T'as oublié de mentioné la partie où Gjony a stalké Quinn à son travail et sa maison, piraté ses emails et a doxé le nom de Quinn ainsi que celui de plusieurs membres de sa famille.
@@justice4telford674 Les fausses accusations!? Le FBI voit les choses différemment! 😂😂😂 À moins que tu sois du genre à penser qu'ils font aussi partis de la conspiration.
@@yaelabbas1821 Si seulement t'avais idée à quelle point la droite radicale bénéfit de l'anonimat que l'internet leur donne. Et après quand les gouvernments cherchent à se donner les moyens de surveiller ces individus on cris à l'opression.
Très bonne vidéo ! Je connaissais l'histoire, notamment Canard PC en avait fait un dossier en 2014 dans leur mag (introuvable en ligne hélas, mais la presse spécialisée en a bien parlé hé hé hé 16:10). Pour les histoires de lien avec l'élection de Trump, ils ont également fait un dossier en 2019 "Du Gamergate à l'élection de Donald Trump | Pourquoi la droite radicale a choisi le jeu vidéo comme champ de bataille culturel" que tu as probablement lu mais que je n'ai pas vu dans tes références. Autrement je trouve la vidéo vitale, parce que tu as raison quand tu dis que c'est un évènement qui a bouleversé le milieu voire même a eu un impact culturel démesuré. GG de l'avoir faite.
Je vous félicite d'être resté nuancé et ne pas être tombé dans la relecture des évènements. Outre Atlantique, beaucoup de journalistes n'ont pas la même intégrité intellectuelle. C'est, hélas, ce genre d'évènement qui donne une mauvaise image du monde du jeu vidéo
Mouais non a la fin,il a manqué de nuance quand il a parlé de l'extrême droite avec le côté racist sexism etc car dans l'extrême droite tu peut ranger les royalistes et c'est pas autant synonyme d'être racist, sexists et pareil pour être nationalistes.
@@psychogreed3210 Le mot "extrême droite" est devenu un fourre-tout... Tu n'es pas d'accord avec le "wokisme", "l'inclusion" et autres idées, tu es d'extrême droite^^
Après presque un an (en plus que c'est les 10 ans du début de GG) et ça a permis à voir plusieurs points positifs mais aussi négatifs : - Ça a permis de voir la corruption entre les studios de développement et les journalistes spécialisés à vouloir dicter que le jeu est bien ou non, voir même d'utiliser ce mouvement à des fins financiers et politiques (c'est étrange que tu n'as pas mentionné le leak du GameJournosPros qui date de 2010 : le wiki ggwiki le mentionne sur le site). Comme tu l'as dit, ce sont devenus des NPC. - En parlant de studios de jeux vidéo, ça a mis la lumière sur le mauvais traitement des employés (particulièrement des femmes), mais aussi leur méthodes douteuses à se faire de l'argent : Microtransactions, jeux à peine fini avec el famoso Patch J1, publicités dans les jeux, les seasons pass / battlepass pour les jeux dites AAA, voir même la promotion de mouvements politiques qui n'ont rien à voir avec le jeu (surtout vers la gauche). - Plusieurs influenceurs en ont profités pour se faire de l'argent derrière ou atteindre des postes prestigieuses comme consultant durant le mouvement. - Ça a mis en avant la venue des postes dites de DEI (Diversité Equité et Inclusion) qui est, pour ma part, une des pires choses qu'on peut donner à une entreprise car il ne s'agit plus de recruter pour leur compétences, mais pour une position dans l’échelle sociale. Cas récent est le studio de consultation SBI. - Ça a poussé les jeux à être plus "inclusif" mais c'est une traduction pour réduire la liberté d'expression pour un jeu, sois-disant pour éviter d'offenser une petite minorité qui, au final, n'est pas intéressé par le jeu. - Comme tu l'as dit c’était devenu un bordel sans fin où personne n'est gagnant à la fin. Il n'y a pas eu de points où se mettre d'accord sur quels sont les attentes des joueurs qui restent les principaux consommateurs. Et on est d'accord que la politique n'a rien à voir dans ce média, comme pour les catholiques qui disent que les jeux rendent "violents" (d'ailleurs j'ai à voir ta vidéo à ce sujet). En tout cas, bonne vidéo que tu as réalisé.
Très bonne vidéo, merci. En dehors de Jason Shreier (largement cité et commenté de toute façon) je ne regarde quasi plus que les gros titres pour être informée un minimum, et je lis pas les tests en général, avec leurs notes et tout le bouzin. C'est dommage. Mais bon c'est trop déprimant sinon xD. Ou énervant, ça dépend lol De toute façon on peut partir du principe que tant qu'une presse spécialisée est financée via la pub par les entreprises dont elle est supposée parler ça peut pas bien se mettre, au final. Quant au cœur de ton sujet je vais même pas en parler tellement c'est à la fois déprimant et énervant xD Passe une bonne journée !
C'est pas correct de mettre Chris Ray Gun dans le Passage sur l'extreme droite surtout quand on sait que le gamergate à abouti à une relation amoureuse entre lui et Laci Green, une des youtubeuse féministe les plus populaires de ce temps. C'est d'ailleurs une des seule qui à fait le premier pas vers les GamerGaters et elle à été grandement célébrée.
Alors, niveau jeux vidéo il en est peut être pas ressorti grand chose, par contre sur la scène politique ça a eu un gros impact et même jusque en France.
Je comprends de vouloir faire la part des choses, mais le problème est qu'une large partie de la campagne de harcèlement lancée par les gamergaters a consisté à dorer leur propre image et démoniser leurs opposants à tous les niveaux. Tu as laissé passer certaines de leurs narrations qui méritent pourtant d'être interrogées. L'idée que le mouvement avait au départ une légitimité et a été ensuite subverti est complètement contredite par le fait que la déclaration que Zoë Quinn aurait eu une relation avec un journaliste pour une revue positive était inventée de toute pièce et ces accusations faisaient de plus partie intégrante de la campagne de harcèlement à son encontre. C'est sur ce mensonge initial que s'est construit l'idée que le mouvement se battait pour l'éthique dans le journalisme jeu vidéo. C'est donc bien le harcèlement misogyne qui était le véritable moteur, et ces accusations n'existaient que dans le but de justifier celui-ci auprès d'un plus large public sensible aux questions d'éthique, indépendamment du fait que des gens y aient crus sincèrement. Bien sûr les problèmes de conflits d'intérêts des journalistes de jeux vidéo étaient réels, et c'est d'ailleurs précisément parce que c'était un point de crispation à l'époque qu'ils ont pu être si facilement instrumentalisés. Je pense aussi que résumer la controverse à une histoire de coucherie qui aurait du rester un fait divers est fondamentalement ne pas comprendre les mécaniques qui ont mené à cette explosion. C'est l'élément déclencheur, certes, mais en réalité on retrouve derrière des visions du jeu vidéo qui divergeaient au sein de la communauté depuis le harcèlement de Anita Sarkeesian deux ans plus tôt. En particulier, la prise de position de la presse spécialisée américaine contre le gamergate a largement aidé à cristalliser le mouvement et provoqué pour de bon la scission. Là où le bas blesse, c'est sur la nature de ces divergences. Pas mal d'idées néfastes au sein de la communauté ont pu prospérer sans contradiction pendant les années 2000 car elles ne posaient pas encore de problème voire étaient même politiquement utiles à court terme. Le mouvement gamergater était originalement composé de joueurs qui se sont construits autour de l'idée qu'ils ne sont pas affectés par les médias qu'ils consomment, position qu'ils ont développé en réaction aux controverses à répétition autour des jeux vidéos violents et de l'addiction aux jeux que l'on retrouvait dans la presse mainstream de l'époque. Le backlash envers Anita était largement motivé par des idées préconçues sur sa position qui ont été forgées en prenant pour référence ces anciennes critiques. Je pense en particulier à l'idée qu'elle souhaitait censurer les jeux, alors même qu'elle a rendu clair que ce n'était pas son propos. Tant que j'y suis, leur conception moderne de la censure vaut aussi la peine d'être mentionnée : ils ont tendance à substituer leur propre vision du jeu vidéo à la place de celle des développeurs, et tout départ de cette vision peut être considéré par eux comme un acte de censure. Leur véritable problème est davantage en réalité avec qui peut décider de ce qui se trouve dans un jeu et pour quelles raisons. Ce qu'il faut comprendre implicitement, c'est que seul un membre légitime de la communauté est en droit de le décider, et bien sûr qui peut ou pas en faire parti est largement policé. Ce contrôle s'applique même si la personne travaille dans l'industrie. Pire, si elle est déclarée comme extérieure alors de fait elle devient vecteur potentiel de censure dans cette vision. Il reste une dernière pièce manquante pour comprendre pourquoi la situation ne pouvait que rapidement dégénérer : l'idée répandue que les femmes ne jouent pas aux jeux vidéos. Mis bout à bout avec le reste, il devient rapidement clair pourquoi Anita, et les autres féministes parlant de jeu vidéo les énervent autant : en critiquant le jeu vidéo en des termes qui ne sont pas les leurs, en suggérant des changements qu'ils n'ont pas approuvés, en se déclarant ouvertement comme faisant parti de la communauté, leur existence ne peut que leur être intolérable. De là il y a un choix à faire : soit remettre en question ses préconceptions sur ce qu'est même la communauté gaming et admettre son absence de cohésion, soit la réaffirmer en tant que marqueur pertinent. Ils ont bien évidemment choisi la seconde option, et entament à partir de 2012 des campagnes ayant pour but premier de s'assurer de l'homogénéité de la communauté afin de se garantir le contrôle du média. Et c'est dans ce contexte que l'on peut revenir à 2014, la gamergate, et les journalistes de jeu vidéo américains, qui sont particulièrement conscients de cette problématique puisque débattre sur les évolutions du jeu vidéo fait parti de leur travail. Et malgré tous leurs défauts, ils ont vus à l'époque la controverse pour ce qu'elle était : la plus large émanation d'un mouvement identitaire en incubation. Ce sont des voix prominentes de la communauté, et plusieurs d'entre eux décident d'utiliser leur plateforme pour prendre ouvertement position condamnant cette vision, lui opposant des valeurs d'ouverture sur le monde. On remarquera d'ailleurs que les gamergaters n'avaient pas du tout le soutien des organes de presse les moins corporatistes, c'était même exactement l'inverse, ils ont pris particulièrement cher de la part des journaux avec une forte liberté de ton. Et c'est d'ailleurs pour cela que la distinction entre publications n'existe pas à leurs yeux, car l'évaluation de leur éthique se fait en fonction de leur point de vue sur le féminisme et le soutien à leur mouvement, ce qui a réduit leur sources "fiables" à une poignée de blogs centrés entièrement autour de leur guerre culturelle. Quand on dit que le problème était avant tout que Zoë Quinn était une femme féministe travaillant dans l'industrie, c'est parce que ce sont des marqueurs que les gamergaters avaient déjà identifiés comme appartenant à leurs antagonistes. Elle est pour les gamergaters un symbole de tout ce qui ne va pas selon eux dans l'industrie. Il est plus facile pour eux de créer une cible à détruire que de se questionner, car c'est leur identité même qui est en jeu. Le Zoë Post était exactement ce dont ils avaient besoin : un justificatif pour déchaîner leurs frustrations. Les outils qui ont servi au harcèlement de Quinn étaient déjà construits, et avaient déjà été utilisés pour cibler d'autres personnes, principalement Anita Sarkeesian. Ce qui a changé avec le Gamergate c'est l'ampleur avec laquelle ils ont été utilisés, où des méthodes de harcèlement ont servi à une échelle encore inédite aujourd'hui. Tout ce qu'il manquait pour démarrer c'est l'étincelle. Ce mouvement n'aurait jamais pu parler sérieusement d'éthique parce qu'il n'est pas intéressé par les réflexions de fond, son incapacité à produire de la pensée allant au-delà de poncifs réactionnaires est intrinsèque à son existence. Plus que l'affaire elle-même, c'est tout le contexte autour qui est important. C'est pour cela d'ailleurs que la question de la diversité dans les médias lui est autant liée malgré l'absence de lien apparent au premier abord. Je rajouterais pour finir que nous avons bien eu des équivalents en France, par l'intermédiaire des forums de JVC, qui nous ont même donné une vague de youtubeurs d'extrême-droite comme le Raptor. On a aussi un réseau de petits youtubeurs faisant des vidéos reprenant les formats et thèmes modernes des gamergaters. Le plus gros d'entre eux Psyhodelik est d'ailleurs en procès en ce moment pour ses actions sur sa chaîne.
--- Addendum : Au sujet du Zoe Post Je ne suis pas sûr de ce à quoi tu fais référence quand tu critiques Zoë Quinn (beaucoup d'éléments sont utilisés contre elle, y compris des histoires horribles comme le le suicide de Alec Holowka), mais je réitère que ça fait 10 ans qu'elle se prend une des plus larges campagne de harcèlement que le net a connu de la part de gens qui essayent littéralement de la faire passer pour le diable incarné. Je prendrais donc avec une pincée de sel toute information à son sujet, parce que tous les aspects de sa vie publiés en ligne disponible ont été largement disséqués afin d'être utilisés contre elle. Je ne dis pas qu'elle n'a rien à se reprocher, mais que le puits est tellement empoisonné que simplement se tenir à proximité peut permettre d'inhaler des vapeurs toxiques. Je pense en particulier que tu donnes beaucoup, beaucoup trop de crédit à son ex, Eron Gjoni. J'aimerais lister quelques problèmes basiques avec son post, complétés avec des détails venant principalement de l'article de Zachary Jason pour le Boston Globe : - Le simple fait d'écrire un pavé pour afficher son ex photos incluses et le poster sur internet - Son post est toujours en ligne malgré la campagne de harcèlement - Non seulement il savait que le post pouvait provoquer du harcèlement, il espérait activement que cela arriverait - Il admet avoir activement travaillé son post pour le rendre sensationnel et attirer le plus d'attention possible - Malgré ce que pourrait laisse penser le disclaimer sur son post, il a activement intéragi avec et encouragé les harceleurs de Quinn - Il a continué à intéragir avec les harceleurs après et malgré que Quinn ait obtenu une ordonnance de la justice le forçant à stopper - L'entièreté de la "blague" Five Guys ne sert aucun autre but que conforter le lecteur dans une misogynie crasse et a bien évidemment été largement reprise memifiée par les harceleurs - Il a contacté Quinn après la rupture dans l'unique but d'obtenir plus de contenu à mettre dans son post - Il prévoyait de faire une séquelle, qu'il a finalement abandonné en raison notamment des complications judiciaires Je pense sincèrement que tu ne penses pas à mal, mais je me dois te dire que t'entendre dire que Eron Gjoni est tombé sur une personne "horrible pour être en couple" et qu'il a "subi dans cette affaire" quand en retour *il a volontairement provoqué un harcèlement de masse qui dure maintenant depuis plus de 10 ans et auquel il a participé et encouragé alors même qu'il a impliqué de multiples menaces de mort* est absolument surréaliste. À son crédit cela fait longtemps que lui a lâché l'affaire et est passé à autre chose. Mais Zoë Quinn, elle par contre elle peut pas, ses harceleurs eux ils sont encore là. Mais dans quel monde aucune de ses actions est raisonnable en fait ? C'est sans parler du fait que Quinn a bien évidemment sa propre version des faits dont quelques détails sont disponibles, même si elle considère que s'expliquer serait accepter l'idée que si le portrait fait d'elle dans le post reflétait la réalité (ce qui ne dois pas être pris pour acquis), alors son ex serait justifié dans ses actions. Et sa vie sexuelle ne regarde aucune des personnes la harcelant, et ces derniers la détestent de toute façon déjà et la considérent comme une menteuse manipulatrice, il n'y a pas de raison de leur donner du grain à moudre. Ce n'est pas du revenge porn, mais je ne crois pas que ce que son ex a fait est beaucoup mieux. Et si bien sûr s'il ne pouvait pas savoir que cela pourrait partir aussi loin et dans ces proportions, il essayait clairement de créer la controverse. Mon but n'est pas de le caricaturer ou de le dresser en méchant de l'histoire, mais je ne pense pas qu'on puisse non plus le portrayer en simple victime de Quinn car ses actions ne me semblent pas correspondre à celle d'un acteur agissant en bonne foi. Tu parles d'impliquer la justice, mais qu'est-ce que tu crois que Quinn a essayé de faire ? Les instances judiciaires étaient complètement dépassées par la situation en 2014. Le FBI avait été ensuite mis sur l'affaire et cela a été aussi un échec complet. Et c'est pourtant pas les éléments incriminants qui manquaient. Ils avaient littéralement des suspects qui ont avoué devant eux avoir envoyé des menaces de mort et ils n'ont rien fait !
Il faut se dire qu'on ne peut plus travailler sans salaire Et personne ne veut payer.....donc on se nourrit comme on peut .... Sauf que certains en veulent plus en faisant moins, donc le site de.journeaux de jeux vidéo est devenu un panneau publicitaire
T'as oublié de mentioné la partie où Gjony a stalké Quinn à son travail et sa maison, piraté ses emails et a doxé le nom de Quinn ainsi que celui de plusieurs membres de sa famille.
il a oublié les fausse accusation de quinn a faite et aussi et surtout les crownfounding qu'elle a fait pour gagner de l'argent sur le dos des autres
@@justice4telford674 Les fausses accusations!? Le FBI voit les choses différemment! 😂😂😂
À moins que tu sois du genre à penser qu'ils font aussi partis de la conspiration.
@@Standupforyour_rightsDes sources j’imagine alors ? Pas en prison ? Bizarre dis donc si le FBI pense que la personne est coupable
@@yaelabbas1821 Si seulement t'avais idée à quelle point la droite radicale bénéfit de l'anonimat que l'internet leur donne. Et après quand les gouvernments cherchent à se donner les moyens de surveiller ces individus on cris à l'opression.
Très bonne vidéo ! Je connaissais l'histoire, notamment Canard PC en avait fait un dossier en 2014 dans leur mag (introuvable en ligne hélas, mais la presse spécialisée en a bien parlé hé hé hé 16:10). Pour les histoires de lien avec l'élection de Trump, ils ont également fait un dossier en 2019 "Du Gamergate à l'élection de Donald Trump | Pourquoi la droite radicale a choisi le jeu vidéo comme champ de bataille culturel" que tu as probablement lu mais que je n'ai pas vu dans tes références.
Autrement je trouve la vidéo vitale, parce que tu as raison quand tu dis que c'est un évènement qui a bouleversé le milieu voire même a eu un impact culturel démesuré. GG de l'avoir faite.
Pourquoi la droite radicale a choisi le jeu vidéo comme champ de bataille culturel, sans deconné quel titre a la con
@@justice4telford674 bah .. renseigne toi sur les sources que je cite, non ? Voilà, bisous
Super intéressant et nuancé, merci !
super biaisé et orienté
@@justice4telford674 C'est orienté de dire que c'est fait divers et monté en épingle et est allé beauuuuuuucoup trop loin ?
Je vous félicite d'être resté nuancé et ne pas être tombé dans la relecture des évènements. Outre Atlantique, beaucoup de journalistes n'ont pas la même intégrité intellectuelle. C'est, hélas, ce genre d'évènement qui donne une mauvaise image du monde du jeu vidéo
Mouais non a la fin,il a manqué de nuance quand il a parlé de l'extrême droite avec le côté racist sexism etc car dans l'extrême droite tu peut ranger les royalistes et c'est pas autant synonyme d'être racist, sexists et pareil pour être nationalistes.
@@psychogreed3210 Le mot "extrême droite" est devenu un fourre-tout... Tu n'es pas d'accord avec le "wokisme", "l'inclusion" et autres idées, tu es d'extrême droite^^
Encore une très bonne vidéo, j'ai appris un tas de choses (et j'ai un peu envie de manger des Doritos...) bravo à toi!
Death Stranding ? Le jeu sponsorisé par Monster ?😂
Le gamergate a vraiment modelé la culture du gaming et même d’internet.
Gamergate c'est quand même beaucoup de gens qui se sont organiser pour ruiné la vies de gens qui n'ont absolument rien fait de mal.
vidéo top continue!!
Après presque un an (en plus que c'est les 10 ans du début de GG) et ça a permis à voir plusieurs points positifs mais aussi négatifs :
- Ça a permis de voir la corruption entre les studios de développement et les journalistes spécialisés à vouloir dicter que le jeu est bien ou non, voir même d'utiliser ce mouvement à des fins financiers et politiques (c'est étrange que tu n'as pas mentionné le leak du GameJournosPros qui date de 2010 : le wiki ggwiki le mentionne sur le site). Comme tu l'as dit, ce sont devenus des NPC.
- En parlant de studios de jeux vidéo, ça a mis la lumière sur le mauvais traitement des employés (particulièrement des femmes), mais aussi leur méthodes douteuses à se faire de l'argent : Microtransactions, jeux à peine fini avec el famoso Patch J1, publicités dans les jeux, les seasons pass / battlepass pour les jeux dites AAA, voir même la promotion de mouvements politiques qui n'ont rien à voir avec le jeu (surtout vers la gauche).
- Plusieurs influenceurs en ont profités pour se faire de l'argent derrière ou atteindre des postes prestigieuses comme consultant durant le mouvement.
- Ça a mis en avant la venue des postes dites de DEI (Diversité Equité et Inclusion) qui est, pour ma part, une des pires choses qu'on peut donner à une entreprise car il ne s'agit plus de recruter pour leur compétences, mais pour une position dans l’échelle sociale. Cas récent est le studio de consultation SBI.
- Ça a poussé les jeux à être plus "inclusif" mais c'est une traduction pour réduire la liberté d'expression pour un jeu, sois-disant pour éviter d'offenser une petite minorité qui, au final, n'est pas intéressé par le jeu.
- Comme tu l'as dit c’était devenu un bordel sans fin où personne n'est gagnant à la fin. Il n'y a pas eu de points où se mettre d'accord sur quels sont les attentes des joueurs qui restent les principaux consommateurs. Et on est d'accord que la politique n'a rien à voir dans ce média, comme pour les catholiques qui disent que les jeux rendent "violents" (d'ailleurs j'ai à voir ta vidéo à ce sujet).
En tout cas, bonne vidéo que tu as réalisé.
Sacré boulot.
Très bonne vidéo, merci.
En dehors de Jason Shreier (largement cité et commenté de toute façon) je ne regarde quasi plus que les gros titres pour être informée un minimum, et je lis pas les tests en général, avec leurs notes et tout le bouzin. C'est dommage. Mais bon c'est trop déprimant sinon xD. Ou énervant, ça dépend lol
De toute façon on peut partir du principe que tant qu'une presse spécialisée est financée via la pub par les entreprises dont elle est supposée parler ça peut pas bien se mettre, au final.
Quant au cœur de ton sujet je vais même pas en parler tellement c'est à la fois déprimant et énervant xD
Passe une bonne journée !
C'est pas correct de mettre Chris Ray Gun dans le Passage sur l'extreme droite surtout quand on sait que le gamergate à abouti à une relation amoureuse entre lui et Laci Green, une des youtubeuse féministe les plus populaires de ce temps. C'est d'ailleurs une des seule qui à fait le premier pas vers les GamerGaters et elle à été grandement célébrée.
Par contre le passage sur la pub et le manque d'éthique dans le JV est un bon point
Alors, niveau jeux vidéo il en est peut être pas ressorti grand chose, par contre sur la scène politique ça a eu un gros impact et même jusque en France.
Je comprends de vouloir faire la part des choses, mais le problème est qu'une large partie de la campagne de harcèlement lancée par les gamergaters a consisté à dorer leur propre image et démoniser leurs opposants à tous les niveaux. Tu as laissé passer certaines de leurs narrations qui méritent pourtant d'être interrogées.
L'idée que le mouvement avait au départ une légitimité et a été ensuite subverti est complètement contredite par le fait que la déclaration que Zoë Quinn aurait eu une relation avec un journaliste pour une revue positive était inventée de toute pièce et ces accusations faisaient de plus partie intégrante de la campagne de harcèlement à son encontre. C'est sur ce mensonge initial que s'est construit l'idée que le mouvement se battait pour l'éthique dans le journalisme jeu vidéo. C'est donc bien le harcèlement misogyne qui était le véritable moteur, et ces accusations n'existaient que dans le but de justifier celui-ci auprès d'un plus large public sensible aux questions d'éthique, indépendamment du fait que des gens y aient crus sincèrement.
Bien sûr les problèmes de conflits d'intérêts des journalistes de jeux vidéo étaient réels, et c'est d'ailleurs précisément parce que c'était un point de crispation à l'époque qu'ils ont pu être si facilement instrumentalisés.
Je pense aussi que résumer la controverse à une histoire de coucherie qui aurait du rester un fait divers est fondamentalement ne pas comprendre les mécaniques qui ont mené à cette explosion. C'est l'élément déclencheur, certes, mais en réalité on retrouve derrière des visions du jeu vidéo qui divergeaient au sein de la communauté depuis le harcèlement de Anita Sarkeesian deux ans plus tôt. En particulier, la prise de position de la presse spécialisée américaine contre le gamergate a largement aidé à cristalliser le mouvement et provoqué pour de bon la scission.
Là où le bas blesse, c'est sur la nature de ces divergences. Pas mal d'idées néfastes au sein de la communauté ont pu prospérer sans contradiction pendant les années 2000 car elles ne posaient pas encore de problème voire étaient même politiquement utiles à court terme. Le mouvement gamergater était originalement composé de joueurs qui se sont construits autour de l'idée qu'ils ne sont pas affectés par les médias qu'ils consomment, position qu'ils ont développé en réaction aux controverses à répétition autour des jeux vidéos violents et de l'addiction aux jeux que l'on retrouvait dans la presse mainstream de l'époque. Le backlash envers Anita était largement motivé par des idées préconçues sur sa position qui ont été forgées en prenant pour référence ces anciennes critiques. Je pense en particulier à l'idée qu'elle souhaitait censurer les jeux, alors même qu'elle a rendu clair que ce n'était pas son propos.
Tant que j'y suis, leur conception moderne de la censure vaut aussi la peine d'être mentionnée : ils ont tendance à substituer leur propre vision du jeu vidéo à la place de celle des développeurs, et tout départ de cette vision peut être considéré par eux comme un acte de censure. Leur véritable problème est davantage en réalité avec qui peut décider de ce qui se trouve dans un jeu et pour quelles raisons. Ce qu'il faut comprendre implicitement, c'est que seul un membre légitime de la communauté est en droit de le décider, et bien sûr qui peut ou pas en faire parti est largement policé. Ce contrôle s'applique même si la personne travaille dans l'industrie. Pire, si elle est déclarée comme extérieure alors de fait elle devient vecteur potentiel de censure dans cette vision.
Il reste une dernière pièce manquante pour comprendre pourquoi la situation ne pouvait que rapidement dégénérer : l'idée répandue que les femmes ne jouent pas aux jeux vidéos. Mis bout à bout avec le reste, il devient rapidement clair pourquoi Anita, et les autres féministes parlant de jeu vidéo les énervent autant : en critiquant le jeu vidéo en des termes qui ne sont pas les leurs, en suggérant des changements qu'ils n'ont pas approuvés, en se déclarant ouvertement comme faisant parti de la communauté, leur existence ne peut que leur être intolérable.
De là il y a un choix à faire : soit remettre en question ses préconceptions sur ce qu'est même la communauté gaming et admettre son absence de cohésion, soit la réaffirmer en tant que marqueur pertinent. Ils ont bien évidemment choisi la seconde option, et entament à partir de 2012 des campagnes ayant pour but premier de s'assurer de l'homogénéité de la communauté afin de se garantir le contrôle du média.
Et c'est dans ce contexte que l'on peut revenir à 2014, la gamergate, et les journalistes de jeu vidéo américains, qui sont particulièrement conscients de cette problématique puisque débattre sur les évolutions du jeu vidéo fait parti de leur travail. Et malgré tous leurs défauts, ils ont vus à l'époque la controverse pour ce qu'elle était : la plus large émanation d'un mouvement identitaire en incubation. Ce sont des voix prominentes de la communauté, et plusieurs d'entre eux décident d'utiliser leur plateforme pour prendre ouvertement position condamnant cette vision, lui opposant des valeurs d'ouverture sur le monde.
On remarquera d'ailleurs que les gamergaters n'avaient pas du tout le soutien des organes de presse les moins corporatistes, c'était même exactement l'inverse, ils ont pris particulièrement cher de la part des journaux avec une forte liberté de ton. Et c'est d'ailleurs pour cela que la distinction entre publications n'existe pas à leurs yeux, car l'évaluation de leur éthique se fait en fonction de leur point de vue sur le féminisme et le soutien à leur mouvement, ce qui a réduit leur sources "fiables" à une poignée de blogs centrés entièrement autour de leur guerre culturelle.
Quand on dit que le problème était avant tout que Zoë Quinn était une femme féministe travaillant dans l'industrie, c'est parce que ce sont des marqueurs que les gamergaters avaient déjà identifiés comme appartenant à leurs antagonistes. Elle est pour les gamergaters un symbole de tout ce qui ne va pas selon eux dans l'industrie. Il est plus facile pour eux de créer une cible à détruire que de se questionner, car c'est leur identité même qui est en jeu. Le Zoë Post était exactement ce dont ils avaient besoin : un justificatif pour déchaîner leurs frustrations.
Les outils qui ont servi au harcèlement de Quinn étaient déjà construits, et avaient déjà été utilisés pour cibler d'autres personnes, principalement Anita Sarkeesian. Ce qui a changé avec le Gamergate c'est l'ampleur avec laquelle ils ont été utilisés, où des méthodes de harcèlement ont servi à une échelle encore inédite aujourd'hui. Tout ce qu'il manquait pour démarrer c'est l'étincelle. Ce mouvement n'aurait jamais pu parler sérieusement d'éthique parce qu'il n'est pas intéressé par les réflexions de fond, son incapacité à produire de la pensée allant au-delà de poncifs réactionnaires est intrinsèque à son existence.
Plus que l'affaire elle-même, c'est tout le contexte autour qui est important. C'est pour cela d'ailleurs que la question de la diversité dans les médias lui est autant liée malgré l'absence de lien apparent au premier abord.
Je rajouterais pour finir que nous avons bien eu des équivalents en France, par l'intermédiaire des forums de JVC, qui nous ont même donné une vague de youtubeurs d'extrême-droite comme le Raptor. On a aussi un réseau de petits youtubeurs faisant des vidéos reprenant les formats et thèmes modernes des gamergaters. Le plus gros d'entre eux Psyhodelik est d'ailleurs en procès en ce moment pour ses actions sur sa chaîne.
--- Addendum : Au sujet du Zoe Post
Je ne suis pas sûr de ce à quoi tu fais référence quand tu critiques Zoë Quinn (beaucoup d'éléments sont utilisés contre elle, y compris des histoires horribles comme le le suicide de Alec Holowka), mais je réitère que ça fait 10 ans qu'elle se prend une des plus larges campagne de harcèlement que le net a connu de la part de gens qui essayent littéralement de la faire passer pour le diable incarné. Je prendrais donc avec une pincée de sel toute information à son sujet, parce que tous les aspects de sa vie publiés en ligne disponible ont été largement disséqués afin d'être utilisés contre elle. Je ne dis pas qu'elle n'a rien à se reprocher, mais que le puits est tellement empoisonné que simplement se tenir à proximité peut permettre d'inhaler des vapeurs toxiques.
Je pense en particulier que tu donnes beaucoup, beaucoup trop de crédit à son ex, Eron Gjoni.
J'aimerais lister quelques problèmes basiques avec son post, complétés avec des détails venant principalement de l'article de Zachary Jason pour le Boston Globe :
- Le simple fait d'écrire un pavé pour afficher son ex photos incluses et le poster sur internet
- Son post est toujours en ligne malgré la campagne de harcèlement
- Non seulement il savait que le post pouvait provoquer du harcèlement, il espérait activement que cela arriverait
- Il admet avoir activement travaillé son post pour le rendre sensationnel et attirer le plus d'attention possible
- Malgré ce que pourrait laisse penser le disclaimer sur son post, il a activement intéragi avec et encouragé les harceleurs de Quinn
- Il a continué à intéragir avec les harceleurs après et malgré que Quinn ait obtenu une ordonnance de la justice le forçant à stopper
- L'entièreté de la "blague" Five Guys ne sert aucun autre but que conforter le lecteur dans une misogynie crasse et a bien évidemment été largement reprise memifiée par les harceleurs
- Il a contacté Quinn après la rupture dans l'unique but d'obtenir plus de contenu à mettre dans son post
- Il prévoyait de faire une séquelle, qu'il a finalement abandonné en raison notamment des complications judiciaires
Je pense sincèrement que tu ne penses pas à mal, mais je me dois te dire que t'entendre dire que Eron Gjoni est tombé sur une personne "horrible pour être en couple" et qu'il a "subi dans cette affaire" quand en retour *il a volontairement provoqué un harcèlement de masse qui dure maintenant depuis plus de 10 ans et auquel il a participé et encouragé alors même qu'il a impliqué de multiples menaces de mort* est absolument surréaliste. À son crédit cela fait longtemps que lui a lâché l'affaire et est passé à autre chose. Mais Zoë Quinn, elle par contre elle peut pas, ses harceleurs eux ils sont encore là.
Mais dans quel monde aucune de ses actions est raisonnable en fait ? C'est sans parler du fait que Quinn a bien évidemment sa propre version des faits dont quelques détails sont disponibles, même si elle considère que s'expliquer serait accepter l'idée que si le portrait fait d'elle dans le post reflétait la réalité (ce qui ne dois pas être pris pour acquis), alors son ex serait justifié dans ses actions. Et sa vie sexuelle ne regarde aucune des personnes la harcelant, et ces derniers la détestent de toute façon déjà et la considérent comme une menteuse manipulatrice, il n'y a pas de raison de leur donner du grain à moudre.
Ce n'est pas du revenge porn, mais je ne crois pas que ce que son ex a fait est beaucoup mieux. Et si bien sûr s'il ne pouvait pas savoir que cela pourrait partir aussi loin et dans ces proportions, il essayait clairement de créer la controverse. Mon but n'est pas de le caricaturer ou de le dresser en méchant de l'histoire, mais je ne pense pas qu'on puisse non plus le portrayer en simple victime de Quinn car ses actions ne me semblent pas correspondre à celle d'un acteur agissant en bonne foi.
Tu parles d'impliquer la justice, mais qu'est-ce que tu crois que Quinn a essayé de faire ? Les instances judiciaires étaient complètement dépassées par la situation en 2014. Le FBI avait été ensuite mis sur l'affaire et cela a été aussi un échec complet. Et c'est pourtant pas les éléments incriminants qui manquaient. Ils avaient littéralement des suspects qui ont avoué devant eux avoir envoyé des menaces de mort et ils n'ont rien fait !
Il faut se dire qu'on ne peut plus travailler sans salaire
Et personne ne veut payer.....donc on se nourrit comme on peut ....
Sauf que certains en veulent plus en faisant moins, donc le site de.journeaux de jeux vidéo est devenu un panneau publicitaire
ZZZzzz