« Cette journée peut nous décevoir en bien » - Édouard Baer. La beauté et le souffle détonnant de cette phrase me fais toujours autant de frissons merci 🧡
Est-ce qu'une maison d'édition pourrait compiler les chroniques poétiques matinales d'Edouard Baer? Que ce soit en livre ou en CD. ça serait une brillante idée! :-)
Je viens de découvrir ces chroniques matinales et je suis déjà accro. Quel bonheur d'entendre ces textes magiques qui me font me sentir mieux, qui traîne dans mon cerveau toute la journée en me rappelant à chaque fois le plaisir que j'ai eu à les découvrir. Merci Monsier Baert.
" On retrouve un peu, comme les autres matins, les mêmes éléments constitutifs d'un matin qui suit le précédent. Qui précède le suivant, tu les reconnais. Ces mêmes petits picotements qui remontent le long de la colonne vertébrale avant d'atteindre le vertige cérébral. Le réveil, cette panique discrète qui accompagne le corps qui commence à peine à s'ébrouer. Cette même anxiété, l'idée qu'il va falloir exister vraiment. Émerger du néant, de l'horizontal rassurant, des draps charmants, des bras parfois aimant, qu'il va falloir marcher devant, sortir du dedans, aller dans le dehors. Croiser les ombres menaçantes, les fantômes de gens qui croyaient exister. Ces murs n'ont pas d'hostilité mais l'indifférence... La peur, non pas d'avoir à lutter, porter des coups, aimer, se déchirer, mais la peur du vide, du néant, du trop petit, du moyen, de l'encéphalogramme plat, de l'électrocardiogramme trop mou. La peur de ne pas vivre, mais cette journée peut nous décevoir en bien. L'inattendu dans la répétition, la surprise cachée là au fond des chaussons comme un père Noël renouvelé, les cadeaux d'un Noël quotidien. Se dire que cette journée va peut-être sans qu'on sache pourquoi nous faire basculer du côté des vivants, du côté de ceux qui vont souffrir un peu, se réparer beaucoup, grandir, respirer, partager, être enfin. Cette journée-là. Être, dehors, dans la ville, dans la campagne dans les zones intermédiaires qui sont de plus en plus nombreuses, comme une énergie comme un rêve en action. C'est parti ! Plonge là-dedans ! Soit cette électron libre, cette indépendance d'esprit, cette fantaisie, cette conviction, tranquille, ce plaisir d'être soi, ce petit rire au coin de la bouche. Tu peux l'avoir pour rien. Parce que ça remonte, parce que tu respires, parce que tu t'inspires, des autres, de tout. "
Il est simplement un esprit cultivé qui ose se laisser parler. C'est à la portée de tous. Si nous étions épargnés du désinvestissement culturel chronique opéré par l' "état"
« Cette journée peut nous décevoir en bien » - Édouard Baer.
La beauté et le souffle détonnant de cette phrase me fais toujours autant de frissons merci 🧡
Je l'écoute au moins tous les 3 mois en pleurant tellement c'est beau. J'ai envie que le monde entier entende cette voix...
Est-ce qu'une maison d'édition pourrait compiler les chroniques poétiques matinales d'Edouard Baer? Que ce soit en livre ou en CD. ça serait une brillante idée! :-)
Oui !
Quelle belle idée.
Oui oui oui !!! 🙏❤️
Quelle bonne idee 😁
ouiiiii svp
on t'aime tout simplement quel plaisir !!!!
Tu manques énormément, Edouard.
Je viens de découvrir ces chroniques matinales et je suis déjà accro. Quel bonheur d'entendre ces textes magiques qui me font me sentir mieux, qui traîne dans mon cerveau toute la journée en me rappelant à chaque fois le plaisir que j'ai eu à les découvrir. Merci Monsier Baert.
J'adore...un plaisir d'écouter Édouard
Comment ne pas plonger et se laisser guider par cette voix ...
lili bastide
Tout à fait.liliiii.😉
Merci Édouard..tu ensoleille mes journées..!!
" On retrouve un peu, comme les autres matins, les mêmes éléments constitutifs d'un matin qui suit le précédent. Qui précède le suivant, tu les reconnais. Ces mêmes petits picotements qui remontent le long de la colonne vertébrale avant d'atteindre le vertige cérébral. Le réveil, cette panique discrète qui accompagne le corps qui commence à peine à s'ébrouer. Cette même anxiété, l'idée qu'il va falloir exister vraiment. Émerger du néant, de l'horizontal rassurant, des draps charmants, des bras parfois aimant, qu'il va falloir marcher devant, sortir du dedans, aller dans le dehors. Croiser les ombres menaçantes, les fantômes de gens qui croyaient exister. Ces murs n'ont pas d'hostilité mais l'indifférence... La peur, non pas d'avoir à lutter, porter des coups, aimer, se déchirer, mais la peur du vide, du néant, du trop petit, du moyen, de l'encéphalogramme plat, de l'électrocardiogramme trop mou. La peur de ne pas vivre, mais cette journée peut nous décevoir en bien. L'inattendu dans la répétition, la surprise cachée là au fond des chaussons comme un père Noël renouvelé, les cadeaux d'un Noël quotidien. Se dire que cette journée va peut-être sans qu'on sache pourquoi nous faire basculer du côté des vivants, du côté de ceux qui vont souffrir un peu, se réparer beaucoup, grandir, respirer, partager, être enfin. Cette journée-là. Être, dehors, dans la ville, dans la campagne dans les zones intermédiaires qui sont de plus en plus nombreuses, comme une énergie comme un rêve en action.
C'est parti ! Plonge là-dedans ! Soit cette électron libre, cette indépendance d'esprit, cette fantaisie, cette conviction, tranquille, ce plaisir d'être soi, ce petit rire au coin de la bouche. Tu peux l'avoir pour rien. Parce que ça remonte, parce que tu respires, parce que tu t'inspires, des autres, de tout. "
oh, merci Marc, j'ai copier/coller pour conserver .....les textes d'Edouard sont tellement magiques !!! Merci pour ton travail...
Merci !
La voix d'Édouard sur la musique d'Ennio Morricone...Un régal :D
François Vilain oui parcontre je ne me rappelle pas le titre de cette musique.
Aymeric Caba le clan des siciliens ;-)
François Vilain Merci
Vraiment magnifique!
Toujours aussi magique!
Incroyablement bon
Superbe !
a 2:57 edouard reussit a s'emouvoir lui meme et se submerge...signe d'authenticite... bravo !!
Il est simplement un esprit cultivé qui ose se laisser parler. C'est à la portée de tous. Si nous étions épargnés du désinvestissement culturel chronique opéré par l' "état"
Ou plutôt une société qui donne plus de valeur au capital qu’au travail et qui nous pousse au divertissement.
Merci
Trop bien !
Du grand art ! L'élégance du désespoir.
Je t'aime Edouard !
🙏🏻 Namasté 🙏🏻
"Souffrir un peu, se réparer beaucoup."
Quelqu'un connaîtrait- il la musique de fond ?
Édouard tu ne dis rien mais tu dis tout!Édouard président?Mais pourquoi pas?
Peut- être...
grandjouir
En réalité t'as aucune conscience de ce que tes mots peuvent produire sinon tu chercherais un ou des disciples
C pas bien de se servir d'Ennio pour emporter le match !?! ;)
du génie perdu au XXIe siècle