"Tels des manants 2.0, vous vous appauvrirez tout en cravachant toujours plus, pour que la poignée de jouisseurs qui vous exploite puisse continuer de jouir." Parler autant du travail sans toucher au sujet de qui décide de la production, c'est très fort. Le travail de Cédric Durand sur le technoféodalisme montre bien le type de monde que ce genre de discours est censé faire accepter indirectement.
Très fine analyse de Dominique Méda 👍🏻 Cela dit, il faut rappeler ceci : L'on parle sans arrête de "travail", sans se rendre compte qu cette approche a effectivement instauré partout des FONCTIONS et non plus des Métiers. Or, tout est là. Si la plupart des "travailleurs" ont tôt ou tard le sentiment de perte de sens dans leur activité, c'est normal et c'est même un indicateur de bonne santé mentale. En effet, les "travailleurs" n'ont pas de métier (au sens "œuvre") mais une unique FONCTION au sein, non plus d'entreprises, mais d'un ENORME DISPOSITIF que le système continue d'appeler "entreprise" par manipulation sémantique. Ces DISPOSITIFS n'ont qu'un seul but : RAPPORTER UN MAX D'ARGENT À UNE MINORITÉ D'INDIVIDUS qui, eux, en réalité ne "travaillent" jamais. Ceux qui "travaillent" sont en réalité les esclaves modernes à qui l'on accorde un salaire plus ou moins important selon leur implication dans l'exécution de leur unique fonction. Et quand on parle d'implication, cela signifie en réalité leur SOUMISSION INTEGRALE à atteindre des... "objectifs". Ces derniers n'étant rien d'autre que la marge de PROFIT que les ACTIONNAIRES DU DISPOSITIFS exigent en paiement de leur mise. Le rapport salaire versus valeur de l'action est proprement délirant. Et pourtant, les esclaves du salariat acceptent ! Il s'agit du plus GRAND CASINO de l'histoire de l'humanité. Et c'est de par sa dimension planétaire qu'elle est inédite. Mettre la totalité des peuples en esclavage consenti est la plus diaboliquement géniale invention issue d'esprits malades. Réfléchir à la réponse à "quels métiers pourrions-nous proposer aux humains d'aujourd'hui" est une simple continuité de cet esclavage et ce, tant que l'économisme global, inventeur de la religion PIB + PPROFIT SANS LIMITE, s'appliquera. L'écologie dont on nous rebat les oreilles depuis le grand tour d'un certain Al Gore, évangéliste grassement payé pour dispenser la "parole verte" au monde entier, n'a rien d'écologiste. C'est une nouvelle religion, très "GAÏA" (les femmes adorent !), qui n'a en réalité que faire de la mort des sols, de la pollution mortifère de l'air, de l'eau et des organismes humains. Si l'écologisme actuel était vraiment préoccupé par la vie saine des humains, elle se serait opoosée aux injections à ARNm... lesquelles sont, rappelons-le le propre d'un esprit manipulateur du vivant rêvant de créer une chimère humaine. Cette monstruosité vient d'être "nobellisé" ces jours-ci ! c'est dire si on est loin, très loin, d'une pensée écologique saine et humaine. Il est tout simplement inhumain, voire psychotique, de banaliser le TRAVAIL, soit le SALARIAT. Il suppose tout bonnement que les humains ont été méthodiquement privé de tous LEURS SAVOIRS-FAIRE, de leur relation à la nature et à ses lois qu'ils connaissaient bien mieux que le 1er marchand qui a quitté le parvis du Temple pour imposer partout "ses" lois. Et les lois du marchand de la modernité s'appelle L'USURE. Tant que l'USURE (en clair : l'exploitation d'autrui pour s'enrichir) restera une donnée normale, les salariés contiueront d'être des esclaves qui crèveront plus tôt que les exploiteurs actionnaires qui, eux, rappelons-le, ne TRAVAILLENT JAMAIS ! Les actionnaires et autres usuriers comptent leurs profits ; se lèvent tôt pour mater leurs profit sur des écrans ; vont à des réunions privées organisées par des encore plus riches qu'eux où on leur explique comment envisager les "nouvelles lois" à imposer par divers moyens dans chaque pays "modernes" pour pérenniser leur système d'USURE. Puis ces INFLUENCEURS (bien plus toxiques que l'influenceur-en-ligne !) s'en vont pervertir les futurs élus des pays "démocratiques" en les corrompant (campagnes politiques) avec bien sûr l'évident retour d'ascenseur sous forme de validation forcée de leurs "lois d'intérêts privées". Oui, le TRAVAIL est non seulement insupportable mais parfaitement inacceptable. Chaque humain devrait réfléchir à son asservissement et, normalement, s'il est sain d'esprit, tout faire pour quitter cet esclavage et réorganiser sa vie en réapprentissage de tous les SAVOIRS qui lui permettront ensuite de pratiquer un vrai MÉTIER... car, les vrais MÉTIERS existent encore, à la marge, mais ils existent... ce sont les COMPAGNONS DU DEVOIR ! Tous sont créateurs artistes dans le domaine de l'horlogerie, serrurerie, ébénisterie, chaussures sur mesure, limoge, porcelaine, ferronnerie, etc etc... A l'origine, l'homme est un homo faber (un homme qui travaille de ses mains pour créer). Ces hommes et femmes Compagnons créent des œuvres utiles et en œuvrant, il élève leur esprit. C'est ça l'objectif véritable de chaque humain. Ce n'est pas la quantité d'argent qui élève l'esprit d'un homme ou d'une femme mais la QUALITÉ DE SA VIE.
J'apprécie ton propos, trop rare aujourd'hui, qui rejoint parfaitement l'analyse de Marx dans le Capital ! Conceptuellement, on peut parler ici de "travail-marchandise". Et le processus de marchandisation ne s'est pas arrêté là, loin de là... Mais on est là au cœur du sujet.
Tout à fait d’accord ! Le travail comme on le connaît aujourd’hui n’est plus que l’exploitation de l’homme par une minorité. Quand on voit le niveau des charges des artisans, qui eux n’ont aucune aide alors que l’on offre des milliards aux grosses entreprise, cela n’encourage pas à sortir du troupeau. Sans parler du fait que pendant des années on a dévalorisé le travail manuel..
Moi je suis partisan sur des FONCTION définis par un socle de compétences mesurables que le "METIER" qui définit des STATUTs au sein de la société. Il y a encore des métiers historiques "je suis haut fonctionnaire" parfois mirobolants et ronflants qui ne veulent rien dire. Notaire, Médecin... Ce sont des status, ils appliquent un savoir mais le savoir-faire laisse à désirer parfois. Il y en a qui ont développé des compétences et d'autres non. Alors que des FONCTIONS reposent sur un socle de compétences qu'on ne peut pas distordre par l'aura qu'elles pourraient projeter sur les autres. Par exemple j'occupe la fonction (et non le métier) de chef de projet, j'ai validé et prouvé que j'ai les compétences de planifier un projet, anticiper les risques, piloter une équipe, délivrer un produit au client, etc... Ce n'est pas un métier, car il y a plein de CDP dans plein de domaines différents. Mais ils se définissent par un socle de compétences...
@@Eiruu Tu soulèves un problème récurant, les compétences.. Il est consternant de constater que de plus en plus, les cadres responsables sont formés au management, mais pas à un métier précis. Comme les gens restent de moins en moins dans une seule et même entreprise, leurs competances métier ne vont parfois pas bien loin, quand ils en ont.. Du coup, il devient plus difficile de fédérer une équipe autour d’un leader. Après, tout va aussi dépendre du climat de confiance que le responsable va établir avec ses équipes. Les competances métier nécessaires peuvent s’acquérir avec le temps. Le gros du problème vient du turn over chez les cadres à mon avis. Après on peut se poser la question de pourquoi les gens, moi le premier, ne font plus carrière dans une boîte...
@severinedenis1733 Oui, enfin, moi je n'ai ni les compétences et surtout pas l'envie d'échanger mon travail de fonction, contre un vrai métier. Je laisse volontiers ce qui le veulent, faire de l'horlogerie de l'ébénisterie, ou de la patisserie.
En effet, la dance de l’humanité qui dérive et s’éloigne avec constance des intérêts vitaux des êtres humains, ( les besoins essentiels de tous et rompre avec la production ostentatoire) , du vivant en général portés par la planète TERRE ! Un grand merci pour cet entretien. 🌍🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
J'ai développé une défiance inconsciente et pernicieuse à l'apprentissage et à l'esprit de recherche. Grâce à vous Mme Meda, votre pédagogie et votre inestimable savoir m'a redonné le goût d'apprendre et m'aventurer malgré les blocages psychologiques dans la recherche et l'apprentissage. Merci beaucoup. Et merci également à cette chaîne pour avoir publié une vidéo aussi qualitative. Je me suis abonné.
31:10 emplois 37:30 relocalisation, emploi, shift, France stratégie, rapport Parisot secteur du bâtiment 36:41 travail humain et agriculture 40:45 réduction du temps de travail 46:50 post croissance 49:53 gain de productivité et compétitivité 51:20 Thorstein Veblen, théorie de la classe de loisir, rivalité ostentatoire
Bonjour, Dominique Meda toujours aussi convaincante, qui a notamment compris que la décroissance s'accompagne du retour du vrai travail, celui qui permet d'etre fier de soi mais aussi celui qui fait mal aux mains et au dos! Comment se fait-il que la question de l'énergie ne soit pas plus au centre de la discussion qu'elle ne l'est ici, même si le Shift project est bien cité! le modèle intellectuel de Jancovici me semble nécessaire!
Dominique Méda est La référence de mon mémoire en sciences sociales à 50 ans, intitulé "le bonheur par le travail". Il me manque en effet dans ce débat la valeur de l'activité des séniors et des artistes. Merci pour votre éclairage de reconversion Madame Monsieur, je vous aime
Merci de nous avoir fait découvrir cette dame hyper intéressante. J’apprécie l’atmosphère respectueuse et collaborante dans vos dialogues avec vos interlocuteurs.
C'est toujours bien, je suis devenu fan de cette chaîne ! La fin m'a beaucoup intéressé, la question est effectivement de savoir comment on sort d'un monde qui ne peut éviter de bifurquer sans aller dans le mur. Mais c'est compliqué parce que les vieux radars s'embrouillent de plus en plus. Sur le travail, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de parler d'autonomie pour répondre aux questions soulevées par Dominique Méda. Seulement, nos institutions publiques comme les grandes entreprises privées ne sont pas câblées pour ça. Il y a un déficit du côté des savoirs-faire collectifs : il faut repartir à la base, c'est-à-dire identifier les biens communs réels, par exemple la production alimentaire autour d'une ville ou d'une agglomération et créer le commun qui va redistribuer le travail de production et la consommation, et donc créer des nouvelles règles à l'échelle démocratique du commun, donc probablement avec moins de flux monétaire (donc moins de TVA, moins d'intrants, etc...) et de PIB ! Et ça veut dire qu'il s'agit de réintégrer l'agriculture dans les apprentissages des enfants, avec des particularités locales inévitablement, peut-être aussi la médecine liée à un type d'alimentation et de travaux, disperser davantage l'habitat et faire de l'habitat beaucoup écologique, etc, etc... En fait, ce sont les dynamiques considérées aujourd'hui comme marginales, voire parasites, qui donneront les sorties avec des combinatoires que nous ne pouvons pas encore connaître.
Ce que vous décrivez, c'est littéralement la France avant la révolution industrielle. La plupart des Français vivaient dans les campagnes et travaillaient 7 jours sur 7, 365 jours par an, dans les champs, à fabriquer des outils pour l'agriculture, à vendre, à transporter et à transformer ces produits, etc. Le pays entier et son activité économique tournait autour de l'agriculture, tout simplement pour pouvoir produire suffisamment de nourriture pour vivre. C'est la révolution industrielle, avec les progrès de l'agriculture, qui ont fondé notre société moderne et permis le développement d'autres activités et du temps libre. Sans révolution industrielle, vous et moi, Dominique Meda et ce TH-camur serions probablement dans les champs à récolter, labourer, semer, etc. Je pense qu'avant de parler de l'avenir, il serait bon de comprendre le passé et comment une société se développe et s'organise sur la base des techniques, outils, machines et sources d'énergie disponibles.
@@clementamerigo287 😀 Personnellement, je m'intéresse à l'histoire, y compris à l'histoire sur les techniques, le lien entre la guerre et le machinisme agricole par exemple et sur les enclosures bien sûr. Mais si vous regardez Metabolism of cities, il y a quelques épisodes historiques passionnants - je me souviens particulièrement d'avoir appris ici des choses sur l'histoire de l'exploitation des déchets autour de Paris et de l'exploitation de l'eau pour la ville.
Il faudrait obliger un maximum de gens à écouter, voir ce genre d'émission à heure de grande écoute sur des grandes chaînes.... C'est tellement plein de bon sens.... Étant dans les métiers du soin je comprends ce vers quoi il faut tendre. Lorsque vous réanimé, sauvé un individu, pour ma part un nouveau né en plein milieu de la nuit.... Vous faites qq chose qui n'entre pas dans le PIB. Vous vous êtes rémunéré bien moins qu'un ingénieur dans l'automobile ou l'aéronautique (pollueur et destructeur d'environnement). Alors oui il faut trouver du sens à ce que l'on fait ..... Mais dans notre environnement je comprends que certain(e)s craquent.... Faire changer les modes .... Aller au travail en vélo ..... Çà doit être valoriser plutôt que seul dans un gros SUV.....Il faut changer les images..... Cette réflexion me vient d'une situation vécue la semaine dernière. Je rentre dans les locaux des urgences/ bloc obstétrique du CH où je travaille pour prendre ma garde de nuit, je suis en tenue de vélo (je viens de faire 11 km pour venir travailler sans voiture/horaires des transports en commun inadaptés).... Et là j'entends dans la salle d'attente.....ben j'espère que c'est pas le médecin !!!! Il aurait fallu qu'il me voit me garer dans un gros SUV et en sortir avec des fringues à la mode pour être considéré !!! Tant qu'on ne changera pas les mentalités en profondeur, qu'on ne ne se désinscrira pas de cette société de consommation et du paraître, de l'écrasement de l'autre (j'ai un iphone, le dernier, donc je suis mieux), nous n'arrivons à rien. Merci à vous, dans votre domaine vous une " Jancovici" De plus à l'échelle planétaire, même si nous, société dite civilisée (Europe/États-Unis/Japon etc...) qui ne représente q'un tiers de l'humanité à la louche "deconsommons" un peu nous ne pourrons empêcher une grande partie du reste de l'humanité (Inde/Afrique)qui aspire à notre qualité de vie, et çà se comprend tout à fait, de consommer. Il n'y aura donc pas assez d'énergie decarbonnee et de ressources pour tout le monde.... J'ai peur pour les générations à venir. Merci à vous de tenter de trouver des solutions et faire changer les mentalités.
Merci pour cet entretien. Plus les années passent et plus le travail et les champs traités pas Mme Méda s'avèrent centraux dans la transformation societale et écologique qui nous attends et que nous désignons enfin comme nécessaire. Bravo pour son engagement au long long cours et bravo pour vos programmes sur cette chaîne!
Le problème en ce moment c’est que les travails les plus utiles sont rémunérés avec des salaires ridicules, et plein de travails qui produisent ce dont on n’a pas besoin son hautement rémunérés.
Enfin un propos compréhensible, non culpabilisant et responsabilisant... mais ça va être difficile de faire la transition pour moi la première. Ayant noté toutes les références citées je vais approfondir et en parler autour de moi. Merci et bon courage.."on lache rien"❤
le coté culpabilisant ou NON , faut arreter ! c'est débile ! Faire culpabiliser c'est une etape obligatoire pour faire prendre conscience certains TROU du fion ... Si tas pas compris ca T'as RIEN COMPRIS ! Et son discours il est beau mais SAIT-ELLE PLANTER une salade ??? Et vous ? avez vous une potagers ? Sin NON vous etes tous dans le blavbla et la theorie .. DANS 100 ans ca aura pas BOUGé !!!
@@361degressvr7il y a 4 ans je n'avais jamais planté une salade. Aujourd'hui je fais mon potager, mes conserves et je greffe des arbres fruitiers. Avec plus de temps et quelques changements dans mes habitudes alimentaires je pense que je pourrais être en grande partie autonome s'il le fallait Si on y trouve du plaisir ça peut aller assez vite.
@@Remix-xu8vcC du lourd !! Par contre désolé de te dire .. t as un GROS imposteur de Fake rasta en PP !!! que je connais personnellement pour avoir bossé avec ce fdp qui payent pas les gens qui taff pr lui ...
Encore une excellente entrevue. Un aspect qui aurait pu être abordé est la contribution non rémunérée des personnes à la retraite. Les statistiques du document "Les aînés du Québec" montrent qu'il y a 17,5% de personnes entre 60 et 75 ans au Québec. Je viens juste de commencer ma retraite et je suis ébahie de voir la multitude d'activités faites par ce groupe de personnes. Je serais vraiment curieuse de voir comment les sociétés pourraient fonctionner sans le soin que nous procurons aux petits-enfants ainsi que le soin à nos parents âgés comme proches aidants. Il y a aussi les popotes roulantes et le bénévolat de toute sorte. Sans oublier la valeur monétaire apportée par la consommation de biens et d'activités de loisir qui par le fait même peut réduire les coûts de santé. Les données uniquement financières faussent l'image des sociétés.
On le voit en France. Le report de l'age de la retraite a fait disparaitre bon nombre de benevoles dans les associations d'entraide. Et ca va s'empirer. Combien a 64/65 ans auront l’énergie de s'investir dans une nouvelle routine de travail benevole ?
@@catherinefantaisie6088l'age de la retraite n'est pas un facteur principal, en France il y a longtemps qu'on aide de moins en moins , et fait de moins en moins attentions aux autres. juste un exemple au Portugal l'age de la retraite est a 66 passer, la culture du pays fait que l'entraide familiale, bénévolat, associations ect a toujours été beaucoup plus présente qu'en France , même les plus jeunes int toujours été plus impliquées , C'est surtout une question de culture finalement. Et bien d'autres pays l'approche sur cette aspect est bien différente a la France.
@@Merco7620il faut regarder l'ensemble des critères du système de retraite portugais pour se rendre compte que le système est bien différent. Se contenter de regarder l'âge de départ légal est réducteur. Combien d'annuites nécessaires par exemple en France et au Portugal?
@@jmasson3272 relisez svp , mon commentaire précédent !! je ne parlais pas de l'âge de départ de la retraite au Portugal par rapport aux annuités ou autre, je réponds par rapport a l'âge tout simplement du départ ( rien d'autre) et l'excuse de l'impossibilité du bénévolat invoquer. qui est surtout une question d'éducation de culture et de Vision personnel. Arrêté de bloquer sur vos retraites et comment elles sont distribuées ou je ne sais quoi, dès que vous entendez parler de la retraite ( vous êtes fatiguants) . On a compris que pour beaucoup de personnes il est bien eureux qu'on Leurs est pondu un système de retraite, car apparemment beaucoup n'aurait jamais trouvé de solutions autrement !! Du coup c'est clair sujet sensible pour beaucoup 😉.
@@Jerome---Moreau ça c'est sûr en France, c'est relativement général sans considération d'âge ou du milieu. L'entraide et l'investissement personnel font tout simplement pratiquement partie du paysage, aujourd'hui tout passe de plus en plus par la solitude, le Chacun pour soit, payer chacun ça part, faire les comptes, en couple également, tout passe par le moi, le plaisir personnel avant tout, voir par légère extension les très proches mais pas plus, le loisir a condition que cela soit dans son intérêt, et bien sûr tout par l'argent. Il y a bien sûr un peu de nuance mais de toute façon même ceux qui étaient encore motivés à bien faire ,son constamment démotivés , mais la tendance est là et ne diminue pas, au contraire. Dans beaucoup d'autres pays ce n'est pas aussi présent, la culture est même très différente en fonction du pays et des régions. Mais l'évolution dans le Monde, grâce à la culture du modernisme dans son ensemble fait le travail tout doucement.
Les conseilleurs sont les mauvais payeurs. Une femme de sont âgée à vécu la meilleure génération de tous les temps et elle te parle de la misère à venir, en plus elle a fait de la philo comme travail, je suis mort de rire.
Superbe échange riche en idées et passionnant à suivre : le point central de réduire la taille des entreprises et de focaliser leurs activités sur les servces rendus à la collectivité permet de rendre la post-croissance non seulement acceptable, mais désirable - en tous cas pour la frange productrice du monde du travail. Il sera hélas beaucoup plus difficile de faire renoncer les dirigeants, les actionnaires et les fonds qui les financent à la course aux profits et à la rentabilité.
Sans vouloir vous taquiner, Quand on ne travail pas avec ses propres deniers et outils, plus de rentabilité signifie pour autrui et les prêteurs "plus de confiance"; et à terme plus de prêt, donc plus d'employeur, donc plus de revenus. Ce serait serait d'un point de vue salarié "instantanément sympathique", mais semble discutable sur la stabilité de ce genre d'initiatives , si on va jusqu'au bout de cette logique. Poussé à l'extrême, c'est un peu comme : bien vouloir manger des patates "à sa guise", mais sans payer l'agriculteur ou partager son travail. A un moment le gars va dire, t'es bien gentil... mais un coup de main ne saurait être de trop (enfin, sans discrimination, il utiliserait peu être un autre genre patoi de la campagne...qui reviendrait dans le fond certainement au même). Par ailleur le système ne s'auto-organise pas sans initiatives , il a besoin de directions. ... et cela, c'est du temps et de l'investissement; comptez comme vous voulez. Sans les transferts monétaires des pétrodollars du golfe, vous auriez encore plus de raisons de vous plaindre des manques d'initiatives et de la mauvaise qualité des services😉
Passionnant, ces interviews du net (hors médias instrumentalisés) qui sont désormais légions et disent peu où prou la même chose sur notre modernité catastrophique et des éventuellessolutions. A l’evidence, Il faut sortir du capitalisme et sa productivité, mais comment, comment ? Je crois et crains de plus n plus que jamais nous y arriverons à avoir une planète saine et sans cataclysme humain. Je pense que tous ces interviews seront fondamentaux pour reconstruire nos sociétés qui irrémédiablement vont vers la destruction globalisée.
Un très bel exposé mais tristement tardif! En simple mécano agricole, j'avais pensé à tout ce qui a été dit à l'exception des points très techniques il a 24 quand j'avais 29 ans mais je n'avais aucune oreille disponible de personnes diplômées ou pas. Tous me traitaient de compliqué, de rabat-joie, d’asocial. Nous allons payer très très cher la frivolité dans laquelle s'est vautrée cette civilisation durant ces 40 dernières années.
Extraordinaire ! J'adore prendre de la hauteur pour mieux comprendre le présent. Une de tes meilleures entrevues (forme et contenu) ! Merci à vous deux !
cette blague, la société grecque était surtout composée d'un bon tiers d'esclaves qui bossaient pour les citoyens, forcément c'était plus logique de mépriser cette activité, mais elle était pas moins présente et codifiée, faudrait p-t pas oublier la moitié
C'était juste une affirmation contextuel... La vision du travail par les grecs n'est pas une fin en soi et cela sert juste le propos "les citoyens grecs n'avais pas de considération pour le travail" comme une bonne partie de notre population, pour la simple raison que le travail, pour la majorité, se résume à posé des briques ou faire de la mise en rayon pour un salaire de base. Et je ne suis pas sur que remplacer l'esclavage par l'asservissement soit une solution valable. Alors si on rajoute à tout ça la dimension écologique...
oui oui bien sur, cette affirmation a strictement le même sens qu'on précise ou non qu'ils vivaient grâce à des esclaves, ça ne modifie absolument pas la portée philosophique ou pratique de la chose, non faut arrêter de dire des conneries
La Grèce c,est 1% de citoyens et 99% d,esclaves. La République grecque n,ete qu,une légende. Aujourd'hui,la Grèce n,a toujours pas de république. La démocratie est une supercherie dans une monarchie.
Entretien très intéressant qui nous change de ce qu'on peut voir ou entendre a la radio ou à la télé. Ca rassure un peu dans ces temps difficiles et anxiogènes.
Bravo Dominique Meda. Le travail est aussi une construction sociale où le mérite est une forme de violence symbolique permettant de substituer la violence réelle dans la course à l'échelle de la distinction sociale. L'argent dans tout cela est un outil permettant de mesurer et comparer mathématiquement le mérite. Le résultat est que les gens ne travaillent plus tant par utilité réelle, mais dans le but d'accumuler des mérites incarnés sous forme de richesse financière.
@@Cestpascertain Nous pourrions révolutionner le système monétaire pour financer des projets d'utilité sociale. Cela devient possible dès lors que l'on comprend que les systèmes monétaire ne sont restreints à celui que nous avons, mais que bien des choses seraient possibles si...
J’aime profondément mon taff (je suis kiné), et je souhaite à tout le monde de trouver un travail qui l’épanoui. Faire une activité quotidiennement qui a du sens pour soi est une grande source d’épanouissement.
Merci pour cette vidéo, une pensée et une réflexion qui aborde le thème important d'où doit aller le travail maintenant, dont on entend peu souvent parler, donc ça fait d'autant plus du bien, et c'est très bien traité. Merci !
Je réagis sur différents points abordés dans l’interview de Dominique Méda ; j’ai trouvé cela passionnant ; et du coup je vous inflige ces quelques réflexions ou réactions personnelles. Le travail : On travaille d’abord pour satisfaire des besoins qui ne tombent pas du ciel ; seul l’air que l’on respire est vraiment gratuit et ne demande aucune activité autre que vivre passivement. Tout le reste réclame quelqu’effort ; même pour l’eau qui tombe du ciel il faut travailler dur pour aller la collecter, la stocker et l’acheminer. Même les animaux, les carnivores par exemple, doivent investir de leur effort pour chasser et manger, travail donc ; les herbivores, eux, doivent souvent migrer en fonction des saisons pour chercher leur nourriture, travail encore. « Pour s’affirmer dans le monde on doit travailler » (entendu dans la vidéo) : Euh je crois qu’il y a peut-être un biais derrière : c’est d’abord parce qu’il se trouve utile que le travail est valorisé socialement et qu’ensuite on peut le rechercher pour « avoir un statut social ». Mais si le travail n’était pas nécessaire le statut social associé disparaîtrait. Donc il y a à la base une réelle nécessité du travail ; la psychologie vient après et est subordonnée au besoin physique motivant le travail. Après il est vrai que des gens peuvent aussi s’aliéner au travail en allant au-delà du nécessaire ; là on tombe sur le côté grégaire et mimétique de l’homme mais je ne pense pas qu’en retirant ce travers ou ce talent humain ça changerait fondamentalement le besoin de travailler. Pour le PIB, indicateur obsessionnel des dirigeants et des économistes ? Peut-être que les activités hors PIB ne sont pas comptabilisées parce que leur valeur « floue » insécuriserait quelqu’un voulant acheter ce genre de service avec des moyens qu’il aura pu gagner avec des heures de travail bien intensif et rémunéré. (c’est une question). Les activités non rémunérées (garde des enfants par les grands parents par exemple ; associations) peuvent être du travail réel car elles nécessitent déplacements, temps de réflexion, mouvement etc….mais si l’on ne parvient pas à les marchandiser c’est peut-être parce qu’elles sont morcelées et d’efficacité possiblement très variables et non mesurables de manière rapide; transaction trop compliquée donc ; du coup on ne les met pas dans la comptabilité des choses non comptabilisables ; on échange ces services là hors marché, entre proches ; mais personne n’oublie qu’elles existent bel et bien. Si le mesurable est important dans notre esprit, il y a aussi des choses importantes bien que non mesurables. D’ailleurs, avant même l’invention du PIB on ne le mesurait pas mais il était important quand même car les activités des gens s’orientaient (il y a plusieurs siècles) dans un sens qui auraient augmenté un PIB s’il avait existé à cette époque. Le PIB n’est donc pas la richesse de la société mais juste la richesse comptabilisable et échangeable de manière quantifiée : tout ce qui vaut un Euro y aura la même valeur (non pas dans l’absolu mais seulement ici et maintenant) et justifie un travail suffisant pour se le payer à ce prix là. Enlevez le PIB, vous n’éliminerez pas les besoins réels des gens, pas plus que la suppression de la comptabilité des calories en alimentation ne fera disparaître les besoins nutritionnels et quantitatifs des gens. Il y a quand même un lien entre PIB et niveau de bien être : les pays pauvres, à bas PIB, souhaitent avoir de l’électricité, de l’eau des routes etc….choses qui correspondent à du PIB sonnant et trébuchant et qui ne peut se construire qu’au terme d’un travail bien réel et même un travail souvent aidé de machines, avec leur empreinte écologique. Peut-on améliorer le bien-être tout en réduisant le PIB ? Si j’avoue être sceptique je garde encore quelques espoirs, mais des espoirs partiels : Le secteur de la restauration ne pourrait pas, par exemple, compenser une baisse globale de ses approvisionnements en nourriture par un accroissement du service avec des couverts en argent, des assiettes décorées et de la musique douce dans le restaurant etc. Il y a des choses qui ne sont pas substituables les unes aux autres, quand bien même sur le papier elles auraient la même valeur ici et maintenant. Le profit : Quant au profit ce n’est pas la finalité de l’économie, ni même celui de l’entreprise; c’est juste une nécessité entre autres choses ; ce n’est qu’un indicateur qui permet de dire que « là où il y a profit » alors il y a aussi vente de produits (Chiffre d’affaire) à priori utiles (les gens n’achètent pas par masochisme) et que, derrière ce même profit il y a aussi nécessairement des dépenses de l’entreprise (salariés, achats à l’extérieur) qui peuvent être couvertes par le chiffre d’affaire ; si le profit n’est pas tout ni la finalité, ce n’est quand-même pas rien non plus. Découplage ou pas découplage avec les ressources naturelles Un pays -la France par exemple- qui opterait pour une stratégie bas carbone en ne formant que des écrivains serait au final composé de 100% d’écrivains, travail peu gourmand en énergie et à faible empreinte carbone ; il exporterait donc mondialement sa production… Ce pays serait alors un modèle de vertu avec une empreinte écologique des plus discrètes, mais qui ne fonctionnerait qu’à la condition que les autres pays du monde ne fassent surtout pas pareil sans quoi tous les besoins autres que la lecture de romans ne pourraient pas être satisfaits faute de pouvoir les importer. Donc il peut y avoir des « activités vertueuses » sur le papier mais c’est le système global qu’il faut juger. Décroissance : On pourrait très bien être « pour » la décroissance du PIB mais non pas en raison du fait que le PIB serait non pertinent mais plutôt parce que l’on pourrait se trouver contraint, d’une manière ou d’une autre, à cette décroissance du PIB : la réduction nécessaire et aussi fatale de notre consommation d’énergie fossile entrainant la réduction assez fatale de notre consommation énergétique tout court, devrait encore tout aussi fatalement conduire à une réduction du PIB; et qui dit décroissance du PIB dit, forcément au moins en partie, décroissance de pas mal de choses qui, dans ce PIB sont appréciés des citoyens. Je ne suis pas du tout inconscient des enjeux de l’environnement, des limites physiques du monde et des « externalités » négatives de nos économies ; je partage l’objectif d’arriver à une société qui fonctionnerait comme un organisme vivant, avec un métabolisme équilibré, mais étant donné là où nous sommes arrivés on est assez contraint par ce qui a été fait depuis deux siècles et qui ont formaté nos vies. Le défi que l’on a devant nous est juste ….géant. Toutes les réflexions sont les bienvenues donc.
Très intéressant, avec une conclusion qui nous rappelle que l'histoire est tragique et que c'est à nous de la changer , si on en a la force, face à tous ceux qui préfèrent les raccourcis ou le conservatisme béat. Reste une interrogation de taille, comment faire adhérer des populations à un surcroit d'activités et de projets qui vont en sens contraire de la logique des ouvriers dans les usines avec la persistance du modèle Tayloriste, intellectuellement plus confortable. Etant ingénieur de la mécanique et de la production de formation et investisseur , je dirais que la première tâche de la "désintensification" pourrait constituer, non pas à multiplier les actions, pouvant potentiellement amener à l'épuisement personnel , mais valoriser le juste usage, quitte à accepter toute la contrepartie inflationniste. SI l'inflation est acceptée, même disons jusqu'à 5 à 6% au dessus du niveau des taux d'intérêts de prêt des banques centrales , soit une inflation stabilisée aux alentours de 10% sur 30 ans (incorporant des taux de banque(s) centrale(s) ou des prêteurs privés de 4 à 5% en moyenne et une partie d'inflation de ressources ...et potentiellement de salaires ) , alors il pourrait y avoir suffisamment d'investissements et de redistribution entre les classes d'âges (à condition que les retraites ne soient pas "entièrement" indexées) pour sortir des énergies fossiles . Autrement, je ne vois pas comment cela serait possible en terme de signal envoyé et de bifurcation vers un autre modèle; car les classes populaires ne sont par définition pas aux commandes et forcément averties ou suffisamment informées de toutes les contraintes à surmonter (elles ne définissent pas les signaux d'investissement et les directions prises). SI cela est mal perçu ou compris, cela devra malheureusement se faire "par la force des choses" et " de manière contraire aux volontés démocratiques", car on ne peut pas commander sans comprendre (dans une telle situation), avec le risque de subordination des autorités aux foules . En terme d'investissement un gros sujet non traité et dans le viseur des financiers est la destruction de l'horizon de temps et de la valeur de la monnaie avec l'inflation, menant actuellement, par des logiques purement mathématiques à la priorisation absolue du court terme et à l'absence d'investissement de long terme potentiellement utile (typiquement favoriser les gros SUV pour la marge). Pour amener la stabilité économique, il faudrait je pense, à terme, sortir entièrement des logiques d'anticipation de marché (donc changer les vecteurs de la monnaie) , pour aller vers des instruments non côtés et plus participatifs, laissant place à une planification (sous contrôle d'autorités et avec contrôle des connaissances requises), cela afin de limiter les mouvements de panique et fuites de capitaux (préjudiciables à tous). Tout un programme, mais je ne suis pas certain que tout le monde partage ce type d'analyse.
Merci pour cette vidéo. Les "gens qui apportent les capitaux" ne le peuvent que parce que, dans la chaîne d'accumulation de leur capital, ils se sont accaparés la valeur créée par le travail de leurs employés Ce terme est d'ailleurs intéressant à comprendre au premier degré, et permet d'évoquer que la conception des penseurs antiques grecs du travail était tout de même basée sur une société esclavagiste, dans laquelle le travail nécessaire à la survie et la reproduction était assuré par des gens instrumentalisés. L'accumulation du capital basée sur la valeur créée par les travailleurs permet aux capitalistes de posséder l'outil de production, et donc de décider de son évolution et de son utilisation; et de posséder aussi par exemple les médias qui vont permettre ou non de propager l'évolution du travail, de l'économie et donc l'abandon de la productivité comme "religion". Sans sortir du capitalisme, toutes ces idées paraissent idéalistes.
Bonjour et merci pour votre travail. Sur la question très intéressante de la création de nouveaux indicateurs pour encadrer le PIB, et en particulier sur le sujet d'un indicateur "matériel", il est essentiel de ne pas uniquement se focaliser sur le changement climatique au risque d'oublier les multiples limites planétaires. L indicateur le plus essentiel serait sûrement celui qui "mesure" la bonne santé des écosystèmes ?
Ce discours, je l'entendais déjà dans les années 60, puis tout au long de ma vie, notamment lors des crises successives de l'énergie. Mais il faut bien l'avouer, rien n'a changé vraiment aux commandes de la société. Je pense à la crise du logemen par exemple , où c'est toujours et encore l'état et les grandes entreprises qui mènent la barque en ce qui concerne les moyens à adopter. Bien sûr, des courants, des collectifs et d'autres initiatives existent, mais sont souvent relégués à la marge et ont toutes les peines à exister pour faire valoir leurs avantages, je pense particulièrement à l'habitat participatif qui vise à limiter la spéculation immobilière, la mise en commun des ressources matérielles et prône le vivre ensemble. Habitat qui n'est pas aidé par les pouvoirs publics, parce que très peu connu, porteur d'aléas, de risques et de lenteurs inhérents à la concertation, au consensus et sort de la dynamique éprouvée et gratifiante de recherche de profits financiers plus ou moins immédiats. Peut-être faut-il espérer que la dette et la crise relative soit tellement profonde et longue qu'elle oblige d'autres choix de vie. Mais cela n'ira pas sans dégâts sociaux comme le dit si bien Madame MEDA, et demande un tel changement de paradigme, que je me demande seulement si c'est possible en une vie.
Les énergies fossiles et autres matières premières extraites du sol ne sont pas illimitée on a connu l augmentation de productivité des années 60 à 2010...utilisons les savoir que nous avons pu acquérir pendant cette période pour prendre soin de l eau de l air de la forêt des humains plus fragiles etc...
N'est-ce pas un voeu pieux, alors que le système économique occidental basé sur le profit des plus malins, mesure sa réussite à l'aide d'indicateurs de consommation des ménages, d'augmentation du PIB et d'indices boursiers?@@cecileroutaboul7680
La nature de l'argent dans le système actuel est fondamental. Qu'est ce que l'argent ? Qui crée l'argent ? Comment l'argent est-il créé ? La réponse tient en un mot : LA DETTE ! Sans dette l'argent disparaît et plus personne ne produit et donc plus aucun besoin n'est satisfait. Une dette doit être remboursée et oblige à travailler indéfiniment pour la rembourser de façon infinie. Changer ce que représente l'argent pour l'humanité est la solution à la réforme du système capitaliste et la religion actuelle de la croissance qui finira par épuiser toutes les ressources et rendre la planète inhabitable.
@@florencecarlsson4152 et crée une pyramide de Ponzi. si la seul création monétaire se fait par la dette il y a raréfaction de l'argent puisque si 10 personne emprunte 10'000 chacun il y a 100'000 créé mais ces 10 personnes doivent rembourser, avec les intérêts 12'000 chacun donc 120'000 au total, où trouvent-t-ils les 20'000 manquants ? Avec le quantitative easing qu'il faudrait nommer impression de fausse monnaie par les banques centrales qui, en réalité, sont des consortium de banques privées.
@@florencecarlsson4152 Oui les États et les entreprises se refinancent à l'infini mais il faut encore qu'ils soient capables de trouver des investisseurs qui veulent les refinancer! Les États qui n'en trouvent pas sont en défaut de paiement de leurs dettes et doivent adopter des mesures d'austérité drastiques (Grèce, Argentine etc.). Les entreprises qui ne peuvent pas payer leurs dettes doivent déposer le bilan et tout leur actifs sont partagés parmi les créanciers. Licenciement économiques s'en suivent et c'est plus de misères. Pour pouvoir se refinancer à l'infini, il faut pouvoir s'endetter à l'infini. Pour pouvoir s'endetter à l'infini il faut être capable d'avoir un revenu suffisant pour rembourser les dettes qu'on possède déjà. Ce qui veut dire augmenter sans cesse sa production, son chiffre d'affaires et ses profits. La très grosse majorité des entreprises produisent en réalité pour payer les dettes infinies qu'elles possèdent. L'argent dette devient ce qui les fait rechercher la croissance et la productivité, pas la satisfaction des besoins des clients.
Il faudrait surtout en finir avec l'argent qui crée une rareté artificielle des ressources, sans parler des conséquences néfastes sur les relations sociales (comme la vénalité et la corruption) et des limitations à plein de niveaux, y compris au niveau du potentiel humain et de la créativité. D'ailleurs, vous avez vous-même donné des exemples concrets dans votre dernier commentaire. Sans argent, on peut assurer un meilleur niveau de vie à tout le monde, sans passer par cet impératif de la croissance infinie du PIB qui fait primer la quantité sur la qualité, tout en empêchant que tout le monde en profite puisque dans le système capitaliste, les possédants accaparent les richesses en exploitant les non-possédants qui, eux, n'ont que leur force de travail (en devant perdre leur vie à la gagner). Cette situation de servitude, de compétition et de prédation ne peut plus durer. On aspire à un monde bien plus civilisé, et bien meilleur, surtout avec la technologie actuelle où l'excuse n'est plus permise. Il faut travailler à son avènement et surtout pas céder devant les difficultés ou les obstacles.
Si les multinationales payaient leur juste part d'impôt à la société nous aurions nettement moins de pressions sur les travailleurs. Quand il faut trouver quelques milliards pour boucler le budget, c'est dans notre poche souvent que les gouvernements vont les chercher. C'est profondément injuste !
Wahou ! C’est du lourd 👌 Jean Pierre Vernant est une référence incontournable sur la Grèce ancienne Il est très très rare de trouver une intellectuelle qui a une formation philosophique, sociologique et économiste 👌
Merci pour ce débat très riche qui ouvre énormément de portes. Malheureusement on est encore très loin d'une reconversion indispensable qui demande un effort et une volonté à toutes épreuves.
J'aime bien le discours sur "avant". C'est sûr qu'il pouvait ne pas y avoir de concept de travail quand on avait des esclaves (grec antique) ou des serfs. Et ce n'était pas eux qui qui faisaient de la philosophie. Degré de réflexion zéro : forcément universitaire +ENA !
Exactement. C’est tout de même un réel problème que les personnes censées penser l’humain, l’économique et le social, n’aient pas passé minimum 15 ans dans le monde réel où on fout rapporter la pitance à la maison, faire tourner une entreprise, faire face aux contraintes physiques et matérielles du monde socio économique, devoir gérer des cas sociaux quasi ingérables qui pourrissent la vie de 90% des gens… Mettre le monde en équation c’est mieux après l’avoir observé, tout comme en sciences physiques…
Très bel échange sur des sujets fondamentaux. Je pensais à l'instant et puisqu'on a évoqué la notion de servitude, comment nous libérer du joug des banques sur notre destin du quotidien ? Cet outil de prêt qui tourne à plein régime conditionné le sort de milliards d'êtres humains par biais direct ou indirect- peu importe. ?
Une vision philosophique, totalement déconnectée de l'histoire et de l'évolution des technologies. Intéressant intellectuellement mais inutile d'un point de vue pratique.
Mon prof d'université en histoire nous dit que c'est la philosophie des lumières qui est la cause (responsable) de notre condition inhumaine de notre époque moderne ( 20 et 21 ème siècle). Quand on sépare le coeur (les émotions) de la raison (l'intellect) il y à plus d'harmonie et ont devient des machines qui calculent froidement.
Quand vous dites "Il faudra travailler plus dur", pourriez-vous présenter des propositions concrètes ? Par exemple, en agriculture, comment mettre en oeuvre la suppression des grosses machines qui fonctionnent au pétrole et revenir au travail manuel ? Combien de temps faudra-t-il pour cultiver un champ de blé et quelles conséquences sur le prix du pain ? Merci pour cette vidéo très intéressante, je suis convaincue que si nous ne prenons pas un virage radical nous allons dans le mur, mais je n'arrive pas à voir comment ce virage peut se concrétiser.
Le prix du pain? Déjà retrouvons la valeur réelle du produit, sans euro évidemment et sans saloperies dedans comme ogm,insectes, pesticides etc... et surtout l'amour du vivant 😊
Dans le cas de l'agriculture , "travaillez plus dur " nécessiterait de faire soi même ses engrais vert , purins , amendements , plants non résistants aux herbicides,trouvez des solutions aux maladies ... En général en agri bio , il y a quand même plus de tensions au niveaux de la productivité car on peut vite s'endetter. Un jour un agriculteur m'a dit : "l'énergie la plus économique , c'est la force humaine/animale car elle s'intègre dans le rythme de la vie"
Il faut favoriser le consommer local... et dans les magazins voir la provenance du bœuf ou du mouton et même des lentilles ou des haricots secs... S il y a la demande... ceux qui produisent ici auront des débouchés à leurs productions... Si certaines fermes sont trop importantes pour faire face à la réduction des énergies fossiles... elles peuvent vendre une parcelle à des agriculteurs hors cadre familial qui s engageront dans une mise en valeur manuelle de la parcelle...
@@lesagecedric7415 Pour l'énergie de la force humaine ou animale, elle n'est pas très économe car il faut beaucoup manger pour travailler un peu. Le rendement énergétique tu travail mécanique humain ce doit être de l'ordre de 15% ; pour les chevaux ça doit pas être très différent. Donc besoin de beaucoup d'espace dédié à la nourriture des animaux de trait.
J'adore ce canal. Attention au vocabulaire : l'agriculture industrielle n'est ni intensive ni productive. (Entre 8 et 12 calorie d'intrants fossiles pour la production d'une calorie alimentaire) . La permaculture EST intensive ET productive tout en respectant la biodiversité et résorbant les gas a effet de serre.
C'est vrai , mais dépend du point de vue adopté ; si intensif si signifie "vite fait" et avec "beaucoup d'intrants" ... alors, ce n'est pas faux non plus ;)
@@mathiaspinto4197A mon avis intensif signifie capacité de production par m2. L'agro-industrie au sens de lá production de "grain" est três peu productif en comparaison au systeme horticole ou agroflorestal. Je ne connais pas exactement les ratios mais de tete je dirais 3 ou 4 fois moins. A confirmer
@@clotildebarre9116 Elle devient "relativement " productive et économique avec l'augmentation du prix des intrants; durable elle l'a toujours été "d'avantage" ; Après il faut regarder dans quels domaines spécifiques et si cela se fait sans regret pour les agriculteurs (au final, souvent, en volume c'est eux qui font le gros du boulot). Dans l'ensemble il peut y avoir quelques baisses de rendement de 10 à 20 % en moyenne pour du bio. Mais la perma c'est encore autre chose et les cycles de culture sont différents et le type d'amendements / engrais sont souvent moins riches en éléments minéraux, ce qui peut à court terme les appauvrir et faire baisser les rendements, en dehors d'une meilleure structure du sol sur le long terme (qui facilite les échanges racinaires). Un mélange de plusieurs techniques et principes peut aussi convenir. 😉
Merci Dominique Meda pour votre message d’espoir pour les jeunes! Mes 3 jeunes adultes sont paniqués par le futur que nous leur avons créé et ont bien besoin d’espoir. En attendant, ils revent de changer de job...et de reprendre des etudes pour mieux contribuer a un avenir meilleur a travers des jobs avec du sens et non des bullshit jobs.
A aucun moment on parle de retourner a ce type de travail. C'est très intéressant de comprendre comment le sens du travail à évolué. C'est hallucinant de devoir expliquer ca
J'ai été captivée par cette analyse et je retrouve beaucoup de points de mon évaluation faite de mon côté sans être ni une économiste ni une sociologue et n'ayant pas autant de référence culturel. Cependant je suis d'accord avec la dévalorisation des tâches domestiques et des relations humaines et de l'importance de l'amour . J'ai constaté également la prédétermination de l'effet de la compatibilité centralisée, de la recherche absolue au profit quitte à gaspiller. Naturellement de la financiarisation même pour la redistribution des droits humains . Vous avez aborder des solutions adaptées et je vous en suis gré c'est le chapitre qui à suscité mon intérêt et qui a réveillé surtout: repenser à ne plus se laisser dépouiller par des arguments qui vous proposent de vous débarrasser de corvées mais qui vous dépossédent de notre savoir, tour de mains et notre vigilance . Car en faisant, nous entretenons nos acquis et cela permet aussi d'apprendre. Vous ré-ouvrez la concertation de citoyens dans un pays où nos hiérarchies a une application de management de masse populaire qu'elle n'est pas prête d'abandoner. Je salut l'initiative de petites entreprises malheureusement en état de mort ( car sur le point d'être contrainte de déposer faillite) ont adoptées le salaire " décent" plutôt que le SMIG. Quand au travail d'intérêt général " en échange de" il faudrait le définir car actuellement c'est plutôt du bénévolat qui permet aux sociétés (stages de formation y compris en mairie,associations , ONG, organisation des jeux olympiques...) de faire des profits. Je vous remercie beaucoup et j'espère que l'on vous entendra plus souvent possible.
Super! encore une vidéo de votre chaîne que je regarde avec délectation… Enfin des réflexions intelligentes qui manquent tant aux grands médias radio ( je n’ai pas de TV)
Si bien sûr c'est possible de travailler moins et de faire de la qualité , c'est juste qu'ils préfèrent le rendement pour faire le max de bénéf ,et quitte à produire de la "merde"
Etudiant en biologie, j'ai lu la traduction en français de "Les limites de la croissance", peu après sa parution. J'ai été frappé par la solidité de cet ouvrage. Et très étonné de l'absence de réaction. J'attendais que, ou bien en tienne le plus grand compte, ou bien que paraisse des réfutations scientifiques convaincantes. Or, comme l'a écrit il y a quelques années un des auteurs : " À l'époque, décideurs, intellectuels, média se sont contenté de nous coller une étiquette : néo-maltusiens. Et ils ont purement et simplement ignoré ce travail. Or, nous venons de reprendre nos équations, quarante années après : les faits les ont confirmés". Je n'ai pour autant travaillé sur l'environnement, le réchauffement climatique, mais sur la biodiversité. Je l'avoue : le travail de terrain d'observation de la faune, outre l'intérêt intellectuelle, est réellement très attractif émotionnellement. Face aux manifestations, désormais sensibles par tous du réchauffement climatique, je pourrais "triompher" sur le mode " les scientifiques vous l'avait bien dit ! " Ou même : " Nous, les scientifiques, on vous l'avait bien dit ! " Mais ce qui commence à se réaliser laisse prévoir un avenir tellement dur que je suis consterné que ceux qui m'ont d'emblée convaincu n'aient pas eu tort. C'est comme si je savais rationnellement depuis longtemps que j'allais nécessairement mourir un jour mais de manière quasi-abstraite. Et que maintenait je voyais des charpentiers commencer à travailler au vaste gibet où je serai pendu dans quelque temps. Mais, si j'y pense souvent, cela ne va pas (encore?) jusqu'à m'obséder à chaque instant.
Consommation ostentatoire, mode...Je n'ai pas de grandes connaissances théoriques. Je trouve que le tout est parfaitement illustre sans obelix et compagnie
Merci pour ces perspectives de vie plus humaines et plus intelligentes. Il est vraiment bizarre que tant de femmes et d'hommes ayant "fair" l'ENA se soient tournés avec si peu de réflexion vers un seul modèle dont la finalité est l'argent pour une toute petite minorité d'entre eux. Merci à Dominique MEDA de nous ouvrir ces perspectives humanistes.
A l'écoute je dirais qu'il y a encore une confusion entre travail et emploi... Le salaire à la qualification personnelle de Bernard Friot reste, à mon avis notre meilleure option, on ne fera pas la ruptures écologique tant que nos droits économiques dépendront de nos contrats. Merci pour cette interview 👍👌
Passionnant à écouter. Un élément qui manque à mon avis sur la partie historique : oui le travail n'était pas socialement valorisant dans l'antiquité, tout simplement parce que les citoyens avaient des esclaves pour le faire. Et le nombre d'esclaves révélaient le rang social. Idem au moyen âge avec le servage. Il ne faut donc pas oublier que la valeur travail associée à la richesse a aussi été au tout début du libéralisme (au sens original du mot) un moyen de se libérer de la domination d'une classe privilégiée, la noblesse. C'est à mon avis une des sources de la puissance de ce récit, beaucoup plus, ou au moins autant, que le mythe de la perversité révélé par l'histoire des abeilles et de la ruche.
Merci pour la remarque. Personnellement je pense que le travail n a été rendu possible que par le temps libéré des tâches par la découverte des sources d énergies externes. Réfléchir sur le sens où l origine du travail n est qu un luxe intellectuel...
@@hwkdfs Pas spécialement, il y avait déjà des manufactures en France avant la Révolution, d'ailleurs Saint Gobin a été créé par Colbert sous Louis XIV alors que le charbon était peu abondant. Ce n'est qu'après la révolution agricole de la seconde guerre mondiale (et surtout la révolution verte) que l'on a pu libérer autant de temps en passant de 50% de la population qui travaillait aux champs il y a 70 ans à 2 ou 3% de la population aujourd'hui qui font de l'agriculture. Cela faisait un moment que le travail existait, si le système féodal a pu être renversé c'est uniquement parce qu'une autre classe dominante, la bourgeoisie (au détriment de la noblesse et du clergé), voyait son pouvoir augmenter depuis quelques siècles. Il y a aussi le problème de ce que l'on fait de ce temps libre. Une population laissée libre a elle même a tendance à réfléchir, à s'organiser et à remettre en cause le système, remettant en cause le pouvoir des dominants de la société. Et une population inoccupée ça ne rapporte rien à un capitaliste, alors qu'on peut l'occuper en faisant des activités marchandes (dans ma région l'industrie des montres s'était beaucoup développée parce que les paysans n'avaient rien à faire l'hiver, donc y avait plein de main d'oeuvre à qui inculquer la "valeur travail" et s'enrichir dessus). Et ça ce n'est pas très bien vu. Le travail participe donc à abrutir tout le monde et à nous occuper, c'est d'ailleurs pour ça que l'on a relancé l'économie dare-dare après le Covid (on commençait un peu trop à réfléchir au monde d'après) et que l'on a inventé la dette publique pour nous faire accepter des choses inacceptables.
@@TheRem11111 Il y a des gens qui travaillent à produire de l'électricité. Sans leur travail, vous pourriez peut-être réfléchir dans votre coin, mais vous auriez beaucoup de mal à écouter parler Dominique Meda. Et on peut étendre la réflexion à ceux qui travaillent à produire des ordinateurs, des smartphones, des caméras, des micros, des datacenters, des fibres optiques, des réseaux électriques, des logements, des bureaux, etc. etc. Etes-vous bien certain que leur travail vous abrutit ?
@@clementamerigo287 Il y a travail et travail. Voulez-vous parler de l'obsolescence programmée qui limite la durée de vie des produits et donc nécessite toujours plus de travail ? Ou du capitalisme financier où finalement, le capitalisme s'est progressivement détaché de la marchandise physique pour vivre dans sa propre sphère, produisant de la valeur financière pour de la valeur financière ? Un ancien directeur du FMI (Jacques De Larosière) en parle très bien : la prise de contrôle de l'économie par les financiers se fait au détriment de l'activité économique réelle, où les travailleurs sont davantage là pour créer de la valeur financière que pour créer des marchandises, d'où un sentiment croissant dans la population de faire des trucs qui servent à rien. Ce qui est bien avec des personnes comme vous c'est que lorsque l'on remet en cause la façon dont le travail est actuellement organisé on a droit à un poncif en partant sur un autre extrême en exemple : une société où il n'y a plus du tout de travail. C'est pas trop dur de voir la vie d'une façon si manichéenne ? Et augmenter la durée du travail ne résoudra rien, ça ne fera qu'entraîner d'autres crises. Dans 20 ans on nous rabâcherait les oreilles avec le déclin de la France parce que les français ne font plus d'enfaaaaaants et que la France va disparaîîîîiiitre parce que l'augmentation du temps de travail réduira l'envie d'avoir des gosses (faut les faire garder et aller les chercher à l'école !).
Très intéressant. Pour ma part, je trouve que son postulat initial est faux, biaisé par une vision très moderne de lutte des classes : la valeur travail n'est apparu récemment que parce qu'on lui a laissé la place. On ne travaillait pas moins ni moins durement avant. On a suffisamment de squelette avec des marques très nettes d'usures assez fort pour être sûr qu'ils bossaient énormément. Si la valeur travail a pris le pas sur la valeur nature, ce n'est pas parce que l'on ne se balade plus en forêt. Il faut prendre le sens nature comme le contact avec la mort. On ne travaillait pas pour la nécessité de confort mais pour sa survie. Survie au sens biologique. On écrivait pas sur le travail, on écrivait sur la vie et la mort. Toutes les religions sont orientées autour de la mort. Ça a toujours été le point central de la vie de chacun, avec ses rites, coutumes croyances... et tout le travail était orienté pour cela. Donc la valeur travail n'est pas apparue, on lui a laissé la place, car le monde moderne a fait considérablement reculé la mort et la vie n'est plus orientée autour de ces rites. Autre point, pour être bien sûr : si on retourne vers le low tech, le travail physique va se développer. Il va y avoir davantage d'usure des squelettes et de maladies liées, mais moins d'hôpitaux et moins de santé dans l'ensemble. Et comme je suis un esprit chagrin, vu le rendement énergétique de l'homme, 10/15% , pas davantage, on va davantage produire pour compenser ce très faible rendement. Bref, c'est toujours bien plus compliqué que ce que les ideologistes annoncent, et les solutions qu'ils proposent pourraient n'être que des oasis mortels
Très intéressant, je travaille dans la viticulture et c'est des métiers dévalorisés et sous payés bien que difficiles physiquement, si c'était mieux payés et si on respectait plus les travailleurs, il y aurait même des cadres qui changeraient de métiers...
Bonnes réflexions qui seront certainement utiles dans un futur assez proches mais en enlevant toutes limitation lié à au dogme du changement climatique et de la décroissance qui sont les chevaux de batailles des hommes de Davos et consœur.
Je pense que cette réflexion sur le travail peut se prolonger dans la lecture des travaux de Bernard Friot. Plusieurs vidéos d’entretiens et de conférences existent sur TH-cam pour s’informer sur ses positions.
Le PIB est un indicateur pivot mais effectivement il reste d'autres indicateurs clés à annexer pour une approche plus durable de notre planète. Bilan carbone, bilan forestier, niveau des différents éco-systèmes... Le PIB doit s'apprécier en appréhendant ces autres indicateurs. Une référence est faite au shift project et effectivement ce think tank aurait des indicateurs à ajouter. Il faudrait y ajouter les indicateurs de développement durable (SDG) qui n'ont pas nécessairement une contrepartie monétaire immédiate mais qui adresse des sujets beaucoup plus larges. Il faudrait arriver avec une comptabilité multifactorielle et non uniquement monétaire. Il en va de l'intérêt de l'humanité. Vouloir tout faire en même temps semble compliqué mais une proposition d'ébauche avec des indicateurs homogènes pour pouvoir arbitrer et analyser la situation de chaque pays. Merci pour ce podcast.
Merci pour cet échange très vivifiant. Je me permets quelques réflexions en vrac: - Le luxe n'est-il pas un exemple flagrant que le travail durable et de qualité contribue grandement à la compétitivité d'un pays? - Le Nobel d'économie Stiglitz a été chargé il y a quelques années de formuler de nouveaux indicateurs économiques qui ne soient pas uniquement assis sur la croissance (commission Stiglitz en 2008) - Le rapport au travail a radicalement changé avec la pandémie Covid et la nouvelle génération aspire profondément à ce que le travail soit davantage un vecteur de sens, centré sur l'être au détriment de l'avoir ... - Il aurait été intéressant d'avoir le point de vue de Mme Méda sur la révolution qui s'annonce dans le monde du travail avec l'IA - Un corollaire au travail qui me paraît incontournable est l'équitable distribution des richesses pour rendre celui-ci plus attractif ... et ne pas se payer de mots avec le concept fumeux de ruissellement
Limiter la puissance des moteurs à 30cv/2Okw excepté des secteurs lourds qui doivent être nationalisés. Sortir de l'UE. Arrêter de chercher à produire plus. Chercher à consommer moins (et donc moins s'appauvrir). Etc...
@@ami443 Si c'est ton objectif, il faut continuer comme dans la direction actuel. Mon objectif étant plutôt à l'opposé, c'est à dire de disposer de mes propre moyens de subsistance et vivre sans avoir à demander la permission, j'ai changé de paradigme.
École nationale d'administration : Cet établissement formait des responsables à l'irresponsabilité. Chacun peut actuellement constater leurs méfaits. Pour s'en convaincre ( si on ne l'est pas) il suffit de regarder la dette totale française qui dépasse 6000 milliards d'euros. Ce chiffre est loin de ce qui est communément annoncé et pourtant il est on ne peut plus réel.
Remettre des balayeurs dans les rues, des vendeurs/contrôleurs dans les bus, des concierges dans les immeubles, des pions dans les écoles, 2 chauffeurs dans les camions... Ça ferait moins de chômeurs, plus de sécurité routière, plus de sécurité et plus d'interaction sociales.
Réellement très intéressant. Sur l'analyse, c'est très juste, effectivement le travail est une "invention" de la modernité, ni dans les sociétés primitives, ni dans les époques historiques avant la modernité, nous n'avons connu de semblable concept. Sur le volet solutions, c'est moins convaincant, beaucoup moins, et surtout ça ne fait pas envie. Il faudrait presque travailler plus, dit Meda, à rebours de ce qu'elle a défendue jusqu'alors. Et travailler plus physiquement, plus durement, mais moins intensément. Elle devrait relire Fourrier, ce qui manque à ses thèses, c'est l'hédonisme, c'est le plaisir et la passion, ce qui en théorie n'est pas antinomique. Il y a aussi tout un pan d'activités dont il faudra bien se passer, les vacances sous les tropiques en avion, la bagnole à tout va, l'exploitation mortifère de l'animal... Le tourisme aussi, en un sens, qui bousille les écosystèmes, les paysages, les modes de vies,... Retrouver de la proximité, de la tempérance mais aussi du plaisir, de la jouissance. Le travail aujourd'hui, et elle le dit très bien, c'est bien trop souvent de la souffrance, du mal être, face à l'autoritarisme des managers (certains sont de véritables catastrophes ambulantes) et à la perte de sens. Et puis l'imaginaire, réinvestir des imaginaires, des rites, des mythes, qui soient porteurs de sens. Elle fait aussi un peu l'impasse là-dessus. Or, c'est fondamental.
En agriculture les jeunes ingénieurs agronomes qui ont annoncer bifurquer s installent en ferme collective... Ne pas être seul, pouvoir prendre des vacances quand il y a des animaux, avoir plusieurs compétences donc plusieurs sources de revenus, faire de la vente directe et donc avoir du liens social etc
📺Ce podcast est 100% indépendant, pour nous aider à le rendre pérenne, c'est ici 👉 fr.tipeee.com/circular-metabolism-podcast
"Tels des manants 2.0, vous vous appauvrirez tout en cravachant toujours plus, pour que la poignée de jouisseurs qui vous exploite puisse continuer de jouir."
Parler autant du travail sans toucher au sujet de qui décide de la production, c'est très fort.
Le travail de Cédric Durand sur le technoféodalisme montre bien le type de monde que ce genre de discours est censé faire accepter indirectement.
Très fine analyse de Dominique Méda 👍🏻
Cela dit, il faut rappeler ceci :
L'on parle sans arrête de "travail", sans se rendre compte qu cette approche a effectivement instauré partout des FONCTIONS et non plus des Métiers. Or, tout est là. Si la plupart des "travailleurs" ont tôt ou tard le sentiment de perte de sens dans leur activité, c'est normal et c'est même un indicateur de bonne santé mentale. En effet, les "travailleurs" n'ont pas de métier (au sens "œuvre") mais une unique FONCTION au sein, non plus d'entreprises, mais d'un ENORME DISPOSITIF que le système continue d'appeler "entreprise" par manipulation sémantique.
Ces DISPOSITIFS n'ont qu'un seul but : RAPPORTER UN MAX D'ARGENT À UNE MINORITÉ D'INDIVIDUS qui, eux, en réalité ne "travaillent" jamais. Ceux qui "travaillent" sont en réalité les esclaves modernes à qui l'on accorde un salaire plus ou moins important selon leur implication dans l'exécution de leur unique fonction. Et quand on parle d'implication, cela signifie en réalité leur SOUMISSION INTEGRALE à atteindre des... "objectifs". Ces derniers n'étant rien d'autre que la marge de PROFIT que les ACTIONNAIRES DU DISPOSITIFS exigent en paiement de leur mise. Le rapport salaire versus valeur de l'action est proprement délirant. Et pourtant, les esclaves du salariat acceptent !
Il s'agit du plus GRAND CASINO de l'histoire de l'humanité. Et c'est de par sa dimension planétaire qu'elle est inédite. Mettre la totalité des peuples en esclavage consenti est la plus diaboliquement géniale invention issue d'esprits malades.
Réfléchir à la réponse à "quels métiers pourrions-nous proposer aux humains d'aujourd'hui" est une simple continuité de cet esclavage et ce, tant que l'économisme global, inventeur de la religion PIB + PPROFIT SANS LIMITE, s'appliquera. L'écologie dont on nous rebat les oreilles depuis le grand tour d'un certain Al Gore, évangéliste grassement payé pour dispenser la "parole verte" au monde entier, n'a rien d'écologiste. C'est une nouvelle religion, très "GAÏA" (les femmes adorent !), qui n'a en réalité que faire de la mort des sols, de la pollution mortifère de l'air, de l'eau et des organismes humains. Si l'écologisme actuel était vraiment préoccupé par la vie saine des humains, elle se serait opoosée aux injections à ARNm... lesquelles sont, rappelons-le le propre d'un esprit manipulateur du vivant rêvant de créer une chimère humaine. Cette monstruosité vient d'être "nobellisé" ces jours-ci ! c'est dire si on est loin, très loin, d'une pensée écologique saine et humaine.
Il est tout simplement inhumain, voire psychotique, de banaliser le TRAVAIL, soit le SALARIAT. Il suppose tout bonnement que les humains ont été méthodiquement privé de tous LEURS SAVOIRS-FAIRE, de leur relation à la nature et à ses lois qu'ils connaissaient bien mieux que le 1er marchand qui a quitté le parvis du Temple pour imposer partout "ses" lois. Et les lois du marchand de la modernité s'appelle L'USURE. Tant que l'USURE (en clair : l'exploitation d'autrui pour s'enrichir) restera une donnée normale, les salariés contiueront d'être des esclaves qui crèveront plus tôt que les exploiteurs actionnaires qui, eux, rappelons-le, ne TRAVAILLENT JAMAIS ! Les actionnaires et autres usuriers comptent leurs profits ; se lèvent tôt pour mater leurs profit sur des écrans ; vont à des réunions privées organisées par des encore plus riches qu'eux où on leur explique comment envisager les "nouvelles lois" à imposer par divers moyens dans chaque pays "modernes" pour pérenniser leur système d'USURE. Puis ces INFLUENCEURS (bien plus toxiques que l'influenceur-en-ligne !) s'en vont pervertir les futurs élus des pays "démocratiques" en les corrompant (campagnes politiques) avec bien sûr l'évident retour d'ascenseur sous forme de validation forcée de leurs "lois d'intérêts privées".
Oui, le TRAVAIL est non seulement insupportable mais parfaitement inacceptable. Chaque humain devrait réfléchir à son asservissement et, normalement, s'il est sain d'esprit, tout faire pour quitter cet esclavage et réorganiser sa vie en réapprentissage de tous les SAVOIRS qui lui permettront ensuite de pratiquer un vrai MÉTIER... car, les vrais MÉTIERS existent encore, à la marge, mais ils existent... ce sont les COMPAGNONS DU DEVOIR ! Tous sont créateurs artistes dans le domaine de l'horlogerie, serrurerie, ébénisterie, chaussures sur mesure, limoge, porcelaine, ferronnerie, etc etc... A l'origine, l'homme est un homo faber (un homme qui travaille de ses mains pour créer). Ces hommes et femmes Compagnons créent des œuvres utiles et en œuvrant, il élève leur esprit. C'est ça l'objectif véritable de chaque humain. Ce n'est pas la quantité d'argent qui élève l'esprit d'un homme ou d'une femme mais la QUALITÉ DE SA VIE.
J'apprécie ton propos, trop rare aujourd'hui, qui rejoint parfaitement l'analyse de Marx dans le Capital ! Conceptuellement, on peut parler ici de "travail-marchandise". Et le processus de marchandisation ne s'est pas arrêté là, loin de là... Mais on est là au cœur du sujet.
Tout à fait d’accord ! Le travail comme on le connaît aujourd’hui n’est plus que l’exploitation de l’homme par une minorité. Quand on voit le niveau des charges des artisans, qui eux n’ont aucune aide alors que l’on offre des milliards aux grosses entreprise, cela n’encourage pas à sortir du troupeau. Sans parler du fait que pendant des années on a dévalorisé le travail manuel..
Moi je suis partisan sur des FONCTION définis par un socle de compétences mesurables que le "METIER" qui définit des STATUTs au sein de la société.
Il y a encore des métiers historiques "je suis haut fonctionnaire" parfois mirobolants et ronflants qui ne veulent rien dire. Notaire, Médecin...
Ce sont des status, ils appliquent un savoir mais le savoir-faire laisse à désirer parfois. Il y en a qui ont développé des compétences et d'autres non.
Alors que des FONCTIONS reposent sur un socle de compétences qu'on ne peut pas distordre par l'aura qu'elles pourraient projeter sur les autres.
Par exemple j'occupe la fonction (et non le métier) de chef de projet, j'ai validé et prouvé que j'ai les compétences de planifier un projet, anticiper les risques, piloter une équipe, délivrer un produit au client, etc...
Ce n'est pas un métier, car il y a plein de CDP dans plein de domaines différents. Mais ils se définissent par un socle de compétences...
@@Eiruu Tu soulèves un problème récurant, les compétences.. Il est consternant de constater que de plus en plus, les cadres responsables sont formés au management, mais pas à un métier précis. Comme les gens restent de moins en moins dans une seule et même entreprise, leurs competances métier ne vont parfois pas bien loin, quand ils en ont.. Du coup, il devient plus difficile de fédérer une équipe autour d’un leader. Après, tout va aussi dépendre du climat de confiance que le responsable va établir avec ses équipes. Les competances métier nécessaires peuvent s’acquérir avec le temps. Le gros du problème vient du turn over chez les cadres à mon avis. Après on peut se poser la question de pourquoi les gens, moi le premier, ne font plus carrière dans une boîte...
@severinedenis1733 Oui, enfin, moi je n'ai ni les compétences et surtout pas l'envie d'échanger mon travail de fonction, contre un vrai métier. Je laisse volontiers ce qui le veulent, faire de l'horlogerie de l'ébénisterie, ou de la patisserie.
En effet, la dance de l’humanité qui dérive et s’éloigne avec constance des intérêts vitaux des êtres humains, ( les besoins essentiels de tous et rompre avec la production ostentatoire) , du vivant en général portés par la planète TERRE ! Un grand merci pour cet entretien. 🌍🤩🤩🤩🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏
Émission remarquable. Merci à Dominique Méda et à vous.
J'ai développé une défiance inconsciente et pernicieuse à l'apprentissage et à l'esprit de recherche.
Grâce à vous Mme Meda, votre pédagogie et votre inestimable savoir m'a redonné le goût d'apprendre et m'aventurer malgré les blocages psychologiques dans la recherche et l'apprentissage.
Merci beaucoup.
Et merci également à cette chaîne pour avoir publié une vidéo aussi qualitative. Je me suis abonné.
31:10 emplois
37:30 relocalisation, emploi, shift, France stratégie, rapport Parisot secteur du bâtiment 36:41 travail humain et agriculture
40:45 réduction du temps de travail
46:50 post croissance
49:53 gain de productivité et compétitivité
51:20 Thorstein Veblen, théorie de la classe de loisir, rivalité ostentatoire
tu as un cap de chronométrage ?🤣😇
Merci
sa parle de tout et rien en meme temps
Bonjour, Dominique Meda toujours aussi convaincante, qui a notamment compris que la décroissance s'accompagne du retour du vrai travail, celui qui permet d'etre fier de soi mais aussi celui qui fait mal aux mains et au dos! Comment se fait-il que la question de l'énergie ne soit pas plus au centre de la discussion qu'elle ne l'est ici, même si le Shift project est bien cité! le modèle intellectuel de Jancovici me semble nécessaire!
Dominique Méda est La référence de mon mémoire en sciences sociales à 50 ans, intitulé "le bonheur par le travail". Il me manque en effet dans ce débat la valeur de l'activité des séniors et des artistes.
Merci pour votre éclairage de reconversion Madame Monsieur, je vous aime
Étonnante vidéo, c'est très enrichissant à écouter. Merci d'évoquer le thème sur le travail dans nos sociétés .👍🏻👍🏻❤️❤️
Merci de nous avoir fait découvrir cette dame hyper intéressante.
J’apprécie l’atmosphère respectueuse et collaborante dans vos dialogues avec vos interlocuteurs.
C'est toujours bien, je suis devenu fan de cette chaîne !
La fin m'a beaucoup intéressé, la question est effectivement de savoir comment on sort d'un monde qui ne peut éviter de bifurquer sans aller dans le mur. Mais c'est compliqué parce que les vieux radars s'embrouillent de plus en plus. Sur le travail, je pense qu'il ne faut pas avoir peur de parler d'autonomie pour répondre aux questions soulevées par Dominique Méda. Seulement, nos institutions publiques comme les grandes entreprises privées ne sont pas câblées pour ça. Il y a un déficit du côté des savoirs-faire collectifs : il faut repartir à la base, c'est-à-dire identifier les biens communs réels, par exemple la production alimentaire autour d'une ville ou d'une agglomération et créer le commun qui va redistribuer le travail de production et la consommation, et donc créer des nouvelles règles à l'échelle démocratique du commun, donc probablement avec moins de flux monétaire (donc moins de TVA, moins d'intrants, etc...) et de PIB ! Et ça veut dire qu'il s'agit de réintégrer l'agriculture dans les apprentissages des enfants, avec des particularités locales inévitablement, peut-être aussi la médecine liée à un type d'alimentation et de travaux, disperser davantage l'habitat et faire de l'habitat beaucoup écologique, etc, etc... En fait, ce sont les dynamiques considérées aujourd'hui comme marginales, voire parasites, qui donneront les sorties avec des combinatoires que nous ne pouvons pas encore connaître.
Ce que vous décrivez, c'est littéralement la France avant la révolution industrielle. La plupart des Français vivaient dans les campagnes et travaillaient 7 jours sur 7, 365 jours par an, dans les champs, à fabriquer des outils pour l'agriculture, à vendre, à transporter et à transformer ces produits, etc. Le pays entier et son activité économique tournait autour de l'agriculture, tout simplement pour pouvoir produire suffisamment de nourriture pour vivre. C'est la révolution industrielle, avec les progrès de l'agriculture, qui ont fondé notre société moderne et permis le développement d'autres activités et du temps libre. Sans révolution industrielle, vous et moi, Dominique Meda et ce TH-camur serions probablement dans les champs à récolter, labourer, semer, etc.
Je pense qu'avant de parler de l'avenir, il serait bon de comprendre le passé et comment une société se développe et s'organise sur la base des techniques, outils, machines et sources d'énergie disponibles.
@@clementamerigo287 😀 Personnellement, je m'intéresse à l'histoire, y compris à l'histoire sur les techniques, le lien entre la guerre et le machinisme agricole par exemple et sur les enclosures bien sûr. Mais si vous regardez Metabolism of cities, il y a quelques épisodes historiques passionnants - je me souviens particulièrement d'avoir appris ici des choses sur l'histoire de l'exploitation des déchets autour de Paris et de l'exploitation de l'eau pour la ville.
Cela aurait mérité 3h!!! Merci à vous
Entretien de très grande qualité.
C'est hyper-intéressant.
MERCI POUR CETTE VIDÉO.
Un grand merci, que d'espoirs !!!🙏
Il faudrait obliger un maximum de gens à écouter, voir ce genre d'émission à heure de grande écoute sur des grandes chaînes.... C'est tellement plein de bon sens....
Étant dans les métiers du soin je comprends ce vers quoi il faut tendre.
Lorsque vous réanimé, sauvé un individu, pour ma part un nouveau né en plein milieu de la nuit.... Vous faites qq chose qui n'entre pas dans le PIB. Vous vous êtes rémunéré bien moins qu'un ingénieur dans l'automobile ou l'aéronautique (pollueur et destructeur d'environnement). Alors oui il faut trouver du sens à ce que l'on fait ..... Mais dans notre environnement je comprends que certain(e)s craquent....
Faire changer les modes .... Aller au travail en vélo ..... Çà doit être valoriser plutôt que seul dans un gros SUV.....Il faut changer les images..... Cette réflexion me vient d'une situation vécue la semaine dernière. Je rentre dans les locaux des urgences/ bloc obstétrique du CH où je travaille pour prendre ma garde de nuit, je suis en tenue de vélo (je viens de faire 11 km pour venir travailler sans voiture/horaires des transports en commun inadaptés).... Et là j'entends dans la salle d'attente.....ben j'espère que c'est pas le médecin !!!!
Il aurait fallu qu'il me voit me garer dans un gros SUV et en sortir avec des fringues à la mode pour être considéré !!!
Tant qu'on ne changera pas les mentalités en profondeur, qu'on ne ne se désinscrira pas de cette société de consommation et du paraître, de l'écrasement de l'autre (j'ai un iphone, le dernier, donc je suis mieux), nous n'arrivons à rien.
Merci à vous, dans votre domaine vous une " Jancovici"
De plus à l'échelle planétaire, même si nous, société dite civilisée (Europe/États-Unis/Japon etc...) qui ne représente q'un tiers de l'humanité à la louche "deconsommons" un peu nous ne pourrons empêcher une grande partie du reste de l'humanité (Inde/Afrique)qui aspire à notre qualité de vie, et çà se comprend tout à fait, de consommer. Il n'y aura donc pas assez d'énergie decarbonnee et de ressources pour tout le monde....
J'ai peur pour les générations à venir.
Merci à vous de tenter de trouver des solutions et faire changer les mentalités.
Oui, dans des camps de rééducation sûrement.
Sauf que dans ton gros SUV tu attireras peut être une nana alors que sur ton vélo Decathlon avec le casque tête de gland elle ne te verra jamais 😂😂
Merci pour cet entretien. Plus les années passent et plus le travail et les champs traités pas Mme Méda s'avèrent centraux dans la transformation societale et écologique qui nous attends et que nous désignons enfin comme nécessaire. Bravo pour son engagement au long long cours et bravo pour vos programmes sur cette chaîne!
Un grand merci à vous de mettre à notre disposition votre savoir❤
Le problème en ce moment c’est que les travails les plus utiles sont rémunérés avec des salaires ridicules,
et plein de travails qui produisent ce dont on n’a pas besoin son hautement rémunérés.
Alors faut pas acheter ce qui ne sert à rien...
On a en a peut-être pas besoin mais visiblement on l'achète quand même.
Enfin un propos compréhensible, non culpabilisant et responsabilisant... mais ça va être difficile de faire la transition pour moi la première. Ayant noté toutes les références citées je vais approfondir et en parler autour de moi. Merci et bon courage.."on lache rien"❤
le coté culpabilisant ou NON , faut arreter ! c'est débile ! Faire culpabiliser c'est une etape obligatoire pour faire prendre conscience certains TROU du fion ... Si tas pas compris ca T'as RIEN COMPRIS ! Et son discours il est beau mais SAIT-ELLE PLANTER une salade ??? Et vous ? avez vous une potagers ? Sin NON vous etes tous dans le blavbla et la theorie .. DANS 100 ans ca aura pas BOUGé !!!
@@361degressvr7 oui oui jean michel salade
@@361degressvr7il y a 4 ans je n'avais jamais planté une salade. Aujourd'hui je fais mon potager, mes conserves et je greffe des arbres fruitiers.
Avec plus de temps et quelques changements dans mes habitudes alimentaires je pense que je pourrais être en grande partie autonome s'il le fallait
Si on y trouve du plaisir ça peut aller assez vite.
@@Remix-xu8vcC du lourd !!
Par contre désolé de te dire .. t as un GROS imposteur de Fake rasta en PP !!! que je connais personnellement pour avoir bossé avec ce fdp qui payent pas les gens qui taff pr lui ...
Encore une excellente entrevue. Un aspect qui aurait pu être abordé est la contribution non rémunérée des personnes à la retraite. Les statistiques du document "Les aînés du Québec" montrent qu'il y a 17,5% de personnes entre 60 et 75 ans au Québec. Je viens juste de commencer ma retraite et je suis ébahie de voir la multitude d'activités faites par ce groupe de personnes. Je serais vraiment curieuse de voir comment les sociétés pourraient fonctionner sans le soin que nous procurons aux petits-enfants ainsi que le soin à nos parents âgés comme proches aidants. Il y a aussi les popotes roulantes et le bénévolat de toute sorte. Sans oublier la valeur monétaire apportée par la consommation de biens et d'activités de loisir qui par le fait même peut réduire les coûts de santé. Les données uniquement financières faussent l'image des sociétés.
On le voit en France. Le report de l'age de la retraite a fait disparaitre bon nombre de benevoles dans les associations d'entraide. Et ca va s'empirer. Combien a 64/65 ans auront l’énergie de s'investir dans une nouvelle routine de travail benevole ?
@@catherinefantaisie6088l'age de la retraite n'est pas un facteur principal, en France il y a longtemps qu'on aide de moins en moins ,
et fait de moins en moins attentions aux autres. juste un exemple au Portugal l'age de la retraite est a 66 passer, la culture du pays fait que l'entraide familiale, bénévolat, associations ect a toujours été beaucoup plus présente qu'en France , même les plus jeunes int toujours été plus impliquées , C'est surtout une question de culture finalement.
Et bien d'autres pays l'approche sur cette aspect est bien différente a la France.
@@Merco7620il faut regarder l'ensemble des critères du système de retraite portugais pour se rendre compte que le système est bien différent. Se contenter de regarder l'âge de départ légal est réducteur. Combien d'annuites nécessaires par exemple en France et au Portugal?
@@jmasson3272
relisez svp , mon commentaire précédent !!
je ne parlais pas de l'âge de départ de la retraite au Portugal par rapport aux annuités ou autre, je réponds par rapport a l'âge tout simplement du départ ( rien d'autre) et l'excuse de l'impossibilité du bénévolat invoquer.
qui est surtout une question d'éducation de culture et de Vision personnel.
Arrêté de bloquer sur vos retraites et comment elles sont distribuées ou je ne sais quoi, dès que vous entendez parler de la retraite ( vous êtes fatiguants) .
On a compris que pour beaucoup de personnes il est bien eureux qu'on Leurs est pondu un système de retraite, car apparemment beaucoup n'aurait jamais trouvé de solutions autrement !!
Du coup c'est clair sujet sensible pour beaucoup 😉.
@@Jerome---Moreau ça c'est sûr en France, c'est relativement général sans considération d'âge ou du milieu.
L'entraide et l'investissement personnel font tout simplement pratiquement partie du paysage, aujourd'hui tout passe de plus en plus par la solitude, le Chacun pour soit, payer chacun ça part, faire les comptes, en couple également, tout passe par le moi, le plaisir personnel avant tout, voir par légère extension les très proches mais pas plus, le loisir a condition que cela soit dans son intérêt, et bien sûr tout par l'argent.
Il y a bien sûr un peu de nuance mais de toute façon même ceux qui étaient encore motivés à bien faire ,son constamment démotivés ,
mais la tendance est là et ne diminue pas, au contraire.
Dans beaucoup d'autres pays ce n'est pas aussi présent, la culture est même très différente en fonction du pays et des régions.
Mais l'évolution dans le Monde, grâce à la culture du modernisme dans son ensemble fait le travail tout doucement.
Je ne la connaissais pas, mais elle est super intéressante !
Les conseilleurs sont les mauvais payeurs.
Une femme de sont âgée à vécu la meilleure génération de tous les temps et elle te parle de la misère à venir, en plus elle a fait de la philo comme travail, je suis mort de rire.
C’est clair qu’en décroissance c’est fini les bullshit jobs, va falloir se retrousser les manches. Y’en a qui vont pas supporter.
Superbe échange riche en idées et passionnant à suivre : le point central de réduire la taille des entreprises et de focaliser leurs activités sur les servces rendus à la collectivité permet de rendre la post-croissance non seulement acceptable, mais désirable - en tous cas pour la frange productrice du monde du travail. Il sera hélas beaucoup plus difficile de faire renoncer les dirigeants, les actionnaires et les fonds qui les financent à la course aux profits et à la rentabilité.
Sans vouloir vous taquiner,
Quand on ne travail pas avec ses propres deniers et outils, plus de rentabilité signifie pour autrui et les prêteurs "plus de confiance"; et à terme plus de prêt, donc plus d'employeur, donc plus de revenus.
Ce serait serait d'un point de vue salarié "instantanément sympathique", mais semble discutable sur la stabilité de ce genre d'initiatives , si on va jusqu'au bout de cette logique.
Poussé à l'extrême, c'est un peu comme : bien vouloir manger des patates "à sa guise", mais sans payer l'agriculteur ou partager son travail.
A un moment le gars va dire, t'es bien gentil... mais un coup de main ne saurait être de trop (enfin, sans discrimination, il utiliserait peu être un autre genre patoi de la campagne...qui reviendrait dans le fond certainement au même).
Par ailleur le système ne s'auto-organise pas sans initiatives , il a besoin de directions.
... et cela, c'est du temps et de l'investissement; comptez comme vous voulez.
Sans les transferts monétaires des pétrodollars du golfe, vous auriez encore plus de raisons de vous plaindre des manques d'initiatives et de la mauvaise qualité des services😉
Passionnant, ces interviews du net (hors médias instrumentalisés) qui sont désormais légions et disent peu où prou la même chose sur notre modernité catastrophique et des éventuellessolutions. A l’evidence, Il faut sortir du capitalisme et sa productivité, mais comment, comment ? Je crois et crains de plus n plus que jamais nous y arriverons à avoir une planète saine et sans cataclysme humain. Je pense que tous ces interviews seront fondamentaux pour reconstruire nos sociétés qui irrémédiablement vont vers la destruction globalisée.
C'est le point aveugle de Dominique Méda. Elle fait partie de ceux qui croient qu'on peut «moraliser» le capitalisme.
J'ai adoré! Merci pour toutes les références partagées
Toujours de la grande qualité par ici !
Un très bel exposé mais tristement tardif!
En simple mécano agricole, j'avais pensé à tout ce qui a été dit à l'exception des points très techniques il a 24 quand j'avais 29 ans mais je n'avais aucune oreille disponible de personnes diplômées ou pas. Tous me traitaient de compliqué, de rabat-joie, d’asocial.
Nous allons payer très très cher la frivolité dans laquelle s'est vautrée cette civilisation durant ces 40 dernières années.
Extraordinaire ! J'adore prendre de la hauteur pour mieux comprendre le présent. Une de tes meilleures entrevues (forme et contenu) ! Merci à vous deux !
Remarquable conversation, merci beaucoup pour ce moment !
Excellente discussion, un plaisir d'écouter Dominique MÉTA
J'écoute votre chaîne pour la première fois et je trouve cet entrevue très riche d'enseignement
Merci Dominique Méda. C'était très interessant, vous êtes super, tres claire, merci beaucoup.
cette blague, la société grecque était surtout composée d'un bon tiers d'esclaves qui bossaient pour les citoyens, forcément c'était plus logique de mépriser cette activité, mais elle était pas moins présente et codifiée, faudrait p-t pas oublier la moitié
C'était juste une affirmation contextuel... La vision du travail par les grecs n'est pas une fin en soi et cela sert juste le propos "les citoyens grecs n'avais pas de considération pour le travail" comme une bonne partie de notre population, pour la simple raison que le travail, pour la majorité, se résume à posé des briques ou faire de la mise en rayon pour un salaire de base. Et je ne suis pas sur que remplacer l'esclavage par l'asservissement soit une solution valable. Alors si on rajoute à tout ça la dimension écologique...
Mdrr je me suis fait la meme chose .
oui oui bien sur, cette affirmation a strictement le même sens qu'on précise ou non qu'ils vivaient grâce à des esclaves, ça ne modifie absolument pas la portée philosophique ou pratique de la chose, non faut arrêter de dire des conneries
Effectivement mais ce n'était pas une valeur comme aujourd'hui. Les esclaves ne travaillaient pas, ils faisaient pour les autres.
La Grèce c,est 1% de citoyens et 99% d,esclaves. La République grecque n,ete qu,une légende.
Aujourd'hui,la Grèce n,a toujours pas de république. La démocratie est une supercherie dans une monarchie.
Entretien très intéressant qui nous change de ce qu'on peut voir ou entendre a la radio ou à la télé. Ca rassure un peu dans ces temps difficiles et anxiogènes.
Bravo Dominique Meda.
Le travail est aussi une construction sociale où le mérite est une forme de violence symbolique permettant de substituer la violence réelle dans la course à l'échelle de la distinction sociale.
L'argent dans tout cela est un outil permettant de mesurer et comparer mathématiquement le mérite. Le résultat est que les gens ne travaillent plus tant par utilité réelle, mais dans le but d'accumuler des mérites incarnés sous forme de richesse financière.
Et une partie de plus en plus importante travail pour se nourrir, payer ses factures et survivre
@@Cestpascertain Nous pourrions révolutionner le système monétaire pour financer des projets d'utilité sociale. Cela devient possible dès lors que l'on comprend que les systèmes monétaire ne sont restreints à celui que nous avons, mais que bien des choses seraient possibles si...
Ce podcast est une découverte récente pour moi. Quelle qualité ! J'espère que votre chaîne va monter en audience :)
Je viens aussi de la découvrir. J’adore 👍
J’aime profondément mon taff (je suis kiné), et je souhaite à tout le monde de trouver un travail qui l’épanoui.
Faire une activité quotidiennement qui a du sens pour soi est une grande source d’épanouissement.
Merci pour cette vidéo, une pensée et une réflexion qui aborde le thème important d'où doit aller le travail maintenant, dont on entend peu souvent parler, donc ça fait d'autant plus du bien, et c'est très bien traité. Merci !
Excellent entretien, très intéressant, merci.
Remplaçons le PIB par le BIB (bien-être intérieur brut) !
Les thèmes de ce débat devrait être centraux dans la société actuelle !
Je réagis sur différents points abordés dans l’interview de Dominique Méda ; j’ai trouvé cela passionnant ; et du coup je vous inflige ces quelques réflexions ou réactions personnelles.
Le travail :
On travaille d’abord pour satisfaire des besoins qui ne tombent pas du ciel ; seul l’air que l’on respire est vraiment gratuit et ne demande aucune activité autre que vivre passivement. Tout le reste réclame quelqu’effort ; même pour l’eau qui tombe du ciel il faut travailler dur pour aller la collecter, la stocker et l’acheminer. Même les animaux, les carnivores par exemple, doivent investir de leur effort pour chasser et manger, travail donc ; les herbivores, eux, doivent souvent migrer en fonction des saisons pour chercher leur nourriture, travail encore.
« Pour s’affirmer dans le monde on doit travailler » (entendu dans la vidéo) : Euh je crois qu’il y a peut-être un biais derrière : c’est d’abord parce qu’il se trouve utile que le travail est valorisé socialement et qu’ensuite on peut le rechercher pour « avoir un statut social ». Mais si le travail n’était pas nécessaire le statut social associé disparaîtrait. Donc il y a à la base une réelle nécessité du travail ; la psychologie vient après et est subordonnée au besoin physique motivant le travail. Après il est vrai que des gens peuvent aussi s’aliéner au travail en allant au-delà du nécessaire ; là on tombe sur le côté grégaire et mimétique de l’homme mais je ne pense pas qu’en retirant ce travers ou ce talent humain ça changerait fondamentalement le besoin de travailler.
Pour le PIB, indicateur obsessionnel des dirigeants et des économistes ?
Peut-être que les activités hors PIB ne sont pas comptabilisées parce que leur valeur « floue » insécuriserait quelqu’un voulant acheter ce genre de service avec des moyens qu’il aura pu gagner avec des heures de travail bien intensif et rémunéré. (c’est une question).
Les activités non rémunérées (garde des enfants par les grands parents par exemple ; associations) peuvent être du travail réel car elles nécessitent déplacements, temps de réflexion, mouvement etc….mais si l’on ne parvient pas à les marchandiser c’est peut-être parce qu’elles sont morcelées et d’efficacité possiblement très variables et non mesurables de manière rapide; transaction trop compliquée donc ; du coup on ne les met pas dans la comptabilité des choses non comptabilisables ; on échange ces services là hors marché, entre proches ; mais personne n’oublie qu’elles existent bel et bien. Si le mesurable est important dans notre esprit, il y a aussi des choses importantes bien que non mesurables. D’ailleurs, avant même l’invention du PIB on ne le mesurait pas mais il était important quand même car les activités des gens s’orientaient (il y a plusieurs siècles) dans un sens qui auraient augmenté un PIB s’il avait existé à cette époque.
Le PIB n’est donc pas la richesse de la société mais juste la richesse comptabilisable et échangeable de manière quantifiée : tout ce qui vaut un Euro y aura la même valeur (non pas dans l’absolu mais seulement ici et maintenant) et justifie un travail suffisant pour se le payer à ce prix là. Enlevez le PIB, vous n’éliminerez pas les besoins réels des gens, pas plus que la suppression de la comptabilité des calories en alimentation ne fera disparaître les besoins nutritionnels et quantitatifs des gens. Il y a quand même un lien entre PIB et niveau de bien être : les pays pauvres, à bas PIB, souhaitent avoir de l’électricité, de l’eau des routes etc….choses qui correspondent à du PIB sonnant et trébuchant et qui ne peut se construire qu’au terme d’un travail bien réel et même un travail souvent aidé de machines, avec leur empreinte écologique. Peut-on améliorer le bien-être tout en réduisant le PIB ? Si j’avoue être sceptique je garde encore quelques espoirs, mais des espoirs partiels : Le secteur de la restauration ne pourrait pas, par exemple, compenser une baisse globale de ses approvisionnements en nourriture par un accroissement du service avec des couverts en argent, des assiettes décorées et de la musique douce dans le restaurant etc. Il y a des choses qui ne sont pas substituables les unes aux autres, quand bien même sur le papier elles auraient la même valeur ici et maintenant.
Le profit :
Quant au profit ce n’est pas la finalité de l’économie, ni même celui de l’entreprise; c’est juste une nécessité entre autres choses ; ce n’est qu’un indicateur qui permet de dire que « là où il y a profit » alors il y a aussi vente de produits (Chiffre d’affaire) à priori utiles (les gens n’achètent pas par masochisme) et que, derrière ce même profit il y a aussi nécessairement des dépenses de l’entreprise (salariés, achats à l’extérieur) qui peuvent être couvertes par le chiffre d’affaire ; si le profit n’est pas tout ni la finalité, ce n’est quand-même pas rien non plus.
Découplage ou pas découplage avec les ressources naturelles
Un pays -la France par exemple- qui opterait pour une stratégie bas carbone en ne formant que des écrivains serait au final composé de 100% d’écrivains, travail peu gourmand en énergie et à faible empreinte carbone ; il exporterait donc mondialement sa production… Ce pays serait alors un modèle de vertu avec une empreinte écologique des plus discrètes, mais qui ne fonctionnerait qu’à la condition que les autres pays du monde ne fassent surtout pas pareil sans quoi tous les besoins autres que la lecture de romans ne pourraient pas être satisfaits faute de pouvoir les importer. Donc il peut y avoir des « activités vertueuses » sur le papier mais c’est le système global qu’il faut juger.
Décroissance :
On pourrait très bien être « pour » la décroissance du PIB mais non pas en raison du fait que le PIB serait non pertinent mais plutôt parce que l’on pourrait se trouver contraint, d’une manière ou d’une autre, à cette décroissance du PIB : la réduction nécessaire et aussi fatale de notre consommation d’énergie fossile entrainant la réduction assez fatale de notre consommation énergétique tout court, devrait encore tout aussi fatalement conduire à une réduction du PIB; et qui dit décroissance du PIB dit, forcément au moins en partie, décroissance de pas mal de choses qui, dans ce PIB sont appréciés des citoyens.
Je ne suis pas du tout inconscient des enjeux de l’environnement, des limites physiques du monde et des « externalités » négatives de nos économies ; je partage l’objectif d’arriver à une société qui fonctionnerait comme un organisme vivant, avec un métabolisme équilibré, mais étant donné là où nous sommes arrivés on est assez contraint par ce qui a été fait depuis deux siècles et qui ont formaté nos vies. Le défi que l’on a devant nous est juste ….géant. Toutes les réflexions sont les bienvenues donc.
Très intéressant, avec une conclusion qui nous rappelle que l'histoire est tragique et que c'est à nous de la changer , si on en a la force, face à tous ceux qui préfèrent les raccourcis ou le conservatisme béat.
Reste une interrogation de taille, comment faire adhérer des populations à un surcroit d'activités et de projets qui vont en sens contraire de la logique des ouvriers dans les usines avec la persistance du modèle Tayloriste, intellectuellement plus confortable.
Etant ingénieur de la mécanique et de la production de formation et investisseur , je dirais que la première tâche de la "désintensification" pourrait constituer, non pas à multiplier les actions, pouvant potentiellement amener à l'épuisement personnel , mais valoriser le juste usage, quitte à accepter toute la contrepartie inflationniste.
SI l'inflation est acceptée, même disons jusqu'à 5 à 6% au dessus du niveau des taux d'intérêts de prêt des banques centrales , soit une inflation stabilisée aux alentours de 10% sur 30 ans (incorporant des taux de banque(s) centrale(s) ou des prêteurs privés de 4 à 5% en moyenne et une partie d'inflation de ressources ...et potentiellement de salaires ) , alors il pourrait y avoir suffisamment d'investissements et de redistribution entre les classes d'âges (à condition que les retraites ne soient pas "entièrement" indexées) pour sortir des énergies fossiles .
Autrement, je ne vois pas comment cela serait possible en terme de signal envoyé et de bifurcation vers un autre modèle; car les classes populaires ne sont par définition pas aux commandes et forcément averties ou suffisamment informées de toutes les contraintes à surmonter (elles ne définissent pas les signaux d'investissement et les directions prises).
SI cela est mal perçu ou compris, cela devra malheureusement se faire "par la force des choses" et " de manière contraire aux volontés démocratiques", car on ne peut pas commander sans comprendre (dans une telle situation), avec le risque de subordination des autorités aux foules .
En terme d'investissement un gros sujet non traité et dans le viseur des financiers est la destruction de l'horizon de temps et de la valeur de la monnaie avec l'inflation, menant actuellement, par des logiques purement mathématiques à la priorisation absolue du court terme et à l'absence d'investissement de long terme potentiellement utile (typiquement favoriser les gros SUV pour la marge).
Pour amener la stabilité économique, il faudrait je pense, à terme, sortir entièrement des logiques d'anticipation de marché (donc changer les vecteurs de la monnaie) , pour aller vers des instruments non côtés et plus participatifs, laissant place à une planification (sous contrôle d'autorités et avec contrôle des connaissances requises), cela afin de limiter les mouvements de panique et fuites de capitaux (préjudiciables à tous).
Tout un programme, mais je ne suis pas certain que tout le monde partage ce type d'analyse.
Merci pour cette vidéo. Les "gens qui apportent les capitaux" ne le peuvent que parce que, dans la chaîne d'accumulation de leur capital, ils se sont accaparés la valeur créée par le travail de leurs employés Ce terme est d'ailleurs intéressant à comprendre au premier degré, et permet d'évoquer que la conception des penseurs antiques grecs du travail était tout de même basée sur une société esclavagiste, dans laquelle le travail nécessaire à la survie et la reproduction était assuré par des gens instrumentalisés. L'accumulation du capital basée sur la valeur créée par les travailleurs permet aux capitalistes de posséder l'outil de production, et donc de décider de son évolution et de son utilisation; et de posséder aussi par exemple les médias qui vont permettre ou non de propager l'évolution du travail, de l'économie et donc l'abandon de la productivité comme "religion". Sans sortir du capitalisme, toutes ces idées paraissent idéalistes.
Monq
Sauf si c'est l'employé qui a travaillé dur pour accumuler cette richesse
@@christianpapy1300et qui devient capitaliste et donc renforce le système...
@@mcrybun7439sur la commode?
Consommateurs de richesses contre créateurs de richesses, pour une raison évidente : C'est la lutte finale.
Bonjour et merci pour votre travail. Sur la question très intéressante de la création de nouveaux indicateurs pour encadrer le PIB, et en particulier sur le sujet d'un indicateur "matériel", il est essentiel de ne pas uniquement se focaliser sur le changement climatique au risque d'oublier les multiples limites planétaires. L indicateur le plus essentiel serait sûrement celui qui "mesure" la bonne santé des écosystèmes ?
Ce discours, je l'entendais déjà dans les années 60, puis tout au long de ma vie, notamment lors des crises successives de l'énergie. Mais il faut bien l'avouer, rien n'a changé vraiment aux commandes de la société. Je pense à la crise du logemen par exemple , où c'est toujours et encore l'état et les grandes entreprises qui mènent la barque en ce qui concerne les moyens à adopter. Bien sûr, des courants, des collectifs et d'autres initiatives existent, mais sont souvent relégués à la marge et ont toutes les peines à exister pour faire valoir leurs avantages, je pense particulièrement à l'habitat participatif qui vise à limiter la spéculation immobilière, la mise en commun des ressources matérielles et prône le vivre ensemble. Habitat qui n'est pas aidé par les pouvoirs publics, parce que très peu connu, porteur d'aléas, de risques et de lenteurs inhérents à la concertation, au consensus et sort de la dynamique éprouvée et gratifiante de recherche de profits financiers plus ou moins immédiats. Peut-être faut-il espérer que la dette et la crise relative soit tellement profonde et longue qu'elle oblige d'autres choix de vie. Mais cela n'ira pas sans dégâts sociaux comme le dit si bien Madame MEDA, et demande un tel changement de paradigme, que je me demande seulement si c'est possible en une vie.
Les énergies fossiles et autres matières premières extraites du sol ne sont pas illimitée on a connu l augmentation de productivité des années 60 à 2010...utilisons les savoir que nous avons pu acquérir pendant cette période pour prendre soin de l eau de l air de la forêt des humains plus fragiles etc...
N'est-ce pas un voeu pieux, alors que le système économique occidental basé sur le profit des plus malins, mesure sa réussite à l'aide d'indicateurs de consommation des ménages, d'augmentation du PIB et d'indices boursiers?@@cecileroutaboul7680
Je me suis pris une énorme claque j'adore ça va loin j'adore vraiment merci beaucoup pour cette découverte
La nature de l'argent dans le système actuel est fondamental. Qu'est ce que l'argent ? Qui crée l'argent ? Comment l'argent est-il créé ? La réponse tient en un mot : LA DETTE ! Sans dette l'argent disparaît et plus personne ne produit et donc plus aucun besoin n'est satisfait. Une dette doit être remboursée et oblige à travailler indéfiniment pour la rembourser de façon infinie. Changer ce que représente l'argent pour l'humanité est la solution à la réforme du système capitaliste et la religion actuelle de la croissance qui finira par épuiser toutes les ressources et rendre la planète inhabitable.
Les gens ordinaires doivent remboursent leurs dettes, les états et les grosses entreprises jamais ils la refinancent à l'infini....
@@florencecarlsson4152 et crée une pyramide de Ponzi. si la seul création monétaire se fait par la dette il y a raréfaction de l'argent puisque si 10 personne emprunte 10'000 chacun il y a 100'000 créé mais ces 10 personnes doivent rembourser, avec les intérêts 12'000 chacun donc 120'000 au total, où trouvent-t-ils les 20'000 manquants ? Avec le quantitative easing qu'il faudrait nommer impression de fausse monnaie par les banques centrales qui, en réalité, sont des consortium de banques privées.
@@florencecarlsson4152 Oui les États et les entreprises se refinancent à l'infini mais il faut encore qu'ils soient capables de trouver des investisseurs qui veulent les refinancer! Les États qui n'en trouvent pas sont en défaut de paiement de leurs dettes et doivent adopter des mesures d'austérité drastiques (Grèce, Argentine etc.). Les entreprises qui ne peuvent pas payer leurs dettes doivent déposer le bilan et tout leur actifs sont partagés parmi les créanciers. Licenciement économiques s'en suivent et c'est plus de misères. Pour pouvoir se refinancer à l'infini, il faut pouvoir s'endetter à l'infini. Pour pouvoir s'endetter à l'infini il faut être capable d'avoir un revenu suffisant pour rembourser les dettes qu'on possède déjà. Ce qui veut dire augmenter sans cesse sa production, son chiffre d'affaires et ses profits. La très grosse majorité des entreprises produisent en réalité pour payer les dettes infinies qu'elles possèdent. L'argent dette devient ce qui les fait rechercher la croissance et la productivité, pas la satisfaction des besoins des clients.
La dette est celle des mondialistes corrompus, pas celle des peuples. Point final
Il faudrait surtout en finir avec l'argent qui crée une rareté artificielle des ressources, sans parler des conséquences néfastes sur les relations sociales (comme la vénalité et la corruption) et des limitations à plein de niveaux, y compris au niveau du potentiel humain et de la créativité.
D'ailleurs, vous avez vous-même donné des exemples concrets dans votre dernier commentaire. Sans argent, on peut assurer un meilleur niveau de vie à tout le monde, sans passer par cet impératif de la croissance infinie du PIB qui fait primer la quantité sur la qualité, tout en empêchant que tout le monde en profite puisque dans le système capitaliste, les possédants accaparent les richesses en exploitant les non-possédants qui, eux, n'ont que leur force de travail (en devant perdre leur vie à la gagner).
Cette situation de servitude, de compétition et de prédation ne peut plus durer. On aspire à un monde bien plus civilisé, et bien meilleur, surtout avec la technologie actuelle où l'excuse n'est plus permise. Il faut travailler à son avènement et surtout pas céder devant les difficultés ou les obstacles.
Si les multinationales payaient leur juste part d'impôt à la société nous aurions nettement moins de pressions sur les travailleurs. Quand il faut trouver quelques milliards pour boucler le budget, c'est dans notre poche souvent que les gouvernements vont les chercher. C'est profondément injuste !
Wahou !
C’est du lourd 👌
Jean Pierre Vernant est une référence incontournable sur la Grèce ancienne
Il est très très rare de trouver une intellectuelle qui a une formation philosophique, sociologique et économiste 👌
Merci pour ce débat très riche qui ouvre énormément de portes. Malheureusement on est encore très loin d'une reconversion indispensable qui demande un effort et une volonté à toutes épreuves.
Ce qui n’est jamais remis en question c’est le capitalisme le profit la pluvalue confisquée , le sur enrichissement d’un groupe sur la majorité
je découvre cette chaine et mme méda, ça donne envie d'aller lire ses livres, merci ! ultra enrichissant :)
J'aime bien le discours sur "avant". C'est sûr qu'il pouvait ne pas y avoir de concept de travail quand on avait des esclaves (grec antique) ou des serfs. Et ce n'était pas eux qui qui faisaient de la philosophie. Degré de réflexion zéro : forcément universitaire +ENA !
Exactement. C’est tout de même un réel problème que les personnes censées penser l’humain, l’économique et le social, n’aient pas passé minimum 15 ans dans le monde réel où on fout rapporter la pitance à la maison, faire tourner une entreprise, faire face aux contraintes physiques et matérielles du monde socio économique, devoir gérer des cas sociaux quasi ingérables qui pourrissent la vie de 90% des gens…
Mettre le monde en équation c’est mieux après l’avoir observé, tout comme en sciences physiques…
Très bel échange sur des sujets fondamentaux. Je pensais à l'instant et puisqu'on a évoqué la notion de servitude, comment nous libérer du joug des banques sur notre destin du quotidien ? Cet outil de prêt qui tourne à plein régime conditionné le sort de milliards d'êtres humains par biais direct ou indirect- peu importe.
?
Petites conversations entre deux utopistes.... c'est gentillet
Une vision philosophique, totalement déconnectée de l'histoire et de l'évolution des technologies. Intéressant intellectuellement mais inutile d'un point de vue pratique.
crétin: 36° au mois d'octobre, ça ne te suffit pas?
Mon prof d'université en histoire nous dit que c'est la philosophie des lumières qui est la cause (responsable) de notre condition inhumaine de notre époque moderne ( 20 et 21 ème siècle). Quand on sépare le coeur (les émotions) de la raison (l'intellect) il y à plus d'harmonie et ont devient des machines qui calculent froidement.
Alexandre Harvard 😚👌. Sur epoch Time France (youtube)
Quelle bonne idée d inviter cette femme...
Quand vous dites "Il faudra travailler plus dur", pourriez-vous présenter des propositions concrètes ? Par exemple, en agriculture, comment mettre en oeuvre la suppression des grosses machines qui fonctionnent au pétrole et revenir au travail manuel ? Combien de temps faudra-t-il pour cultiver un champ de blé et quelles conséquences sur le prix du pain ? Merci pour cette vidéo très intéressante, je suis convaincue que si nous ne prenons pas un virage radical nous allons dans le mur, mais je n'arrive pas à voir comment ce virage peut se concrétiser.
Le prix du pain? Déjà retrouvons la valeur réelle du produit, sans euro évidemment et sans saloperies dedans comme ogm,insectes, pesticides etc... et surtout l'amour du vivant 😊
Dans le cas de l'agriculture , "travaillez plus dur " nécessiterait de faire soi même ses engrais vert , purins , amendements , plants non résistants aux herbicides,trouvez des solutions aux maladies ...
En général en agri bio , il y a quand même plus de tensions au niveaux de la productivité car on peut vite s'endetter.
Un jour un agriculteur m'a dit : "l'énergie la plus économique , c'est la force humaine/animale car elle s'intègre dans le rythme de la vie"
@@gerardmanvussa5159 Ca donnera du travail à toutes les feignasses professionnelles. 0% de chômage. 👍
Il faut favoriser le consommer local... et dans les magazins voir la provenance du bœuf ou du mouton et même des lentilles ou des haricots secs... S il y a la demande... ceux qui produisent ici auront des débouchés à leurs productions... Si certaines fermes sont trop importantes pour faire face à la réduction des énergies fossiles... elles peuvent vendre une parcelle à des agriculteurs hors cadre familial qui s engageront dans une mise en valeur manuelle de la parcelle...
@@lesagecedric7415 Pour l'énergie de la force humaine ou animale, elle n'est pas très économe car il faut beaucoup manger pour travailler un peu. Le rendement énergétique tu travail mécanique humain ce doit être de l'ordre de 15% ; pour les chevaux ça doit pas être très différent. Donc besoin de beaucoup d'espace dédié à la nourriture des animaux de trait.
J'adore ce canal. Attention au vocabulaire : l'agriculture industrielle n'est ni intensive ni productive. (Entre 8 et 12 calorie d'intrants fossiles pour la production d'une calorie alimentaire) . La permaculture EST intensive ET productive tout en respectant la biodiversité et résorbant les gas a effet de serre.
C'est vrai , mais dépend du point de vue adopté ; si intensif si signifie "vite fait" et avec "beaucoup d'intrants" ... alors, ce n'est pas faux non plus ;)
@@mathiaspinto4197A mon avis intensif signifie capacité de production par m2. L'agro-industrie au sens de lá production de "grain" est três peu productif en comparaison au systeme horticole ou agroflorestal. Je ne connais pas exactement les ratios mais de tete je dirais 3 ou 4 fois moins. A confirmer
Ah ! Le vocabulaire..
Intensif relié à élevage batterie..pour tous..
Comme le mot Sobriété..
du mal avec intensive. 😉
Du coup La permaculture est productive, durable, économique.
Travailler avec la nature plutôt que contre. 😉
@@clotildebarre9116
Elle devient "relativement " productive et économique avec l'augmentation du prix des intrants; durable elle l'a toujours été "d'avantage" ;
Après il faut regarder dans quels domaines spécifiques et si cela se fait sans regret pour les agriculteurs (au final, souvent, en volume c'est eux qui font le gros du boulot).
Dans l'ensemble il peut y avoir quelques baisses de rendement de 10 à 20 % en moyenne pour du bio.
Mais la perma c'est encore autre chose et les cycles de culture sont différents et le type d'amendements / engrais sont souvent moins riches en éléments minéraux, ce qui peut à court terme les appauvrir et faire baisser les rendements, en dehors d'une meilleure structure du sol sur le long terme (qui facilite les échanges racinaires).
Un mélange de plusieurs techniques et principes peut aussi convenir. 😉
Bravo: essentiel de toujours faire un pas de côté : ici regarder la valeur du travail…merci
Merci Dominique Meda pour votre message d’espoir pour les jeunes! Mes 3 jeunes adultes sont paniqués par le futur que nous leur avons créé et ont bien besoin d’espoir. En attendant, ils revent de changer de job...et de reprendre des etudes pour mieux contribuer a un avenir meilleur a travers des jobs avec du sens et non des bullshit jobs.
L Humanité avance .... à reculons. Cest génial comme évolution.😂
Bonjour
J'hallucine de ce réfèrer a la valeur travail de la Grèce antique ! Les citoyens de l'époque on des ESCLAVES pour travailler a leur place !
A aucun moment on parle de retourner a ce type de travail. C'est très intéressant de comprendre comment le sens du travail à évolué. C'est hallucinant de devoir expliquer ca
J'ai été captivée par cette analyse et je retrouve beaucoup de points de mon évaluation faite de mon côté sans être ni une économiste ni une sociologue et n'ayant pas autant de référence culturel. Cependant je suis d'accord avec la dévalorisation des tâches domestiques et des relations humaines et de l'importance de l'amour . J'ai constaté également la prédétermination de l'effet de la compatibilité centralisée, de la recherche absolue au profit quitte à gaspiller. Naturellement de la financiarisation même pour la redistribution des droits humains . Vous avez aborder des solutions adaptées et je vous en suis gré c'est le chapitre qui à suscité mon intérêt et qui a réveillé surtout: repenser à ne plus se laisser dépouiller par des arguments qui vous proposent de vous débarrasser de corvées mais qui vous dépossédent de notre savoir, tour de mains et notre vigilance . Car en faisant, nous entretenons nos acquis et cela permet aussi d'apprendre. Vous ré-ouvrez la concertation de citoyens dans un pays où nos hiérarchies a une application de management de masse populaire qu'elle n'est pas prête d'abandoner. Je salut l'initiative de petites entreprises malheureusement en état de mort ( car sur le point d'être contrainte de déposer faillite) ont adoptées le salaire " décent" plutôt que le SMIG. Quand au travail d'intérêt général " en échange de" il faudrait le définir car actuellement c'est plutôt du bénévolat qui permet aux sociétés (stages de formation y compris en mairie,associations , ONG, organisation des jeux olympiques...) de faire des profits. Je vous remercie beaucoup et j'espère que l'on vous entendra plus souvent possible.
Bravo et merci !!!
Vraiment très intéressant et stimulant. Merci.
Super! encore une vidéo de votre chaîne que je regarde avec délectation… Enfin des réflexions intelligentes qui manquent tant aux grands médias radio ( je n’ai pas de TV)
Si bien sûr c'est possible de travailler moins et de faire de la qualité , c'est juste qu'ils préfèrent le rendement pour faire le max de bénéf ,et quitte à produire de la "merde"
Etudiant en biologie, j'ai lu la traduction en français de "Les limites de la croissance", peu après sa parution. J'ai été frappé par la solidité de cet ouvrage. Et très étonné de l'absence de réaction. J'attendais que, ou bien en tienne le plus grand compte, ou bien que paraisse des réfutations scientifiques convaincantes. Or, comme l'a écrit il y a quelques années un des auteurs : " À l'époque, décideurs, intellectuels, média se sont contenté de nous coller une étiquette : néo-maltusiens. Et ils ont purement et simplement ignoré ce travail. Or, nous venons de reprendre nos équations, quarante années après : les faits les ont confirmés". Je n'ai pour autant travaillé sur l'environnement, le réchauffement climatique, mais sur la biodiversité. Je l'avoue : le travail de terrain d'observation de la faune, outre l'intérêt intellectuelle, est réellement très attractif émotionnellement.
Face aux manifestations, désormais sensibles par tous du réchauffement climatique, je pourrais "triompher" sur le mode " les scientifiques vous l'avait bien dit ! " Ou même : " Nous, les scientifiques, on vous l'avait bien dit ! " Mais ce qui commence à se réaliser laisse prévoir un avenir tellement dur que je suis consterné que ceux qui m'ont d'emblée convaincu n'aient pas eu tort.
C'est comme si je savais rationnellement depuis longtemps que j'allais nécessairement mourir un jour mais de manière quasi-abstraite.
Et que maintenait je voyais des charpentiers commencer à travailler au vaste gibet où je serai pendu dans quelque temps.
Mais, si j'y pense souvent, cela ne va pas (encore?) jusqu'à m'obséder à chaque instant.
J'aime beaucoup l'idée de "sobriété ostentatoire".
c'est la consommation qui est ostentatoire, la sobriété pourrait l'être aussi mais elle a beaucoup moins d'adeptes!
Consommation ostentatoire, mode...Je n'ai pas de grandes connaissances théoriques. Je trouve que le tout est parfaitement illustre sans obelix et compagnie
Passionnant et références de très grande qualité
Je ne connaissais pas Dominique Méda, et c'est dommage qu'elle ne soit pas plus présente dans d'autres médias.
Merci pour ces perspectives de vie plus humaines et plus intelligentes. Il est vraiment bizarre que tant de femmes et d'hommes ayant "fair" l'ENA se soient tournés avec si peu de réflexion vers un seul modèle dont la finalité est l'argent pour une toute petite minorité d'entre eux. Merci à Dominique MEDA de nous ouvrir ces perspectives humanistes.
A l'écoute je dirais qu'il y a encore une confusion entre travail et emploi...
Le salaire à la qualification personnelle de Bernard Friot reste, à mon avis notre meilleure option, on ne fera pas la ruptures écologique tant que nos droits économiques dépendront de nos contrats.
Merci pour cette interview 👍👌
Ce qui est surprenant c’est le bénie oui oui des commentaires qui suivent bien sagement ce qu’on leur sert
Passionnant à écouter. Un élément qui manque à mon avis sur la partie historique : oui le travail n'était pas socialement valorisant dans l'antiquité, tout simplement parce que les citoyens avaient des esclaves pour le faire. Et le nombre d'esclaves révélaient le rang social. Idem au moyen âge avec le servage. Il ne faut donc pas oublier que la valeur travail associée à la richesse a aussi été au tout début du libéralisme (au sens original du mot) un moyen de se libérer de la domination d'une classe privilégiée, la noblesse. C'est à mon avis une des sources de la puissance de ce récit, beaucoup plus, ou au moins autant, que le mythe de la perversité révélé par l'histoire des abeilles et de la ruche.
Merci pour la remarque.
Personnellement je pense que le travail n a été rendu possible que par le temps libéré des tâches par la découverte des sources d énergies externes.
Réfléchir sur le sens où l origine du travail n est qu un luxe intellectuel...
@@hwkdfs Pas spécialement, il y avait déjà des manufactures en France avant la Révolution, d'ailleurs Saint Gobin a été créé par Colbert sous Louis XIV alors que le charbon était peu abondant. Ce n'est qu'après la révolution agricole de la seconde guerre mondiale (et surtout la révolution verte) que l'on a pu libérer autant de temps en passant de 50% de la population qui travaillait aux champs il y a 70 ans à 2 ou 3% de la population aujourd'hui qui font de l'agriculture. Cela faisait un moment que le travail existait, si le système féodal a pu être renversé c'est uniquement parce qu'une autre classe dominante, la bourgeoisie (au détriment de la noblesse et du clergé), voyait son pouvoir augmenter depuis quelques siècles.
Il y a aussi le problème de ce que l'on fait de ce temps libre. Une population laissée libre a elle même a tendance à réfléchir, à s'organiser et à remettre en cause le système, remettant en cause le pouvoir des dominants de la société. Et une population inoccupée ça ne rapporte rien à un capitaliste, alors qu'on peut l'occuper en faisant des activités marchandes (dans ma région l'industrie des montres s'était beaucoup développée parce que les paysans n'avaient rien à faire l'hiver, donc y avait plein de main d'oeuvre à qui inculquer la "valeur travail" et s'enrichir dessus). Et ça ce n'est pas très bien vu. Le travail participe donc à abrutir tout le monde et à nous occuper, c'est d'ailleurs pour ça que l'on a relancé l'économie dare-dare après le Covid (on commençait un peu trop à réfléchir au monde d'après) et que l'on a inventé la dette publique pour nous faire accepter des choses inacceptables.
@@TheRem11111 Il y a des gens qui travaillent à produire de l'électricité. Sans leur travail, vous pourriez peut-être réfléchir dans votre coin, mais vous auriez beaucoup de mal à écouter parler Dominique Meda. Et on peut étendre la réflexion à ceux qui travaillent à produire des ordinateurs, des smartphones, des caméras, des micros, des datacenters, des fibres optiques, des réseaux électriques, des logements, des bureaux, etc. etc. Etes-vous bien certain que leur travail vous abrutit ?
@@clementamerigo287 Il y a travail et travail. Voulez-vous parler de l'obsolescence programmée qui limite la durée de vie des produits et donc nécessite toujours plus de travail ? Ou du capitalisme financier où finalement, le capitalisme s'est progressivement détaché de la marchandise physique pour vivre dans sa propre sphère, produisant de la valeur financière pour de la valeur financière ? Un ancien directeur du FMI (Jacques De Larosière) en parle très bien : la prise de contrôle de l'économie par les financiers se fait au détriment de l'activité économique réelle, où les travailleurs sont davantage là pour créer de la valeur financière que pour créer des marchandises, d'où un sentiment croissant dans la population de faire des trucs qui servent à rien.
Ce qui est bien avec des personnes comme vous c'est que lorsque l'on remet en cause la façon dont le travail est actuellement organisé on a droit à un poncif en partant sur un autre extrême en exemple : une société où il n'y a plus du tout de travail. C'est pas trop dur de voir la vie d'une façon si manichéenne ?
Et augmenter la durée du travail ne résoudra rien, ça ne fera qu'entraîner d'autres crises. Dans 20 ans on nous rabâcherait les oreilles avec le déclin de la France parce que les français ne font plus d'enfaaaaaants et que la France va disparaîîîîiiitre parce que l'augmentation du temps de travail réduira l'envie d'avoir des gosses (faut les faire garder et aller les chercher à l'école !).
FASCINANTE!!!! min 7:40 C'est pas le travailleur qui as de valeur...c'est le CONSOMMATEUR!
Très intéressant. Pour ma part, je trouve que son postulat initial est faux, biaisé par une vision très moderne de lutte des classes : la valeur travail n'est apparu récemment que parce qu'on lui a laissé la place. On ne travaillait pas moins ni moins durement avant. On a suffisamment de squelette avec des marques très nettes d'usures assez fort pour être sûr qu'ils bossaient énormément.
Si la valeur travail a pris le pas sur la valeur nature, ce n'est pas parce que l'on ne se balade plus en forêt. Il faut prendre le sens nature comme le contact avec la mort. On ne travaillait pas pour la nécessité de confort mais pour sa survie. Survie au sens biologique. On écrivait pas sur le travail, on écrivait sur la vie et la mort. Toutes les religions sont orientées autour de la mort. Ça a toujours été le point central de la vie de chacun, avec ses rites, coutumes croyances... et tout le travail était orienté pour cela. Donc la valeur travail n'est pas apparue, on lui a laissé la place, car le monde moderne a fait considérablement reculé la mort et la vie n'est plus orientée autour de ces rites.
Autre point, pour être bien sûr : si on retourne vers le low tech, le travail physique va se développer. Il va y avoir davantage d'usure des squelettes et de maladies liées, mais moins d'hôpitaux et moins de santé dans l'ensemble.
Et comme je suis un esprit chagrin, vu le rendement énergétique de l'homme, 10/15% , pas davantage, on va davantage produire pour compenser ce très faible rendement. Bref, c'est toujours bien plus compliqué que ce que les ideologistes annoncent, et les solutions qu'ils proposent pourraient n'être que des oasis mortels
Je partage votre analyse.
Très intéressant, je travaille dans la viticulture et c'est des métiers dévalorisés et sous payés bien que difficiles physiquement, si c'était mieux payés et si on respectait plus les travailleurs, il y aurait même des cadres qui changeraient de métiers...
Bonnes réflexions qui seront certainement utiles dans un futur assez proches mais en enlevant toutes limitation lié à au dogme du changement climatique et de la décroissance qui sont les chevaux de batailles des hommes de Davos et consœur.
Heureuse d'avoir découvert ce podcast
Symptôme de ce besoin de toujours plus de productivité : l'A69. Une autoroute qui longe une nationale qui existe déjà !
Très bel échange merci
Je pense que cette réflexion sur le travail peut se prolonger dans la lecture des travaux de Bernard Friot. Plusieurs vidéos d’entretiens et de conférences existent sur TH-cam pour s’informer sur ses positions.
Le PIB est un indicateur pivot mais effectivement il reste d'autres indicateurs clés à annexer pour une approche plus durable de notre planète. Bilan carbone, bilan forestier, niveau des différents éco-systèmes... Le PIB doit s'apprécier en appréhendant ces autres indicateurs. Une référence est faite au shift project et effectivement ce think tank aurait des indicateurs à ajouter. Il faudrait y ajouter les indicateurs de développement durable (SDG) qui n'ont pas nécessairement une contrepartie monétaire immédiate mais qui adresse des sujets beaucoup plus larges. Il faudrait arriver avec une comptabilité multifactorielle et non uniquement monétaire. Il en va de l'intérêt de l'humanité. Vouloir tout faire en même temps semble compliqué mais une proposition d'ébauche avec des indicateurs homogènes pour pouvoir arbitrer et analyser la situation de chaque pays. Merci pour ce podcast.
Merci pour cet échange très vivifiant.
Je me permets quelques réflexions en vrac:
- Le luxe n'est-il pas un exemple flagrant que le travail durable et de qualité contribue grandement à la compétitivité d'un pays?
- Le Nobel d'économie Stiglitz a été chargé il y a quelques années de formuler de nouveaux indicateurs économiques qui ne soient pas uniquement assis sur la croissance (commission Stiglitz en 2008)
- Le rapport au travail a radicalement changé avec la pandémie Covid et la nouvelle génération aspire profondément à ce que le travail soit davantage un vecteur de sens, centré sur l'être au détriment de l'avoir ...
- Il aurait été intéressant d'avoir le point de vue de Mme Méda sur la révolution qui s'annonce dans le monde du travail avec l'IA
- Un corollaire au travail qui me paraît incontournable est l'équitable distribution des richesses pour rendre celui-ci plus attractif ... et ne pas se payer de mots avec le concept fumeux de ruissellement
Le problème n'est que survolé tant qu'on a pas parlé de la remigration des urbains vers les travaux des champs.... a mon avis.
@@kitropembrasse6988 surtout quand c'est des bobos gauchistes.
En complément, pour se detendre, les 2 romans "Paresse pour tous" et "La. Vie est à nous".
Que du bon sens !
Des exemples de mesures pratiques spécifiques, s'il vous plaît.
Limiter la puissance des moteurs à 30cv/2Okw excepté des secteurs lourds qui doivent être nationalisés.
Sortir de l'UE.
Arrêter de chercher à produire plus.
Chercher à consommer moins (et donc moins s'appauvrir).
Etc...
@@madenn23 devenir tous pauvres et heureux sans argent ni maison ni voiture ni rien, vous n aurez rien et vous serez heureux !!
@@ami443 Si c'est ton objectif, il faut continuer comme dans la direction actuel.
Mon objectif étant plutôt à l'opposé, c'est à dire de disposer de mes propre moyens de subsistance et vivre sans avoir à demander la permission, j'ai changé de paradigme.
Très intéressant merci ❤
École nationale d'administration :
Cet établissement formait des responsables à l'irresponsabilité.
Chacun peut actuellement constater leurs méfaits.
Pour s'en convaincre ( si on ne l'est pas) il suffit de regarder la dette totale française qui dépasse 6000 milliards d'euros.
Ce chiffre est loin de ce qui est communément annoncé et pourtant il est on ne peut plus réel.
Très bonne émission.
Aller à l'essentiel et arrêter de travailler plus pour travailler plus.
Car pour ce qui est de gagner plus on sait que c'est une fable
vraiment très intéressant
Les pouvoir de l'argent construisent le monde de demain et.... il ne ressemble pas du tout à ce qui est proposé dans cet échange.
Les forces de l’argent s’adapteront ne vous en faites pas d’ailleurs ils surfent déjà sur la vague
Oh … je viens de découvrir une nouvelle chaîne. Je m’abonne directement
Remettre des balayeurs dans les rues, des vendeurs/contrôleurs dans les bus, des concierges dans les immeubles, des pions dans les écoles, 2 chauffeurs dans les camions... Ça ferait moins de chômeurs, plus de sécurité routière, plus de sécurité et plus d'interaction sociales.
Bravo Madame !
Réellement très intéressant. Sur l'analyse, c'est très juste, effectivement le travail est une "invention" de la modernité, ni dans les sociétés primitives, ni dans les époques historiques avant la modernité, nous n'avons connu de semblable concept. Sur le volet solutions, c'est moins convaincant, beaucoup moins, et surtout ça ne fait pas envie. Il faudrait presque travailler plus, dit Meda, à rebours de ce qu'elle a défendue jusqu'alors. Et travailler plus physiquement, plus durement, mais moins intensément. Elle devrait relire Fourrier, ce qui manque à ses thèses, c'est l'hédonisme, c'est le plaisir et la passion, ce qui en théorie n'est pas antinomique. Il y a aussi tout un pan d'activités dont il faudra bien se passer, les vacances sous les tropiques en avion, la bagnole à tout va, l'exploitation mortifère de l'animal... Le tourisme aussi, en un sens, qui bousille les écosystèmes, les paysages, les modes de vies,... Retrouver de la proximité, de la tempérance mais aussi du plaisir, de la jouissance. Le travail aujourd'hui, et elle le dit très bien, c'est bien trop souvent de la souffrance, du mal être, face à l'autoritarisme des managers (certains sont de véritables catastrophes ambulantes) et à la perte de sens. Et puis l'imaginaire, réinvestir des imaginaires, des rites, des mythes, qui soient porteurs de sens. Elle fait aussi un peu l'impasse là-dessus. Or, c'est fondamental.
En agriculture les jeunes ingénieurs agronomes qui ont annoncer bifurquer s installent en ferme collective... Ne pas être seul, pouvoir prendre des vacances quand il y a des animaux, avoir plusieurs compétences donc plusieurs sources de revenus, faire de la vente directe et donc avoir du liens social etc