Je trouve ça vraiment cool qu'à Écran Large les personnalités et goûts cinéma des membres de l'équipe soient foncièrement différents et établis. Selon la personne qui fait la chronique on sait exactement à quel genre de vidéo s'attendre. Ça change des chroniqueurs/euses génériques qu'on peut voir ailleurs ^^
excellente vidéo ! merci pour cette analyse. En découvrant le film il y a peu, je ne l'ai pas spécialement compris ou pas je n'y ai pas adhéré... je comprends mieux pourquoi 😁 à revoir avec cette double lecture des images 😎
Judith, j’adore tes références, ton élocution, ta prestance et j’aime beaucoup t’écouter parlé des différents films et sujets que tu couvrent. Tu es une belle découverte 😊 Je te souhaite une longue carrière à Ecran Large ☺️
C'était passionnant, super clair et structuré, énorme merci ! Ça me donne une furieuse envie de revoir le film et de lire le roman que je n'ai pas lu. AMHA, une des meilleures vidéos vues sur cette chaîne 👍
J'ai vu le film récemment, et cette vidéo est un super complément : merci de montrer toutes les facettes de ce film tout souvent moqué et / ou incompris.
Tout à fait , ceux qui ne comprennent pas la portée humoristique du livre/film passent à côté d une partie importante de l œuvre. Tout comme dans les livres de Houellebecq
Merci. A l'époque où je l'avais vu à la télé, j'avais trouvé que c'était un film comique. A l'époque, en fac de lettres tout les fans de Brest Easton Ellis m'ont dit "le roman est mieux" et à le lire, je trouvais que c'était quand même assez différent. (Et il y a des scènes dont le gore me fait dire "j'aurai été plus heureux dans ma vie si j'avais pas lu cette ligne de texte.") Je suis content qu'on soit passé de la phase "c'est pas pareil que le roman, c'est nul" à "film ironique noir culte" en quelques décennie.
Je n'avais pas trop d'avis sur le film, je l'avais lancé en sachant qui était culte, et je crois me rappeler que j'étais content de l'avoir vu mais sans avoir été véritablement marqué par lui. Merci d'avoir apporté certaines clés d'interprétation qui me manquaient pour pleinement l'apprécier ; je pense que je ferai l'effort de le voir à nouveau en gardant cette vidéo en tête.
Tout pareil, film culte j ai eut le temps de voir ça, bon j ai bien aimé mais sans non plus me jeter contre les murs tellement c est la folie ... Je trouve qu il a pris un sacré coup de vieux par rapport à d'autres films
Fan de Christian Bale je n'avais pourtant pas vu ce film. Sachant le thème de la dernière vidéo d’Écran Large, j'ai aussitôt visionné 'American Psycho" avant de découvrir votre analyse. Et j'ai bien fait : c'est véritablement passionnant. Merci pour votre travail et bonne continuation à vous et à l'équipe.
Super analyse ! Me voilà rassuré, j'adore American Psycho justement parce qu'il me fait énormément rire à cause du côté pathétique de Patrick Bateman, comme quand il court à poil avec une tronçonneuse xD. Pour moi, American Psycho, de l'affiche que je connais (celle avec le couteau qui reflète son visage), reflète simplement sa double personnalité, la violence qui l'habite et qu'il souhaiterait exprimer.
Ça fait un moment que je traîne sur internet et j'en ai vu des critiques de film ou de personnes, chaîne qui se disaient critique de film, mais la vraiment cette analyse et plus que juste ! Avec les réseaux sociaux aujourd'hui tout le monde s'improvise citrique sans vraiment savoir ce que sais vraiment et pour le coup on à juste un avis négatif ou positif très personnel.
Un chef d'oeuvre que j'avais adoré à l'époque de sa sortie lorsque je l'avais loué adolescent au vidéo club de mon quartier en format VHS. Une belle époque de film de psychopathe comme "C'est arrivé près de chez vous" ou "Funny Games". Film souvent incompris du grand public. Mais qui reste tout même des chefs-d'œuvre et films cultes. Sinon, votre vidéo et vos anecdotes sont très intéressantes.
Wahou j'aurais jamais imaginé une seconde qu'on pouvait analyser le film avec un prisme féminin.iste 😮. C'est hyper intéressant, merci! Du coup maintenant j'ai envie de revoir le film.
Tu peux aussi voir le monologue finale comme une description quasi parfaite du mâle dominant, un être qui détruit tout sur son passage, qui avale le monde, se détruit lui même tout en imposant aux autres de faire de même, et ne tire aucune conséquence de ses actes.
Bravo pour cette analyse ! Beau boulot... j'ai lu le bouquin... mais je n'ai jamais envisagé regarder le film... Convaincu... j'y vais direct ;) Merci pour la reco !
Waw, je dois dire que je n'avais jamais vu ce film sous cet angle. Pour moi, ça a toujours été un film pour permettre à certains de vivre des fantasmes au travers des yeux d'un fou, mais voilà que je redécouvre cet oeuvre sous un tout nouvel angle! Merci pour la vidéo.
Pourtant,c'est assez évident que le film tourne autour de l'esprit malade du personnage et de sa folie avec tous ces moments surréalistes et ces monologues introspectifs.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sad*que et narc*ss*que, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la dom*nat*on, le contrôle, l'exploitation, le v*ce. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
PS: La réalisatrice dit elle-même que si le public pense que tout n'est qu'un fantasme de Bateman, c'est qu'elle a foiré la fin. Ce qu'elle voulait faire passer, c'est que les faits sont réels mais sont déformés dans la perception ou le souvenir du perso. Il se perçoit comme plus beau, mieux habillé, plus brillant, intelligent, riche qu'il ne l'est en réalité et aux yeux des autres. B.E.E a peut-être observé ce trouble chez pas mal de "Golden Boys" de façade... Vu comme ça, "The Apprentice" est une autre déclinaison de ce phénomène réel, témoignage d'une américaine psychose...
Merci, 30 ans après avoir lu le livre, j'ai enfin un éclairage satisfaisant sur cette histoire. A l'époque j'avais bien aimé mais sans trop savoir pourquoi. Autre grand auteur que j'avais adoré :Chuck palahniuk.
Bravo pour votre chronique. J'avais adoré ce film à tous les niveaux et à toutes les lectures d'ailleurs. Le personnage de golden boy de Bale me fait d'ailleurs penser à un candidat aux présidentielles américaines en ce moment :o)
Excellente analyse d’un film génial, que j’ai vu à sa sortie et qui m’a fait découvrir Ellis (le roman est un de mes livres préférés). Je n’avais jamais vu Kimball comme une projection de Bateman (c’est un détective privé, pas un policier, si je me souviens bien, donc son comportement est normal), mais c’est intéressant. Le discours sur le regard féminin est bien expliqué, et c’est en effet ce qui en fait une bonne adaptation, qui reste fidèle au livre tout en ayant son propre point de vue.
Je n'ai jamais lu un livre aussi extrême qu'American Psycho. Le psychopathe du roman est un assassin digne des pires cauchemars des films d'horreur. Ce qui manque dans le film, à mon avis, est l'aspect grotesque de Bateman dans certains de ses délires. Par exemple, dans le livre, il est entraîné à un concert de U2 - un groupe qu'il méprise, ainsi que les concerts - et commence à percevoir Bono comme une figure chamanique qui s'adresse à lui personnellement.
Je l’ai vu l’année dernière et j’ai trouvé cette satyre du masculinisme hilarante, pour moi ça ne fait aucun doute que le personnage regroupe tous les clichés du mâle alpha et qu’il est tourné en ridicule pour en montrer l’absurdité.
Le roman se distingue à ce niveau. La critique ne porte pas sur les genres, mais plutôt sur les hommes et femmes d'affaires, complètement et définitivement déconnectés de la réalité. Dans l'ouvrage, les hommes et femmes du milieu des affaires des années 80 sont jugés uniquement sur leur apparence vestimentaire. À chaque rencontre, le narrateur décrit le personnage rencontré uniquement par les vêtements et accessoires portés. C'est systématique, à chaque nouvelle personne, il énumère la liste des marques qu'elle arbore. Cela provoque un malaise et une saturation chez le lecteur. Des pages entières sont dédiées aux marques dans le livre (probablement un quart de l'ouvrage se résume à cela). Ils sont tellement superficiels, hommes et femmes confondus, qu'ils se trompent sur les noms. À tel point que le narrateur nomme tout le monde Michael (je me trompe peut-être de prénom), ce qui entraîne des malentendus. Dans le livre, tout le monde travaille, mais on ne sait jamais ce qu'ils font réellement, à part aller au restaurant pour dépenser le plus d'argent possible dans des établissements semi-gastronomiques.
@@metalrearden97j'ai lu le livre ado et je me suis détestée d'avoir adoré lol...j'ai vu le film bien plus tard et effectivement la lecture est différente....j'ai apprécié mais sans plus car trop....soft....si je puis dire
@@luluda2316 Un film fidèle à ce roman serait clairement un défi. Je ne suis pas un expert en films gore, mais j'ai quelques bases, une adaptation d'American Psycho fidele serait extrêmement audacieuse, probablement autoproduite, et sans doute un terrible scandale. Je ne connais pas un film d'horreur qui pourrait arriver à la cheville du scenario de Ellis. J'ai apprécié le livre car l'auteur dénonce un problème réel et offre une critique vraiment unique d'une époque, en abordant la folie et la vacuité du personnage. Cependant, je dois avouer que la violence m'a beaucoup dérangé. C'était probablement le but, mais je ne me replongerai pas dans ce livre. Par contre, j'ai beaucoup apprécié le film. Plus soft quand même (le contraire de vous pour ainsi dire :) )
Belle analyse. J'avais vu le film à l'époque au cinéma, mais j'avoue être un peu passé à côté. Il faut dire que je n'avais pas lu le livre et que je n'avais donc pas de point de comparaison. Mais même avec, pas sûr que j'en aurai eu une lecture aussi fine.
Il a fait fight club la même année ou presque. ça dit bien ce que ça veut dire. Je pense pas qu'il aurait fait mieux que Mary Harron. Elle a fait un travail remarquable et remarqué.
@@compteutilisateur2477 Fight Club a été un désastre commercial à sa sortie, de quoi tu parles ? Par ailleurs ça ne change rien à la qualité des deux films
Salut Judite (Judith?), salut écran large :) J'en connais une qui m'a fait découvrir Equilibrium il y a peu (honte à moi) et j'ai adoré, alors je me demande ce que j'ai de mieux à faire ce soir que de revoir American Syco (sans le P ;) Surtout que c'est un film que j'ai encore + mal compris que StarshipTroopers à mon 1er visionnage, un décryptage va peut être m'aider pour le coup à être plus satisfait de la fin que j'ai eu du mal a accepter (ou comprendre) à l'époque. Merci :) et force à l'équipe, vous êtes les meilleurs !
Analyse très fine de l'adaptation de ce roman. Tout la phase où tu parle du cadrage des regards féminins sur ce que fait Bateman est tout à fait juste. En fait pour une fois j'ai pus lire le roman avant de voir le film et j'ai particulièrement observer tout le travail d'adaptation très intelligent et subtil qui a été fait, et je trouve qu'on retrouve totalement l'atmosphère du bouquin. De toute façon il est clair que pour faire une adaptation "fidèle" de ce roman qui, je pense est un des plus gore où en tous cas un des plus descriptif sur la violence que j'ai pus lire (ex æquo avec Méridien de sang), le film serait interdit au moins de 18 ans. Donc inexploitable et je verrai même pas l'intérêt de faire un truc pareil, rien qu'à lire c'est dur. Bref, je pourrais parler des heures de cet immense auteur qu'est Bret Easton Ellis et de ses adaptations, (d'ailleurs ce serai un bon sujet de dossier pour votre site, je dis ça, je dis rien) mais je m'arrête la. Excellente vidéo, merci Ecran large. Et surtout, merci Judith.
Je me suis toujours demandé pourquoi ce film, adapté d'un roman tellement misogyne, (et que j'ai vraiment mal compris lors de sa sortie en 2000) avait été réalisé par une femme. Voilà une réponse claire. Merci Judith !
Vous n'êtes pas le seul à parler de ressenti misogyne, ici en commentaire. C'est Curieux: pas mal de choses me sont passées au-dessus de la tête à l'époque, par contre, que Bateman soit un bête mec, macho narcissique vide, produit malade de cette époque, ça ne faisait aucun doute. Donc, oui, je m'étonne que ce film ait pu être taxé de misogynie et choquer des féministes.
@@evelynerambeaux7127 Pour ma part, c'est le roman que je taxe de misogynie - cela dit, ce n'est qu'un aspect de l'inhumanité de Bateman, le film me semble plus ambigu. Il n'a pas l'air de se prendre au sérieux alors que le roman met déjà en scène les "zombies" du récit suivant.
Faisant partie de la mouvance "sigma male", je n'ai jamais compris pourquoi beaucoup d'hommes prennent ce personnage comme étant sigma et l’idolâtre. Patrick Bateman est tout le contraire d'ailleurs, le type est clairement instable psychologiquement, c'est au fond de lui un tueur refoulé et pervers narcissique qui en plus prend plaisir à faire du mal aux femme, wtf. Absolument pas un sigma et ceux qui l’utilisent dans comme idole, n'ont rien compris à la vie et devraient consulter.
Quand j’entends Judith placer Winona Ryder dans chacune de ses vidéos, j’ai l’impression de m’entendre parler de Jodie Foster en toute circonstance. L’objet de notre admiration diffère, mais I feel you Judith. 😊
et puis Dafoe quand il est en face de Bateman au resto, même fringue, même cravate, même cheveux, même sourire glaçant, même couleur de peau, comme si Bateman l'avait émulé à partir de sa propre image.
Parce que c'est une des meilleures comédies de tous les temps. Le livre est hilarant aussi. Assez différent du film, ça vaut le coup (par contre c'est parfois très, très violent)
C'est l'un de mes films préférés, voir le. Dans le livre, il explique comment il plante son couteau dans l'œil du SDF, ça ne passerait pas bien au cinéma en effet. Cela étant dit, je trouve que la scène dans laquelle il excise sa copine au lit est dure à regarder.
Les exemples pris des "soit disant" anti heros males alpha sont tous sans exception des genie-débiles, qui, quand on regarde le fond de leur histoire, sont des ratés-intelligents et avec un gros esprit de vengeance souvent démesuré ( que ce soit sur la vie ou envers d'autres personnes ). C'est fascinant car ils sont subversifs on aime ça, mùais ca reste que leur base de départ est pour tous une folie ou d'avoir un point de vue complètement vicié, malgré que certains "1er degré" à les prendre pour des "heros" dans leur tête. Tout comme le joker de Todd Philips qui est un fou dangereux ( oui fascinant mais absolument pas des amis qu'on aimerait avoir quoi lol )) que les gens ont pris premier degré et qui n'est en fait qu'un raté revanchard violent : n°1 ex equo des pires personnages incompris du cinéma avec Tyler Durden, un schyzo destructeur chaoiste ..( oui pour moi il n'est absolument pas anarchiste, il n'a aucun engagement réel dans le fond, il veut que détruire ) et surtout Anakin Skywalker .. car Darth Vador n'est qu'un raté abrutit et aveuglé qui s'est fait manipulé par un génie du mal et qui a complètement mal interprété ce que les autres voulaient de bon pour lui ( je suis fan de Star Wars ah vous aviez pas vu ? lol ). Et passons les Dracula et Lestat, violants, assasins, avides de pouvoir lol Je veux bien que les gens aiment les bad boys, mais faut avouer que la majorité sont de grosses bouses humainement parlant et méritent tous le sort qu'ils subissent pour la majorité :p
Je dirais plutôt qu'ils ont une vision des choses á total contrecourant de la norme du troupeau et qu'ils l'assument en osant ce que les moutons ne pourrait même pas envisager par peur de déroger aux conventions sociales ou du qu'en dira-t'on. D'ailleurs pour ces "anti-héros" les plus méprisables (et je leur donne en partie raison lá-dessus) sont ceux qui sont aseptisés et qui passent ou plutot gaspillent leur vie á rester dans le troupeau pour êtres acceptés par les autre et ne pas se retrouver éventuellement seuls . En gros les 2 camps se méprisent et je trouve que les moutons bien pensants sans pesonnalité sont particulierement méprisables 🙃 Ce n'est que mon avis 😊
passion, pertinence et clarté : rien de mieux pour faire une très bonne analyse !! mais je pensais à la série DEXTER dont le personnage reprend d'ailleurs le nom de PATRICK BATEMAN quand il utilise un alias pour se couvrir. peut-on y transposer la meme idée de fantasme sur un supposé tueur en série qui finit par découvrir qu'il tue des tueur pour exorciser à l'infini l'effroyable massacre de sa mère auquel il a assisté alors agé de 3 ans ? merci pour la réponse.
Les Mecs photos de profils peaky blinders fan de patrick bateman, tyler Durden et plus récemment du joker de todd phillips c'est 90% de la toxicité sur internet c'est fou comment ils ont compris toute ces œuvres à l'envers.
@@Staklihen Non soit ils on compris que le film allait désacraliser leurs héros ils ont préférée le boycottée en disant que c'est le coté comédie musical qui dérange alors que l'un des aspect le moins dérangeants du film.
Ils n'ont rien de toxique ils sont confrontés aux méandres d'une société. Mais je pense que tout le monde ici vit dans un monde idéal donc forcément impossible de considérer ces personnages comme des pistes de réflexions bien utiles.
hello, petit commentaire sur l'utilisation du terme "anglo-saxon" qui désigne à la base les population des îles britanniques immigrées aux US, en opposition avec les populations noires. C'est un terme qui vise à séparer plusieurs classes de personnes, notamment les WASP (White Anglo-Saxon Protestant) du reste des populations, et qui a un caractère à connotation évidement raciale, voire raciste. Je faisais moi-même l'erreur il y a quelques années, la confusion est simple à faire et entre trop souvent dans notre langage usuel. Utilisons plutôt le terme anglophone, ou anglo-américain, qui ont une dénotation non raciale. Super vidéo comme d'hab, merci pour le travail !
Super explications. On peut aussi voir le film comme une démonstration de la fuite en avant d'une élite toute puissante de l'époque. Le personnage va de plus en plus loin dans le délire, mais alors qu'il s'en rend compte, personne ne l'arrête. Le flic le soupçonne mais ne fait rien de sérieux, il tue presque au vu et au su de tout le monde mais tous ignorent délibérément ses outrages et semblent même couvrir ses actes. La scène de la propriétaire qui semble tout savoir vaut toutes les explications pour moi. Je pense rétrospectivement que c'est l'intention du film, dénoncer la toute puissance et l'impunité des capitalistes sous l'ère Reagan.
Et encore aujourd'hui. Oui c'est le second niveau de lecture. D'ailleurs il y a de tous petits détails que personne ici n'a relevés qui sont d'une importance cruciale, faisant toute la réelle profondeur du propos du livre. C'est un ouvrage extrêmement sérieux sur un problème très réel et très actuel au sujet de ces élites, et il ne s'agit ni de féminisme ni de capitalisme...
et ce rôle de Patrick Bateman l'aura tout naturellement amené à incarner le rôle de la chauve souris chez Nolan... en passant regardez le film "the machinist" de Brad Anderson, son interprétation la plus incroyable.
J’avais un camarade architecte fasciné par le livre, qui se prenait pour Bateman et m’a sous-entendu avoir commis des viols. Quand j’ai vu le film j’étais mal à l’aise mais effectivement l’aspect ridicule du tueur m’a rassuré sur le regard porté sur lui par le film. Je n’ai par contre jamais deviné que c’était une réalisatrice et ça me rassure sur ma capacité d’empathie en tant que mec. Une pensée pour toutes celles qui sont tombées sur des Bateman dans la vraie vie.
J'ai une question un peu à côté de la plaque : j'aimerais bien faire des vidéos de ce type mais je ne sais pas si c'est légal de montrer des passages de film comme dans cette vidéo super bien réalisée. Quelqu'un pour m'éclairer ?
pour moi c'est un chef d oeuvre total, vu je ne sais combien de fois, j adore ce film, et le roman, bien vu la ref a lunar park, qui ets absolument genial et a lire absolument, tres bonne critique ;)
L'adaptation du bouquin a été en effet bien faite. Dans la même thématique, Shutter Island de Scorsese sorti quelques années après (2010) au ciné. Après c'est clair que globalement les comics et bouquins sont plus violents, trash et gore que leur adaptation derrière un écran pour des raisons évidentes de perception et sensibilité du public. C'était également une période vraiment créative dans l'industrie du divertissement occidentale en terme de qualité. Là où aujourd'hui, ça prend plus de temps de trouver de nouvelles œuvres qualitatives sous l'avalanche de la quantité insipide et médiocre.
C'est plus qu'une critique, c'est une véritable analyse de mise en scène ! Très intéressant, merci !
C'est juste un point de vue assez perché, elle voit des choses que même la réalisatrice n'a pas voulu dire lol
@@compteutilisateur2477 -point de vue assez perché-
Christian Bale est incroyable dans ce film !
Judith est incroyable dans cette video !
Tu es LE doc Sidious du feu Mad forum ?
J'ai jamais vu ce film mais la chronique est si bien faite que l'on peut comprendre tres facilement de quoi il en ressort! Super boulot!!!
Je trouve ça vraiment cool qu'à Écran Large les personnalités et goûts cinéma des membres de l'équipe soient foncièrement différents et établis. Selon la personne qui fait la chronique on sait exactement à quel genre de vidéo s'attendre. Ça change des chroniqueurs/euses génériques qu'on peut voir ailleurs ^^
excellente vidéo ! merci pour cette analyse. En découvrant le film il y a peu, je ne l'ai pas spécialement compris ou pas je n'y ai pas adhéré... je comprends mieux pourquoi 😁
à revoir avec cette double lecture des images 😎
Judith, j’adore tes références, ton élocution, ta prestance et j’aime beaucoup t’écouter parlé des différents films et sujets que tu couvrent. Tu es une belle découverte 😊 Je te souhaite une longue carrière à Ecran Large ☺️
Je la découvre aussi et ses analyses sont incroyables ! En plus d'être de films que j'ai adorés 😂
C'était passionnant, super clair et structuré, énorme merci !
Ça me donne une furieuse envie de revoir le film et de lire le roman que je n'ai pas lu.
AMHA, une des meilleures vidéos vues sur cette chaîne 👍
Je pourrais vous écouter pendant des heures !!! J'ai trouvé ma chouchou d'analyses de films !! Passionnant ! Merci pour cet excellant travail ! 😊
J'ai vu le film récemment, et cette vidéo est un super complément : merci de montrer toutes les facettes de ce film tout souvent moqué et / ou incompris.
La scène des cartes de visite est terrible.
Tout à fait , ceux qui ne comprennent pas la portée humoristique du livre/film passent à côté d une partie importante de l œuvre. Tout comme dans les livres de Houellebecq
La seule scène qui permet de faire un lien avec le bouquin.
Merci. A l'époque où je l'avais vu à la télé, j'avais trouvé que c'était un film comique. A l'époque, en fac de lettres tout les fans de Brest Easton Ellis m'ont dit "le roman est mieux" et à le lire, je trouvais que c'était quand même assez différent. (Et il y a des scènes dont le gore me fait dire "j'aurai été plus heureux dans ma vie si j'avais pas lu cette ligne de texte.")
Je suis content qu'on soit passé de la phase "c'est pas pareil que le roman, c'est nul" à "film ironique noir culte" en quelques décennie.
Je n'avais pas trop d'avis sur le film, je l'avais lancé en sachant qui était culte, et je crois me rappeler que j'étais content de l'avoir vu mais sans avoir été véritablement marqué par lui. Merci d'avoir apporté certaines clés d'interprétation qui me manquaient pour pleinement l'apprécier ; je pense que je ferai l'effort de le voir à nouveau en gardant cette vidéo en tête.
Tout pareil, film culte j ai eut le temps de voir ça, bon j ai bien aimé mais sans non plus me jeter contre les murs tellement c est la folie ... Je trouve qu il a pris un sacré coup de vieux par rapport à d'autres films
Génial ! Merci pour votre brillante et instructive analyse de ce film cultissime !!!
Fan de Christian Bale je n'avais pourtant pas vu ce film. Sachant le thème de la dernière vidéo d’Écran Large, j'ai aussitôt visionné 'American Psycho" avant de découvrir votre analyse.
Et j'ai bien fait : c'est véritablement passionnant. Merci pour votre travail et bonne continuation à vous et à l'équipe.
Merci à vous !
Merci à vous !
Elle est incroyable cette vidéo, bravo pour l’analyse hyper quali
Super analyse ! Me voilà rassuré, j'adore American Psycho justement parce qu'il me fait énormément rire à cause du côté pathétique de Patrick Bateman, comme quand il court à poil avec une tronçonneuse xD. Pour moi, American Psycho, de l'affiche que je connais (celle avec le couteau qui reflète son visage), reflète simplement sa double personnalité, la violence qui l'habite et qu'il souhaiterait exprimer.
Ça fait un moment que je traîne sur internet et j'en ai vu des critiques de film ou de personnes, chaîne qui se disaient critique de film, mais la vraiment cette analyse et plus que juste ! Avec les réseaux sociaux aujourd'hui tout le monde s'improvise citrique sans vraiment savoir ce que sais vraiment et pour le coup on à juste un avis négatif ou positif très personnel.
Un chef d'oeuvre que j'avais adoré à l'époque de sa sortie lorsque je l'avais loué adolescent au vidéo club de mon quartier en format VHS. Une belle époque de film de psychopathe comme "C'est arrivé près de chez vous" ou "Funny Games". Film souvent incompris du grand public. Mais qui reste tout même des chefs-d'œuvre et films cultes. Sinon, votre vidéo et vos anecdotes sont très intéressantes.
J'aime beaucoup comme tu parle et tes explications piquantes. Merci ❤🖖
AMERICAN-SYCHO, quel film ! Quelle analyse !
Merci de me rappeler la baffe monstrueuse qu'avait suscité ce film sur moi. Yeah !
Wahou j'aurais jamais imaginé une seconde qu'on pouvait analyser le film avec un prisme féminin.iste 😮. C'est hyper intéressant, merci! Du coup maintenant j'ai envie de revoir le film.
Tu peux aussi voir le monologue finale comme une description quasi parfaite du mâle dominant, un être qui détruit tout sur son passage, qui avale le monde, se détruit lui même tout en imposant aux autres de faire de même, et ne tire aucune conséquence de ses actes.
Les féministes aiment tordre la réalité pour qu'elle se conforme à leurs désirs
Analyse très pertinente. Ça me donne envie de le revoir.
Je n'avais pas vu le film sous cet angle, merci pour cette analyse. C'est super !
Bravo pour cette analyse ! Beau boulot... j'ai lu le bouquin... mais je n'ai jamais envisagé regarder le film...
Convaincu... j'y vais direct ;)
Merci pour la reco !
Video passionnante ! J'ai pas encore vu le film mais hâte de le découvrir !
Après que + indicatif
Participe de
Haaaa quel bonheur une personne qui parle parfaitement français !
Merci Judith.
Waw, je dois dire que je n'avais jamais vu ce film sous cet angle. Pour moi, ça a toujours été un film pour permettre à certains de vivre des fantasmes au travers des yeux d'un fou, mais voilà que je redécouvre cet oeuvre sous un tout nouvel angle! Merci pour la vidéo.
Pourtant,c'est assez évident que le film tourne autour de l'esprit malade du personnage et de sa folie avec tous ces moments surréalistes et ces monologues introspectifs.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sadique et narcissique, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la domination, le contrôle, l'exploitation, le vice. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Effectivement... tout est très lisible, de bout en bout. Une fable féministe sur le monde ultra-compétitif de la finance, sur l'approbation sociale dans un écosystème masculiniste hanté par l'accaparement matérialiste et l'ambition ostentatoire. Une fable sur le creux, le vide, le vain, le rien; et qui raconte comment ce néant se peuple d'images, de fantaisies morbides, dans la toute puissance sad*que et narc*ss*que, dans le souhait d'appartenir à un monde qui ne valorise plus que la dom*nat*on, le contrôle, l'exploitation, le v*ce. Dans un cadre similaire, la comédie noire Tête à tête (How to Get Ahead in Advertising) qui, à partir de la figure du publicitaire, traite le libéralisme Tatchérien et les formes de dissociation qu'implique une telle idéologie (carriérisme, performance, productivité, dépassement de soi)... Le lien Capitalisme-folie est aussi présent dans le film Dieu et mon droit (The Ruling Class). C'est ce lien qui importe, et qu'il nous faut poursuivre.
Hyper intéressant. Je l’ai pas revu depuis sa sortie mais maintenant j’ai une urgence de le revoir. Allez hop achat iTunes. Merci ❤
PS: La réalisatrice dit elle-même que si le public pense que tout n'est qu'un fantasme de Bateman, c'est qu'elle a foiré la fin. Ce qu'elle voulait faire passer, c'est que les faits sont réels mais sont déformés dans la perception ou le souvenir du perso. Il se perçoit comme plus beau, mieux habillé, plus brillant, intelligent, riche qu'il ne l'est en réalité et aux yeux des autres.
B.E.E a peut-être observé ce trouble chez pas mal de "Golden Boys" de façade...
Vu comme ça, "The Apprentice" est une autre déclinaison de ce phénomène réel, témoignage d'une américaine psychose...
Merci à toi d'avoir rétabli la vérité, en ne disant que les faits.
Merci, 30 ans après avoir lu le livre, j'ai enfin un éclairage satisfaisant sur cette histoire. A l'époque j'avais bien aimé mais sans trop savoir pourquoi. Autre grand auteur que j'avais adoré :Chuck palahniuk.
Bravo pour votre chronique. J'avais adoré ce film à tous les niveaux et à toutes les lectures d'ailleurs. Le personnage de golden boy de Bale me fait d'ailleurs penser à un candidat aux présidentielles américaines en ce moment :o)
Belle analyse ! Merci. Cela m'a donné envie de le revoir !
Merci pour cette brillantissime analyse ! Je cours m'acheter le roman !
J'avais pas tout mais le malaise et la distance était bien là. Excellente vidéo ❤
Excellente analyse d’un film génial, que j’ai vu à sa sortie et qui m’a fait découvrir Ellis (le roman est un de mes livres préférés). Je n’avais jamais vu Kimball comme une projection de Bateman (c’est un détective privé, pas un policier, si je me souviens bien, donc son comportement est normal), mais c’est intéressant. Le discours sur le regard féminin est bien expliqué, et c’est en effet ce qui en fait une bonne adaptation, qui reste fidèle au livre tout en ayant son propre point de vue.
Je n'ai jamais lu un livre aussi extrême qu'American Psycho. Le psychopathe du roman est un assassin digne des pires cauchemars des films d'horreur. Ce qui manque dans le film, à mon avis, est l'aspect grotesque de Bateman dans certains de ses délires. Par exemple, dans le livre, il est entraîné à un concert de U2 - un groupe qu'il méprise, ainsi que les concerts - et commence à percevoir Bono comme une figure chamanique qui s'adresse à lui personnellement.
Bravo, belle analyse. C'est malin, ça m'a donné envie de revoir le film.
Merci pour cette analyse d'un film très intelligemment construit et réalisé et encore trop sous côté.
Tout à fait d'accord avec vous sur Empire du Soleil ! excellente vidéo nonobstant
L’analyse est parfaite 👍
Je l’ai vu l’année dernière et j’ai trouvé cette satyre du masculinisme hilarante, pour moi ça ne fait aucun doute que le personnage regroupe tous les clichés du mâle alpha et qu’il est tourné en ridicule pour en montrer l’absurdité.
Le roman se distingue à ce niveau. La critique ne porte pas sur les genres, mais plutôt sur les hommes et femmes d'affaires, complètement et définitivement déconnectés de la réalité. Dans l'ouvrage, les hommes et femmes du milieu des affaires des années 80 sont jugés uniquement sur leur apparence vestimentaire. À chaque rencontre, le narrateur décrit le personnage rencontré uniquement par les vêtements et accessoires portés. C'est systématique, à chaque nouvelle personne, il énumère la liste des marques qu'elle arbore. Cela provoque un malaise et une saturation chez le lecteur. Des pages entières sont dédiées aux marques dans le livre (probablement un quart de l'ouvrage se résume à cela).
Ils sont tellement superficiels, hommes et femmes confondus, qu'ils se trompent sur les noms. À tel point que le narrateur nomme tout le monde Michael (je me trompe peut-être de prénom), ce qui entraîne des malentendus. Dans le livre, tout le monde travaille, mais on ne sait jamais ce qu'ils font réellement, à part aller au restaurant pour dépenser le plus d'argent possible dans des établissements semi-gastronomiques.
@@metalrearden97j'ai lu le livre ado et je me suis détestée d'avoir adoré lol...j'ai vu le film bien plus tard et effectivement la lecture est différente....j'ai apprécié mais sans plus car trop....soft....si je puis dire
@@luluda2316 Un film fidèle à ce roman serait clairement un défi. Je ne suis pas un expert en films gore, mais j'ai quelques bases, une adaptation d'American Psycho fidele serait extrêmement audacieuse, probablement autoproduite, et sans doute un terrible scandale. Je ne connais pas un film d'horreur qui pourrait arriver à la cheville du scenario de Ellis.
J'ai apprécié le livre car l'auteur dénonce un problème réel et offre une critique vraiment unique d'une époque, en abordant la folie et la vacuité du personnage. Cependant, je dois avouer que la violence m'a beaucoup dérangé. C'était probablement le but, mais je ne me replongerai pas dans ce livre. Par contre, j'ai beaucoup apprécié le film. Plus soft quand même (le contraire de vous pour ainsi dire :) )
@@metalrearden97Regarde Américan psycho 2 tu devrais être comblé.
Je dis bravo , tu fait une très bonne analyse de ce film qui est juste génial selon moi !
Une bouffée d'air cette analyse méditée et livrée avec simplicité et panache !
Comme d'hab, analyse trop cool.
Et super real.
Et un Christian Bale incroyable.
Belle analyse. J'avais vu le film à l'époque au cinéma, mais j'avoue être un peu passé à côté. Il faut dire que je n'avais pas lu le livre et que je n'avais donc pas de point de comparaison. Mais même avec, pas sûr que j'en aurai eu une lecture aussi fine.
Fincher aurait fait une tuerie avec ce matériaux de base mais votre analyse est super interessante.
Il a fait fight club la même année ou presque. ça dit bien ce que ça veut dire. Je pense pas qu'il aurait fait mieux que Mary Harron. Elle a fait un travail remarquable et remarqué.
@@DiotraxSecondlives Non, ce film a bidé contrairement à Fight Club
@@compteutilisateur2477 Fight Club a été un désastre commercial à sa sortie, de quoi tu parles ? Par ailleurs ça ne change rien à la qualité des deux films
Mais c'est super intéressant ça ! Bravo !
Incroyable cette vidéo ! 😮 Merci Judith !
Ça donne envie de le revoir. Merci Judith. Par contre on attend toujours votre vidéo sur Cocaïne Bear ! 😊
Super analyse merci.
Ça me donne envie de le revoir 😊
Autre indice qui laisse penser que le mec est fou : il dit que Invisible Touch est le meilleur album de Genesis
😂😂😂
Salut Judite (Judith?), salut écran large :) J'en connais une qui m'a fait découvrir Equilibrium il y a peu (honte à moi) et j'ai adoré, alors je me demande ce que j'ai de mieux à faire ce soir que de revoir American Syco (sans le P ;) Surtout que c'est un film que j'ai encore + mal compris que StarshipTroopers à mon 1er visionnage, un décryptage va peut être m'aider pour le coup à être plus satisfait de la fin que j'ai eu du mal a accepter (ou comprendre) à l'époque. Merci :) et force à l'équipe, vous êtes les meilleurs !
Analyse très fine de l'adaptation de ce roman. Tout la phase où tu parle du cadrage des regards féminins sur ce que fait Bateman est tout à fait juste. En fait pour une fois j'ai pus lire le roman avant de voir le film et j'ai particulièrement observer tout le travail d'adaptation très intelligent et subtil qui a été fait, et je trouve qu'on retrouve totalement l'atmosphère du bouquin. De toute façon il est clair que pour faire une adaptation "fidèle" de ce roman qui, je pense est un des plus gore où en tous cas un des plus descriptif sur la violence que j'ai pus lire (ex æquo avec Méridien de sang), le film serait interdit au moins de 18 ans. Donc inexploitable et je verrai même pas l'intérêt de faire un truc pareil, rien qu'à lire c'est dur. Bref, je pourrais parler des heures de cet immense auteur qu'est Bret Easton Ellis et de ses adaptations, (d'ailleurs ce serai un bon sujet de dossier pour votre site, je dis ça, je dis rien) mais je m'arrête la. Excellente vidéo, merci Ecran large. Et surtout, merci Judith.
Je me suis toujours demandé pourquoi ce film, adapté d'un roman tellement misogyne, (et que j'ai vraiment mal compris lors de sa sortie en 2000) avait été réalisé par une femme. Voilà une réponse claire. Merci Judith !
Vous n'êtes pas le seul à parler de ressenti misogyne, ici en commentaire. C'est Curieux: pas mal de choses me sont passées au-dessus de la tête à l'époque, par contre, que Bateman soit un bête mec, macho narcissique vide, produit malade de cette époque, ça ne faisait aucun doute.
Donc, oui, je m'étonne que ce film ait pu être taxé de misogynie et choquer des féministes.
@@evelynerambeaux7127 Pour ma part, c'est le roman que je taxe de misogynie - cela dit, ce n'est qu'un aspect de l'inhumanité de Bateman, le film me semble plus ambigu. Il n'a pas l'air de se prendre au sérieux alors que le roman met déjà en scène les "zombies" du récit suivant.
@@Ozano-fj3zv 😊 Merci. Je ne parlais que des retours sur le film évidemment.
J’ai toujours aimé ce film mais grâce à toi/vous je l’aime encore plus
Vraiment très intéressant cette analyse. j’adore ce film!! 😁
Merciiiiii la vérité rétablie hahaha super analyse en tout cas, et j’ai appris des trucs 👏👌
Excellent format, bravo !
Excellente vidéo. Bravo ❤
Merci pour cette critique, je retourne le visionner 👍🏼
Faisant partie de la mouvance "sigma male", je n'ai jamais compris pourquoi beaucoup d'hommes prennent ce personnage comme étant sigma et l’idolâtre. Patrick Bateman est tout le contraire d'ailleurs, le type est clairement instable psychologiquement, c'est au fond de lui un tueur refoulé et pervers narcissique qui en plus prend plaisir à faire du mal aux femme, wtf. Absolument pas un sigma et ceux qui l’utilisent dans comme idole, n'ont rien compris à la vie et devraient consulter.
Le livre est un chef d'œuvre !
Beaucoup mieux avec sa description des personnage par les marques dommages que j'avais pas les références à l'époque
Super chronique, merci, you're the best Judith (y)
Je decouvre tes critiques, et ... Bah merci !
(Allez voir the substance, ce film est genial ❤)
Waw l'analyse est folle, très pertinente !
Je vous kiffe tellement
Chouette analyse chouette film christian bale est terrible dans ce film
Superbe analyse du film 👍
Super analyse de ce film 🎥
Merci
Quand j’entends Judith placer Winona Ryder dans chacune de ses vidéos, j’ai l’impression de m’entendre parler de Jodie Foster en toute circonstance. L’objet de notre admiration diffère, mais I feel you Judith. 😊
et puis Dafoe quand il est en face de Bateman au resto, même fringue, même cravate, même cheveux, même sourire glaçant, même couleur de peau, comme si Bateman l'avait émulé à partir de sa propre image.
Je ne savais pas que Cronenberg avait été préssenti pour la mise en scène. J'aurais quand même bien voulu voir sa version du roman.
faut être psychopathe pour se marrer sur un film de meurtres
Je n'aime ni le bouquin, ni le film (qui m'ennuient profondément), mais j'aime bien ton analyse.
Parce que c'est une des meilleures comédies de tous les temps.
Le livre est hilarant aussi. Assez différent du film, ça vaut le coup (par contre c'est parfois très, très violent)
Un film qui a parfaitement capté le monde de la finance, et ses non-gens.
Je n'avais pas revu autant de passages depuis sa sortie (la claque, à l'époque)... Et waow, que Ch. Bale est bon!!!!
C'est l'un de mes films préférés, voir le.
Dans le livre, il explique comment il plante son couteau dans l'œil du SDF, ça ne passerait pas bien au cinéma en effet. Cela étant dit, je trouve que la scène dans laquelle il excise sa copine au lit est dure à regarder.
Les exemples pris des "soit disant" anti heros males alpha sont tous sans exception des genie-débiles, qui, quand on regarde le fond de leur histoire, sont des ratés-intelligents et avec un gros esprit de vengeance souvent démesuré ( que ce soit sur la vie ou envers d'autres personnes ). C'est fascinant car ils sont subversifs on aime ça, mùais ca reste que leur base de départ est pour tous une folie ou d'avoir un point de vue complètement vicié, malgré que certains "1er degré" à les prendre pour des "heros" dans leur tête. Tout comme le joker de Todd Philips qui est un fou dangereux ( oui fascinant mais absolument pas des amis qu'on aimerait avoir quoi lol )) que les gens ont pris premier degré et qui n'est en fait qu'un raté revanchard violent : n°1 ex equo des pires personnages incompris du cinéma avec Tyler Durden, un schyzo destructeur chaoiste ..( oui pour moi il n'est absolument pas anarchiste, il n'a aucun engagement réel dans le fond, il veut que détruire ) et surtout Anakin Skywalker .. car Darth Vador n'est qu'un raté abrutit et aveuglé qui s'est fait manipulé par un génie du mal et qui a complètement mal interprété ce que les autres voulaient de bon pour lui ( je suis fan de Star Wars ah vous aviez pas vu ? lol ). Et passons les Dracula et Lestat, violants, assasins, avides de pouvoir lol
Je veux bien que les gens aiment les bad boys, mais faut avouer que la majorité sont de grosses bouses humainement parlant et méritent tous le sort qu'ils subissent pour la majorité :p
Autre média, même combat: Kratos de la franchise originale God of War (épisode 1, 2 et 3) rejoint le fil de discussion
Je dirais plutôt qu'ils ont une vision des choses á total contrecourant de la norme du troupeau et qu'ils l'assument en osant ce que les moutons ne pourrait même pas envisager par peur de déroger aux conventions sociales ou du qu'en dira-t'on.
D'ailleurs pour ces "anti-héros" les plus méprisables (et je leur donne en partie raison lá-dessus) sont ceux qui sont aseptisés et qui passent ou plutot gaspillent leur vie á rester dans le troupeau pour êtres acceptés par les autre et ne pas se retrouver éventuellement seuls .
En gros les 2 camps se méprisent et je trouve que les moutons bien pensants sans pesonnalité sont particulierement méprisables 🙃
Ce n'est que mon avis 😊
@Yunamiii beaucoup prétendent être en dehors du troupeau et certains le sont réellement . Ceci est un fait
passion, pertinence et clarté : rien de mieux pour faire une très bonne analyse !! mais je pensais à la série DEXTER dont le personnage reprend d'ailleurs le nom de PATRICK BATEMAN quand il utilise un alias pour se couvrir. peut-on y transposer la meme idée de fantasme sur un supposé tueur en série qui finit par découvrir qu'il tue des tueur pour exorciser à l'infini l'effroyable massacre de sa mère auquel il a assisté alors agé de 3 ans ? merci pour la réponse.
Film de ouf, roman de ouf, j'ai pris autant de plaisir avec l'un qu'avec l'autre
Les Mecs photos de profils peaky blinders fan de patrick bateman, tyler Durden et plus récemment du joker de todd phillips c'est 90% de la toxicité sur internet c'est fou comment ils ont compris toute ces œuvres à l'envers.
Tu penses qu'ils ont vu Joker : Folie à Deux ?
@@Staklihen Non soit ils on compris que le film allait désacraliser leurs héros ils ont préférée le boycottée en disant que c'est le coté comédie musical qui dérange alors que l'un des aspect le moins dérangeants du film.
Je m'excuse d'avoir apprécier ces personnage toxique super bien écris....
Ils n'ont rien de toxique ils sont confrontés aux méandres d'une société. Mais je pense que tout le monde ici vit dans un monde idéal donc forcément impossible de considérer ces personnages comme des pistes de réflexions bien utiles.
@@NKWittmann Qu'est-ce que tu entends par : "je pense que tout le monde ici vit dans un monde idéal" ?
hello, petit commentaire sur l'utilisation du terme "anglo-saxon" qui désigne à la base les population des îles britanniques immigrées aux US, en opposition avec les populations noires. C'est un terme qui vise à séparer plusieurs classes de personnes, notamment les WASP (White Anglo-Saxon Protestant) du reste des populations, et qui a un caractère à connotation évidement raciale, voire raciste. Je faisais moi-même l'erreur il y a quelques années, la confusion est simple à faire et entre trop souvent dans notre langage usuel.
Utilisons plutôt le terme anglophone, ou anglo-américain, qui ont une dénotation non raciale.
Super vidéo comme d'hab, merci pour le travail !
Super explications.
On peut aussi voir le film comme une démonstration de la fuite en avant d'une élite toute puissante de l'époque. Le personnage va de plus en plus loin dans le délire, mais alors qu'il s'en rend compte, personne ne l'arrête. Le flic le soupçonne mais ne fait rien de sérieux, il tue presque au vu et au su de tout le monde mais tous ignorent délibérément ses outrages et semblent même couvrir ses actes. La scène de la propriétaire qui semble tout savoir vaut toutes les explications pour moi. Je pense rétrospectivement que c'est l'intention du film, dénoncer la toute puissance et l'impunité des capitalistes sous l'ère Reagan.
Et encore aujourd'hui. Oui c'est le second niveau de lecture. D'ailleurs il y a de tous petits détails que personne ici n'a relevés qui sont d'une importance cruciale, faisant toute la réelle profondeur du propos du livre. C'est un ouvrage extrêmement sérieux sur un problème très réel et très actuel au sujet de ces élites, et il ne s'agit ni de féminisme ni de capitalisme...
@@NKWittmann oui ça pourrait se passer dans l'Égypte ancienne avec les prêtres, c'est le délire d'une élite.
Bravo belle critique
Merci Judith pour ces 20 mn trop courte, un très bon film qu'on aime ou pas ....
et ce rôle de Patrick Bateman l'aura tout naturellement amené à incarner le rôle de la chauve souris chez Nolan...
en passant regardez le film "the machinist" de Brad Anderson, son interprétation la plus incroyable.
Ok. Je vais enfin aller le voir😊
Super vidéo
J’avais un camarade architecte fasciné par le livre, qui se prenait pour Bateman et m’a sous-entendu avoir commis des viols. Quand j’ai vu le film j’étais mal à l’aise mais effectivement l’aspect ridicule du tueur m’a rassuré sur le regard porté sur lui par le film. Je n’ai par contre jamais deviné que c’était une réalisatrice et ça me rassure sur ma capacité d’empathie en tant que mec. Une pensée pour toutes celles qui sont tombées sur des Bateman dans la vraie vie.
Le film m'a beaucoup fait pensé à Embrasse-moi, Vampire
J'ai une question un peu à côté de la plaque : j'aimerais bien faire des vidéos de ce type mais je ne sais pas si c'est légal de montrer des passages de film comme dans cette vidéo super bien réalisée. Quelqu'un pour m'éclairer ?
Judith a une chaîne TH-cam ? Je crois que je l'ai déjà vu faire des collabs.
Sa chaine, c'est Demoiselles d'horreur
pour moi c'est un chef d oeuvre total, vu je ne sais combien de fois, j adore ce film, et le roman, bien vu la ref a lunar park, qui ets absolument genial et a lire absolument, tres bonne critique ;)
Merci !!
L'adaptation du bouquin a été en effet bien faite.
Dans la même thématique, Shutter Island de Scorsese sorti quelques années après (2010) au ciné.
Après c'est clair que globalement les comics et bouquins sont plus violents, trash et gore que leur adaptation derrière un écran pour des raisons évidentes de perception et sensibilité du public.
C'était également une période vraiment créative dans l'industrie du divertissement occidentale en terme de qualité. Là où aujourd'hui, ça prend plus de temps de trouver de nouvelles œuvres qualitatives sous l'avalanche de la quantité insipide et médiocre.
Merci beaucoup
j'ai lu le bouquin,en effet sa lecture rend mal à l'aise,mais j'ai jamais vue le film,j'essaierai de suivre votre conseil ,de voir ce film
Merci
Bravo !