A la découverte de Torgny

Voici une balade numérique dans le village de Torgny
La croix de la Petite Fin
Millésimée 1782 et se situant sur la route du Haut, seule voie d'accès de Lamorteau au village jusqu'en 1918. Elle marque la limite entre les terres des anciennes communes de Lamorteau et de Torgny.
La croix Labore
Sur le socle, il est écrit 1794 et sur le fut (antérieur à l'autel), 1791. Elle a été dressée par Jean Reumont (un menuisier torgnolais) et Marguerite Louppe (sage-femme).
Le lavoir de la « Kleine Chiers »
On y trouve la source du ruisseau « Le Cavé » (qui lui donne son nom à la rue).
La maison rose
C'est une ferme multicellulaire est classée comme monument historique. Le toit est couvert de « tuiles romanes » ou « tuiles canal ». Pour obtenir cette forme caractéristique, il fallait faire appel a la femme du tuilier qui centrait la tuile par rapport a sa cuisse. Sa tonalité est issue d'une injonction de sang de bœuf et de lait de chaux. Aujourd'hui, le pigment d'oxyde de fer est utilisé pour colorer le revêtement.
La grande fontaine de Torgny
Surnommée « la chambre des députés », « nid de guêpes » ou « Place des mauvaises langues ». Cela est dû au fait que les réputations des torgnolais ont été bousculées dans tous les sens.
La croix de la fontaine
Datant du XVIII° siècle, elle se trouvait sur le pignon arrière de la fontaine et a été déplacée pour des travaux de voirie.
La borne-fontaine
Elle remplace une autre fontaine qui a subi un dysfonctionnement. Celle-ci a été placée en 1866.
L’Église Saint-Martin
La paroisse de Torgny est attestée en 1342. L'Eglise est bâtie en 1582. Voyant son état lamentable, on décide de la reconstruire en 1777.
Le presbytère
En 1810, la commune achète une maison pour y loger le curé. Vu l'état de délabrement avancé, le conseil communal décide de construire une maison curiale.
L'escofiette
Au début du 20° siècle, la France proclame la Loi Combe (elle interdit définitivement aux communautés religieuses d'enseigner). Les sœurs de la Sainte Chrétienne en provenance de Longuyon se sont installées dans le couvent.
Le four banal
Autrefois, l'ermite de Torgny recevait un petit cuit toutes les semaines pour sa subsistance. On l'appelait « la michette du four ». Racheté en 1998 par la Commune de Rouvroy et restauré en 2000.
Le vin de Torgny
Profitant du microclimat chaud et sec associé à un sol calcaire granuleux ont permis en 1828 de cultiver 28 parcelles de vignes répartis sur 4 ha 45 ares.
Le Poirier du loup
Crée en 1990, il comprend 5 cépages sur une surface de 1 hectare 60 centiares et compte 1310 pieds de vigne. La production actuelle est d’environ 5000 bouteilles par an.
Le Clos de l’Epinette
Francis de Laet, horloger anversois retraité, cultive son vin sur son terrain d'environ 10-15 ares et grâce aux 700 pieds de vigne. Il a planté en 1996 une première parcelle de vigne d'Auxerrois.
L'ermitage
Pour se protéger des épidémies, en l’occurrence la peste de 1636, décimant les 2/3 de la population. La chapelle et l'ermitage sont attestés dès 1730. Vers 1840, un pieux laïc, Dominique Schmit, répare et agrandit l'ancienne chapelle. 2 percements ellipsoïdes permettaient aux lépreux et aux scrofuleux d'assister aux offices.
Les escargots de l’ermitage
Dominique Schmit l’a construite et qui a été à l’initiative de la restauration de la chapelle de l’ermitage en 1835. Les oratoires en spirale sont surnommés « Les Escargots », l’un d’entre eux a été détruit en 1875.
La croix de la Mission de Torgny
Érigée en mémoire à la mission prêchée en 1935. Ces manifestations avaient pour rôle d’attirer les fidèles par leur côté grandiose.
La réserve naturelle Raymond Mayné
C'est la première réserve naturelle de Belgique. C’est en 1943 que l’ancienne carrière communale de 6 hectares que Raymond Mayné a découvert la cigale.
La croix Demasep (ou croix Joachim)
Erigée en 1746, c'est le premier calvaire du chemin de croix menant à l'ermitage mentionné par la carte de Ferraris (1771-1778). Elle commémore la mort d'un défunt : F.Hyiet Demasep.
Le Clos de la Zolette
En 1954, Joséphine Waty surnommée « La Zolette » offrit un terrain de 45 ares à l'ASBL « Ardenne et Gaume » avec une clause particulière : le vin produit sur ce terrain devait porter le sobriquet de son ancienne propriétaire : « la Zolette ». Les premiers pieds de vigne ont été plantés en avril 1955.