Tellement vrai. J'ai fait un stage dans une classe régulière avec des élèves intégrés, dont l'un d'eux est asperger. Il me regarde dans les yeux, il a des amis, il joue dans la cours de l'école avec les autres jeunes. Toutefois, il a une démarche stéréotypé, il n'a pas une grande capacité d'attention (il est dans son monde), il a une motricité fine pitoyable et ses résultats scolaire sont dent de scies. Je ne le reconnais pas dans la moitié des commentaires que j'ai lu.
Je suis d'accord ! C'est sûr que c'est bien que des gens prennent la peine de faire des documentaires sur l'autisme. Surtout un reportage aussi EXCELLENT. On peut vraiment dire un grand merci à Laurent Mottron qui a su écouter les autistes pendant ses recherches !
Dans le monde de l'emploi, c'est très mal toléré en France et incompris. Il existe beaucoup de discrimination, de rejet de la part des collègues, de la hiérarchie, même quand il s'agit d'une forme légère du syndrome d'asperger, on peut se prendre des réflexions du style "qu'il ne faut pas se trouver une excuse pour se laisser aller au travail" et de faire en sorte de verbaliser et s'ouvrir aux autres pour dépasser cette "pathologie" et que cela ne se voit pas trop. Quand on nous reproche de ne pas l'avoir évoqué à l'entretien d'embauche. Quand nous sommes réduits à dessiner car on nous a isolés dans un bureau car "c'est mieux pour tout le monde" et sans dossiers à traiter. Quand en face, on constate que l'on nous dit à peine bonjour et que la personne se décompose rien qu'à notre vue. Quand ils s'offusquent et nous sermonnent parce qu'on a expliqué son problème par écrit aux collègues en présentant ses excuses pour notre attitude qui peut paraître froide et distante et qu'ils auraient préféré qu'on s'explique en face à face car pour eux, cela a été un choc et que ce n'était pas agréable de lire ça le lundi matin... Aujourd'hui, je suis presque détruite et il m'en faudrait peu pour que je craque. Voilà le monde professionnel d'aujourd'hui. Un monde de pourritures, de putains d'égoïstes, mal à l'aise quand nous ne sommes pas leur copie conforme, dans une attitude de rejet déjà quand ils ont un collègue très timide et réservé. Deuxième expérience professionnelle dans un bureau et je constate la même mentalité de saloperies, surtout de la part des femmes.
@@titisansgrosminet2841 Bonjour, vous pouvez m en parler si vous en ressentez le besoin. J aime bien aussi connaître les expériences professionnelles de mes "semblables". Ça fait déjà 5 ans mon commentaire... J étais en grosse dépression à cette époque. Ça reste toujours compliqué dans l'emploi à ce jour malheureusement mais pas autant. Pas de la haine comme j'ai pu en vivre.
Je pense que c'est simplement important que les gens comprennent que les autistes n'ont pas tous exactement les memes "problemes", ni les memes points forts, et que certains ont plus de difficulte a communiquer que d'autres. Plus les gens comprennent, mieux c'est pour les personne autistiques. Par exemple certains sont tres forts avec les mathematiques, et d'autres avec la musique, etc. Tout comme les personnes "neurotypiques", chacun a ses qualites et difficultes.Chaque personne est unique.
En conclusion, la personne intériorisée explore un autre monde, d'une autre manière, et éprouve plus de difficultés à s'adapter au monde "formaté" : subvenir à ses besoin, effectuer telle activité jugée "normale" car épanouïssante (sortir au ciné, aller à la piscine, discuter avec les autres, etc). Elle éprouve aussi plus de difficultés à parler/interagir avec ceux qui pensent de manière formatée (i.e en relation avec une "normalisation" du monde), car source de conflits et d'incompréhension.
Brigitte Harrisson est l'une des personnes ressources en terme d'autisme. Je ne sais pas si tu connais son histoire, mais je pense qu'elle est assez bien située pour avancer de telle chose. Et puis, elle parle de la lenteur par rapport à la pensée autistique et oui je pense qu'il est moins aisé pour eux de décoder l'information.
Oui c'est vrai qu'on ne peut pas expliquer chaque cas separement, et pour toi (et moi aussi) c'est logique de penser que chaque personne est differente, mais je t'assure que quand quelqu'un apprend la nouvelle a propos d'une autre personne ils ont souvent en tete des stereotypes et ne se rendent pas compte a quel point le spectrum est large, a partir de ceux qui malheureusement peuvent a peine communiquer, jusqu'a ceux chez qui l'autisme est a peine perceptible a moins de connaitre la personne.
Note aussi que malgre que je donne mon opinion, et qu'on peut etre en desaccord a propos de certaines choses, je pense que c'est tout de meme bien que des gens prennent la peine d'informer les autres a propos de l'autisme. Et j'apprecie ces efforts.
Donc, cette somme de réflexion est pénalisante dans le sens où le cerveau de la personne ne pense pas avec les mêmes bases, ne voit pas sous le même angle, et peut se trouver dans des situation "complexifiantes" et "irritantes" pour ceux qui pensent sous l'autre angle. La personne intériorisée amène des connexions sémantiques, des problématiques qui ne se posent pas pour les autres d'autant plus qu'ils n'ont pas les outils pour réfléchir de cette manière.
ce n'est pas des pas des préjugés, c'était la définition que j'en avais. Je suis en médecine et j'ai eu un cours sur l'autisme. Mais je dois avouer qu'on a vu que l'autisme en général et pas le syndrome d'Asperger, c'est pour ça que je me posais des questions, j'avoue mon ignorance sur ce syndrome particulier.
Je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un stéréotype lorsqu'elle parle de "lenteur à cause de tout ce qu'il faut faire pour enregistrer une information". Elle donne une explication et je trouve que cette explication est cohérente : en effet le monde intérieur de la personne "intériorisée" (pour ne pas séparer autisme de ce qui se trouve au bord de l'autisme et passe inaperçu) est une somme de réflexion "anormales", c'est à dire sortant du champ mental habituel, formaté, "sur des rails".
Comme j'ai mentionne auparavant par contre je suis reconnaissante a ces personnes qui prennent le temps et ont la generosite de faire des videos a propos de l'autisme. Je m'excuse si cela n'etait pas evident dans mon message.
je ne dis pas qu'ils ne ressentent rien, jamais je ne dirais ça ! Je dis juste qu'ils ont énormément de difficulté à le partager. Après, je me trompe peut-être, ce que j'évoque ne sont peut être que les symptômes de l'autisme sévère. (ou alors mon prof de médecine est incompétent... et là ça fait peur !)
Je ne suis pas sure si je t'ai repondu, mais voici une reponse. A propos de "lenteur", ca depend vraiment de chaque personne, certains sont extremement rapide a trouver la solution a des problemes mathematiques par exemple, alors que la plupart des personnes "neurotypiques" ne sont pas aussi rapides.Un bon nombre d'inventeurs et genies etaient probablement autistiques a different degres.J'aimerais que les gens comprennent que les autistiques sont aussi importants dans la societe que les autres.
Oui bien sûr les autistes sont plus rapides dans différents cas... mais cette femme quand elle dit "la personne autiste est beaucoup plus lente que les personnes en général" elle fait allusion à un cas précis : l'enregistrement de l'information. Par exemple un autiste va être plus lent qu'un neurotypique à comprendre ce que demande les neurotypiques (ce qu'on demande en permanence à un autiste)... mais en revanche la personne autiste sera BEAUCOUP plus rapide à comprendre un autre autiste !
Je sais que mes explications peuvent paraître tautologiques, mais il faut bien comprendre que c'est une difficulté REELLE pour la personne intériorisée d'éprouver "du sens" à des conceptions, comportements, perspectives "humaines" (pour ne pas dire normale). L'intériorisée est une sorte de conscience sans corps, détâchée des REFLEXES et FORMATAGES nécessaires à la vie/survie. En revanche, on peut dire que l'inverse est vrai ; une personne "normale" serait perdue dans un monde d'intériorisés.
j'ai bien conscience de mes lacune sur ce sujet, c'est bien pour ça que je ne suis pas sûr de moi. J'ai eu un espèce de cours-initiation en médecine, où on nous a sorti la déf de l'autisme. C'est bien parce que je sais pas grand chose que j'ai voulu en savoir plus. Quand j'ai vu cette vidéo j'ai juste trouvé que quasi rien ne correspondai à la définition que j'en avais, je me suis donc demandé s'ils souffraient bien d'autisme et non pa d'autre chose. Je suis dsl si mes paroles ont manqué de tact
Vous avez appris la médecine en France ? Sachez juste que dans ce domaine il y a des retards très importants. Et les troubles autistiques sont très divers, les points communs sont des problèmes de compréhension des codes sociaux
Beh en même temps c'est très compliqué de fournir des explications sur un handicap en traitant au cas par cas. Si elle devait préciser pour chacune de ces explications que chacun est différent, on en finirait pas. C'est logique et sous entendu.
Le syndrome d'asperger joue seulement sur 2 aspects de la triade autistique. Les Asperger ont moins de difficulté de langage et ne présentent pas de déficience intellectuel. J'ai connu beaucoup d'enfant asperger et ils sont tous capable de nous regarder dans les yeux. Il faut pas mettre tous les personnes avec trouble autistique dans le même panier. Et ils ne sont pas tous des surdoué. Et oui, ils sont québécois et il y a aussi une anglophone, donc oui elle parle de manière étrange.
en plus, je remarque que ces personnes ont l'accent québécoi. Or, il y a eu un vrai effet de mode au Canada sur le syndrome d'Asperger, et j'ai vraiment l'impression qu'il y a eu une erreur de diagnostique. Différents, peut être, autistes, pas vraiment
4:59 c'est un cas évident d'anorexie (qui peut s'ajouter à l'autisme mais qui n'en fait pas partie) et donc là le sens du plaisir c'est une perversion sensorielle, pour ainsi dire. Le schéma est : plaisir/ privation de plaisir et cela est axé d'abord sur la nourriture. Ici c'est intéressant, car ça déborde sur son observation des étoiles. En effet, manger est un des premiers plaisirs de l'être humain à sa naissance, mais dans l'anorexie, c'est cela qui est perverti, donc il n'y a plus de relation saine avec la nourriture. Dans la phase d'anorexie restrictive, les anorexiques vont éprouver un plaisir démesuré à manger et vont se priver, pour sublimer encore plus ce plaisir. Ceci est mon analyse personnelle. Idem 8:16 "on apprend pour sentir" - > je ne partage pas cela. Chez moi, tout ce que j'apprends de mes intérêts spécifiques a un sens et une cohérence et c'est tout le sens du terme "intérêt spécifique" (ou "intérêt particulier). Bref, son rapport avec les sens est devenu pathologique.
Trop de misinformation et stereotypes. Comme quand la fille dit "la personne autiste est beaucoup plus lente que les personnes en general", desolee mais c'est un stereotype, elle devrait specifier que ca depend de chaque personne, sujet, et situation. Certains par exemple peuvent calculer plus rapidement et facilement que les autres, la meme chose s'applique pour different sujets.
Je t'arrete. Tu es la preuve qu'il y a encore des gens qui se basent sur des stereotypes pour former une opinion. Oui certains autistes peuvent a peine communiquer, mais la plupart peuvent communiquer a divers degres, jusqu'au point ou a moins que tu ne connaisse la personne tu ne pourrais pas dire qu'ils sont autistes (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas). Par contre si tu connaissais la personne tu realiserais qu'il/elle a certaines qualites et/ou difficultes du a l'autisme.
L'autisme n'est sûr et certain pas uniquement un trouble neuronal. Là c'est moi qui vous arrête, désolée. C'est exactement cette opinion qui fait que les enfants autistes sont poussés dans des traitements médicamenteux ou exclusivement éducatifs. Sachez que les causes de l'autisme sont aujourd'hui que peu connues.
Et le pire de tous vos préjugés: "incapables de partager une émotion" QUEL IGNORANCE! là je vous arrête , bien sur que je vous arrête! les personnes avec autisme partagent leur émotions comme n'importe qui d'autre, aiment, sont attachantes, s'exprime et même si au début cela peut être difficile pour eux ils apprennent à regarder droit dans les yeux! L'autisme est un trouble neuronal que difficulte la communication mais en aucun cas pouvez vous dire qu'ils sont incapables! ILS SONT CAPABLES
Ok donc je vous arrête!!! vous avez une idée de l'autisme rempli de préjuges qui n'ont rien a voir avec la réalité. Pour commencer les personnes avec autisme ne sont en rien détachés de la réalité, ils la perçoive d'une façon différente ce qui est très diffèrent. La plupart des personnes avec autisme développent le langage, ils ont plus de mal, quelques uns n'y arriveront pas, mais beaucoup parlent! et non, ils n'ont pas un ton monocorde... que des préjugés!
Tellement vrai. J'ai fait un stage dans une classe régulière avec des élèves intégrés, dont l'un d'eux est asperger. Il me regarde dans les yeux, il a des amis, il joue dans la cours de l'école avec les autres jeunes. Toutefois, il a une démarche stéréotypé, il n'a pas une grande capacité d'attention (il est dans son monde), il a une motricité fine pitoyable et ses résultats scolaire sont dent de scies. Je ne le reconnais pas dans la moitié des commentaires que j'ai lu.
Je suis d'accord ! C'est sûr que c'est bien que des gens prennent la peine de faire des documentaires sur l'autisme. Surtout un reportage aussi EXCELLENT. On peut vraiment dire un grand merci à Laurent Mottron qui a su écouter les autistes pendant ses recherches !
Dans le monde de l'emploi, c'est très mal toléré en France et incompris. Il existe beaucoup de discrimination, de rejet de la part des collègues, de la hiérarchie, même quand il s'agit d'une forme légère du syndrome d'asperger, on peut se prendre des réflexions du style "qu'il ne faut pas se trouver une excuse pour se laisser aller au travail" et de faire en sorte de verbaliser et s'ouvrir aux autres pour dépasser cette "pathologie" et que cela ne se voit pas trop. Quand on nous reproche de ne pas l'avoir évoqué à l'entretien d'embauche. Quand nous sommes réduits à dessiner car on nous a isolés dans un bureau car "c'est mieux pour tout le monde" et sans dossiers à traiter. Quand en face, on constate que l'on nous dit à peine bonjour et que la personne se décompose rien qu'à notre vue. Quand ils s'offusquent et nous sermonnent parce qu'on a expliqué son problème par écrit aux collègues en présentant ses excuses pour notre attitude qui peut paraître froide et distante et qu'ils auraient préféré qu'on s'explique en face à face car pour eux, cela a été un choc et que ce n'était pas agréable de lire ça le lundi matin...
Aujourd'hui, je suis presque détruite et il m'en faudrait peu pour que je craque. Voilà le monde professionnel d'aujourd'hui. Un monde de pourritures, de putains d'égoïstes, mal à l'aise quand nous ne sommes pas leur copie conforme, dans une attitude de rejet déjà quand ils ont un collègue très timide et réservé. Deuxième expérience professionnelle dans un bureau et je constate la même mentalité de saloperies, surtout de la part des femmes.
Merci pour votre franchise.
Je partage le même type d'expérience professionnelle.
@@titisansgrosminet2841 Bonjour, vous pouvez m en parler si vous en ressentez le besoin. J aime bien aussi connaître les expériences professionnelles de mes "semblables".
Ça fait déjà 5 ans mon commentaire... J étais en grosse dépression à cette époque. Ça reste toujours compliqué dans l'emploi à ce jour malheureusement mais pas autant. Pas de la haine comme j'ai pu en vivre.
Des personnalités intenses et supra-sensibles.
Excellent. Cela permet vraiment de comprendre un peu mieux ce trouble.
Je pense que c'est simplement important que les gens comprennent que les autistes n'ont pas tous exactement les memes "problemes", ni les memes points forts, et que certains ont plus de difficulte a communiquer que d'autres. Plus les gens comprennent, mieux c'est pour les personne autistiques. Par exemple certains sont tres forts avec les mathematiques, et d'autres avec la musique, etc. Tout comme les personnes "neurotypiques", chacun a ses qualites et difficultes.Chaque personne est unique.
En conclusion, la personne intériorisée explore un autre monde, d'une autre manière, et éprouve plus de difficultés à s'adapter au monde "formaté" : subvenir à ses besoin, effectuer telle activité jugée "normale" car épanouïssante (sortir au ciné, aller à la piscine, discuter avec les autres, etc). Elle éprouve aussi plus de difficultés à parler/interagir avec ceux qui pensent de manière formatée (i.e en relation avec une "normalisation" du monde), car source de conflits et d'incompréhension.
Brigitte Harrisson est l'une des personnes ressources en terme d'autisme. Je ne sais pas si tu connais son histoire, mais je pense qu'elle est assez bien située pour avancer de telle chose. Et puis, elle parle de la lenteur par rapport à la pensée autistique et oui je pense qu'il est moins aisé pour eux de décoder l'information.
j'aime tellement lire qu'à cetaines périodes je lisais en marchant. J'ai essayé en mangeant mais c'est plus difficile
Oui c'est vrai qu'on ne peut pas expliquer chaque cas separement, et pour toi (et moi aussi) c'est logique de penser que chaque personne est differente, mais je t'assure que quand quelqu'un apprend la nouvelle a propos d'une autre personne ils ont souvent en tete des stereotypes et ne se rendent pas compte a quel point le spectrum est large, a partir de ceux qui malheureusement peuvent a peine communiquer, jusqu'a ceux chez qui l'autisme est a peine perceptible a moins de connaitre la personne.
Note aussi que malgre que je donne mon opinion, et qu'on peut etre en desaccord a propos de certaines choses, je pense que c'est tout de meme bien que des gens prennent la peine d'informer les autres a propos de l'autisme. Et j'apprecie ces efforts.
Donc, cette somme de réflexion est pénalisante dans le sens où le cerveau de la personne ne pense pas avec les mêmes bases, ne voit pas sous le même angle, et peut se trouver dans des situation "complexifiantes" et "irritantes" pour ceux qui pensent sous l'autre angle. La personne intériorisée amène des connexions sémantiques, des problématiques qui ne se posent pas pour les autres d'autant plus qu'ils n'ont pas les outils pour réfléchir de cette manière.
ce n'est pas des pas des préjugés, c'était la définition que j'en avais. Je suis en médecine et j'ai eu un cours sur l'autisme. Mais je dois avouer qu'on a vu que l'autisme en général et pas le syndrome d'Asperger, c'est pour ça que je me posais des questions, j'avoue mon ignorance sur ce syndrome particulier.
Je ne trouve pas qu'il s'agisse d'un stéréotype lorsqu'elle parle de "lenteur à cause de tout ce qu'il faut faire pour enregistrer une information". Elle donne une explication et je trouve que cette explication est cohérente : en effet le monde intérieur de la personne "intériorisée" (pour ne pas séparer autisme de ce qui se trouve au bord de l'autisme et passe inaperçu) est une somme de réflexion "anormales", c'est à dire sortant du champ mental habituel, formaté, "sur des rails".
De quel site est-il question a la toute fin de cette video ?
Comme j'ai mentionne auparavant par contre je suis reconnaissante a ces personnes qui prennent le temps et ont la generosite de faire des videos a propos de l'autisme. Je m'excuse si cela n'etait pas evident dans mon message.
je ne dis pas qu'ils ne ressentent rien, jamais je ne dirais ça ! Je dis juste qu'ils ont énormément de difficulté à le partager. Après, je me trompe peut-être, ce que j'évoque ne sont peut être que les symptômes de l'autisme sévère. (ou alors mon prof de médecine est incompétent... et là ça fait peur !)
Je ne suis pas sure si je t'ai repondu, mais voici une reponse. A propos de "lenteur", ca depend vraiment de chaque personne, certains sont extremement rapide a trouver la solution a des problemes mathematiques par exemple, alors que la plupart des personnes "neurotypiques" ne sont pas aussi rapides.Un bon nombre d'inventeurs et genies etaient probablement autistiques a different degres.J'aimerais que les gens comprennent que les autistiques sont aussi importants dans la societe que les autres.
Merci. Très intéressant.
Oui bien sûr les autistes sont plus rapides dans différents cas... mais cette femme quand elle dit "la personne autiste est beaucoup plus lente que les personnes en général" elle fait allusion à un cas précis : l'enregistrement de l'information. Par exemple un autiste va être plus lent qu'un neurotypique à comprendre ce que demande les neurotypiques (ce qu'on demande en permanence à un autiste)... mais en revanche la personne autiste sera BEAUCOUP plus rapide à comprendre un autre autiste !
Je sais que mes explications peuvent paraître tautologiques, mais il faut bien comprendre que c'est une difficulté REELLE pour la personne intériorisée d'éprouver "du sens" à des conceptions, comportements, perspectives "humaines" (pour ne pas dire normale). L'intériorisée est une sorte de conscience sans corps, détâchée des REFLEXES et FORMATAGES nécessaires à la vie/survie. En revanche, on peut dire que l'inverse est vrai ; une personne "normale" serait perdue dans un monde d'intériorisés.
j'ai bien conscience de mes lacune sur ce sujet, c'est bien pour ça que je ne suis pas sûr de moi. J'ai eu un espèce de cours-initiation en médecine, où on nous a sorti la déf de l'autisme. C'est bien parce que je sais pas grand chose que j'ai voulu en savoir plus. Quand j'ai vu cette vidéo j'ai juste trouvé que quasi rien ne correspondai à la définition que j'en avais, je me suis donc demandé s'ils souffraient bien d'autisme et non pa d'autre chose. Je suis dsl si mes paroles ont manqué de tact
Vous avez appris la médecine en France ? Sachez juste que dans ce domaine il y a des retards très importants. Et les troubles autistiques sont très divers, les points communs sont des problèmes de compréhension des codes sociaux
ça m'a appris beaucoup d'affaires
Beh en même temps c'est très compliqué de fournir des explications sur un handicap en traitant au cas par cas. Si elle devait préciser pour chacune de ces explications que chacun est différent, on en finirait pas. C'est logique et sous entendu.
Le syndrome d'asperger joue seulement sur 2 aspects de la triade autistique. Les Asperger ont moins de difficulté de langage et ne présentent pas de déficience intellectuel. J'ai connu beaucoup d'enfant asperger et ils sont tous capable de nous regarder dans les yeux. Il faut pas mettre tous les personnes avec trouble autistique dans le même panier. Et ils ne sont pas tous des surdoué. Et oui, ils sont québécois et il y a aussi une anglophone, donc oui elle parle de manière étrange.
en plus, je remarque que ces personnes ont l'accent québécoi. Or, il y a eu un vrai effet de mode au Canada sur le syndrome d'Asperger, et j'ai vraiment l'impression qu'il y a eu une erreur de diagnostique. Différents, peut être, autistes, pas vraiment
Pas de souci. ;)
4:59 c'est un cas évident d'anorexie (qui peut s'ajouter à l'autisme mais qui n'en fait pas partie) et donc là le sens du plaisir c'est une perversion sensorielle, pour ainsi dire. Le schéma est : plaisir/ privation de plaisir et cela est axé d'abord sur la nourriture. Ici c'est intéressant, car ça déborde sur son observation des étoiles.
En effet, manger est un des premiers plaisirs de l'être humain à sa naissance, mais dans l'anorexie, c'est cela qui est perverti, donc il n'y a plus de relation saine avec la nourriture. Dans la phase d'anorexie restrictive, les anorexiques vont éprouver un plaisir démesuré à manger et vont se priver, pour sublimer encore plus ce plaisir. Ceci est mon analyse personnelle. Idem 8:16 "on apprend pour sentir" - > je ne partage pas cela. Chez moi, tout ce que j'apprends de mes intérêts spécifiques a un sens et une cohérence et c'est tout le sens du terme "intérêt spécifique" (ou "intérêt particulier). Bref, son rapport avec les sens est devenu pathologique.
Trop de misinformation et stereotypes. Comme quand la fille dit "la personne autiste est beaucoup plus lente que les personnes en general", desolee mais c'est un stereotype, elle devrait specifier que ca depend de chaque personne, sujet, et situation. Certains par exemple peuvent calculer plus rapidement et facilement que les autres, la meme chose s'applique pour different sujets.
Je t'arrete. Tu es la preuve qu'il y a encore des gens qui se basent sur des stereotypes pour former une opinion. Oui certains autistes peuvent a peine communiquer, mais la plupart peuvent communiquer a divers degres, jusqu'au point ou a moins que tu ne connaisse la personne tu ne pourrais pas dire qu'ils sont autistes (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne le sont pas). Par contre si tu connaissais la personne tu realiserais qu'il/elle a certaines qualites et/ou difficultes du a l'autisme.
L'autisme n'est sûr et certain pas uniquement un trouble neuronal. Là c'est moi qui vous arrête, désolée. C'est exactement cette opinion qui fait que les enfants autistes sont poussés dans des traitements médicamenteux ou exclusivement éducatifs. Sachez que les causes de l'autisme sont aujourd'hui que peu connues.
Et le pire de tous vos préjugés: "incapables de partager une émotion" QUEL IGNORANCE! là je vous arrête , bien sur que je vous arrête! les personnes avec autisme partagent leur émotions comme n'importe qui d'autre, aiment, sont attachantes, s'exprime et même si au début cela peut être difficile pour eux ils apprennent à regarder droit dans les yeux! L'autisme est un trouble neuronal que difficulte la communication mais en aucun cas pouvez vous dire qu'ils sont incapables! ILS SONT CAPABLES
Ok donc je vous arrête!!! vous avez une idée de l'autisme rempli de préjuges qui n'ont rien a voir avec la réalité. Pour commencer les personnes avec autisme ne sont en rien détachés de la réalité, ils la perçoive d'une façon différente ce qui est très diffèrent. La plupart des personnes avec autisme développent le langage, ils ont plus de mal, quelques uns n'y arriveront pas, mais beaucoup parlent! et non, ils n'ont pas un ton monocorde... que des préjugés!