Lukas Hoffmann

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  • เผยแพร่เมื่อ 19 ม.ค. 2025
  • Lukas Hoffmann photographie, au hasard de déambulations patientes, des espaces urbains indéfinis. Pourtant, loin de constater leur banalité, ses œuvres donnent une vision étonnante, voire sublime, de l’ordinaire. C’est qu’elles procèdent d’une attention intense à ce qui apparaît lors de la prise de vue comme d’une précision extrême dans les tirages et encadrements qu’il réalise lui-même.
    À l’exception d’une série d’instantanés de passants à Berlin, les œuvres exposées sont des pièces uniques ou des polyptyques sans personnages. Cela traduit sans doute une expérience du monde dont l’humain constitue un élément essentiel, mais parmi d’autres. Autant qu’un regard, le photographe devient une surface sensible où s’enregistrent la lumière, la matière des choses, le passage du temps.
    Dès lors, c’est aussi la limite entre figuration et abstraction qui s’estompe. Si ces œuvres ont parfois un aspect documentaire, au moins par leur caractère délibérément silencieux, elles déploient des perceptions diffuses qui excèdent le cadre de nos représentations habituelles.
    L’exposition réunit des photographies réalisées depuis 2012, notamment à New York et Berlin, ainsi que le résultat d’une résidence à Cherbourg en 2019.
    Né en 1981 à Zoug (Suisse), Lukas Hoffmann vit à Berlin. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles, en 2011, au Kunstmuseum Luzern et, en 2019, à la Kunsthaus Zug, au Photoforum Pasquart (Bienne) et à la galerie Bertrand Grimont (Paris).

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