Bande dessinée, bulles de verre
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- เผยแพร่เมื่อ 16 ม.ค. 2024
- Que ce soit dans les œuvres ou du côté des artistes qui les font, la bande dessinée est, comme beaucoup de milieux artistiques, un monde d’hommes. Dans cette industrie culturelle au poids considérable en France, ils sont plus nombreux, plus reconnus et plus encouragés à exprimer leur créativité que leurs homologues féminines.
Par quels mécanismes les hommes ont-ils exclu et invisibilisé les femmes dans l’histoire du 9e Art ? Comment le genre influence la répartition des tâches dans la fabrication des BDs ? Quel est le rôle des institutions culturelles dans la sacralisation du “génie” au masculin ?
Pour en parler, Naomi Titti reçoit Maëlys Tirehote-Corbin, doctorante en cours de thèse de sociologie sur les trajectoires des auteurices de bande dessinée. Dans ses articles « La fabrique des bédéistes : quelle place pour les femmes ? » et « Une lecture critique de l’histoire de la bande dessinée entre invisibilisation et exclusion : le cas des autrices en France », illustré par Léandre Ackermann, elle nous raconte ce que les artistes de BD mettent en place pour rendre ce milieu moins masculin.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page www.binge.audio/podcast/les-c...
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Naomi Titti, et enregistré le vendredi 8 décembre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Quentin Bresson & Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production et montage : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Bonjour,
Excellent podcast que j'ai écouté attentivement, et qui me donne envie de rendre hommage aux femmes spécialisées dans la BD qui ne sont pas reconnues sous le prétexte fallacieux qu'elles n'ont aucun talent😉
En tant qu’autrice/illustratrice, je vous remercie grandement pour votre travail et cette excellente émission.
Pour poursuivre/approfondir sur le sujet des auteur·ices/illustrateur·ices/dessinateur·ices, il serait aussi intéressant de se pencher sur :
> L'image d’Épinal que le public se fait du dessinateur, de la dessinatrice, souvent loin de la réalité : oui c'est un vrai métier, ça demande du temps, des compétences (on est entrepreneur : on gère sa compatibilité, on fait son secrétariat, la promotion de son travail...etc)
> L'impact des contraintes de la vie familiale sur les parcours et les carrières suiavnt qu'on est un homme ou une femme : travail souvent à domicile (donc favorable à "l'entretient du foyer"), horaires à la carte (qui donne à penser qu'on est très disponible), déplacements sur les salons ou ateliers scolaires indispensable pour compléter les revenus (compliqué à organiser si on est indispensable au domicile), congé maternité (qui met en suspens la création et en péril la carrière)...etc.
> Intéressant aussi de se questionner sur les relations de dépendance auteur·ices/éditeur·ices (quels rôles pour les femmes dans le secteur de l'édition ? Quel rapport entre les éditeurs et leurs autrices ?). Sur la différence marquante de traitement des auteur.ice dans le secteur du livre jeunesse et celui de la bande dessiné où les rôles sont extrêmement genrés.
> Sur le sentiment de non-légitimité que les autrices ressentent souvent vis à vis de leur pratique et les poussent à accepter des compromis ou des rémunérations indécentes...
Mais j'ai bien compris au fil de os émissions que, sur la plupart de ces points, on vit toutes la même histoire !
Encore merci pour votre travail, ça fait du bien et ça aide grandement à faire bouger les choses !!!
Merci beaucoup d'avoir parlé de l'affaire Bastien Vivès : c'est une histoire vraiment pas facile à aborder par rapport aux débats qu'elle suscite
Excellent épisode ! Vous auriez également pu mentionner l'affaire Florent Ruppert, compère de Vivès, qui a eu les honneurs de Mediapart il y a quelques mois.
Je trouve super intéressant de parler du milieu artistique, et j'aurai aimé savoir si cela serait possible d'avoir un épisode sur le milieu du Jeux-vidéos.👏🔥
Marion Montaigne, Penelope Bagieu, Marjane Satrapi, Catherine Meurice (en lice pour le grand prix d'Angoulème cette année), Lola Séchan etc. La bd n'a jamais été aussi bien représentée par les femmes qu'aujourd'hui, notamment en France pour qui la BD est un art majeur. Les choses bougent dans le bon sens, on ne peut que s'en féliciter et pousser pour que ça continue. Marion Montaigne est l'exemple typique d'une autrice qui a fait exploser les archétypes avec succès. Voyons la bulle à moitié pleine !
Ouin ouin
Ce n'est pas assez. Le milieu de la BD est un sacré boys club.
c'était vraiment très intéressant@@Nilda9911
Oui comme partout. Je dis que le tableau est loin d'être tout noir et qu'il y a des autrices de BD magnifiques en France@@sophiel1395
Autant que ton commentaire qui croit valoir autant que des thèses de chercheuse @@umungork
Toujours aussi passionnant.
super intéressant merci
❤❤❤❤
Combien de bédéistes hommes s'appuient sur leur femme pour dessiner ? Elles travaillent pour rapporter l'argent car ils gagnent très mal leur vie et elles doivent gérer la maison, tandis que monsieur crée. Il faut admirer l'artiste qui ne gagne pas grand chose mais fait de l'Art. Et pendant ce temps, bobonne doit se plier en 4 pour rapporter un salaire, gérer l'intendance, les gosses, etc. Et en salon, on oublie bobonne car il y a des filles, des femmes qui admirent les beaux dessins. 🤡
J'ai peut-être mal compris votre message, mais est-ce de leur fait s'ils gagnent si peu malgré leur travail ? D'un côté, je ne remets pas en cause qu'il y ait probablement certains hommes et auteurs qui se laissent entretenir et laissent la charge sur leurs conjointes, même si ce serait intéressant d'avoir des sources de votre part. "Monsieur crée", oui, mais c'est bcp de boulot et lui aussi travaille pour rapporter de l'argent. Pourquoi reprocher à certains ce qui ne dépend pas d'eux ? Hommes comme femmes, le métier de la BD est un métier où il y a de la précarité, même si c'est vrai que les femmes sont plus touchées. Mais cette précarité ne dépend pas de leur supposé manque de boulot.
@@Val-mx1fz Je ne mets pas tous les artistes dans le même sac mais certains auteurs vivent aux crochets de leurs femmes et elles assument tout : elles travaillent pour faire rentrer des thunes ; elles gèrent les gosses, etc. Monsieur, lui, il faut l'admirer, le soutenir, le plaindre parce que ce n'est pas facile d'être un artiste. Les autrices ne se comportent pas ainsi. Oui, c'est dur de vivre de son art, dans le milieu de la BD mais ça ne justifie pas le fait de se comporter ainsi.
Voici 8 ans que mon fils (26 ans) travaille comme un dingue pour que sa chérie réalise son rêve : être comédienne de théâtre. Il a passé son temps et sa jeunesse à payer ses études et lui permettre de se faire une place dans ce milieu... Pour l'instant elle touche un tout petit chômage... Mais il patiente et la soutient avec bcp d'amour.
@@kathydelara299 Une exception !
42':Dessiner et etre une femme est quand même différent des hommes...vu que le female gaze existe... Les femmes ont quand même une vision du monde différente des hommes, elles ne vivent pas la meme réalité.