Merci pour la vidéo , pour le vaporeformatage il est également possible de produire du H2 par électrolyse , idéalement à partir d'electricité bas carbone (nucléaire, renouvelable ...) qui serait certainement mieux que a partir de fumier (disponibilité , transport ...). Le problème c'est que cela demande beaucoup d énergie. Le vaporeformatage correspond à 2,3% des GES dans le monde (engrais , pétrochimie.....). Passer cela en électrolyse c'est 600 centrales nucléaires ( ou plus de 100.000 éoliennes.. )
Ha oui l'hydrogène propre... Jancovici préconise d'ailleurs que si on produit de l'hydrogène par électrolyse, il soit utilisé en priorité pour faire du Haber Bosch. pour les 2,3%, je ne connaissais pas ce chiffre. C'est intéressant. Et c vraiment pas négligeable oO
@@AntoineLePotagiste th-cam.com/video/NB9We5wwGPo/w-d-xo.html le calcul se fait autour de la 40 ème minutes il me semble. Je te recommande cette chaîne . Mon petit doigt me dit que ça peut t'interrsser
Je pense que ceux qui ne sont pas à l aise avec la chimie et l équilibre d équation vont vomir avant la fin de ta vidéo. A part ça ta vidéo est très bien et l ensemble de tes vidéos sur le thème NPK est vraiment très bien et fait une belle synthèse sur cet univers.
Ben j'ai quand même fait en sorte de tout illustrer avec des petites bouboules de couleur. On peut difficilement faire plus didactique... C'est quand même à la portée de tout le monde de comprendre qu'on a les mêmes boules en haut et en bas...
Bravo Sympa le rappel. En temps qu'agris je connais la base. Mais c'est cool d'avoir le détaille. Pour NPK aussi. Si t'es motiver, je vx bien la même pour la photosynthèse.
Salut, merci pour la video! Sur le SCV, il y a aussi une fixation d'azote hors légumineuses, par les Azotobacter qui dégradent la MO en condition aérobie. Il semblerait même que cette source soit largement supérieur à la fixation par les nodules symbiotique.
Très intéressant, merci ! Notamment pour la partie revenus des agriculteurs où on se rend compte qu'il doit falloir une bonne vingtaine d'hectares pour qu'un agriculteur puisse payer ses crédits et gagner un SMIC. Sinon, il y a un petit travail à faire sur le tic de langage, du coup ! 😉
Oui ça me paraissait intéressant de faire toucher du doigt un peu la réalité des agriculteurs... :) Pour le tic de langage, c'est pas évident de s'en départir...
Non, avec une vingtaine d'Ha, il ne paye pas ses charges, ni ses bâtiments, ni la moissonneuse à 100 000€, ni les tracteurs à 30 000, ni le matériel et le carburant ni les intrants... Compte une centaine d'Ha pour espérer survivre avec des céréales
Salut Il est indéniable qu'on a besoin de produire en quantités suffisantes pour nourrir la planète. Donc que l'agriculture a besoin de rendement. Ça c'est clair. Dans un second temps il semble que ces pratiques intensives - épuisent les sols - contribuent à diminuer la valeurs nutritive des aliments (viande et plantes) cultivés. C'est bien beau de produire des tonnes de pommes mais si elles nourrissent (en terme de valeur nutritive) à 50% de ce qu'elles pouvaient nourrir il y a 70 ans et que ce processus se prolonge c'est pas terrible. Il est clair que tout cela est interdépendant et qu'il faut concilier, quantité, rentabilité, qualité des sols et des nutriments. Pas facile et je n'ai pas la réponse. Je ne sais pas qui l'a d'ailleurs. On peut toujours rêver que ce soit le consommateur qui par ses achats va contraindre (ou pas) les producteurs à tendre vers... Par ailleurs on ne sait pas non plus combien de temps les sols tiendront le coup à ce rythme. Autant on en a encore pour 50 ans ou pour 500. Ni si cette baisse de la valeur nutritive que ce soit dans la viande ou les fruits et légumes se poursuivra ou pas. Mais il est bon de rappeler cet effet balancier.
Là encore, cette histoire de la baisse de la valeur nutritive des plantes est largement exagérée. Elles ont perdu en oligo éléments essentiellement, indéniablement. Mais dans le passé, les gens mourraient de faim. De manque de calories. Or maintenant, grâce à cette explosion des rendements, on est désormais à l'abri de ce manque de calories. C'est quand même l'essentiel. Ne pas voir ses gosses mourir de faim... Ce genre d'analyse, c'est de l'analyse d'aujourd'hui, de gusse nourri au bio coop archi soucieux de sa santé. Quand cette agriculture a été inventée, ils en étaient à essayer d'éradiquer la faim et de faire en sorte qu'une vaste population vivant largement dans la misère ne manque plus de l'essentiel. Avant, les gens avaient faim.
Salut C'est ce que j'ai dit L'essentiel c'est d'enrayer (ou d'avoir enrayé) la faim dans le monde. Pour le reste si tu le dis... moi je n'ai pas les compétences pour juger si c'est les études qu'on peut lire sont vrais ou pas ou exagérées ou pas. Tiens par rapport à ta vidéo un doc qui donne des pistes et qui me semble être réaliste sur le rythme de l'évolution à conduire «lentement» et qui a en plus a le mérite d'être compréhensible et synthétique vernoux.org/agriculture_regenerative/Jones-L'azote_l'epee_a_double%20tranchant.pdf
J'ajouterais que dans le prix des patates, les coûts supportés par la grande distribution sont également assez faibles. C'est surtout la marge commerciale qui fait monter le prix.
Euh moi j'ajoute pas :D Ca fait partie des fantasmes que les gens ont sur la grande distrib. En vrai la grande distrib, c'est un des métiers qui rapporte le moins en terme de marge. D'ailleurs ils ferment supermarché sur supermarché. Prends une boite comme carrefour. C'est 76 000 millions d'€ de chiffre d'affaire et 500 millions d'€ de profits. Soit 500 / 76 000 = moins de 1% de marge... Auchan, 12 000 millions de CA en 2017 pour 80 millions d'€ de profits, et plus de 50 000 employés. C'est du gagne misère la grande distrib pour un actionnaire.
@@AntoineLePotagiste En fait, d'après ce qui est enseigné en école de commerce (ni trop à gauche, ni trop dans le fantasme), la grande distrib, c'est surtout une activité financière: payer ses fournisseurs à terme et vendre au comptant à ses clients. Le bidule est déjà vendu largement avant qu'ils aient à payer les fournisseurs et bien sûr tout ca est thésaurisé en attendant. C'est ca le ceour du métier. Il y a aussi l'anecdote de Danone qui était en conflit avec une entreprise de grande distrib. Les mecs ont dit à Danone pour clore le débat :"Ok, on retire tous vos produits de nos rayons." Les clients n'ont pas vu de différence vu la diversité de bidules dans les rayons et Danone (une reativement grosse entreprise) est revenu la queue entre les jambes et a accepté les termes de son distributeur. Pour dire le pouvoir qu'un producteur de cette envergure a face à la grande distrib.
Bonjour, l'augmentation de rendement est aussi en partie dû à la sélection génétique et aux croisements des variétés. mais effectivement l'apport d'azote est la principale raison.
Salut, La révolution verte c'est Génétique X Fertilisation X Phytoprotection. C'est l'ensemble des 3 ont permis les gains de rendements, si il en manquait un, les gains auraient été très limités...
Pour une comparaison avec une production moyenne d'uree de 25g*jour-1*personne-1 dans l'urine ( entre 15g et 35g de ce que.j'ai trouvé ) on obtient environ une tonne avec 100 personnes en un an.
Ce qui veut dire en prenant un ratio de 0.48 de l'azote dans l'uree donc une nécessité de 312kg/hectare qu'environ 30 personnes produisent en une année le fertilisant nécessaire à un hectare de blé? ( reste encore a extraire l'uree de l'urine )
L'université de Sheffield nous rappelle, que le processus Haber-Bosch utilisé pour la production des fertilisants au nitrates consommait en 2015 5% de la production mondiale de gaz naturelle et 2 % de l'énergie mondiale. Rien que ça ! D'aucun disent que cette action est la plus grande entreprise de geoingenierie de tout les temps et que ses conséquences sur le cycle de l'azote sont probablement largement sous évaluée. Ceci étant, les données sur les limites planétaires placent la perturbation du cycle de l'azote en tête de toutes les menaces, devant le risque climatique.
Dans une boucle où explosion des rendements agricoles entraîne explosion démographique, on comprend bien qu'une recherche de rendements toujours supérieurs n'est pas une réponse de sécurité alimentaire. Avec l'enseignement du siècle, peut-être serait-il sage d’envisager la question démographique sous l'angle d'une certaine décroissance maîtrisée.
Avec la guerre en Ukraine un agriculteur m'a dit que le prix de l'Azote a été multiplié par 8 donc 150 euro x 8 = 1200 euro comment il fait l'agriculteur ? avec les légumineuses 100* 800e = 800 euro comment il fait ?
Merci pour la vidéo et le refresher :). 11:00 Les ordres de grandeurs de ce qui sort d'un méthaniseur (CH4 CO2 H2S H2O) sont incompatibles avec ce que demande une agriculture à grande échelle ;)
Ben ça dépend. Si avec 10 hectares de culture on est capable de sortir 1 tonne de méthane, on a 100 unités d'azote à l'hectare. Ca me parait largement atteignable... 1 tonne pour 10 hectares...
@@AntoineLePotagiste Oui d'accord dans ce cadre, mais ds un cadre ou le pétrole n'est plus dispo pour faire avance rles tracteurs, le meilleur backup serait probablement la méthanisation. EN tout cas, merci pour ces belles vidéos :)
@@bourpierre198 Si on se base sur ces chiffres : agriculture-de-conservation.com/Methanisation-des-couverts-le.html, on parle de 3-14 tonnes brut pour 10 ha en interculture dédiée (je suppose que les litres sont pris à pression et température ambiante, unités de merde ...). Sur le papier ça a l'air faisable, la logistique est probablement cauchemardesque par contre. La concurrence avec les autres usages possibles des biocarburants est probablement un gros problème par contre.
Merci pour les explications. Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on a inventé la transformation de l'azote de l'air en nitrate (le prix nobel 1918), on préfère utiliser le procédé Haber Bosch qui échange un carbone pour un azote. Le second procédé est plus économique ou facile à mettre en oeuvre ?
Haber Bosh 100 millions de morts en deux guerres mondiales face à une augmentation de population de six milliards d'hommes, on peut affirmer que c'est un bilan globalement posittif.
Pour le graphe à 5:40 sur la production de céréales vs la consommation d'engrais, de ce que je vois c'est juste un graphe complètement bidon. Si t'as 10 personnes qui font des céréales en utilisant 10 tonnes d'engrais, et que tu passes 1 an plus tard à 15 personnes qui font des céréales avec 15 tonnes d'engrais tu auras la courbe qui monte de façon corrélée (on produit plus de céréales, et on consomme plus d'engrais), mais ça ne veut pas dire qu'on utilise plus d'engrais dans chaque champ ! Donc le graphe ne montre pas ce que tu cherches à démontrer. Bon je dis ça sans avoir le texte qui doit probablement accompagner le graphe, mais juste en voyant les légendes, je trouve ça louche
C'est pas une question de nombre de bonhommes. C'est une question de surface cultivée. Et celle ci a même plutôt diminué avec le temps qu'augmenté... Je sais que ce genre de graphique ne colle pas du tout dans la grille de lecture du monde de beaucoup de permaculteurs, mais c'est un fait.
Vidéo intéressante bien que d'autres aspects écologiques sont totalement éludés, notamment l'énergie. Le 7 tonnes de blé à l'hectare sont aujourd'hui difficilement réalisables, et plus chères à obtenir. Ça allait bien quand les sols étaient riches et vivants. Aujourd'hui, c'est des problèmes en cascade et des risques de perte de production plus élevés. L'énergie nécessaire à la transmission chimique, l'énergie dépensée au labours et à l'épendage, et l'énergie grise autour de toute cette mecanisation. Si l'oxygène ne manquera pas à moyen terme, il n'en est probablement pas de même avec l'énergie bon marché. De mon point de vue, l'agriculture intensive a été un boom est vouée à disparaitre. Ta vidéo se calque sur le paradigme de l'agriculture intensive à savoir un mix entre engrais, fongicides, pesticides, et variétés H1. Pour éviter de présenter cette chimie comme LA solution pour alimenter la population, il aurait été juste d'aborder parallèlement la chute des rendements, de la rentabilité, et des propriétés nutritives de la production. +25% de gluten, -18% de fer, et globalement baisse de la plupart des bons nutriments dans le blé. Il faut regarder au delà de l'aspect de l'épi et du poids du grain. Un vegetal riche et équilibré ne se contente pas d'un ADN résistant et d'une pincée de molécules.
Le vrai gros problème à terme, ça va être le carburant pour les machines et le phosphore. Mais on peut imaginer une agriculture qui pulvérise des ammonitrates de synthèse à pieds... L'avenir est ouvert... Ou mieux... Le cauchemar de tout permaculteur effondriste qui a fait all in sur la fin du monde : des tracteurs roulant à l'hydrogène produit en quantité par des centrales nucléaires de 4ème génération au thorium, pour les siècles à venir...
@@AntoineLePotagiste c'est un scénario bien peu engageant ! Le nouveau paradigme est de s'inscrire dans des pratiques ne faisant plus appel à la chimie et à l'energie, avec certes des rendements divisés par deux, mais durables. Je préfère le scenario d'une agriculture respectueuse, durable, et plus rentable. Ce qui n'est plus une utopie.
Ne plus faire appel à la chimie et à l'énergie, c'est ton nouveau paradigme à toi. Pas le mien ni celui de 90% de la population. Personne n'en veut de ce mode de vie de permaculteur miséreux en éco village... Le scénario bien peu engageant, c'est celui là. Et le discours que j'entends partout comme quoi c'est inéluctable et qu'il n'y a pas de solutions est un mensonge. Tout est déjà là, avec le nucléaire de 4ème génération.
La variété des couverts, c'est ce que prône Bourguignon... De toutes façons, c'est clair que maximiser la photosynthèse et faire pousser du carbone, ça peut que faire du bien aux sols. Je le vois bien au potager perso, à ma petite échelle.
@@AntoineLePotagiste ce n'est pas une idée isolée. Je ne suis pas un prédicateur, je ne prône rien, et surtout pas l'agriculture vivrière du moyen âge. Je suis ingénieur, pas permaculteur patchouli avec des plumes... Il y a une équation simple dans un monde fini : soit le mode de vie est durable, soit il est productiviste à grand renfort d'énergie. Substituer l'énergie fossile à l'hydrogène où à une autre consommation de ressource ne résout rien, ça déplace le problème ailleurs en consommant une autre ressource. Bien que l'hydrogène soit abondant, il a deux défauts majeurs comme source d'énergie, c'est qu'il est à la fois non durable et vital. J'espère de tout coeur que ta prédiction ne se réalisera pas. Avons-nous aujourd'hui toutes les solutions pour une vie durable ? Bien sûr que non. Mais les choix que nous ferons conditionneront la survie des espèces dont la nôtre. Pouvons-nous quitter le paradigme obsolète du productivisme/consumérisme ? C'est pas sûr, et la tonalité de ta réponse dépeint en condensé les freins à une évolution durable. Sans jugement aucun, car nous sommes tous conditionnés à l'ancien paradigme, habitus et formations. En fait, ce que tu décris est l'agriculture intensive qui perdure avec des méthodes et moyens de production transposées engrais vs couvert, pétrole vs hydrogène, etc. Et tu notes bien que sans pesticides ou demandes de labo ça ne fonctionne pas, forcement. Mais le modèle reste inchangé. Le nouveau paradigme appel un changement total de modèle, en répondant aux questions : comment nourrir la population en minimisant ou supprimant la consommation d'eau et d'énergie, en régénérant la biodiversité végétale et animale, etc. Et la réponse n'est pas nécessairement un retour en arrière, même si nous serions, comme au potager, stupides de ne pas considérer aussi les méthodes des anciens, lesquels ne mettaient pas la planète en péril. Bref, sommes-nous assez humbles et ouverts d'esprit pour admettre que nous avons peut-être fait fausse route ? Car la science ce n'est pas que découvrir, c'est aussi remettre en question ce que l'on tient pour acquis. Au lieu de vouloir préserver les 7 tonnes de blé à l'hectare, pouvons-nous produire en lieu et place, durablement, une valeur nutritive supérieure que la monoculture de blé maigre ? Nous avons déjà la réponse qui est affirmative, avec avantageusement une polyculture et une production animale sur la même surface. Les deux vraies questions sont comment le faire à grande échelle, avec une transition douce des méthodes de production, et comment modifier les habitudes alimentaires de la population. Deux questions qui m'intéressent, et je comprends bien qu'il soit moins perturbant de ne pas se les poser. Admettons au moins que la fuite en avant n'est pas la seule voie...
Série passionnante, avec un vrai effort de vulgarisation et lee problèmatiques des engrais agricoles expliqués, j'ai beaucoup appris, merci beaucoup
Merci 🙂
Merci pour vos vidéos sur l'azote c'était Très bien expliqué et intéressant.
Merci beaucoup pour cette synthèse (sans jeu de mot :-)) ... super! Et encore bravo pour ta curiosité... assez impressionnante...
Merci pour la vidéo , pour le vaporeformatage il est également possible de produire du H2 par électrolyse , idéalement à partir d'electricité bas carbone (nucléaire, renouvelable ...) qui serait certainement mieux que a partir de fumier (disponibilité , transport ...).
Le problème c'est que cela demande beaucoup d énergie.
Le vaporeformatage correspond à 2,3% des GES dans le monde (engrais , pétrochimie.....). Passer cela en électrolyse c'est 600 centrales nucléaires ( ou plus de 100.000 éoliennes.. )
Ha oui l'hydrogène propre... Jancovici préconise d'ailleurs que si on produit de l'hydrogène par électrolyse, il soit utilisé en priorité pour faire du Haber Bosch. pour les 2,3%, je ne connaissais pas ce chiffre. C'est intéressant. Et c vraiment pas négligeable oO
@@AntoineLePotagiste th-cam.com/video/NB9We5wwGPo/w-d-xo.html le calcul se fait autour de la 40 ème minutes il me semble. Je te recommande cette chaîne . Mon petit doigt me dit que ça peut t'interrsser
Je pense que ceux qui ne sont pas à l aise avec la chimie et l équilibre d équation vont vomir avant la fin de ta vidéo.
A part ça ta vidéo est très bien et l ensemble de tes vidéos sur le thème NPK est vraiment très bien et fait une belle synthèse sur cet univers.
Ben j'ai quand même fait en sorte de tout illustrer avec des petites bouboules de couleur. On peut difficilement faire plus didactique... C'est quand même à la portée de tout le monde de comprendre qu'on a les mêmes boules en haut et en bas...
Bravo
Sympa le rappel. En temps qu'agris je connais la base. Mais c'est cool d'avoir le détaille. Pour NPK aussi.
Si t'es motiver, je vx bien la même pour la photosynthèse.
Celle sur la photosynthèse elle est prête. Je pense que je la filmerai pendant les vacances de noel :)
@@AntoineLePotagiste Excellente idee cela sera egalement une super video !!! :)
Salut, merci pour la video! Sur le SCV, il y a aussi une fixation d'azote hors légumineuses, par les Azotobacter qui dégradent la MO en condition aérobie. Il semblerait même que cette source soit largement supérieur à la fixation par les nodules symbiotique.
Je t'invite à aller voir la vidéo 2 sur l'azote. Je décris le process dont tu parles sur la longueur ;)
Excellente video, merci beaucoup ! :)
Merci beaucoup à toi :)
Très intéressant, merci ! Notamment pour la partie revenus des agriculteurs où on se rend compte qu'il doit falloir une bonne vingtaine d'hectares pour qu'un agriculteur puisse payer ses crédits et gagner un SMIC.
Sinon, il y a un petit travail à faire sur le tic de langage, du coup ! 😉
Oui ça me paraissait intéressant de faire toucher du doigt un peu la réalité des agriculteurs... :) Pour le tic de langage, c'est pas évident de s'en départir...
Non, avec une vingtaine d'Ha, il ne paye pas ses charges, ni ses bâtiments, ni la moissonneuse à 100 000€, ni les tracteurs à 30 000, ni le matériel et le carburant ni les intrants... Compte une centaine d'Ha pour espérer survivre avec des céréales
Super vidéo merci pour ce travail de vulgarisation !
Merci, c'est le genre de commentaire qui fait plaisir :)
C'est interessant de citer haber , e-penser ,haber , vu deux fois tellement elle est énorme !
Effectivement, l'histoire du bonhomme est ... étonnante...
Toujours très intéressant.
Merci :)
Salut
Il est indéniable qu'on a besoin de produire en quantités suffisantes pour nourrir la planète.
Donc que l'agriculture a besoin de rendement.
Ça c'est clair.
Dans un second temps il semble que ces pratiques intensives
- épuisent les sols
- contribuent à diminuer la valeurs nutritive des aliments (viande et plantes) cultivés.
C'est bien beau de produire des tonnes de pommes mais si elles nourrissent (en terme de valeur nutritive) à 50% de ce qu'elles pouvaient nourrir il y a 70 ans et que ce processus se prolonge c'est pas terrible.
Il est clair que tout cela est interdépendant et qu'il faut concilier, quantité, rentabilité, qualité des sols et des nutriments.
Pas facile et je n'ai pas la réponse.
Je ne sais pas qui l'a d'ailleurs.
On peut toujours rêver que ce soit le consommateur qui par ses achats va contraindre (ou pas) les producteurs à tendre vers...
Par ailleurs on ne sait pas non plus combien de temps les sols tiendront le coup à ce rythme.
Autant on en a encore pour 50 ans ou pour 500.
Ni si cette baisse de la valeur nutritive que ce soit dans la viande ou les fruits et légumes se poursuivra ou pas.
Mais il est bon de rappeler cet effet balancier.
Là encore, cette histoire de la baisse de la valeur nutritive des plantes est largement exagérée. Elles ont perdu en oligo éléments essentiellement, indéniablement. Mais dans le passé, les gens mourraient de faim. De manque de calories. Or maintenant, grâce à cette explosion des rendements, on est désormais à l'abri de ce manque de calories. C'est quand même l'essentiel. Ne pas voir ses gosses mourir de faim...
Ce genre d'analyse, c'est de l'analyse d'aujourd'hui, de gusse nourri au bio coop archi soucieux de sa santé. Quand cette agriculture a été inventée, ils en étaient à essayer d'éradiquer la faim et de faire en sorte qu'une vaste population vivant largement dans la misère ne manque plus de l'essentiel.
Avant, les gens avaient faim.
Salut
C'est ce que j'ai dit
L'essentiel c'est d'enrayer (ou d'avoir enrayé) la faim dans le monde.
Pour le reste si tu le dis... moi je n'ai pas les compétences pour juger si c'est les études qu'on peut lire sont vrais ou pas ou exagérées ou pas.
Tiens par rapport à ta vidéo un doc qui donne des pistes et qui me semble être réaliste sur le rythme de l'évolution à conduire «lentement» et qui a en plus a le mérite d'être compréhensible et synthétique
vernoux.org/agriculture_regenerative/Jones-L'azote_l'epee_a_double%20tranchant.pdf
J'ajouterais que dans le prix des patates, les coûts supportés par la grande distribution sont également assez faibles. C'est surtout la marge commerciale qui fait monter le prix.
Euh moi j'ajoute pas :D Ca fait partie des fantasmes que les gens ont sur la grande distrib. En vrai la grande distrib, c'est un des métiers qui rapporte le moins en terme de marge. D'ailleurs ils ferment supermarché sur supermarché. Prends une boite comme carrefour. C'est 76 000 millions d'€ de chiffre d'affaire et 500 millions d'€ de profits. Soit 500 / 76 000 = moins de 1% de marge... Auchan, 12 000 millions de CA en 2017 pour 80 millions d'€ de profits, et plus de 50 000 employés. C'est du gagne misère la grande distrib pour un actionnaire.
@@AntoineLePotagiste En fait, d'après ce qui est enseigné en école de commerce (ni trop à gauche, ni trop dans le fantasme), la grande distrib, c'est surtout une activité financière: payer ses fournisseurs à terme et vendre au comptant à ses clients. Le bidule est déjà vendu largement avant qu'ils aient à payer les fournisseurs et bien sûr tout ca est thésaurisé en attendant. C'est ca le ceour du métier.
Il y a aussi l'anecdote de Danone qui était en conflit avec une entreprise de grande distrib. Les mecs ont dit à Danone pour clore le débat :"Ok, on retire tous vos produits de nos rayons." Les clients n'ont pas vu de différence vu la diversité de bidules dans les rayons et Danone (une reativement grosse entreprise) est revenu la queue entre les jambes et a accepté les termes de son distributeur. Pour dire le pouvoir qu'un producteur de cette envergure a face à la grande distrib.
Bonjour,
l'augmentation de rendement est aussi en partie dû à la sélection génétique et aux croisements des variétés. mais effectivement l'apport d'azote est la principale raison.
Salut, La révolution verte c'est Génétique X Fertilisation X Phytoprotection. C'est l'ensemble des 3 ont permis les gains de rendements, si il en manquait un, les gains auraient été très limités...
Oui c'est vrai, il n'y a pas que les engrais.
Pour une comparaison avec une production moyenne d'uree de 25g*jour-1*personne-1 dans l'urine ( entre 15g et 35g de ce que.j'ai trouvé ) on obtient environ une tonne avec 100 personnes en un an.
Ce qui veut dire en prenant un ratio de 0.48 de l'azote dans l'uree donc une nécessité de 312kg/hectare qu'environ 30 personnes produisent en une année le fertilisant nécessaire à un hectare de blé? ( reste encore a extraire l'uree de l'urine )
L'université de Sheffield nous rappelle, que le processus Haber-Bosch utilisé pour la production des fertilisants au nitrates consommait en 2015 5% de la production mondiale de gaz naturelle et 2 % de l'énergie mondiale. Rien que ça ! D'aucun disent que cette action est la plus grande entreprise de geoingenierie de tout les temps et que ses conséquences sur le cycle de l'azote sont probablement largement sous évaluée. Ceci étant, les données sur les limites planétaires placent la perturbation du cycle de l'azote en tête de toutes les menaces, devant le risque climatique.
Oui, Haber Bosch, c'est du lourd...
Dans une boucle où explosion des rendements agricoles entraîne explosion démographique, on comprend bien qu'une recherche de rendements toujours supérieurs n'est pas une réponse de sécurité alimentaire. Avec l'enseignement du siècle, peut-être serait-il sage d’envisager la question démographique sous l'angle d'une certaine décroissance maîtrisée.
Oui je suis d'accord. Mais ça dépasse mon sujet là...
Bonjour, J'aimerais savoir s'il n'y a pas confusion entre NH3 ammoniac et NH3OH ammoniaque dans ta présentation. Merci
Possiblement je l'ai mal écrit. Je pense au NH3.
Avec la guerre en Ukraine un agriculteur m'a dit que le prix de l'Azote a été multiplié par 8 donc 150 euro x 8 = 1200 euro comment il fait l'agriculteur ? avec les légumineuses 100* 800e = 800 euro comment il fait ?
Merci pour la vidéo et le refresher :).
11:00 Les ordres de grandeurs de ce qui sort d'un méthaniseur (CH4 CO2 H2S H2O) sont incompatibles avec ce que demande une agriculture à grande échelle ;)
Ben ça dépend. Si avec 10 hectares de culture on est capable de sortir 1 tonne de méthane, on a 100 unités d'azote à l'hectare. Ca me parait largement atteignable... 1 tonne pour 10 hectares...
@@AntoineLePotagiste Oui d'accord dans ce cadre, mais ds un cadre ou le pétrole n'est plus dispo pour faire avance rles tracteurs, le meilleur backup serait probablement la méthanisation. EN tout cas, merci pour ces belles vidéos :)
@@bourpierre198 Si on se base sur ces chiffres : agriculture-de-conservation.com/Methanisation-des-couverts-le.html, on parle de 3-14 tonnes brut pour 10 ha en interculture dédiée (je suppose que les litres sont pris à pression et température ambiante, unités de merde ...). Sur le papier ça a l'air faisable, la logistique est probablement cauchemardesque par contre.
La concurrence avec les autres usages possibles des biocarburants est probablement un gros problème par contre.
@@jeanf6295 merci pr la source. En gros si on prend tte la chaîne logistique et la concurrence des autres usages ça marche pas 😉
Merci pour les explications. Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on a inventé la transformation de l'azote de l'air en nitrate (le prix nobel 1918), on préfère utiliser le procédé Haber Bosch qui échange un carbone pour un azote. Le second procédé est plus économique ou facile à mettre en oeuvre ?
Ben c le procédé Haber Bosch le prix Nobel de chimie de 1918... 🤔 Revoie la vidéo, parce que visiblement t'as rien compris 😅
@@AntoineLePotagiste Okok je pensais que Haber Bosch c'était le nom de qqn d'autre que Fritz. Je suis venu, j'ai revu la vidéo et j'ai vaincu
@@mathieukprout8187 😄👍
Belle video
Merci :)
L’œil était dans la tombe et regardait K1. On est tous destiné à finir humifié (à faible K1 cependant).
Haber Bosh 100 millions de morts en deux guerres mondiales face à une augmentation de population de six milliards d'hommes, on peut affirmer que c'est un bilan globalement posittif.
C'est compliqué de compter comme ça... On voit vite la limite de l'exercice :)
Du coup :)
Du coup à tout les 3 mots
Pour le graphe à 5:40 sur la production de céréales vs la consommation d'engrais, de ce que je vois c'est juste un graphe complètement bidon. Si t'as 10 personnes qui font des céréales en utilisant 10 tonnes d'engrais, et que tu passes 1 an plus tard à 15 personnes qui font des céréales avec 15 tonnes d'engrais tu auras la courbe qui monte de façon corrélée (on produit plus de céréales, et on consomme plus d'engrais), mais ça ne veut pas dire qu'on utilise plus d'engrais dans chaque champ ! Donc le graphe ne montre pas ce que tu cherches à démontrer.
Bon je dis ça sans avoir le texte qui doit probablement accompagner le graphe, mais juste en voyant les légendes, je trouve ça louche
C'est pas une question de nombre de bonhommes. C'est une question de surface cultivée. Et celle ci a même plutôt diminué avec le temps qu'augmenté... Je sais que ce genre de graphique ne colle pas du tout dans la grille de lecture du monde de beaucoup de permaculteurs, mais c'est un fait.
ok, comme je disais il manque des infos sur le graphe pour que ça soit clair :)
Vidéo intéressante bien que d'autres aspects écologiques sont totalement éludés, notamment l'énergie. Le 7 tonnes de blé à l'hectare sont aujourd'hui difficilement réalisables, et plus chères à obtenir. Ça allait bien quand les sols étaient riches et vivants. Aujourd'hui, c'est des problèmes en cascade et des risques de perte de production plus élevés. L'énergie nécessaire à la transmission chimique, l'énergie dépensée au labours et à l'épendage, et l'énergie grise autour de toute cette mecanisation. Si l'oxygène ne manquera pas à moyen terme, il n'en est probablement pas de même avec l'énergie bon marché. De mon point de vue, l'agriculture intensive a été un boom est vouée à disparaitre. Ta vidéo se calque sur le paradigme de l'agriculture intensive à savoir un mix entre engrais, fongicides, pesticides, et variétés H1. Pour éviter de présenter cette chimie comme LA solution pour alimenter la population, il aurait été juste d'aborder parallèlement la chute des rendements, de la rentabilité, et des propriétés nutritives de la production. +25% de gluten, -18% de fer, et globalement baisse de la plupart des bons nutriments dans le blé. Il faut regarder au delà de l'aspect de l'épi et du poids du grain. Un vegetal riche et équilibré ne se contente pas d'un ADN résistant et d'une pincée de molécules.
Le vrai gros problème à terme, ça va être le carburant pour les machines et le phosphore. Mais on peut imaginer une agriculture qui pulvérise des ammonitrates de synthèse à pieds... L'avenir est ouvert... Ou mieux... Le cauchemar de tout permaculteur effondriste qui a fait all in sur la fin du monde : des tracteurs roulant à l'hydrogène produit en quantité par des centrales nucléaires de 4ème génération au thorium, pour les siècles à venir...
@@AntoineLePotagiste c'est un scénario bien peu engageant ! Le nouveau paradigme est de s'inscrire dans des pratiques ne faisant plus appel à la chimie et à l'energie, avec certes des rendements divisés par deux, mais durables. Je préfère le scenario d'une agriculture respectueuse, durable, et plus rentable. Ce qui n'est plus une utopie.
Ne plus faire appel à la chimie et à l'énergie, c'est ton nouveau paradigme à toi. Pas le mien ni celui de 90% de la population. Personne n'en veut de ce mode de vie de permaculteur miséreux en éco village... Le scénario bien peu engageant, c'est celui là. Et le discours que j'entends partout comme quoi c'est inéluctable et qu'il n'y a pas de solutions est un mensonge. Tout est déjà là, avec le nucléaire de 4ème génération.
La variété des couverts, c'est ce que prône Bourguignon... De toutes façons, c'est clair que maximiser la photosynthèse et faire pousser du carbone, ça peut que faire du bien aux sols. Je le vois bien au potager perso, à ma petite échelle.
@@AntoineLePotagiste ce n'est pas une idée isolée. Je ne suis pas un prédicateur, je ne prône rien, et surtout pas l'agriculture vivrière du moyen âge. Je suis ingénieur, pas permaculteur patchouli avec des plumes... Il y a une équation simple dans un monde fini : soit le mode de vie est durable, soit il est productiviste à grand renfort d'énergie. Substituer l'énergie fossile à l'hydrogène où à une autre consommation de ressource ne résout rien, ça déplace le problème ailleurs en consommant une autre ressource. Bien que l'hydrogène soit abondant, il a deux défauts majeurs comme source d'énergie, c'est qu'il est à la fois non durable et vital. J'espère de tout coeur que ta prédiction ne se réalisera pas.
Avons-nous aujourd'hui toutes les solutions pour une vie durable ? Bien sûr que non. Mais les choix que nous ferons conditionneront la survie des espèces dont la nôtre. Pouvons-nous quitter le paradigme obsolète du productivisme/consumérisme ? C'est pas sûr, et la tonalité de ta réponse dépeint en condensé les freins à une évolution durable. Sans jugement aucun, car nous sommes tous conditionnés à l'ancien paradigme, habitus et formations. En fait, ce que tu décris est l'agriculture intensive qui perdure avec des méthodes et moyens de production transposées engrais vs couvert, pétrole vs hydrogène, etc. Et tu notes bien que sans pesticides ou demandes de labo ça ne fonctionne pas, forcement. Mais le modèle reste inchangé. Le nouveau paradigme appel un changement total de modèle, en répondant aux questions : comment nourrir la population en minimisant ou supprimant la consommation d'eau et d'énergie, en régénérant la biodiversité végétale et animale, etc. Et la réponse n'est pas nécessairement un retour en arrière, même si nous serions, comme au potager, stupides de ne pas considérer aussi les méthodes des anciens, lesquels ne mettaient pas la planète en péril. Bref, sommes-nous assez humbles et ouverts d'esprit pour admettre que nous avons peut-être fait fausse route ? Car la science ce n'est pas que découvrir, c'est aussi remettre en question ce que l'on tient pour acquis. Au lieu de vouloir préserver les 7 tonnes de blé à l'hectare, pouvons-nous produire en lieu et place, durablement, une valeur nutritive supérieure que la monoculture de blé maigre ? Nous avons déjà la réponse qui est affirmative, avec avantageusement une polyculture et une production animale sur la même surface. Les deux vraies questions sont comment le faire à grande échelle, avec une transition douce des méthodes de production, et comment modifier les habitudes alimentaires de la population. Deux questions qui m'intéressent, et je comprends bien qu'il soit moins perturbant de ne pas se les poser. Admettons au moins que la fuite en avant n'est pas la seule voie...
quantité n’est pas qualité ...
C'est ce que j'évoque à la fin de la vidéo.