Husayn Mansûr Al Hallâj - Récitante Carolyne Cannella

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  • เผยแพร่เมื่อ 2 ธ.ค. 2021
  • Husayn Mansûr Al-Hallâj, penseur et poète mystique persan du soufisme, naquit en 857 en Perse (actuel Iran). Accusé de crime d'hérésie, et après avoir échappé une première fois au procès grâce au soutien de ses partisans, il est condamné à mort. Le 27 mars 922, il est crucifié, démembré et décapité. Sa dépouille est brûlée et les cendres jetées dans le Tigre avec ses œuvres.
    Certaines, grâce à ses partisans, nous sont parvenues, comme le Diwan, véritable recueil poétique, ou son traité théologique sur Satan.
    Al-Hallaj est l'un des Soufis les plus célèbres, connu en Occident grâce aux travaux pionniers de Louis Massignon qui a fait connaître l'originalité de son oeuvre littéraire (Passion III, 352-373).
    Il lui consacra sa carrière et sa thèse La passion de Husayn Ibn Mansûr al-Hallâj, les quatre volumes de son oeuvre maîtresse.
    Ses oeuvres - ce qu'il en reste -, les poèmes et oraisons extatiques (Diwân), les sentences détachées (Riwâyât), les oraisons (munâjât) parvenues sous la forme de Akhbar al Hallâj, les fragments dogmatiques des Tawâsin (dont l'opuscule dit Tâ Sîn al-Azal sur Iblis (Satan), écrit et publié en prison), ont été sauvées par ses disciples. Ses poèmes tirés pour la plupart des Akhbar al Hallâj où le récit en prose rimée précède le récitatif en vers - le Tâ Sîn al-Azal est de même un mélange de prose et de vers - ont été réunis pour la première fois en traduction française par Louis Massignon dans le Diwân (première édition en 1931).
    Hallâj, comme Louis Massignon l'a noté, récitait volontiers à ses auditeurs des poèmes d'autres auteurs mystiques empruntés à l'amour profane, particulièrement des poèmes d'Abu Nuwas.
    En lui, poète et mystique se confondent. C'est parce qu'il est mystique qu'il est poète.
    Car poésie et mystique ont en commun d'atteindre l'ineffable.
    Le langage mystique voile et dévoile en même temps. Dire et ne pas dire...
    Sa croyance mystique de l’amour, de la souffrance, du sacrifice rejoint le Cantique des Cantiques, la mystique de St Jean de la Croix ou Thérèse d’Avila. Son expérience est intérieure, dénuée
    d' images, est proche de celle de Maître Eckhart qui dépasse l’antinomie dualiste.
    La pensée de cette grande figure de la spiritualité universelle, difficile à saisir, ne peut être entendue que dans la profondeur du silence du cœur.
    C. c
    "La forme chez Hallâj, au service de cette poésie pure, est conventionnelle et obéit aux critères du temps. Elle était celle de ses maîtres, Junayd, Bistami, Muhasibi etc., comme Louis Massignon l'a bien montré dans son Essai. La caractéristique principale d'Hallâj est d'associer la prose rimée (sâj) et la versification. L'introduction explicative est en prose rimée qui prépare, comme un "tremplin", dit Massignon, entraîne le récitatif en vers. Toute sa dernière prédication publique suit cette cadence. Louis Massignon fait remarquer (Passion, III, p. 354) que Hallâj emploie un procédé à rebours des épopées populaires arabes et des poètes de l'amour platonique, comme Ibn Dawud, "chez qui la paraphrase explicative en prose succède aux vers". Louis Massignon distingue, dans le Diwân, les qâsida, qui sont les poèmes proprement dits, de plus de sept vers, les muqatta’a qui sont des "morceaux" de facture plus libre (de trois à sept vers) et les yatîma qui sont des vers isolés sous forme de plaintes. Hallâj utilise souvent un "quatrain" où les premier, second et quatrième hémistiches riment ensemble, a.a.b.a. (son disciple Abil Khayr l'adoptera en persan). Dans les qâsida la rime est la même tout le long du poème. Les rimes préférées de Hallâj sont en râ (l8), nûn (16), mîm et bâ (8). Des nombreux mètres que comporte la métrique arabe, Hallâj utilise surtout le basit (29+5) et le tawîl (16) qui sont les mètres de la qâsida. Ce sont des mètres ascendants, de pieds inégaux. Mais il recourt aussi au wâfir (6) et au ramal (6) qui ont des rythmes plus variables, ou encore au khafif et au kâmil. Il serait fastidieux d'entrer dans les détails de la métrique arabe. Il convient plutôt de noter quelques uns des procédés stylistiques auxquels recourt Hallâj dans ses poèmes: l'allitération, l'allusion et l'emploi des addad (mots à double sens contraire)." in "Hallâj poète" © Pierre Rocalve
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ความคิดเห็น • 3

  • @nadjathaddam4887
    @nadjathaddam4887 ปีที่แล้ว +1

    Merci

  • @hamidben853
    @hamidben853 ปีที่แล้ว +1

    Car poésie et mystique ont en commun d'atteindre l'ineffable.
    Le langage mystique voile et dévoile en même temps. Dire et ne pas dire..., Merci infiniment Carolyne de cette déclamation qui épouse de très près l’âme du poème mystique

  • @carolynecannella
    @carolynecannella  2 ปีที่แล้ว +6

    Brise
    O souffle léger du vent,
    Va dire au jeune faon
    Que de boire à la source
    ne fait qu'aviver ma soif.
    Celui que j'aime habite mes entrailles,
    Qu'il foule ma joue s'il le veut.
    Son âme est mon âme, et la mienne la sienne,
    Son désir est le mien, et mon désir est le sien.
    *
    Où donc est Ton essence, hors de moi,
    pour que j' y voie clair?

    Mais déjà mon essence s'élucide,
    au point qu'elle n'a plus de lieu.
    Husayn Mansûr Al-Hallaj