec doit être insupportable parce que c'est le type de mec de beaucoup de daronnes de mon entourage.