Miguel CHEVALIER "Paradis Artificiels 2021" Cineum Cannes

Un film de Claude Mossessian Claude Mossessian©
PARADIS ARTIFICIELS
Exposition personnelle, Cineum, Cannes
2 août 2021 - 31 janvier 2022
Cineum
230 avenue Francis Tonner
06150 Cannes La Bocca
cineum.fr
Le nouveau multiplexe cineum à Cannes dessiné par l'architecte Rudy Ricciotti présente l'exposition Paradis Artificiels de Miguel Chevalier, un parcours au coeur d'une nature réinventée.
Selon une démarche initiée à la fin des années 90, qui prend appui sur l’observation du monde végétal et sa transposition imaginaire dans l’univers numérique, Miguel Chevalier réalise différents herbiers qui lui permettent de créer les jardins virtuels présentés dans l'exposition :
Trans-Natures 2021 : ce jardin virtuel suit le cycle des quatre saisons et mêle différentes espèces d’arbres, de feuillages et de fleurs réalistes ou imaginaires (logiciel : Claude Micheli) ;
Extra-Natural 2021 : un jardin virtuel composé d’herbacées aux longues feuilles translucides, de fleurs exotiques aux corolles extraordinaires, d’une symphonie de couleurs éclatantes (logiciels : Cyrille Henry et Antoine Villeret) ;
Fractal Flowers 2021 : des fleurs virtuelles aux formes géométriques évoluant à la lisière des mondes végétal, minéral, animal et robotique (logiciel : Cyrille Henry).
Ces différentes générations de fleurs et jardins virtuels se déclinent sous forme d’œuvres numériques sur écrans et d’une œuvre générative et interactive en projection monumentale. Dotées de vies artificielles, les plantes naissent aléatoirement, s’épanouissent puis disparaissent avant de renaître en variation. Les jardins sont en permanente métamorphose.
L’exposition explore la multiplicité de l’œuvre à l’ère du numérique et la matérialisation du virtuel. Le code informatique peut être interprété différemment selon les logiciels et admettre toutes les variations et supports possibles : digigraphies, hologrammes, lenticulaires, sculptures par impression 3D...
Certaines œuvres font écho aux origines du cinéma en s’inspirant notamment de la technique de chronophotographie de Eadweard Muybridge ou d’Étienne-Jules Marey.
L’exposition Paradis Artificiels est une ode à la nature et aux cycles de la vie. Les œuvres présentées sont le reflet d’un monde où la nature est sans cesse maîtrisée et conditionnée, où la vie artificielle est devenue possible. Elles interpellent sur une biodiversité à préserver et cherchent à créer les conditions d'une symbiose entre l'homme et la nature.