Pourquoi j'ai décidé de devenir psychologue - Questions-réponses n°8

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  • เผยแพร่เมื่อ 26 ก.ย. 2018
  • Qu'est-ce qui fait que l'on devient thérapeute ?
    Qu'est-ce qui pousse à choisir le métier de psychologue quand on a 18 ans et que l'on passe le bac ? C'est une question qu'Hervé m'a posé lors d'un week-end Eclosion et auquel je lui réponds dans cette vidéo.

ความคิดเห็น • 13

  • @zabou4189
    @zabou4189 3 ปีที่แล้ว +1

    Merci pour ce beau partage que je trouve si juste

  • @vicb.2500
    @vicb.2500 3 ปีที่แล้ว +1

    C’est très intéressant ce que vous dites. Je suis étudiante en L1 psycho.

  • @santi1633
    @santi1633 4 ปีที่แล้ว +2

    bravo, merci pour votre ouverture. Pourquoi devenir coach en plus de coach? Avez-vous travaillé dans un foyer avec des jeunes?Sinon pourquoi? Aimereiz-vous?

    • @objectif-nouvelle-vie
      @objectif-nouvelle-vie  4 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour, merci pour toutes ces questions ! Elles mériteraient une nouvelle vidéo pour pouvoir y répondre plus longuement :-)
      J'ai en effet décidé de devenir coach en plus de ma formation initiale de psychologue clinicienne car j'avais besoin de certains outils supplémentaires, du moins c'est ce que je pensais à l'époque.
      Et je ressentais aussi le besoin de pouvoir créer mon propre cadre d'accompagnement, un peu différent de celui des consultations classiques à mon cabinet. Je me sentais un peu limitée par le cadre des séances d'une heure une fois par semaine, je sentais que dans certaines situations ce n'était pas ce qui convenait le mieux pour pouvoir avancer. Et que c'était important de pouvoir créer un lien de proximité éloigné de ce que l'on apprend en psychologie, à savoir la neutralité bienveillante.
      Très vite dans ma pratique je me suis rendue compte en effet que les personnes qui venaient me voir avaient besoin de sentir que je les appréciais personnellement, et pas uniquement professionnellement, comme des patients. Qu'il était donc bénéfique de pouvoir leur montrer, par des gestes, des paroles que je les appréciais sincèrement, que je ressentais leurs qualités etc.
      Je tâtonnais donc sur ce que je pouvais essayer ou non, compte tenu du fait que tout ceci serait fortement décrié par des psychologues et psychanalystes classiques, tels que ceux qui m'avaient formée à Lyon.
      Je cherchais à améliorer ma pratique thérapeutique, et dans le coaching il y avait des outils qui m'intéressaient.
      Je ferai une vidéo sur les limites que je percevais dans l'accompagnement d'orientation psychanalytique, c'est une bonne idée, et sur ce que j'ai découvert des aspects positifs et moins positifs de la pratique des coachs ;-)
      Concernant les foyers, j'ai effectivement eu une expérience plutôt compliquée dans un foyer d'adolescents placés, en tant qu'étudiante où je faisais fonction d'éducatrice. Cela a duré un peu moins d'un an, mais j'ai surtout finalement travaillé dans le domaine du handicap, de la psychose déficitaire, on va dire plutôt du côté de l'autisme grosso modo. C'est là où je me sentais le mieux, le plus à ma place et compétente. Avec les ados il y a beaucoup de choses qui se jouent dans les relations sur le mode de la violence, du rejet, qui à l'époque étaient compliquées pour moi. Je n'avais pas suffisamment travaillé sur ces parties blessées de moi pour pouvoir me positionner comme ils en avaient besoin.
      Ensuite une fois que j'ai été diplômée et que je me suis installée en cabinet, j'ai principalement travaillé avec des personnes qui souffraient de dépression, de manque de confiance en soi, de solitude, et de conflits en famille, dans le couple ou au travail.
      Merci pour toutes vos questions qui arrivent comme des synchronicités car je me consacre cette année à l'écriture d'un livre, dans lequel je parle de mon parcours, et de ce que j'ai appris de tous les moments difficiles de ma vie, et de ceux des personnes que j'ai accompagnées.
      J'espère que ma réponse aura répondu en partie à vos interrogations. Bonne semaine à vous :-)

  • @oceanelafitte9499
    @oceanelafitte9499 3 ปีที่แล้ว +3

    Bonjour, j'avais une question, peut-on être hypersensible et psychologue ?

    • @objectif-nouvelle-vie
      @objectif-nouvelle-vie  3 ปีที่แล้ว +3

      Bonjour Océane, le contact avec sa propre sensibilité est une qualité importante pour un psychologue. Cela veut dire que l'on n'a pas construit un "blindage" pour se protéger de ses propres émotions. On est ainsi au contact de ses ressentis, et l'on peut donc ressentir aussi celles des autres. On est en lien avec la partie sensible en soi et avec celle des autres.
      Sachant que les psychologues aident les personnes qui les consultent à observer ce qu'ils ressentent, et à guérir cette partie sensible qui a été blessée, être eux-mêmes en contact avec leur propre sensibilité est une condition essentielle dans leur métier.
      Un psychologue qui se montrerait dur et froid, indifférent ou même qui aurait des difficultés à comprendre ce que vivent et ressentent les personnes qui viennent le voir, ne serait pas un bon psychologue.
      La sensibilité est une partie vivante de soi qui est essentielle. Néanmoins dans l'hypersensibilité il est question d'un excès de sensibilité, d'un "dérèglement" de la sensibilité. Trop de sensibilité, trop de féminin, de Yin, due à un défaut de Yang.
      Pour pouvoir aider les autres, les accompagner à aller mieux, il fait soi-même aller bien. Pour les aider à s'apaiser, à se sentir bien, équilibré, il faut trouver la paix en soi et l'équilibre. Le psychologue est un guide, un sage en quelque sorte, qui apporte une présence, une lumière et une sécurité à ceux qui sont dans le brouillard ou dans la nuit, ou encore qui sont paralysés par leurs angoisses ou accablés par leurs pensées négatives.
      Les personnes qui viennent donc consulter un psychologue ont toujours soit des émotions extrêmement fortes et perturbantes, soit une absence d'émotions due à ce blindage qu'ils ont construit pour se protéger... de leurs émotions. Dans tous les cas, le psychologue a à aider les personnes qui les consultent à apprivoiser ces émotions, à les canaliser, à les comprendre pour qu'elles ne soient plus aux commandes de leur vie.
      Donc pour devenir psychologue, il est indispensable d'avoir soi-même effectué un travail sur ses propres émotions, pour qu'elles soient équilibrées, à la juste place, suffisamment apaisées pour ne pas ressurgir en pagaille face aux émotions des autres.
      Bien sûr que si vous êtes "hypersensible" vous pouvez envisager de devenir psychologue, néanmoins comme toute personne qui veut devenir thérapeute, il sera nécessaire de bien travailler sur vous pour trouver l'équilibre en vous, l'apaisement, et apprendre à maîtriser vos émotions (pas les contrôler, attention, mais les maîtriser, c'est-à-dire savoir les apaiser). Il va vous falloir notamment vous réconcilier avec votre Yang et celui des autres, car comme je vous le disais l'hypersensibilité est liée à un excès de Yin.
      C'est le masculin qui est chargé de canaliser les émotions, de leur mettre des limites, c'est lui qui rassure, qui est consistant. L'hypersensibilité est comme une rivière en crue, les émotions sont excessives et débordent faute de digues suffisantes. Pour construire ces digues, vous avez besoin de masculin, et de vous réconcilier avec un masculin sécurisant, fort et juste.
      C'est ce que je vous conseillerait de travailler en thérapie... avec un thérapeute, homme ou femme, qui a construit en lui/elle ce masculin rassurant et structurant. Autrement dit, ne choisissez pas un thérapeute trop féminin ou hypersensible qui n'aurait pas suffisamment travaillé son masculin.
      Bonne route à vous et merci pour votre question qui va certainement intéresser beaucoup de personnes concernées par l'hypersensibilité !

    • @zanfux2552
      @zanfux2552 2 ปีที่แล้ว

      Oui pour palper le pognon des pigeons ça peut toujours servir. Calie magot calie magot la la la , la la la, la la, la la 🤪😁😆😆

  • @francoisepignon4148
    @francoisepignon4148 3 ปีที่แล้ว +2

    bonjour, ne vous êtes vous jamais posé la question d'avoir fait des études de psycho pour vous? êtes-vous votre patiente 0? comment avez-vous réagie lorsque vous avez reconnu vos processus et mécanismes psychique à travers les cours? avez-vous suite à cela ressenti une période de doute?(vraies questions, dans la bienveillance..), merci pour votre réponse. bonne route.

    • @objectif-nouvelle-vie
      @objectif-nouvelle-vie  3 ปีที่แล้ว +1

      Bonjour Françoise, me posez-vous ces questions parce que vous êtes vous-même étudiante en psychologie ? Est-ce que ce sont des questions que vous vous posez ?
      Pour vous répondre en quelques lignes, on devient toujours soignant, de façon inconsciente, pour soigner notre enfant intérieur. A un niveau conscient, disons quand on a travaillé sur soi et mis en lumière ses motivations cachées, on s'aperçoit que l'on s'est dirigé vers ce métier pour aider ceux qui vivent des blessures similaires à celles que l'on a vécues, et leur apporter notre soutien et notre présence, là où l'on a nous-même été seul. La motivation consciente est l'empathie, à un niveau inconscient c'est le besoin de guérir nos propres blessures toujours actives.
      Ensuite, il faut savoir que l'on ne peut jamais être son propre thérapeute, tout simplement parce que l'on est aveugle sur tout ce qui se trouve dans notre inconscient. On a donc besoin pour cela d'une personne extérieure, qui a un cheminement supérieur au nôtre, pour nous guider et nous aider à mettre de la lumière sur nos ombres. Pour nous aider également à traverser les zones de notre vie, les situations, qui nous effraient et que l'on évite. Or, pour guérir, il faut réussir à traverser et apprivoiser ces peurs et les douleurs. Tant que l'on n'a pas effectué ce travail, celles-ci nous dominent et nous subissons la vie, et les événements qui se succèdent, sans en être réellement le maître. Quand je dis être le maître de sa vie, ce n'est pas dans un sens de contrôle ou de domination, mais de maîtrise. Il s'agit d'avoir réussi à s'affirmer, à prendre sa place, et à dépasser ses peurs.
      On a besoin de quelqu'un d'extérieur pour effectuer ce cheminement. On peut seul faire une partie du chemin, mais on ira beaucoup plus lentement, et on restera bloqué dans des endroits clés. Certaines portes resteront fermées, et les répétitions se succèderont sans que l'on ne trouve la façon de s'en libérer.
      Quant à mes études de psychologies, elles sont bien loin maintenant, une partie de ma mémoire s'est effacée... Bien sûr que l'on se reconnaît dans ce que l'on apprend, nécessairement, c'est un processus normal. Je ne me rappelle pas avoir éprouvé de doutes, tout ce que j'apprenais me confortais dans le fait que ce métier me passionnait et que j'avais choisi la bonne voie, celle qui m'étais destinée. Les cours éclairaient ce que je ressentais personnellement, et ce sur quoi j'avais besoin de mettre des mots, des concepts etc.
      Je ne suis pas certaine de comprendre votre question. Parlez-vous de ce que vous ressentez vous-même en ce moment ?
      Apprendre à se connaître, se découvrir, principalement ce qui touche à nos ombres, est nécessairement perturbant et chargé d'émotions. Ce que je conseillerais aujourd'hui à un étudiant en psychologie est d'apprendre à accueillir ses émotions, sans les juger, ni en avoir peur, et de se faire accompagner dans ce processus pour ne pas rester trop dans l'intellect, mais aider ces émotions à s'apaiser par le corps.
      J'espère avoir répondu à vos questions. Merci Françoise pour cette réaction à la vidéo. Bonne route à vous !

    • @francoisepignon4148
      @francoisepignon4148 3 ปีที่แล้ว

      @@objectif-nouvelle-vie oui merci ! effectivement, je songe à une reconversion professionnelle. Disons que c'est une piste que j'avais exploré, il y a fort longtemps, mais faute de temps dans mon parcours de vie, j'ai opté pour une autre version de la "relation d'aide", plus accessible d'un point de vue apprentissage/études. Mais voilà, je ne me suis jamais senti complètement à ma "place" ou je ne m'en satisfait plus aujourd'hui car j'ai l'étrange sensation de quelque chose d'inachevé ou qui n'a pas abouti. Et ce vieux rêve mit de côté mais dont je n'ai jamais réussi à me délester a ressurgit, en pleine conscience... avec tout le cheminement personnel qui l'accompagne.
      Merci pour votre authenticité. Elle m'a été d'une aide précieuse aujourd'hui.. à chaque jour, s'ajoute une pierre à l'édifice.. même si c'est très long ! car quelques blocages/doutes encore trop présents pour me lancer dans cette aventure, mais je pense et espère pouvoir y arriver.. pour moi aussi c'est une passion et c'est en partie ce qui m'encourage à aller dans ce sens.
      A bientôt peut-être sur d'autres contenus de votre chaine.

  • @Psychetudiant
    @Psychetudiant ปีที่แล้ว +2

    Lorsque vous dites que cela fait appel à de mauvais souvenirs, c'est à ce moment qu'il y a intérêt à travailler sur soi avant de s'occuper des autres. Il est recommandé de suivre une thérapie en parallèle de ses études.

  • @bernardbernard7249
    @bernardbernard7249 3 ปีที่แล้ว

    J'adore ces jeunes diplômés qui ne trouvent pas de job pour se former et qui se lancent ds le libéral sans avoir jamais vu de patients ni institutions.. Les stages comptent pas 😆
    Aïe aïe aïe..

    • @objectif-nouvelle-vie
      @objectif-nouvelle-vie  3 ปีที่แล้ว +5

      Bonjour Bernard, voilà une réaction bien sarcastique à cette vidéo, visiblement vous n'êtes pas indifférent à ce que j'évoque, et cela suscite un jugement assez sévère en vous. Etes-vous vous-même psychologue, en institution ?
      J'imagine que pour réagir de cette façon vous ne devez pas être bien dans votre vie ni votre métier. Peut-être vous sentez-vous enfermé et amer.
      Le respect des institutions, des aînés, et de ce qu'ils ont à nous apprendre est fondamental, mais il ne doit pas nous enfermer et tuer notre capacité créative, ni notre besoin de liberté et d'aventure.
      Un psychologue, pour aider au mieux de ses capacités les autres doit chérir sa liberté d'action, de penser, son élan vital. S'il meurt intérieurement, comment peut-il aider les autres à se sentir plus vivants et plus légers ?
      Respecter les aînés et les institutions ne veut pas dire s'aliéner à eux, ni sacrifier son identité et ses rêves.
      Votre amertume traduit votre besoin de liberté, de joie, et je pense d'aventure et de défis. Cessez de trouver des excuses pour ne pas oser vivre vos rêves, et cessez de décrier ceux qui osent le faire.
      Vous valez bien mieux que cela, d'autant que je perçois dans vos sarcasmes une vive intelligence et beaucoup d'audace ;-)
      Surmontez vos autosaboteurs, Bernard, et osez briller !
      amzn.to/2ZOSDRA