pour l'affaire "Stella", le café en question etait à 90 degré (pratique aux US où les gens sirotent le café toute la matinée), elle l'a mise entre ses jambes et a eu des brulures pelviennes au 3eme degré. les dommages et interets ont ete reglés par accord entre les parties et sont probablement de l'ordre de 300 000 dollars pour couvrir les frais medicaux, la longue convalescence, les pansements complexes, l'hospitalisation, les soins qu'ont du lui apporter ses proches... et une composante punitive pour Mc Do qui a modifié ses gobelets et a mis une mention "very hot beverage"
Très bonne vidéo, et moi qui me demandait pourquoi tant les Etats-Unis avaient tant d'histoires sur les indemnités outrancières ! Attention cependant à l'affaire de Stella et de McDonalds, car plusieurs faits révélés à postériori sur le sujet ont montré qu'il s'agissait d'une affaire un peu plus complexe que ça. D'abord, le fait que les blessures subies par la dame étaient bien plus sévères que ce qui était annoncé par les médias à l'époque (elle a du entreprendre de la chirurgie réparatrice), et pour cause : le café était presque porté à température d'ébullition ! Ensuite, les indemnités : elles ont été décidées par le jury, et non par la victime, qui souhaitait uniquement des indemnités réparatoires pour pouvoir rembourser ses frais de santé. Et enfin, le fait que McDonalds était en situation de récidive : il ne s'agissait pas de la première fois que la firme était avertie de ce problème, visiblement, ce qui fit office de facteur aggravant dans la condamnation. Evidemment, à voir ce qui est vrai ou faux dans cette histoire, mais il ne s'agirait vraisemblablement pas d'un cas d'indemnités excessives demandées par un client, mais plus d'une exagération médiatique sur une véritable affaire ayant mit la santé d'une dame en danger
Pour apporter des précisions, j'ai lu que le choix de McDonald's de conserver son café très chaud était motivé par des questions financières. Pour ne pas risquer de bruler un client, le café devrait être servi à, au plus, 65°C. Mais pour conserver le goût du café plus longtemps (celui-ci n'est pas fait à la demande), il vaut mieux le garder à au moins 80°C. En ignorant à plusieurs reprises les suggestions de la justice , McDonald's a clairement montré qu'il préférait les sous à la santé de ses clients.
@@fredericmazoit1441 c'est débile je trouve parce qu'en cas de condamnation l'argent perdu est probablement supèrieur à celui gagné avec leurs manoeuvres. Même au cas contraire la confiance des clients est mise à mal.
@@darkigloo Ben en fait, il n'a pas "obligation". Les précédents jugements le demandait déjà. C'est juste qu'avec les dommages punitifs, on l'a demandé un peu plus fort et que McDonalds a soudain réalisé que c'était effectivement une très bonne idée de diminuer la température des cafés.
Merci, je voulais justement commenter à ce sujet. Si l'affaire est connue comme une demande abusive, il semblerait que ce soit surtout grâce à McDonald's, faisant du lobbying pour dissuader d'autre clients d'en faire autant...
Très bonne vidéo; mais l'exemple est assez mal choisi. L'affaire a révélé que McDonald's avait l'habitude de servir un café à près de 80-90°C alors que normalement il est aux alentours de 50-60°C. Enfin, il y a une grande différence aux États-Unis et l'Europe sur les mode d'emploi. En Europe et en France en particulier, on ne doit envisager que les cas d'utilisation "normales"; aux États-Unis par contre... on doit envisager TOUS les cas. Là je dois parler de la légende urbaine du chien (ou du chat) dans le four à micro-ondes. Je dis légende car rien ne prouve que ce soit réellement arrivé (et heureusement.... Ce n'est pas Tricotine qui me dira le contraire ;-)). *** En Europe, un juge (et même la DGCCRF) considérera le four comme un appareil de cuisine et donc le fait de l'utiliser pour "sécher" un animal comme un usage détourné et impropre. De ce fait, l'éventuelle plainte sera débouté. Aux États-Unis... cela va dépendre du juge qui peut reprocher au fabricant de ne pas avoir averti de ce danger. Pour ce prémunir de ce risque, le constructeur va dans sa notice rajouter une phrase pour indiquer que ce four n'est que pour réchauffer des aliments que l'on veut consommer ou carrément indiquer qu'il ne faut pas introduire des animaux vivants, ou encore un danger de mort pour tous organisme vivant introduit dans le four. D'ailleurs quand Trump avait suggérer de s'injecter de l'eau de javel contre le COVID, certains fabricants aux Etats-Unis ont modifié leur notice d'utilisation pour prévenir de cet usage. Mais alors pourquoi retrouve-t-on se genre de phrase en France? Les États-unis ayant un poids économique plus important que l'union européenne, les fabricants "mondiaux" établissent d'abord la notice américaine puis la font traduire dans les autre langues. Vous pouvez le vérifier quand vous achetez un appareil d'une marque "mondiale" vous avez alors un livret de 250pages dont 30 rédigées en français. Tandis que si vous achetez un appareil similaire mais d'une marque "locale" (basiquement MDD), vous vous retrouvez avec un feuillet de 2 pages. L'un est basé sur les lois américaines; et l'autre sur les lois européennes. Les cas d'utilisation "normales" européennes permettent quelques bizarreries. Quelques bûcherons ont la mauvaise habitude de démarrer ou d'arrêter leur tronçonneuse avec la lame entre les jambes. Comme c'est un usage cela est devenu une utilisation "normale" (mais à proscrire) pour les tribunaux. Dans ce cas, je rédigeai de ne pas bloquer la lame avec un membre ou toute partie du corps (oui cela a été mon travail pendant 8 ans). Une marque du nord de l'Europe avait écrit qu'il ne fallait pas "arrêter la lame avec des parties génitales". Cette précision m'a toujours laissé songeur... ***: pendant que j'écrivais ce texte je me suis aperçu que des c*******s l'ont fait www.ladepeche.fr/2019/12/18/nord-deux-ados-mettent-un-chat-au-micro-ondes-lanimal-feule-de-douleur,8613145.php Mais on sort du contexte car visiblement cela a été fait dans un but malveillant dès le départ. Merci à ceux qui prendront le temps de lire. PS: je viens juste de découvrir la chaîne d'où ma réaction tardive.
J'oubliais la raison de mon pavé; je me suis perdu dans mes pensées. Je vous prie de m'en excuser Tout cela pour dire qu'aux Etast-Unis ont peut reprocher à Nike de ne pas avoir dit que ses chaussures ne doivent pas servir comme arme dans sa notice d'utilisation. Alors qu'en Europe on va de suite considérer que les chaussures servent à marcher ou à courir mais pas à taper des personnes.
Eh bien, ce système de dommages et intérêts punitifs me paraît finalement intéressant car 1 - en France, les dommages et intérêts sont souvent insuffisants au regard des soucis occasionnés au plaignant de bonne foi et ne couvrent souvent pas les frais de justice : les sommes dues suite à une condamnation au titre de l'article 700 du npc sont souvent dérisoires par rapport au coût réel de la procédure pour le plaignant. 2 - Si le principe du droit français est de compenser les pertes subies par le plaignant, souvent de façon incomplète, la situation du débiteur de mauvaise foi est presque meilleure puisqu'après sa condamnation, il n'a à payer que ce qu'il devait initialement et n'a donc pas subi de perte réelle, surtout s'il a souscrit une assurance lui remboursant ses frais d'avocat, voire de procédure
Aaaah cette affaire m'en rappelle une plus récente où une américaine qui avait décider d'utiliser le vibreur de son portable Samsung pour se faire plaisir et s'est retrouvée avec les problèmes de santé qu'implique l'insertion d'un téléphone portable dans une muqueuse d'un être vivant avait porter plainte contre le géant coréen car il n'est pas explicitement indiqué que c'est pas bon pour la santé... Bon heureusement elle a perdue et "grâce" à elle Samsung indique maintenant dans les cgu de ses appareils qu'il ne faut pas les insérer de quelque manière que ce soit dans un être vivant. Les américains ont un concept bizarre de ce à quoi doit ressembler la loi et surtout les CGU d'un objet.. Certaines choses sont évidentes pour toute personne avec une éducation niveau primaire ou juste du bon sens genre faut pas jouer avec la dynamite, un animal sauvage (tigre, crocodile, alligator, etc...) même "domestiqué" reste un animal sauvage avec ses instincts et inviter quelqu'un à caresser son alligator sans l'autorisation de l'alligator ou en ayant oublié de l'avoir nourris est un homicide involontaire xD.
Ah excellent, je ne connaissais celle du portable introduit là où il ne fallait pas... C'est vrai que la civilisation états-unienne est très différente de la notre, c'est pourquoi nous avons beaucoup de mal à nous comprendre.
@@Vousavezledroit Déjà qu'on a beaucoup de mal à comprendre nos meilleurs ennemis les britanniques, allemands et espagnols alors les américains c'est compliqué x)
@@Vousavezledroit Il me sem le également qu'en France (et sûrement ailleurs en Europe) on utilise la notion de "bon père de famille" ou "d'individu normalement constitué" voire d'usage normal des objets. Ce qui annule pas mal de soucis.
Mon grand père a été dans une situation similaire il y a fort longtemps. Il dirigeait une usine, et deux de ses employés ont un jour la lumineuse idée de voir ce qu'il se passait quand on se mettait un tuyau relié à une bouteille d'air comprimé dans le fondement. L'employé baisse son pantalon, s'arrange pour bien raccorder la tuyauterie, et son copain appuie sur la détente de la bouteille. Oh surprise, c'était une mauvaise idée. Les deux employés ont eu le culot par la suite de poursuivre mon grand-père pour cela. Au tribunal, on lui a demandé de justifier pourquoi il n'y avait pas de mise en garde spécifique. Il a répondu que les ouvriers connaissaient très bien le produit, et que sa nature rendait évident qu'il ne fallait pas faire n'importe quoi avec. D'autre part, il a continué en disant qu'il ne lui était même pas venu à l'idée que ce pouvait être un usage possible d'une bouteille d'air comprimé à l'usine. Quand on lui a dit qu'il fallait signaler correctement les dangers, il a répondu en demandant s'il était censé mettre un sticker sur les ciseaux de ses secrétaires disant qu'il était dangereux de les planter dans l'œil du voisin. Il a été acquitté, et l'imbécile voulant tenter de nouvelles expériences a littéralement perdu son derrière. Dégâts internes massives, ils ont du tout enlever.
J'adore ces glissements inopinés (mais parfaitements justifiés vu le contexte) vers du vocabulaire que n'aurait pas renié Michel Audiard... 1:49 Nuance : du fait que beaucoup de prisons américaines ont été privatisées et permettent aux concessionnaires d'avoir un retour sur investissement, la majorité des prisonniers sont exploités comme travailleurs à très bon compte (car à peine payés). Une situation qui relève de l'esclavage moderne.
L'histoire de Stella Liebeck a tellement été ralliée et simplifiée, surtout à l'international. C'est devenu une blague. Il n'empêche que le cas est important, pas drôle du tout, et qu'il a été jugé en sa faveur pour de bonnes raison. Je trouve ça un peu dommage de ne pas trouver cet argumentaire ici.
J'espérais que quelqu'un qui ce soit plus renseigné sur l'affaire l'ai aussi remarqué : elle ne voulait de base pas porter plainte, mes ses blessures l'on contraint a de lourds frais médicaux (les photos dispo sur le net sont assez explicites). De plus le café était réellement trop chaud pour n'importe quelle consommation immédiate, hord c'est souvent le but d'aller dans un fast food: la conduite de Mc donald était donc dangereuse, et la punition en dommage et intérêt correspond a un jour de bénéfice du mcdo en question ou de la chaîne au niveau de l'état je ne sais plus. Tout cela mis en perspective, l'affaire paraît beaucoup moins absurde
Oui, je pense bien que le système juridique états-unien fait la part belle aux avocats chargés de convaincre le jury et non au juge qui vont "dire" le droit. Un système un tantinet infantilisant où, suite à l'affaire cité, on a droit au "caution, hot" sur les tasses à café de Mac Donald. Mais, sans cela, on aurait pas toutes ces séries juridiques sur nos écrans, alors... Encore merci pour cette bulle juridique. Francis
En ce qui concerne l'affaire du café chaud, il y a un détail important. Le gérant du McDonald's avait la mauvaise habitude de porter le café à une température bien supérieure à la normale, de l'ordre de 130°C, si ma mémoire est bonne. Je pense que c'était en chauffant l'eau sous pression. D'où l'accident. Et l'accident était assez sérieux. Il y avait donc matière à se plaindre. Cela dit, le montant des dommages et intérêts est aberrant.
sauf que les dommages demandés par la victime étaient tout à fait raisonnables (que les montants des frais médicaux liés à l'accident). c'était le jury qui avait proposée une valeur énorme correspondant, si je me rappelle bien, aux bénéfices de Mcdo sur les cafés, sur 2 jours de ventes rien qu'aux US. En fait, cette affaire n'est pas anormale du point de vue de la victime et de ses demandes initiales ,quand on regarde dans le détail. dommage que la proposition du jury, dont elle n'était pas responsable, fait que cette pauvre dame a été moquée et que tout le monde se rappelle de cette affaire comme d'une aberration / tentative d'arnaque du systeme... il y a une video sur YT qui reprend toute l'affaire et qui est très bien documentée.
@@loonysa9310 Oui, c'est le système qui est fou. Je crois particulièrement malsain d'utiliser les dommages et intérêts pour punir. C'est une confusion des genres. Je crois aussi que déterminer le montant doit être fait par des experts, pas par un jury. La plupart des gens fantasment complètement lorsque l'on parle des riches et de ce qu'ils peuvent payer. Le problème avec ces verdicts à sensations, c'est qu'ils provoquent des comportements malsains. La petite vieille de cette affaire était sans doute raisonnable. Mais les vautours ont flairé la bonne affaire. Cela a contribué à rendre l'Amérique encore plus procédurière qu'elle ne l'était déjà.
Super vidéo. D'après mes recherches cependant, il faut aussi considérer que le lobby des assurances a son rôle à jouer dans l'exagération des affaires frivoles : après tout, les assurances veulent payer le moins possible, et dissuader les gens de faire des procès en les pointant du doigt et en minimisant le sérieux de leur préjudice est effectivement dans leur intérêt. Et même aux Etats-Unis, je ne crois pas que le système soit fait pour que des abus si grossiers aient une chance de se voir donner raison ! Ou que les jurés soient si souvent de mauvaise foi ou influençables à minima. Je peux me tromper là dessus.
pour l'affaire "Stella", le café en question etait à 90 degré (pratique aux US où les gens sirotent le café toute la matinée), elle l'a mise entre ses jambes et a eu des brulures pelviennes au 3eme degré. les dommages et interets ont ete reglés par accord entre les parties et sont probablement de l'ordre de 300 000 dollars pour couvrir les frais medicaux, la longue convalescence, les pansements complexes, l'hospitalisation, les soins qu'ont du lui apporter ses proches... et une composante punitive pour Mc Do qui a modifié ses gobelets et a mis une mention "very hot beverage"
Un peu comme les poussette avec indiqué dans la doc qu'il faut enlever le bébé avant de replier la poussette ? :)
Ou les micro onde indiquant qu'il ne faut pas y mettre d'êtres vivants...
Très bonne vidéo, et moi qui me demandait pourquoi tant les Etats-Unis avaient tant d'histoires sur les indemnités outrancières !
Attention cependant à l'affaire de Stella et de McDonalds, car plusieurs faits révélés à postériori sur le sujet ont montré qu'il s'agissait d'une affaire un peu plus complexe que ça.
D'abord, le fait que les blessures subies par la dame étaient bien plus sévères que ce qui était annoncé par les médias à l'époque (elle a du entreprendre de la chirurgie réparatrice), et pour cause : le café était presque porté à température d'ébullition !
Ensuite, les indemnités : elles ont été décidées par le jury, et non par la victime, qui souhaitait uniquement des indemnités réparatoires pour pouvoir rembourser ses frais de santé.
Et enfin, le fait que McDonalds était en situation de récidive : il ne s'agissait pas de la première fois que la firme était avertie de ce problème, visiblement, ce qui fit office de facteur aggravant dans la condamnation.
Evidemment, à voir ce qui est vrai ou faux dans cette histoire, mais il ne s'agirait vraisemblablement pas d'un cas d'indemnités excessives demandées par un client, mais plus d'une exagération médiatique sur une véritable affaire ayant mit la santé d'une dame en danger
Pour apporter des précisions, j'ai lu que le choix de McDonald's de conserver son café très chaud était motivé par des questions financières.
Pour ne pas risquer de bruler un client, le café devrait être servi à, au plus, 65°C. Mais pour conserver le goût du café plus longtemps (celui-ci n'est pas fait à la demande), il vaut mieux le garder à au moins 80°C.
En ignorant à plusieurs reprises les suggestions de la justice , McDonald's a clairement montré qu'il préférait les sous à la santé de ses clients.
@@fredericmazoit1441 c'est débile je trouve parce qu'en cas de condamnation l'argent perdu est probablement supèrieur à celui gagné avec leurs manoeuvres. Même au cas contraire la confiance des clients est mise à mal.
Tout à fait j avais lu un billet de maître eolas sur le sujet et McDonald a d ailleurs eu obligation de diminuer la température de ses cafés
@@darkigloo Ben en fait, il n'a pas "obligation". Les précédents jugements le demandait déjà. C'est juste qu'avec les dommages punitifs, on l'a demandé un peu plus fort et que McDonalds a soudain réalisé que c'était effectivement une très bonne idée de diminuer la température des cafés.
Merci, je voulais justement commenter à ce sujet. Si l'affaire est connue comme une demande abusive, il semblerait que ce soit surtout grâce à McDonald's, faisant du lobbying pour dissuader d'autre clients d'en faire autant...
Très bonne vidéo; mais l'exemple est assez mal choisi.
L'affaire a révélé que McDonald's avait l'habitude de servir un café à près de 80-90°C alors que normalement il est aux alentours de 50-60°C.
Enfin, il y a une grande différence aux États-Unis et l'Europe sur les mode d'emploi. En Europe et en France en particulier, on ne doit envisager que les cas d'utilisation "normales"; aux États-Unis par contre... on doit envisager TOUS les cas.
Là je dois parler de la légende urbaine du chien (ou du chat) dans le four à micro-ondes. Je dis légende car rien ne prouve que ce soit réellement arrivé (et heureusement.... Ce n'est pas Tricotine qui me dira le contraire ;-)). ***
En Europe, un juge (et même la DGCCRF) considérera le four comme un appareil de cuisine et donc le fait de l'utiliser pour "sécher" un animal comme un usage détourné et impropre. De ce fait, l'éventuelle plainte sera débouté.
Aux États-Unis... cela va dépendre du juge qui peut reprocher au fabricant de ne pas avoir averti de ce danger. Pour ce prémunir de ce risque, le constructeur va dans sa notice rajouter une phrase pour indiquer que ce four n'est que pour réchauffer des aliments que l'on veut consommer ou carrément indiquer qu'il ne faut pas introduire des animaux vivants, ou encore un danger de mort pour tous organisme vivant introduit dans le four.
D'ailleurs quand Trump avait suggérer de s'injecter de l'eau de javel contre le COVID, certains fabricants aux Etats-Unis ont modifié leur notice d'utilisation pour prévenir de cet usage.
Mais alors pourquoi retrouve-t-on se genre de phrase en France?
Les États-unis ayant un poids économique plus important que l'union européenne, les fabricants "mondiaux" établissent d'abord la notice américaine puis la font traduire dans les autre langues. Vous pouvez le vérifier quand vous achetez un appareil d'une marque "mondiale" vous avez alors un livret de 250pages dont 30 rédigées en français. Tandis que si vous achetez un appareil similaire mais d'une marque "locale" (basiquement MDD), vous vous retrouvez avec un feuillet de 2 pages. L'un est basé sur les lois américaines; et l'autre sur les lois européennes.
Les cas d'utilisation "normales" européennes permettent quelques bizarreries.
Quelques bûcherons ont la mauvaise habitude de démarrer ou d'arrêter leur tronçonneuse avec la lame entre les jambes. Comme c'est un usage cela est devenu une utilisation "normale" (mais à proscrire) pour les tribunaux. Dans ce cas, je rédigeai de ne pas bloquer la lame avec un membre ou toute partie du corps (oui cela a été mon travail pendant 8 ans). Une marque du nord de l'Europe avait écrit qu'il ne fallait pas "arrêter la lame avec des parties génitales". Cette précision m'a toujours laissé songeur...
***: pendant que j'écrivais ce texte je me suis aperçu que des c*******s l'ont fait www.ladepeche.fr/2019/12/18/nord-deux-ados-mettent-un-chat-au-micro-ondes-lanimal-feule-de-douleur,8613145.php
Mais on sort du contexte car visiblement cela a été fait dans un but malveillant dès le départ.
Merci à ceux qui prendront le temps de lire.
PS: je viens juste de découvrir la chaîne d'où ma réaction tardive.
J'oubliais la raison de mon pavé; je me suis perdu dans mes pensées. Je vous prie de m'en excuser
Tout cela pour dire qu'aux Etast-Unis ont peut reprocher à Nike de ne pas avoir dit que ses chaussures ne doivent pas servir comme arme dans sa notice d'utilisation.
Alors qu'en Europe on va de suite considérer que les chaussures servent à marcher ou à courir mais pas à taper des personnes.
je pense que les bucherons ayant essayé d’arrêter la lame avec les parties génitales auraient pu tout de même se faire des couilles en or ^^
Eh bien, ce système de dommages et intérêts punitifs me paraît finalement intéressant car
1 - en France, les dommages et intérêts sont souvent insuffisants au regard des soucis occasionnés au plaignant de bonne foi et ne couvrent souvent pas les frais de justice : les sommes dues suite à une condamnation au titre de l'article 700 du npc sont souvent dérisoires par rapport au coût réel de la procédure pour le plaignant.
2 - Si le principe du droit français est de compenser les pertes subies par le plaignant, souvent de façon incomplète, la situation du débiteur de mauvaise foi est presque meilleure puisqu'après sa condamnation, il n'a à payer que ce qu'il devait initialement et n'a donc pas subi de perte réelle, surtout s'il a souscrit une assurance lui remboursant ses frais d'avocat, voire de procédure
Aaaah cette affaire m'en rappelle une plus récente où une américaine qui avait décider d'utiliser le vibreur de son portable Samsung pour se faire plaisir et s'est retrouvée avec les problèmes de santé qu'implique l'insertion d'un téléphone portable dans une muqueuse d'un être vivant avait porter plainte contre le géant coréen car il n'est pas explicitement indiqué que c'est pas bon pour la santé... Bon heureusement elle a perdue et "grâce" à elle Samsung indique maintenant dans les cgu de ses appareils qu'il ne faut pas les insérer de quelque manière que ce soit dans un être vivant.
Les américains ont un concept bizarre de ce à quoi doit ressembler la loi et surtout les CGU d'un objet.. Certaines choses sont évidentes pour toute personne avec une éducation niveau primaire ou juste du bon sens genre faut pas jouer avec la dynamite, un animal sauvage (tigre, crocodile, alligator, etc...) même "domestiqué" reste un animal sauvage avec ses instincts et inviter quelqu'un à caresser son alligator sans l'autorisation de l'alligator ou en ayant oublié de l'avoir nourris est un homicide involontaire xD.
Ah excellent, je ne connaissais celle du portable introduit là où il ne fallait pas...
C'est vrai que la civilisation états-unienne est très différente de la notre, c'est pourquoi nous avons beaucoup de mal à nous comprendre.
@@Vousavezledroit
Déjà qu'on a beaucoup de mal à comprendre nos meilleurs ennemis les britanniques, allemands et espagnols alors les américains c'est compliqué x)
@@Vousavezledroit Il me sem le également qu'en France (et sûrement ailleurs en Europe) on utilise la notion de "bon père de famille" ou "d'individu normalement constitué" voire d'usage normal des objets. Ce qui annule pas mal de soucis.
Mon grand père a été dans une situation similaire il y a fort longtemps. Il dirigeait une usine, et deux de ses employés ont un jour la lumineuse idée de voir ce qu'il se passait quand on se mettait un tuyau relié à une bouteille d'air comprimé dans le fondement.
L'employé baisse son pantalon, s'arrange pour bien raccorder la tuyauterie, et son copain appuie sur la détente de la bouteille.
Oh surprise, c'était une mauvaise idée.
Les deux employés ont eu le culot par la suite de poursuivre mon grand-père pour cela. Au tribunal, on lui a demandé de justifier pourquoi il n'y avait pas de mise en garde spécifique. Il a répondu que les ouvriers connaissaient très bien le produit, et que sa nature rendait évident qu'il ne fallait pas faire n'importe quoi avec. D'autre part, il a continué en disant qu'il ne lui était même pas venu à l'idée que ce pouvait être un usage possible d'une bouteille d'air comprimé à l'usine. Quand on lui a dit qu'il fallait signaler correctement les dangers, il a répondu en demandant s'il était censé mettre un sticker sur les ciseaux de ses secrétaires disant qu'il était dangereux de les planter dans l'œil du voisin.
Il a été acquitté, et l'imbécile voulant tenter de nouvelles expériences a littéralement perdu son derrière. Dégâts internes massives, ils ont du tout enlever.
J'adore ces glissements inopinés (mais parfaitements justifiés vu le contexte) vers du vocabulaire que n'aurait pas renié Michel Audiard...
1:49 Nuance : du fait que beaucoup de prisons américaines ont été privatisées et permettent aux concessionnaires d'avoir un retour sur investissement, la majorité des prisonniers sont exploités comme travailleurs à très bon compte (car à peine payés). Une situation qui relève de l'esclavage moderne.
L'histoire de Stella Liebeck a tellement été ralliée et simplifiée, surtout à l'international. C'est devenu une blague. Il n'empêche que le cas est important, pas drôle du tout, et qu'il a été jugé en sa faveur pour de bonnes raison.
Je trouve ça un peu dommage de ne pas trouver cet argumentaire ici.
J'espérais que quelqu'un qui ce soit plus renseigné sur l'affaire l'ai aussi remarqué : elle ne voulait de base pas porter plainte, mes ses blessures l'on contraint a de lourds frais médicaux (les photos dispo sur le net sont assez explicites). De plus le café était réellement trop chaud pour n'importe quelle consommation immédiate, hord c'est souvent le but d'aller dans un fast food: la conduite de Mc donald était donc dangereuse, et la punition en dommage et intérêt correspond a un jour de bénéfice du mcdo en question ou de la chaîne au niveau de l'état je ne sais plus. Tout cela mis en perspective, l'affaire paraît beaucoup moins absurde
Oui, je pense bien que le système juridique états-unien fait la part belle aux avocats chargés de convaincre le jury et non au juge qui vont "dire" le droit. Un système un tantinet infantilisant où, suite à l'affaire cité, on a droit au "caution, hot" sur les tasses à café de Mac Donald.
Mais, sans cela, on aurait pas toutes ces séries juridiques sur nos écrans, alors...
Encore merci pour cette bulle juridique.
Francis
En ce qui concerne l'affaire du café chaud, il y a un détail important. Le gérant du McDonald's avait la mauvaise habitude de porter le café à une température bien supérieure à la normale, de l'ordre de 130°C, si ma mémoire est bonne. Je pense que c'était en chauffant l'eau sous pression. D'où l'accident. Et l'accident était assez sérieux. Il y avait donc matière à se plaindre.
Cela dit, le montant des dommages et intérêts est aberrant.
sauf que les dommages demandés par la victime étaient tout à fait raisonnables (que les montants des frais médicaux liés à l'accident). c'était le jury qui avait proposée une valeur énorme correspondant, si je me rappelle bien, aux bénéfices de Mcdo sur les cafés, sur 2 jours de ventes rien qu'aux US. En fait, cette affaire n'est pas anormale du point de vue de la victime et de ses demandes initiales ,quand on regarde dans le détail. dommage que la proposition du jury, dont elle n'était pas responsable, fait que cette pauvre dame a été moquée et que tout le monde se rappelle de cette affaire comme d'une aberration / tentative d'arnaque du systeme... il y a une video sur YT qui reprend toute l'affaire et qui est très bien documentée.
@@loonysa9310 Oui, c'est le système qui est fou. Je crois particulièrement malsain d'utiliser les dommages et intérêts pour punir. C'est une confusion des genres.
Je crois aussi que déterminer le montant doit être fait par des experts, pas par un jury. La plupart des gens fantasment complètement lorsque l'on parle des riches et de ce qu'ils peuvent payer.
Le problème avec ces verdicts à sensations, c'est qu'ils provoquent des comportements malsains. La petite vieille de cette affaire était sans doute raisonnable. Mais les vautours ont flairé la bonne affaire. Cela a contribué à rendre l'Amérique encore plus procédurière qu'elle ne l'était déjà.
Très bonne vidéo!
Plus fun qu'à l'accoutumée et plus divertissante!
Oui, les trois dernières étaient sérieuses, mais les sujets ne se prếtaient pas à la rigolade 😀
Il n'y a donc pas dans certains états des USA la notion d'arme par destination ? J'imagine la notice d'une tronçonneuse :-D
Dans son livre mission terre, Ron hubbard fait une belle critique de ce système américain des procès saugrenus pour gagner de l'argent.
Super vidéo. D'après mes recherches cependant, il faut aussi considérer que le lobby des assurances a son rôle à jouer dans l'exagération des affaires frivoles : après tout, les assurances veulent payer le moins possible, et dissuader les gens de faire des procès en les pointant du doigt et en minimisant le sérieux de leur préjudice est effectivement dans leur intérêt. Et même aux Etats-Unis, je ne crois pas que le système soit fait pour que des abus si grossiers aient une chance de se voir donner raison ! Ou que les jurés soient si souvent de mauvaise foi ou influençables à minima. Je peux me tromper là dessus.
De quelle année est la boîte de Dunhill ? :)
Du début des années quatre vingt dix 😋
Comment marcher sur la tete, ils sont fous ces Etatsuniens ! ps bravo le coup du retro , je me suis trop marrée !
Et le pire c est que il y a qu'une chaussure sur 2 c est totalement dingue.
et pourtant en france, y en as qui on essayer ...
je vais demander des intérêts à youtube pour ne pas m'avoir proposé cette chaine !!
( humour ... je précise )
Ca se plaide :-)
640'000$ pour une brûlure, ça permet quand mêne de voir venir.
Fantaisiste, mais drôle !
Les habitants des États-Unis sont appelés « Américain, Américains, Américaine et Américaines