Wo ti mo bê mo Publication faite sur le forum « Kodro » le 30 avril 2000 Je n’ai pas cru mes oreilles l’an dernier lorsque j’ai entendu chez une compatriote de Rosny-sous-Bois en région parisienne, un Rap centrafricain. La cassette audio était en très mauvais état, le magnétophone suintait plus qu’il ne restituait de musique. Personne parmi les hôtes présents n’accrochait la voix nasillarde, venue du fond de la mémoire et des âges. Chacun sait que dans notre communauté, la musique sert de bruit de fond lorsque nous sommes réunis; la chaîne audio quand ce n’est la télévision, débite à haute dose des décibels sans que personne n’y prête attention. Nous sommes heureux de nous retrouver, cela se voit, cela s’entend… Les bruits de fond ont le don de m’agacer. Cette fois-ci j’y ai tendu l’oreille, puis décodé quelque notes. La marque de Mayélé y était pour quelque chose. Je suis en effet de cette génération ou nous étions tous fans de Prosper Mayélé dit « Prince Mayos ». Nous étions fiers et heureux d’être centrafricains au pays, en France ou ailleurs. Les rares enregistrements de musique centrafricaine, les rares 45 tours étaient conservés précieusement. On ne pouvait s’empêcher, lorsque on était de passage à Paris dans les années 60, de faire un tour du côté de l’Observatoire où se trouvait l’unique disquaire Word-music de la ville, avec l’espoir d’y dénicher le dernier tube congolais à défaut de centrafricain. Savoir donc que Pince Mayos avait fait un pied de nez aux jeunes en réalisant le premier Rap centrafricain n’était pas pour me déplaire. Voilà que le hasard de sortie d’un triste après-midi d’automne en banlieue, me permit de me remémorer le Prince dans des conditions peu favorables certes, mais de me ressourcer tout de même. Je revins plusieurs semaines plus tard chez la compatriote, dans l’espoir d’écouter de nouveau la fameuse cassette. Hélas, l’objet avait été emprunté… Chacun sait également que les Centrafricains savent emprunter mais ne savent pas toujours rendre… Un appel sur internet, Kodro un forum centrafricain, n’eut point de succès. Pas un seul mail en retour ! « Le monde n’est plus ce qu’il était » répondit Charles Mballa, un compatriote médecin en Charente-Maritime, à qui je fis part de la déconvenue. Il ajouta un peu amer et d’un air grave : « Patassé est passé par là hélas. Les intellectuels centrafricains sont si hypocrites pour ne pas dire plus… Personne ne te répondra, surtout si tu es à la recherche de toute chose qui tendrait à valoriser un tant soit peu la culture Yakoma [Ngbandi] ». Je tombais des nus, comme on dit. J’étais à mille lieux de ces mesquineries. Le temps a passé et je dois reconnaître que pas le moindre mail ne m’est parvenu sur ce fameux Rap centrafricain. Dieu sait pourtant que nombre de compatriotes gravitent autour des artistes et des métiers du show-biz, en Ile de France. Mais je suis tenace. Je refuse la médiocrité et la mesquinerie comme la plus part des honnêtes gens. Une rencontre fortuite avec un de nos éminents artistes en exil (nous sommes tous plus ou moins en exil n’est-ce pas ?) à Paris, Judes Bondez, permit de mettre la main sur l’objet recherché. Après avoir tracé la genèse de la musique d’Afrique centrale, le parcours de ses aînés tels que Boybanda, Dominique Eboma, Jimmy Zakari, Charlie Perrière, Prosper Mayélé et bien d’autres, Judes Bondez me remit l’adresse d’un disquaire libano syrien installé non loin de la gare de l’Est à Paris où je pus me procurer le soir même le CD. Une compilation de musique bien de chez nous, parmi laquelle « Wo ti mo bê mo ». A la maison, devant la chaîne audio, les paroles du fameux Rap me revinrent en tête sans difficulté. Il s’agit bien de cette tirade qui faisait fureur à Ouango [Uango ou Wango, le long du Mbomu et du fleuve Ubangi, de Béligboka à Bangasu parmi la jeunesse, dans les années 50 (1950) ! Je la publie ici en annexe et invite les érudits à bien la traduire dans la langue de Molière. J’en appelle notamment à Marcel Diki-kidiri et à Abel Lité (linguiste et historien), et tous ceux qui le veulent, de s’essayer et à nous rendre la substantifique moelle. Il s’agit en effet, d’un thème philosophique d’une perpétuelle actualité. Les doungourous s’arrêteront bien vite, les gouyanfiers trouveront à redire comme cette racaille qui conseilla à Félix Patassé, d’interdire d’antenne de radio nationale et de télévision centrafricaine le Rap de Prince Mayos ! Je suis heureux de pouvoir offrir ici le texte. Que les puristes veuillent bien pardonner les erreurs de transcription ngbandi. Je ne suis pas linguiste. Paris, le 30 avril 2000 Jean-Bosco PELEKET 1.3.2 WO TI MO BE MO (« Ne t’en fais pas » ou « Laisse tomber ») « Bonjour jeunesse centrafricaine, Sénga mbi nyingambi, a du nga mbi du ngo Fan kà nda yakà, bèré nda lita lomè Toro a asa lé banza là Lo sa kà nda lita, lo sa kà nda légon Mon tènin wô lo mâ Mon kpalé wô lo ma Aya Man Ahé ! Mbi sasa lo gba Mbi zonga lo gba Mbi tiri gba gba gba Mbi fi ndalo gba Kanda Toro kà mbagé Kanda Toro gé mbagué Gbara gbara gbara Lébê mbi a gnan bô Yanga mbi a gban kpanni kpanni Mo zo mè boro Mo ndo kà ndali tà Wuèsè mbi wuèsè Lè mo isè Na yamba ti mo mè lini baléoko Ti mo boroko Mo gbon ma tô gbamâ Mo du ka nda yaka Mo tènè sanan, mo yinga mbi ? Mo si ka lè baga, mo u na ya ziin Mo u na ya tôo Mo u na ya tâa A là mo nin a nin ? A sia oba ! Mbi wo ti mbi bê mbi Wo ti mo bê mo Wo ti mo bê mo Mo ndo kà nda yaka Mo banta lé banza lo Toro ka asa banza Lo sa kà nda yaka, Mon zo ndo wô ma ! Mon tènè wô lo ma ! Mo kpalé wô lo ma ! Wo ti mo bê mo ! A sangan Nzapa mè lo lèlè ndozu, lo lèkè sésé A lèkè zo, a zialo dâ lo Zo ndo kè lo Zo ndo ba lo, zo ndo ba lo Zo ndo zonga lo, ndo zonga lo Alo sangan zo mè goin yalo mè ? A sia oba ! Ééé ! Oun ! Wo ti mo bê mo ! Wo ti mo bê mo ! A du kozo ko afà na Toro A du nga ngambi ko, afà nga na Toro man ! Wo ti mo bê mo ! Wo ti mo bê mo ! A sangan Nzapa mè lo lèlè ndozu, lo lèkè sésé A lèkè zo, a zialo dâ lo Zo ndo kè lo Zo ndo gi lo Zo ndo pâ lo Zo ndo zonga lo tototo Ah ah ah ! Aé dunia Wô ti mo bê mo (4 fois) Oun ! Wô ti mo bê mo (4 fois) » Chanson Yakoma des années 50, reprise et mise en musique par Prosper Mayélé, accompagné par Jowice et Zigida. A noter que les réponses à ce deuxième appel furent toutes de me demander l’adresse du disquaire Libano-syrien ! Aucune ne m’a proposé la traduction de la chanson conte-philosophique, y compris les personnes nommément citées ! Buntundu angban so ndu, nyi mâ Bosco, mo wo ti mo bê mo !
@@lolinebrama4267 Bonjour Loline, balao à tous Je viens de prendre connaissance de vos appréciations. J'en suis honoré. Prince MAYELE était le meilleur musicien centrafricain de sa génération. Il reste fédérateur, celui autour de qui les Patriotes et Compatriotes s'assemblent pour exprimer leur joie mais également leur douleur et peine. En son temps la RCA était une et indivisible. La musique coulait douce, mélodieuse. Le Prince est parti. Son œuvre reste un immense héritage dans le patrimoine centrafricain et africain. Jean-Bosco Peleket
@@jean-boscopeleket4134 Je l'ai lu et relu avec beaucoup d'attention justement. Mais dans ma compréhension je ne suis pas arrivée à saisir s'il s'agissait d'une de ses propres compositions originales écrite dans les années 50 ou d'un son populaire (un peu comme un gospel ou un chant traditionnel) des années 50 qu'il aurait repris bien plus tard. Si oui, est-ce lui qui en a fait une version rap ? Si non, de quand date cette prestation par exemple ? Je ne suis pas arrivée à retrouver dans les biographies écrites en ligne à son sujet sa date de naissance ou l'âge qu'il avait lorsqu'il est décédé pour me faire une idee.
Balao (bonjour) à tous et balao Loline Brama. Où en êtes-vous dans la recherche de vos racines ? Vous pensiez pouvoir demander à votre père de traduire mon article sur Wo ti mo bê mo de Prosper Mayélé. Qu'en est-il ? Pouvez-vous m'en dire plus ? Je suis un vieil homme, exilé depuis plus de cinq décennies mais toujours intéressé par la vie culturelle en RCA.
Bonjour Monsieur, cela a été un vrai plaisir de lire votre long commentaire et j'aimerais bien que vous me traduisiez la chanson. Même si vous en appelez à Marcel Diki-kidiri, j'ai l'impression que vous pourriez parfaitement la traduire.
Quand on était petit on disait " kété kambä ti gô ti mo tongana guitar ti mayele" 🤣🤣🤣 que la légende nous pardonne
INCROYABLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un vrai géant, dommage que la RCA ne récompense pas assez de tel légende 🔥🔥
je voudrais tellement avoir été là tout près de la scène
Famille L’immortel MAYOS ,
Merci !!!!!!
même la réalisation j'adore
Ayooo le vieux Maélé je me rappelle étant toute petite avec tonton Alex-Balu à la télé Bangui chaque samedi 💙👻❤💚💛 Merci à vous
Dans la Guinness des records Mayelé rappeur âgé du monde
cet homme est fascinant
Wo ti mo bè mo baba merci
Les beaux vieux temps
Belle présentation j aime beaucoup
Merci beaucoup. C est notre patrimoine à nous toutes et tous.
"woti mo bè mo"nous avons perdu un grand homme.A Dieu papa😭😫
belle prestation papa
James brown africain mdr wo ti mo bèh mô
Wo ti mo bê mo
Publication faite sur le forum « Kodro » le 30 avril 2000
Je n’ai pas cru mes oreilles l’an dernier lorsque j’ai entendu chez une compatriote de Rosny-sous-Bois en région parisienne, un Rap centrafricain. La cassette audio était en très mauvais état, le magnétophone suintait plus qu’il ne restituait de musique.
Personne parmi les hôtes présents n’accrochait la voix nasillarde, venue du fond de la mémoire et des âges. Chacun sait que dans notre communauté, la musique sert de bruit de fond lorsque nous sommes réunis; la chaîne audio quand ce n’est la télévision, débite à haute dose des décibels sans que personne n’y prête attention. Nous sommes heureux de nous retrouver, cela se voit, cela s’entend…
Les bruits de fond ont le don de m’agacer. Cette fois-ci j’y ai tendu l’oreille, puis décodé quelque notes. La marque de Mayélé y était pour quelque chose. Je suis en effet de cette génération ou nous étions tous fans de Prosper Mayélé dit « Prince Mayos ». Nous étions fiers et heureux d’être centrafricains au pays, en France ou ailleurs. Les rares enregistrements de musique centrafricaine, les rares 45 tours étaient conservés précieusement. On ne pouvait s’empêcher, lorsque on était de passage à Paris dans les années 60, de faire un tour du côté de l’Observatoire où se trouvait l’unique disquaire Word-music de la ville, avec l’espoir d’y dénicher le dernier tube congolais à défaut de centrafricain.
Savoir donc que Pince Mayos avait fait un pied de nez aux jeunes en réalisant le premier Rap centrafricain n’était pas pour me déplaire.
Voilà que le hasard de sortie d’un triste après-midi d’automne en banlieue, me permit de me remémorer le Prince dans des conditions peu favorables certes, mais de me ressourcer tout de même. Je revins plusieurs semaines plus tard chez la compatriote, dans l’espoir d’écouter de nouveau la fameuse cassette. Hélas, l’objet avait été emprunté… Chacun sait également que les Centrafricains savent emprunter mais ne savent pas toujours rendre…
Un appel sur internet, Kodro un forum centrafricain, n’eut point de succès. Pas un seul mail en retour ! « Le monde n’est plus ce qu’il était » répondit Charles Mballa, un compatriote médecin en Charente-Maritime, à qui je fis part de la déconvenue. Il ajouta un peu amer et d’un air grave : « Patassé est passé par là hélas. Les intellectuels centrafricains sont si hypocrites pour ne pas dire plus… Personne ne te répondra, surtout si tu es à la recherche de toute chose qui tendrait à valoriser un tant soit peu la culture Yakoma [Ngbandi] ».
Je tombais des nus, comme on dit. J’étais à mille lieux de ces mesquineries.
Le temps a passé et je dois reconnaître que pas le moindre mail ne m’est parvenu sur ce fameux Rap centrafricain. Dieu sait pourtant que nombre de compatriotes gravitent autour des artistes et des métiers du show-biz, en Ile de France.
Mais je suis tenace. Je refuse la médiocrité et la mesquinerie comme la plus part des honnêtes gens. Une rencontre fortuite avec un de nos éminents artistes en exil (nous sommes tous plus ou moins en exil n’est-ce pas ?) à Paris, Judes Bondez, permit de mettre la main sur l’objet recherché.
Après avoir tracé la genèse de la musique d’Afrique centrale, le parcours de ses aînés tels que Boybanda, Dominique Eboma, Jimmy Zakari, Charlie Perrière, Prosper Mayélé et bien d’autres, Judes Bondez me remit l’adresse d’un disquaire libano syrien installé non loin de la gare de l’Est à Paris où je pus me procurer le soir même le CD. Une compilation de musique bien de chez nous, parmi laquelle « Wo ti mo bê mo ».
A la maison, devant la chaîne audio, les paroles du fameux Rap me revinrent en tête sans difficulté. Il s’agit bien de cette tirade qui faisait fureur à Ouango [Uango ou Wango, le long du Mbomu et du fleuve Ubangi, de Béligboka à Bangasu parmi la jeunesse, dans les années 50 (1950) !
Je la publie ici en annexe et invite les érudits à bien la traduire dans la langue de Molière. J’en appelle notamment à Marcel Diki-kidiri et à Abel Lité (linguiste et historien), et tous ceux qui le veulent, de s’essayer et à nous rendre la substantifique moelle. Il s’agit en effet, d’un thème philosophique d’une perpétuelle actualité.
Les doungourous s’arrêteront bien vite, les gouyanfiers trouveront à redire comme cette racaille qui conseilla à Félix Patassé, d’interdire d’antenne de radio nationale et de télévision centrafricaine le Rap de Prince Mayos !
Je suis heureux de pouvoir offrir ici le texte. Que les puristes veuillent bien pardonner les erreurs de transcription ngbandi. Je ne suis pas linguiste.
Paris, le 30 avril 2000
Jean-Bosco PELEKET
1.3.2 WO TI MO BE MO (« Ne t’en fais pas » ou « Laisse tomber »)
« Bonjour jeunesse centrafricaine,
Sénga mbi nyingambi, a du nga mbi du ngo
Fan kà nda yakà, bèré nda lita lomè Toro a asa lé banza là
Lo sa kà nda lita, lo sa kà nda légon
Mon tènin wô lo mâ
Mon kpalé wô lo ma
Aya Man
Ahé !
Mbi sasa lo gba
Mbi zonga lo gba
Mbi tiri gba gba gba
Mbi fi ndalo gba
Kanda Toro kà mbagé
Kanda Toro gé mbagué
Gbara gbara gbara
Lébê mbi a gnan bô
Yanga mbi a gban kpanni kpanni
Mo zo mè boro
Mo ndo kà ndali tà
Wuèsè mbi wuèsè
Lè mo isè
Na yamba ti mo mè lini baléoko
Ti mo boroko
Mo gbon ma tô gbamâ
Mo du ka nda yaka
Mo tènè sanan, mo yinga mbi ?
Mo si ka lè baga, mo u na ya ziin
Mo u na ya tôo
Mo u na ya tâa
A là mo nin a nin ?
A sia oba !
Mbi wo ti mbi bê mbi
Wo ti mo bê mo
Wo ti mo bê mo
Mo ndo kà nda yaka
Mo banta lé banza lo Toro ka asa banza
Lo sa kà nda yaka, Mon zo ndo wô ma !
Mon tènè wô lo ma !
Mo kpalé wô lo ma !
Wo ti mo bê mo !
A sangan Nzapa mè lo lèlè ndozu, lo lèkè sésé
A lèkè zo, a zialo dâ lo
Zo ndo kè lo
Zo ndo ba lo, zo ndo ba lo
Zo ndo zonga lo, ndo zonga lo
Alo sangan zo mè goin yalo mè ?
A sia oba !
Ééé !
Oun !
Wo ti mo bê mo !
Wo ti mo bê mo !
A du kozo ko afà na Toro
A du nga ngambi ko, afà nga na Toro man !
Wo ti mo bê mo !
Wo ti mo bê mo !
A sangan Nzapa mè lo lèlè ndozu, lo lèkè sésé
A lèkè zo, a zialo dâ lo
Zo ndo kè lo
Zo ndo gi lo
Zo ndo pâ lo
Zo ndo zonga lo tototo
Ah ah ah !
Aé dunia
Wô ti mo bê mo (4 fois)
Oun !
Wô ti mo bê mo (4 fois) »
Chanson Yakoma des années 50, reprise et mise en musique par Prosper Mayélé, accompagné par Jowice et Zigida.
A noter que les réponses à ce deuxième appel furent toutes de me demander l’adresse du disquaire Libano-syrien ! Aucune ne m’a proposé la traduction de la chanson conte-philosophique, y compris les personnes nommément citées !
Buntundu angban so ndu, nyi mâ Bosco, mo wo ti mo bê mo !
Merci infiniment pour ce commentaire moi qui cherche à me rapprocher de ma culture Yakoma 😊 je vais faire traduire à mon père
@@lolinebrama4267 Bonjour Loline, balao à tous
Je viens de prendre connaissance de vos appréciations. J'en suis honoré. Prince MAYELE était le meilleur musicien centrafricain de sa génération. Il reste fédérateur, celui autour de qui les Patriotes et Compatriotes s'assemblent pour exprimer leur joie mais également leur douleur et peine. En son temps la RCA était une et indivisible. La musique coulait douce, mélodieuse.
Le Prince est parti. Son œuvre reste un immense héritage dans le patrimoine centrafricain et africain.
Jean-Bosco Peleket
C'est une chanson qui existait déjà et qui a été reprise c'est cela ? En quelle année, le savez-vous ?
@@ImInLoveWithAllocos Tout est expliqué dans ma note d'avril 2000 sur Kodro, reprise sur youtube par la suite. Prenez le temps de tout lire. Balao
@@jean-boscopeleket4134 Je l'ai lu et relu avec beaucoup d'attention justement. Mais dans ma compréhension je ne suis pas arrivée à saisir s'il s'agissait d'une de ses propres compositions originales écrite dans les années 50 ou d'un son populaire (un peu comme un gospel ou un chant traditionnel) des années 50 qu'il aurait repris bien plus tard. Si oui, est-ce lui qui en a fait une version rap ? Si non, de quand date cette prestation par exemple ? Je ne suis pas arrivée à retrouver dans les biographies écrites en ligne à son sujet sa date de naissance ou l'âge qu'il avait lorsqu'il est décédé pour me faire une idee.
Balao (bonjour) à tous
et balao Loline Brama. Où en êtes-vous dans la recherche de vos racines ?
Vous pensiez pouvoir demander à votre père de traduire mon article sur Wo ti mo bê mo de Prosper Mayélé. Qu'en est-il ? Pouvez-vous m'en dire plus ? Je suis un vieil homme, exilé depuis plus de cinq décennies mais toujours intéressé par la vie culturelle en RCA.
Bonjour Monsieur, cela a été un vrai plaisir de lire votre long commentaire et j'aimerais bien que vous me traduisiez la chanson. Même si vous en appelez à Marcel Diki-kidiri, j'ai l'impression que vous pourriez parfaitement la traduire.
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