LAGARCE, JUSTE LA FIN DU MONDE #9 La tragédie de Jean-Luc Lagarce ?

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  • เผยแพร่เมื่อ 18 ก.ย. 2024
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    Dans l’Épilogue de Juste la fin du monde, Louis, qui n’a pas révélé le secret qu’il était venu dire, évoque sa propre mort et son besoin irrésistible de « pousser un grand et beau cri, / un long et joyeux cri qui résonnerait dans toute la vallée ». Un dernier cri jamais poussé : « Je me remets en route avec seul le bruit de mes pas sur le gravier. / Ce sont des oublis comme celui-là que je regretterai. ». N’est-ce pas ici Lagarce lui-même qui parle ? Sa pièce n’est-elle pas à entendre comme le cri intérieur qu’il pousse lui-même ?
    Lagarce se sait condamné par la maladie, le SIDA, environ sept ans avant sa mort. Au printemps 1990, il reçoit le prix Léonard-de-Vinci et part trois mois à Berlin où il rédige Juste la fin du monde. D’après Michel Raskine, à son retour en France, très peu sont ceux qui comprennent et acceptent cette pièce. La dimension autobiographique de la pièce est évidente et très émouvante. C’est un projet très personnel de l’auteur, qui trouve son origine dans des moments vécues (la crise personnelle de juillet 1983, mentionnée dans le Journal de Lagarce, les relations souvent tendues que l’auteur a entretenues avec sa famille, sa maladie tenue secrète.
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