« LE PEUPLE » EN POLITIQUE DEPUIS LA RÉVOLUTION | « LA GRANDE H. », GÉRARD BRAS
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- เผยแพร่เมื่อ 10 ธ.ค. 2018
- « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous ne sortirons que par la force des baïonnettes ». Avec cette phrase célèbre, le 23 juin 1789, le député Mirabeau rejeta l’ordre donné par le roi Louis XVI au Tiers-État de se dissoudre, alors que ce dernier, qui regroupait les représentants des habitants non-nobles du royaume, venait de se déclarer Assemblée constituante. Était ainsi posé le cadre de la politique moderne, dont notre monde est l’héritier : le détenteur de la souveraineté n’est plus un monarque ni un quelconque individu ou groupe singulier, mais le peuple, comme communauté titulaire du droit à se gouverner elle-même.
Comment, dès lors, la qualification de « populisme » peut-elle être aujourd’hui péjorative et servir à discréditer certaines formations politiques ou certaines revendications qui dénoncent l’écart entre les aspirations du peuple et l’action conduite par ses représentants ?
En partant de ce paradoxe, cet épisode de « La grande H. », donne la parole au philosophe et historien des idées Gérard Bras, auteur de plusieurs ouvrages sur la formation et l’évolution de l'idée de peuple en politique depuis le Siècle des Lumières. Le moment crucial, explique Gérard Bras, est bien la Révolution française : avec elle, le peuple n’est plus une masse informe et passive, qui doit être gouvernée par des autorités extérieures (le roi en particulier) au nom de Dieu ; il a désormais vocation à exercer la souveraineté, dont il est l’unique dépositaire, par le biais d'assemblées et de délégués - lesquels ne sont légitimes que dans la mesure où ils le représentent effectivement. Gérard Bras évoque les différences entre les notions de « peuple » et de « nation », ainsi que leurs rapports avec la notion d’État, à partir de la période révolutionnaire. Les pensées de Hegel et de Michelet correspondent à des développements importants de l’idée de peuple au XIXe siècle, dont on trouve ensuite la marque dans les conceptions qui président à l’action de Charles de Gaulle. Ce dernier envisage différemment le peuple selon qu’il s’agit de celui des Français, pendant la Seconde Guerre Mondiale, ou celui des Algériens pendant sa guerre d’indépendance.
Aujourd’hui, face à la crise aigüe de la représentation politique dont le mouvement des gilets jaunes est l’expression la plus récente, plusieurs courants de pensée politique réactivent la notion de peuple. Gérard Bras évoque l’approche de Jacques Rancière, pour qui « un peuple » n’existe que dans les moments où une mobilisation lui donne forme. Il aborde aussi les positions d’Ernest Laclau et de Chantal Mouffe, qui défendent un « populisme de gauche » issu de la tradition d’Amérique du sud. Leurs idées influencent aussi bien Podemos, en Espagne, que le mouvement de La France Insoumise, passé à « l’ére du peuple » en 2016.
Montage Nathalie Heydel, motion design Kilian Le Dantec.
Une émission de Julien Théry.
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#LaGrandeH
#Révolution
Remarque émission,merci pour les insertions de rappel date,définition des auteurs cités.....un grand travail,vos questions, la présentation du livre de Bras et les débordements que vous avez accordé à la discussion.Merci
A écouter et à réécouter.Merci beaucoup
Encore une excellente émission à voir et revoir afin d'en tirer l'ensemble des enseignements. Bravo et surtout continuez!
Merci pour vos encouragements !
Grand H cette emission est vraiment pour nous des etudiants dans un pays comme Haiti.. je comprends choses de l'histoire.
Excellent !
absolument passionnant !
Et c'est très agréable d'avoir les documents qui apparaissent chaque fois que l'un des interlocuteurs le mentionne.
merci pour cette grande H et bravo pour la qualité des échanges.
Vos encouragement sont importants, merci !
Passionnant ! Cette émission est décidément de très belle qualité.
Merci pour ces encouragements :-)
Vive le média. Soyez nombreuses et nombreux à vous abonner.
Super émission, bravo
Merci à vous, ça fait plaisir !
« le peuple manque et il ne manque pas. Le peuple manque, cela veut dire que cette affinité fondamentale entre l’œuvre d’art et un peuple qui n’existe pas encore, n’est pas, et ne sera jamais claire. » Gilles Deleuze, à propos de la définition d’une idée.
D’EXCELLENCE ! Immense MERCI 🙏🏽💫
J'avais raté cette émission... très éclairante sur les ressorts profonds de la politique aujourd'hui comme hier
Merci...
D’une actualité pour le moins stupéfiante 🔥💫
"Les voies du peuple" est un livre très riche . La plèbe est devenu récemment "peuple-classe" (soit les 99%)
On peut renvoyer quelques pompeux cornichons à cette précieuse discussion par un simple copier-coller. Pratique.
la représentation c'est l'arnaque
stop aux politiciens et aux lobbies : il faut voter pour un projet; chaque projet, open-source, un vote; humains payés pour s'éduquer, voter et faire des projets !
pour exemple de projet
l'autocratie : c'est à dire en commun il y a juste quelques règles de bon sens à respecter et au domicile de chacun la personne domiciliée peut en ajouter ou changer et les autres personnes, voulant entrer dans ce domicile, doivent enregistrer leur soumission à ces règles,qui ne peuvent être changées pendant leur séjour, avant d'y entrer
@@aiglequatre3275 alors il y a juste a ne pas rentrer chez l'habitant
@@aiglequatre3275 un logement n'est pas une planète : je suis d'ailleurs pour que l'on rende les continents à la nature : logements en océans; mais ceci est un autre sujet
Mirabeau était donc investi d'un tel courage qu'il était prêt à résister à tout , sauf à la répression!!!! Quel jocrisse...ce qui se révélera par la suite. Mirabeau est un révolutionnaire bourgeois. Par des gens comme lui, la révolution transféra le pouvoir d'une caste à une autre. Depuis le peuple est floué et trahi.
Docteure ne dit pas que vous n'aurais pas de retraite, cela est faux ; le problème est ailleurs ; il est d'ordre idéologique. Le peuple doit remettre les pendules à l'heure à ces politiciens cyniques et imposer la volonté du peuple....Attention, un peuple à l'esprit faible ne mérite pas la considération des politiques et de ce fait les politiciens ont le droit de persécutée la population ; de la réduire à l'esclavage, à moins que rien.
...Lorsque le peuple se révolte, il est dans son droit, celui de mettre en prison les responsables politiques qui ont trahis la mission qui leurs avait été confié ; le peuple est en droit aussi de confisquer les biens et richesses des politiciens et de tous les grands patrons de France...Un peuple qui ne se batte pour sa dignité, ne mérite pas qu'on le défende.....Alors vive la révolution des consciences idéalistes et à la dignité, ainsi qu'aux devenir respectueux des enfants et des personnes âgés.
Avé a tous! R' évolution ! la 5em république est morte ! vive la 6em république ! abolition du régime présidentiel et sénatorial ,démocratie participative et directe référendum national et local et tous les traités signé sous la 5em république serons caduc car ils n'ont pas été ratifié par le peuple et ont les renégocieras tous voir en annuler certains
C est bien quand le peuple connaît le D.ieu de la bible et ses enseignements.
AMEN... C'est le drame, LORSQU'ON a abandonné le SEIGNEUR DE LA CRÉATION. On donne le plein pouvoir à Satan.
Religion = histoire fictive de l’Homme
Le mot grec «έθνος» (ethnos) = nation, vient de « έθος » (ethos - éthologie etc) = lieu d’habitation, coutume, usage.
Aucune relation avec sang, race etc.
(11:15)
Il ne faut pas dire n’importe quoi…
Factuellement faux. Il est bon de clamer qu'il ne faut pas dire n'importe quoi, c'est tout de même mieux d'éviter de dire n'importe quoi avant de le clamer.
"Factuellement faux"!!!!
Sans aucun doute, vous parlez grec mieux que moi, mon très cher!!!!
Le seul - très petit- problème est que votre grec n' a jamais été parlé par aucun Grec....
Alors permettez moi d’ insister.
Vraiment n’ importe quoi!
Mais vous avez quand même raison sur un point :
"c'est tout de même mieux d'éviter de dire n'importe quoi avant de clamer"... que quelqu' un (qui parle de quelque chose que vous ignorez) dit n'importe quoi...
1.ἔθνος Etymology
From Ancient Greek ἔθω (éthō, “I am accustomed, wont (to something)”), equivalent to Proto-Indo-European *swedʰ-no-, expanded from the reflexive pronoun Proto-Indo-European *swé (“self”).
2. Regarding the Western European languages, the Nation -Nation, Nazione- comes from the Latin noun natio, nationis, from the verb nascor, with interpretation, I am born, I grow. So Nation is a set of people of the same racial origin.
(...)
For the Greek language and Greece the issue is complex.
Etymologically, the word responds to the root Fεθ by silencing F (digamma). The words «έθος-ethos» have a common root with the meaning : έθιμο-ethimo-custom, habit, as well as the word «ήθος-ethos» with primary interpretation ordinary residence, and secondary to Herodotus, again habit and custom.
Etymologically, the word responds to the root Fεθ by silencing F (digamma). The words «έθος-ethos» have a common root with the meaning : έθιμο-ethimo-custom, habit, as well as the word «ήθος-ethos» with primary interpretation ordinary residence, and secondary to Herodotus, again habit and custom.
Therefore, etymologically, the "Έθνος-Ethnos-Nation" is undoubtedly the set of people with the same habits and common ordinary residence.
L'animateur, il en resté à l'image d'Epinal de la Révolution, il faudrait qu'il visionne les conférences de Guillemin.
comme d'habitude et dans l'ensemble des débats qu'il organise, le journaliste parle trop ...il se met en avant comme s'il était pour lui fondamental de montrer qu'il sait.. dommage
normal il est orgueilleux et mythomane comme tous les animateurs tv et les politicards.Néanmoins, j'aime bien cette émission qui quelque part nous fait nous poser des questions..