La trouille

La trouille
Relisant récemment des pages de l’histoire de France, dans sa période d’anéantissement (1940-1944) puis sa reconstruction politique (1944-1948), je me demandais si la France d’aujourd’hui n’avait pas la trouille d’elle-même, sans vouloir pour autant paraphraser le bon vieux Roger Gicquel. (« La France a peur », JT-TF1 18-02-1976).
La trouille d’elle-même car très méfiante de ses ennemis de l’intérieur, comme de ses démons, ceux des époques mentionnées plus haut. Sorte de bon sens populaire!
L’absence d’enthousiasme de ces derniers jours de nos élites, quant au coup d’éclat spectaculaire d’Israël face à Hezbollah (organisation terroriste meurtrière de soldats français) est, me semble-t-il, révélatrice, et questionne.
La mort d’un homme, qu’il se nomme Nasrallah, Staline, Mao, Hitler ou Bin Laden n’est jamais un regret mais une immense victoire de l’humanité sur le mal.
Oui la France possède en son sein, c’est endémique, des ennemis qui lui veulent du mal. Qui plus est aujourd’hui, ceux-ci se coalisent, s’organisent de l’intérieur, bordélisent, ont une tête de pont idéologique et une représentation politique.
Le pouvoir le sait; la France aussi.
Les autorités surveillent mais cachent et par conséquent ménagent et cautionnent. La caste médiatique est au mieux complice, au pire activiste: en un mot, au cœur de la lâcheté.
Cela demande du courage pour dire non!
Méfions-nous donc de nous même et de ceux qui nous gouvernent.
La trouille est très mauvaise conseillère.
L’histoire renferme de trop nombreux exemples de ce poison français. D’autres temps le nommaient capitulation. Je resterais plus indulgent en la réduisant à la trouille.