Le réalisateur aurait pu éviter l'erreur de nommer la résidence de la matonne « Les Salines » à Ajaccio, alors qu'elle est censée travailler à Borgo (d'où le titre du film) à Bastia. S'il s'agit d'une inclusion intentionnelle dans le film pour apaiser le public local, et faire plaisir aux Ajacciens, il s'agit d'une décision peu plausible, en particulier toutes ces incohérences dans la narration. En outre, il est curieux que la majorité des scènes n'aient pas été filmées à Bastia, étant donné que l'histoire s'y déroule. De plus les erreurs de dialogue notamment entre le commissaire et la matonne lorsqu'il est fait état de l’assassinat à l'aéroport d'Ajaccio alors qu'il s'est produit à l'aéroport de Bastia-Poretta. Ces divergences remettent en question la cohérence globale du film, et le scénario perd tout son sens.
Après La Fille au bracelet, La Femme au collier d'or... Stéphane Demoustier semble ainsi dans la continuité de son précédent long-métrage, description des limites d'un système judiciaire, parlant de culpabilité, montrant un personnage féminin insondable, jugée pour son attitude plus que pour des actes qu'on essaie officiellement d'établir. Mais ici il va inverser absolument Toute la structure du film, ainsi que les types de personnages qu'on y croise - on passe d'un huis clos statique où parle beaucoup, sans tout savoir... à un presque huis clos très mobile, où tout se sait mais personne ne parle. Même le thème de la trahison n'est pas traité de la même manière, etc etc... Inspiré d'un réel double assassinat en Corse, qui aurait bénéficié de la complicité indirecte d'une surveillante de prison. Fait divers qui est présenté dès le début (mais après coup), le film se racontant sur deux temporalités parallèles, l'une d'entre elle étant une enquête sur ce meurtre dans un aéroport, à partir de vidéos prises sur les lieux. Un petit effet à la Brian de Palma, une coquetterie de mise en scène qui apparaît comme facultative car on comprend très bien la finalité de tout ça, et ces séquences là ressemblent peu à l'expression de la Fatalité à venir... Mais plutôt à des parenthèses involontairement comiques, puisqu'on y montre Michel Fau et Pablo Pauly (deux acteurs dont les attitudes suscitent aisément la drôlerie) en train de galérer à trouver des images exploitables... jusqu'à ce que à la fin, il n'y ait plus de quoi rire. Car entre-temps on y suit le parcours d'une antihéroine, se plaçant dans une série de films très remarqués du moment : ceux tournant autour des problématiques insulaires corses (chez Thierry de Peretti, ou "I Comete")... Et dans la continuité d'un "Ravissement", où l'on voyait déjà Hafsia Herzi jouer un personnage renier son éthique professionnelle à des fins égoïstes, jusqu'à s'enfermer dans une spirale de mensonges dangereux. L'actrice est toujours fascinante à regarder, à entendre, à la voir bouger surtout puisque sa physicalité détermine une bonne partie de son personnage - en uniforme, ou en short et cheveux au vent, elle garde une posture solide et déterminé, alors que ses repères moraux sont quand-même en train de vaciller et que la nature exacte de sa complicité se précise de plus en plus. Certes la mécanique de l'emprise criminelle sur une personne honnête et stricte (peu de sourires pour l'actrice, et c'est justifié), via une forme de sympathie envers des malfrats "au repos", c'est un ressort dramatique bien connu des polars. Ici ça devient plus original lorsque le petit jeu de séduction se fait avec un voyou de bas étage, mais extrêmement calme et rusé - joué par le juvénile Louis Memmi, qui contraste fortement avec la galerie de costauds qui peuplent la prison. Idem avec un autre incarné par Cédric Appietto, qui se révèle très touchant à des moments cruciaux. Original aussi quand on y utilise les particularités typiques de la prison de Borgo, où la circulation aisée devient un enjeu... Avec une très belle scène à base de chanson de variété retraduite, où chaque porte déverrouillée continue le chant (il y a quelques bonnes idées de mise en scène dans ce film). Très vrai aussi quand on y utilise les particularités typiques de la Corse, et là on peut rapprocher le film du "Stillwater" de Tom McCarthy : immersion à la fois d'un réalisateur Et de ses personnages dans un milieu où l'intégration va mieux se passer pour une personne que pour une autre... en l'occurrence cette Mélissa (avec elle aussi un collier en or, qui a une petite importance scénaristique) est dès le départ montrée comme la cheffe de famille, très forte grâce à son expérience de vie personnelle et professionnelle, ne se laissant intimider par personne, et surtout pas des voisins intolérants. Tandis que son compagnon, on en a la certitude au fur et à mesure que tombent des informations sur leur passé, passe pour quelqu'un de trop faible et passif, celui pour qui tout le monde se sacrifie afin de lui offrir de bonnes opportunités... Au risque de voir sa femme se détourner de lui, le considérer comme l'un de ses enfants (elle en a déjà deux) et préférer le frisson de corses qui ne laissent pas faire. Faire exister ce compagnon joué par Moussa Mansaly, ça sera aussi l'une des grandes réussites du film à mesure que l'on se rapproche de la conclusion (et qu'on boucle la boucle)... Et comme dans "Stillwater", pour y raconter les dégâts provoqués par un choc des cultures, où de faux espoirs rendent tous liens inconciliables, tandis que d'autres relations peuvent à nouveau être rétablies... Puis le regard changera, mais la culpabilité restera, et c'est sur une émotion immense que tout finira.
Il dit des conneries le M Drucker, son 1er film c'était en 2007 avec "La Graine et le Mulet" d'Abdellatif Kechiche, comme quoi il ferait mieux de se taire plutôt que de vouloir se mettre en avant en profitant de la présence de cette jeune actrice dans cette émission !!
@@mikhailkougelopf668 oui sans doute, et ce film avait eu beaucoup de succès, je l'avais beaucoup aimé personnellement et je l'avais recommandé à des élèves que j'avais à cette époque là.
Jean Louis Trintignant disait pareil pour lui même en se revoyant jouer quand il était jeune comédien ou acteur. C'est sur ce très bon documentaire sur Arte en ce moment ! th-cam.com/video/UmI5ZuZP0ZA/w-d-xo.html
1 "le film français est endormant/soporifique - les films français sont endormants/soporifiques" ("endormants" est correct mais on lui préférera "soporifiques") 2 Le Cinéma français est bien meilleur que le Cinéma américain et je ne dis pas ça par chauvinisme mais en tant que cinéphile 3 On est responsable de son propre ennui
@@elnathuniverse $u$$e ma b!te ptite pûthe nous les corses et les arabes on rackette la france ensemble tape jacques mariani redoine faïd tu vas voir on vous déteste et vous vole tous les jours on vous tape au portefeuille
Tu te trompes et j’étais sceptique comme toi avec la B.A je ressors de la salle c’est une tuerie !!!!! Je connaissais pas l’actrice j’ai voulu me renseigner elle joue magnifiquement bien
Unique Hafsia! Simple, authentique, pas maniérée. Talentueuse❤
J'adore cette actrice, si talentueuse et simple, c'est un plaisir
Ça a été un réel plaisir de tourner dans ce film ! Une équipe au top du top ❤️ et de belles images de notre île
Pour l'anecdote, scènes de l'aéroport tournées non pas à d'Ajaccio, mais à St Etienne de St Geoirs en Isère. Et que vive la magie du cinéma
Le réalisateur aurait pu éviter l'erreur de nommer la résidence de la matonne « Les Salines » à Ajaccio, alors qu'elle est censée travailler à Borgo (d'où le titre du film) à Bastia. S'il s'agit d'une inclusion intentionnelle dans le film pour apaiser le public local, et faire plaisir aux Ajacciens, il s'agit d'une décision peu plausible, en particulier toutes ces incohérences dans la narration. En outre, il est curieux que la majorité des scènes n'aient pas été filmées à Bastia, étant donné que l'histoire s'y déroule. De plus les erreurs de dialogue notamment entre le commissaire et la matonne lorsqu'il est fait état de l’assassinat à l'aéroport d'Ajaccio alors qu'il s'est produit à l'aéroport de Bastia-Poretta. Ces divergences remettent en question la cohérence globale du film, et le scénario perd tout son sens.
Après La Fille au bracelet, La Femme au collier d'or... Stéphane Demoustier semble ainsi dans la continuité de son précédent long-métrage, description des limites d'un système judiciaire, parlant de culpabilité, montrant un personnage féminin insondable, jugée pour son attitude plus que pour des actes qu'on essaie officiellement d'établir. Mais ici il va inverser absolument Toute la structure du film, ainsi que les types de personnages qu'on y croise - on passe d'un huis clos statique où parle beaucoup, sans tout savoir... à un presque huis clos très mobile, où tout se sait mais personne ne parle.
Même le thème de la trahison n'est pas traité de la même manière, etc etc...
Inspiré d'un réel double assassinat en Corse, qui aurait bénéficié de la complicité indirecte d'une surveillante de prison. Fait divers qui est présenté dès le début (mais après coup), le film se racontant sur deux temporalités parallèles, l'une d'entre elle étant une enquête sur ce meurtre dans un aéroport, à partir de vidéos prises sur les lieux.
Un petit effet à la Brian de Palma, une coquetterie de mise en scène qui apparaît comme facultative car on comprend très bien la finalité de tout ça, et ces séquences là ressemblent peu à l'expression de la Fatalité à venir... Mais plutôt à des parenthèses involontairement comiques, puisqu'on y montre Michel Fau et Pablo Pauly (deux acteurs dont les attitudes suscitent aisément la drôlerie) en train de galérer à trouver des images exploitables... jusqu'à ce que à la fin, il n'y ait plus de quoi rire.
Car entre-temps on y suit le parcours d'une antihéroine, se plaçant dans une série de films très remarqués du moment : ceux tournant autour des problématiques insulaires corses (chez Thierry de Peretti, ou "I Comete")...
Et dans la continuité d'un "Ravissement", où l'on voyait déjà Hafsia Herzi jouer un personnage renier son éthique professionnelle à des fins égoïstes, jusqu'à s'enfermer dans une spirale de mensonges dangereux.
L'actrice est toujours fascinante à regarder, à entendre, à la voir bouger surtout puisque sa physicalité détermine une bonne partie de son personnage - en uniforme, ou en short et cheveux au vent, elle garde une posture solide et déterminé, alors que ses repères moraux sont quand-même en train de vaciller et que la nature exacte de sa complicité se précise de plus en plus.
Certes la mécanique de l'emprise criminelle sur une personne honnête et stricte (peu de sourires pour l'actrice, et c'est justifié), via une forme de sympathie envers des malfrats "au repos", c'est un ressort dramatique bien connu des polars.
Ici ça devient plus original lorsque le petit jeu de séduction se fait avec un voyou de bas étage, mais extrêmement calme et rusé - joué par le juvénile Louis Memmi, qui contraste fortement avec la galerie de costauds qui peuplent la prison. Idem avec un autre incarné par Cédric Appietto, qui se révèle très touchant à des moments cruciaux.
Original aussi quand on y utilise les particularités typiques de la prison de Borgo, où la circulation aisée devient un enjeu... Avec une très belle scène à base de chanson de variété retraduite, où chaque porte déverrouillée continue le chant (il y a quelques bonnes idées de mise en scène dans ce film).
Très vrai aussi quand on y utilise les particularités typiques de la Corse, et là on peut rapprocher le film du "Stillwater" de Tom McCarthy : immersion à la fois d'un réalisateur Et de ses personnages dans un milieu où l'intégration va mieux se passer pour une personne que pour une autre... en l'occurrence cette Mélissa (avec elle aussi un collier en or, qui a une petite importance scénaristique) est dès le départ montrée comme la cheffe de famille, très forte grâce à son expérience de vie personnelle et professionnelle, ne se laissant intimider par personne, et surtout pas des voisins intolérants.
Tandis que son compagnon, on en a la certitude au fur et à mesure que tombent des informations sur leur passé, passe pour quelqu'un de trop faible et passif, celui pour qui tout le monde se sacrifie afin de lui offrir de bonnes opportunités... Au risque de voir sa femme se détourner de lui, le considérer comme l'un de ses enfants (elle en a déjà deux) et préférer le frisson de corses qui ne laissent pas faire.
Faire exister ce compagnon joué par Moussa Mansaly, ça sera aussi l'une des grandes réussites du film à mesure que l'on se rapproche de la conclusion (et qu'on boucle la boucle)...
Et comme dans "Stillwater", pour y raconter les dégâts provoqués par un choc des cultures, où de faux espoirs rendent tous liens inconciliables, tandis que d'autres relations peuvent à nouveau être rétablies...
Puis le regard changera, mais la culpabilité restera, et c'est sur une émotion immense que tout finira.
Aurélie casse est magnifique et sublime dans sa robe 👗❤❤❤
Bisous Aurélie 😘😘😘
Y’a le Livre Vendetta, qui relate tout ces faits. Donc oui il y’a des informations
elle est incroyablement intense. excellente acrrice
Il dit des conneries le M Drucker, son 1er film c'était en 2007 avec "La Graine et le Mulet" d'Abdellatif Kechiche, comme quoi il ferait mieux de se taire plutôt que de vouloir se mettre en avant en profitant de la présence de cette jeune actrice dans cette émission !!
Il est un peu sénile je pense
@@2gmomo sans doute, mais il a un égo tellement grand qu'il se croit obligé d'intervenir et d'insister en disant cette connerie en plus.
exact en plus ce film la graine et le mulet avait fait grand bruit
hafsia herzi n'a pas osé le contredire par respect sans doute
@@2gmomo oui je pense
@@mikhailkougelopf668 oui sans doute, et ce film avait eu beaucoup de succès, je l'avais beaucoup aimé personnellement et je l'avais recommandé à des élèves que j'avais à cette époque là.
Très bon film avec une actrice excellente !
A lire Vendetta
Si elle avait dit sur les juifs ce qu'elle a dit sur les arabes, elle ne jouerait plus.
Elle a dit quoi sur les arabes ?
C'est terrible des acteurs qui sonnent faux en recitant un texte. Qui a fait le casting ?
Voyez le film, vous changerez peu être d'avis...
Jean Louis Trintignant disait pareil pour lui même en se revoyant jouer quand il était jeune comédien ou acteur. C'est sur ce très bon documentaire sur Arte en ce moment ! th-cam.com/video/UmI5ZuZP0ZA/w-d-xo.html
Le film est magnifique tu te trompes j’ai étais le voir hier
Mdr tellement fictif ça se passe pas comme ça à Borgo en plus mdr
tu as été incarcéré là bas ?
ou bien tu es maton peut être
Elle dort la nuit ?
Elle a toujours l'air bien endormie et molle ... et croire qu'un film n'influera pas sur le procès est terriblement naïf ...
eh oui elle bosse surement beaucoup. ça n'est pas une actrice omnibulée par son apparence. Vous préférez sans doute les acteurs superficiels
Et pourtant elle est parfaite dans le film je ressors de la salle c’est une tuerie Borgo !!!! Mais j’avoue que sans avoir vu ont peut être sceptique
C'est une excellente actrice, elle au moins elle n'est pas showbiz
my god je suis americain les films francais est endormant
Américain comme moi je suis Danois.
1 "le film français est endormant/soporifique - les films français sont endormants/soporifiques" ("endormants" est correct mais on lui préférera "soporifiques")
2 Le Cinéma français est bien meilleur que le Cinéma américain et je ne dis pas ça par chauvinisme mais en tant que cinéphile
3 On est responsable de son propre ennui
ok antoine allez va te jeu thé aux goudes
@@LforLight87 endormant n'existe pas
@@mikhailkougelopf668 Selon Le Robert et Larousse, si
C est hyper mal joué😂
Une arabe pour un rôle en Corse 😂😂😂 ils vont être trop content
Je suis corse algérien moi
Elle est française et très talentueuse
Et alors les corses ne sont pas racistes mais conservateurs.
les corses ne sont pas racistes contrairment à toi
il y'a bcp plus d'arabes en corse en proportion qu'en france
@@elnathuniverse $u$$e ma b!te ptite pûthe nous les corses et les arabes on rackette la france ensemble
tape jacques mariani redoine faïd tu vas voir on vous déteste et vous vole tous les jours on vous tape au portefeuille
Mauvaise actrice elle est molle.casting catastrophique
complètement faux
Les acteurs ont peu de charisme sur la bande annonce..pour des courses en plus..
Sa motive pas a voir
Corses*
Tu te trompes et j’étais sceptique comme toi avec la B.A je ressors de la salle c’est une tuerie !!!!! Je connaissais pas l’actrice j’ai voulu me renseigner elle joue magnifiquement bien
@@mamattleveque9720 va voir le film au lieu de dire cela
et soigne ton orthographe