"LITTERATURE BRETONNE, LITTERATURE FRANCAISE. Malheureusement pour nos amis Français, notre magnifique littérature bretonne leur est à jamais interdite : de 1789 à 1960, ils ont TUE notre langue. Je parle en expert : dans mon enfance, mes parents m'ont interdit de parler breton : on leur avait fait honte de leur langue, ils ont cru me protéger de l'infamie. Les poètes bretons modernes qui ont écrit leur œuvre en langue française, dépassent largement en qualité, au moins dans certaines pièces, les poètes français. La sécheresse affective des œuvres poétiques françaises, et leur caractère conventionnel, surprennent toujours les Bretons, infiniment plus sensibles, et capables d’exprimer beaucoup de choses avec beaucoup plus de sensibilité, de nuances et de romantisme. Le martyre qui leur a infligé la France a exacerbé leur sensibilité, comme celle des Juifs, qui est à fleur de peau. Herbert PAGANI a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Rien n'est plus vrai. Ce qu’affirmait Marie de France, au 12ème siècle reste vrai : « BRETAGNE EST POESIE ». Ce qu’on disait de la littérature française au douzième siècle, comparativement à la littérature bretonne, vue à travers ce qu'on désigne sous le nom de la "matière de Bretagne" , copiée partout en Europe, - particulièrement le cycle du roi Arthur et de la table ronde, avec ses héros : Lancelot, Merlin, Mélusine - reste d’actualité. Je n’irai pas jusqu’à répéter ce que disait Saint-Pol Roux, français converti à notre littérature : « BRETAGNE EST UNIVERS » ; je respecte aussi les autres. Mais, à quelques exceptions près, c’est la même platitude qui continue à s’épanouir chez les Français : l’esprit et le génie n’y souffle qu’avec parcimonie. MÉLENCHON restera célèbre pour ces quelques phrases : "Le breton n'est pas une langue; ce jargon a été fabriqué par les Allemands, en 1941". "Les écoles DIWAN sont une secte". "Le breton est la langue de la collaboration" (!!!!!!!!). Georges Sand a parlé des diamants que l’on trouve dans le Barzaz Breiz, comparant ce chef d’oeuvre breton à l’Iliade et à l’Odyssée, ce qui n’est pas un petit compliment ! Cette oeuvre a été traduite en plusieurs langues par de grands écrivains anglais et américains, tandis que notre poétesse populaire Anjela Duval a été publiée aux Etats Unis par Lenora Timm, de l’université de Californie, la comparant aux plus grands « green poets », à côté de Robinson Jeffers, Mary Oliver, Wendell Berry, ou même à la poétesse allemande Sarah Kirscch ! Là, on ne peut que donner raison au linguiste Goulven Pennoad, qui a écrit cette phrase immortelle, dans l’une de ses correspondances à moi destinée: « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe » . De ce point de vue, si l’on souhaite une comparaison, qu’on déclame à haute voix certaines pages de Chateaubriand et de Victor Hugo, deux génies, et qu’on les compare à deux écrivains hexagonaux. Les Français ont voulu faire de ces deux auteurs leurs plus grands écrivains : ils se sont trompés, car ces deux génies ne sont pas français, mais bretons ! A ceux qui ont écrit que la langue bretonne ne possède ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni théâtre, ni aucune œuvre digne d’être citée, je rappelle cette phrase de Clémenceau, qui s’y connaissait : « Qu’on me donne quarante trous de cul, j’en ferai immédiatement une académie française ». J'illustrerai cela de citations anti-bretonnes, qui vont vous stupéfier.
"LITTERATURE BRETONNE, LITTERATURE FRANCAISE.
Malheureusement pour nos amis Français, notre magnifique littérature bretonne leur est à jamais interdite : de 1789 à 1960, ils ont TUE notre langue. Je parle en expert : dans mon enfance, mes parents m'ont interdit de parler breton : on leur avait fait honte de leur langue, ils ont cru me protéger de l'infamie.
Les poètes bretons modernes qui ont écrit leur œuvre en langue française, dépassent largement en qualité, au moins dans certaines pièces, les poètes français.
La sécheresse affective des œuvres poétiques françaises, et leur caractère conventionnel, surprennent toujours les Bretons, infiniment plus sensibles, et capables d’exprimer beaucoup de choses avec beaucoup plus de sensibilité, de nuances et de romantisme. Le martyre qui leur a infligé la France a exacerbé leur sensibilité, comme celle des Juifs, qui est à fleur de peau. Herbert PAGANI a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Rien n'est plus vrai.
Ce qu’affirmait Marie de France, au 12ème siècle reste vrai : « BRETAGNE EST POESIE ». Ce qu’on disait de la littérature française au douzième siècle, comparativement à la littérature bretonne, vue à travers ce qu'on désigne sous le nom de la "matière de Bretagne" , copiée partout en Europe, - particulièrement le cycle du roi Arthur et de la table ronde, avec ses héros : Lancelot, Merlin, Mélusine - reste d’actualité.
Je n’irai pas jusqu’à répéter ce que disait Saint-Pol Roux, français converti à notre littérature : « BRETAGNE EST UNIVERS » ; je respecte aussi les autres. Mais, à quelques exceptions près, c’est la même platitude qui continue à s’épanouir chez les Français : l’esprit et le génie n’y souffle qu’avec parcimonie.
MÉLENCHON restera célèbre pour ces quelques phrases :
"Le breton n'est pas une langue; ce jargon a été fabriqué par les Allemands, en 1941".
"Les écoles DIWAN sont une secte".
"Le breton est la langue de la collaboration" (!!!!!!!!).
Georges Sand a parlé des diamants que l’on trouve dans le Barzaz Breiz, comparant ce chef d’oeuvre breton à l’Iliade et à l’Odyssée, ce qui n’est pas un petit compliment ! Cette oeuvre a été traduite en plusieurs langues par de grands écrivains anglais et américains, tandis que notre poétesse populaire Anjela Duval a été publiée aux Etats Unis par Lenora Timm, de l’université de Californie, la comparant aux plus grands « green poets », à côté de Robinson Jeffers, Mary Oliver, Wendell Berry, ou même à la poétesse allemande Sarah Kirscch ! Là, on ne peut que donner raison au linguiste Goulven Pennoad, qui a écrit cette phrase immortelle, dans l’une de ses correspondances à moi destinée: « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe » .
De ce point de vue, si l’on souhaite une comparaison, qu’on déclame à haute voix certaines pages de Chateaubriand et de Victor Hugo, deux génies, et qu’on les compare à deux écrivains hexagonaux. Les Français ont voulu faire de ces deux auteurs leurs plus grands écrivains : ils se sont trompés, car ces deux génies ne sont pas français, mais bretons ! A ceux qui ont écrit que la langue bretonne ne possède ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni théâtre, ni aucune œuvre digne d’être citée, je rappelle cette phrase de Clémenceau, qui s’y connaissait : « Qu’on me donne quarante trous de cul, j’en ferai immédiatement une académie française ».
J'illustrerai cela de citations anti-bretonnes, qui vont vous stupéfier.