Jésus, un réformateur particulièrement grain de sel
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- เผยแพร่เมื่อ 3 ม.ค. 2025
- Prédication de James Woody au temple d'Auteuil (Paris) dimanche 27 octobre 2024, dimanche de la Réformation
espritdelibert...
Chers frères et sœurs, Jésus se tenait face à la foule, sur une colline de Galilée. Au chapitre précédent, l’évangéliste Matthieu avait raconté l’opposition que Jésus avait endurée. Le diable l’avait mis à l’épreuve. Et voici Jésus, face une assemblée digne de ce qu’on appellera plus tard une diète. Il s’exprime avec les mots que nous venons d’entendre. Et il aurait pu conclure son propos par ces mots qui retentiront 1500 ans plus tard : « À moins qu’on ne me convainque de mon erreur par des attestations de l’Écriture ou par des raisons évidentes - car je ne crois ni au pape ni aux conciles seuls puisqu’il est évident qu’ils se sont souvent trompés et contredits - je suis lié par les textes de l’Écriture que j’ai cités, et ma conscience est captive de la Parole de Dieu : je ne peux ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sûr, ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Me voici donc en ce jour. Je ne puis autrement. Que Dieu me soit en aide. »
Ces mots de Martin Luther à la diète de Worms, en 1521, auraient pu être ceux de Jésus qui va se positionner par rapport à la religion populaire de son époque. Jésus va, par ce discours, entreprendre une véritable réforme religieuse. À six reprises, Jésus va citer une affirmation et réformer chacune, en apportant sa propre interprétation, sa propre compréhension de la vérité. En observant Jésus dans cette action réformatrice, nous allons découvrir quel grain de sel il a été, grattant le discours ambiant pour retrouver la saveur de la vie selon Dieu.
La réforme, mais pas la rupture
Tout d’abord, il importe de rappeler le propos introductif de Jésus. Il dit qu’il n’est pas venu pour abolir, mais pour accomplir la loi et les prophètes. Il est important d’entendre que la réforme, dans l’esprit de Jésus, n’a pas pour objet de supprimer, d’effacer, ou de nier le passé. La réforme n’est même pas là pour créer une rupture avec ce qui a précédé. Le slogan semper reformanda (« toujours à réformer ») pourrait être mal compris et laisser entendre qu’il faut de la réforme à chaque instant. Un pasteur arrive… une réforme. Un ministre arrive… une réforme. Un fait d’actualité se produit… une réforme. Or, Jésus n’est pas venu pour le plaisir du changement, mais par souci de vérité. Son projet est d’accomplir la loi, dit-il, c’est-à-dire de rendre à la volonté de Dieu toutes ses potentialités.
Et Jésus ne vient pas faire table rase du passé. Il ne va pas supprimer la Bible hébraïque (la loi et les prophètes). Il ne va pas créer de toutes pièces une nouvelle religion. Il va apporter les correctifs nécessaires pour dégager la Parole de Dieu de la gangue religieuse dans laquelle elle était noyée. Jésus va apporter son grain de sel en grattant le vernis religieux qui empêchait à la Parole de Dieu de donner à la vie toute sa saveur.
La réforme n’est pas une posture qui consiste à tout changer tout le temps. Nous savons que cela, c’est une tactique pour que rien ne change, en fait (cf. Le guépard). La réforme à laquelle s’emploie Jésus, consiste à retrouver le sens profond de la religion. Et, pour cela, il travaille selon deux axes. Il corrige ce qui est faux. Il restitue l’esprit de la loi de Dieu.
Rétablir la vérité
Les six affirmations que reprend Jésus ne sont pas les six affirmations de la Réforme, mais six phrases qui devaient circuler dans les discussions de l’époque. En les lisant, vous vous êtes probablement dit… oui oui, c’est bien de cela dont il est question dans l’Ancien Testament. Mais en sommes-nous si sûrs ? Vraiment, est-il écrit : « tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi ? ». Lv 19/18 déclare : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel. » Il n’y est pas question de haine de l’ennemi. C’est un ajout qui ne figure pas dans l’Ancien Testament.
Le fameux « Œil pour œil » correspond à peu près à une formule de l’Ancien Testament, mais ce n’est pas un commandement (et cela concerne la situation de la femme enceinte). Les affirmations 3 et 4 reprennent des passages de l’Ancien Testament sans les citer précisément. Soyons précis, également, au sujet de l’impératif de ne pas tuer. Si le décalogue stipule : « tu n’assassineras pas », le verset d’Ex 20 ne continue pas avec l’affirmation selon laquelle « quiconque assassinera sera passible de jugement ». Car le décalogue est de l’ordre de la promesse
Merci beaucoup, cher confrère. J'ai énormément apprécié votre prédication, votre humour et votre liberté de parole. Ils correspondent à ce à quoi j'ai toujours aspiré au long de mon ministère... aujourd'hui, à 67 ans... partiellement achevé. En Suisse et en France. Je continue de vous suivre fidèlement et avec grand intérêt, car j'apprécie le travail bien fait.
Je suis également le pasteur Louis Pernot notamment.
Dite moi donc . Toute sa bien beau . Mais pour l'instant je suis encore là . A attendre la correction de votre péché. Et l'offrande de la sainte Vierge Marie Oint depuis ça naissances