Tu as mis des mots sur 20 ans de sentiments diffus et incertains, merci. Cela dit les deux approches se valent, et j'écoute les deux, mais clairement ce n'est pas le même mood.
@@DenisEtter-l6o je penche plus sur la globalisation/ le lissage de la mondialisation que le multi culturalisme. si des peuples ne s'etait pas rencontré la musique ne serait ce qu'elle est aujourd'hui. le pillage est pour beaucoup aussi.
@XTRM_DAVE Le diable est dans le détail. Les globalisations ? Notre moment n'est pas le premier du nom. Mettons l'Amérique latine, le syncrétisme artistique nous a offert Frida Kahlo, Gabriel Garcia Marquez et bien entendu des guitaristes comme Lénine, Joao Gilberto. La rencontre du christianisme et de l'animisme, un réalisme magique. Ça c'est la marche du monde, il me semble bien avoir évoqué Sépultura Rattamahatta afin d'illustrer cette évidence. Le multiculturalisme en revanche... ... Hum. Pas franchement un fait humain. Pour rappel globalisation ou encore mondialisation relèvent tout aussi bien des échanges culturels que des épidémies. Je vous renvoie à la chercheuse Suzanne Berger " notre première mondialisation". D'un auteur à l'autre puisque, en réalité; n'oublions pas que Laurent Garcia à travers ses questionnements tente de mettre en vis à vis les dimensions émotionnelles de la musique ET une approche rationnelle, raisonnée ; la "Terre plate". Oui. Un lissage non pas brésilien seulement une doctrine qui s'appelle" multiculturalisme ". Voici quelques années passées, au cours d'un échange j'évoquais la créolisation politique des institutions démocratique En face ? Une interlocutrice peu convaincue or le temps de me donner tristement raison. D'une notion strictement littéraire celle ci devenue un paradigme démagogue populiste à son échelle. À l'échelon supérieur ? Le multiculturalisme. Un dogme qui en effet participe de l'aplatissement du planisphère sur un modèle économique ( Thomas Friedman donc). Vous connaissez j'imagine la formule ' Mal nommer les choses c'est rajouter aux malheurs du monde ' prêtée à Camus. Ainsi, peut être un moment prendre conscience de la récupération des mots les plus innocents. Le rock n' Roll en bref. Majoritairement ? Un public d'origine occidentale comme personne ne vient trahir, démentir l'apport des percussions africaines ou du klemzer. La musique. L'art des sons. Pour en revenir à ce berceau enchanté, difficile d'en soustraire l'énergie brute des enfants de la working class transformés en héros. La voix d'une culture que cela plaise ou non, le rock n' Roll est bien d'essence occidentale teinté de substances, blanche, brune comme le sucre, acidulé etc. Une oreille son éducation loin très loin de nos prétentions politiquement correcte. Quelle musique écoutent les jeunes Elvis Presley, Beatles, Rolling stones ? Qui a mis au point l'amplification des instruments et amplis ? Quel universitaire a misé sur l'acide (; de Hoffman à Timothy Leary) pour développer les sens, ouïe comprise ? Le reste est système de dénégation digne de certains Misérables, livre universel. Comme l'impression que votre mauvaise conscience créée de toutes pièces vous autorise à vous laisser dépouiller de votre culture. Une question sociale enfin. Comment voulez vous prêcher pour la reconnaissance des cultures si vous mêmes refusez arbitrairement à d'autres leur patrimoine au nom d'une logique de domination culturelle dont vous censurez toute dénomination... d'origine ? Multimédia, multifruit, multiculturalisme du pareil au même la dilution des identités pire encore des patrimoines des histoires et leurs récits. Sans géographie, sans situation entre Grande Bretagne et USA pas de rock n' Roll. Sans contexte, des populations meurtries par la 2nde guerre mondiale ? Pas de rock n' Roll.
@XTRM_DAVE diable est dans le détail. Les globalisations ? Notre moment n'est pas le premier du nom. Mettons l'Amérique latine, le syncrétisme artistique nous a offert Frida Kahlo, Gabriel Garcia Marquez et bien entendu des guitaristes comme Lénine, Joao Gilberto. La rencontre du christianisme et de l'animisme, un réalisme magique. Ça c'est la marche du monde, il me semble bien avoir évoqué Sépultura Rattamahatta afin d'illustrer cette évidence. Le multiculturalisme en revanche... ... Hum. Pas franchement un fait humain. Pour rappel globalisation ou encore mondialisation relèvent tout aussi bien des échanges culturels que des épidémies. Je vous renvoie à la chercheuse Suzanne Berger " notre première mondialisation". D'un auteur à l'autre puisque, en réalité; n'oublions pas que Laurent Garcia à travers ses questionnements tente de mettre en vis à vis les dimensions émotionnelles de la musique ET une approche rationnelle, raisonnée ; la "Terre plate". Oui. Un lissage non pas brésilien seulement une doctrine qui s'appelle" multiculturalisme ". Voici quelques années passées, au cours d'un échange j'évoquais la créolisation politique des institutions démocratique En face ? Une interlocutrice peu convaincue or le temps de me donner tristement raison. D'une notion strictement littéraire celle ci devenue un paradigme démagogue populiste à son échelle. À l'échelon supérieur ? Le multiculturalisme. Un dogme qui en effet participe de l'aplatissement du planisphère sur un modèle économique ( Thomas Friedman donc). Vous connaissez j'imagine la formule ' Mal nommer les choses c'est rajouter aux malheurs du monde ' prêtée à Camus. Ainsi, peut être un moment prendre conscience de la récupération des mots les plus innocents. Le rock n' Roll en bref. Majoritairement ? Un public d'origine occidentale comme personne ne vient trahir, démentir l'apport des percussions africaines ou du klemzer. La musique. L'art des sons. Pour en revenir à ce berceau enchanté, difficile d'en soustraire l'énergie brute des enfants de la working class transformés en héros. La voix d'une culture que cela plaise ou non, le rock n' Roll est bien d'essence occidentale, blanche. Le reste est système de dénégation digne de certains Misérables, le livre universel. L'univers musical sonore du rock n' Roll. The wall des Pink Floyd. Vous avez déjà entendu le bruit d'un avion allemand en piqué par exemple ? Tout une environnement culturel, anthropologique au cœur même de Sturm und Drang, de la révolution culturelle du rock n' Roll
Bonjour Florent. Didier, guitariste depuis un bail, Paris Normandie, et j'ai 59 ans. J'adore tes vidéos. Je les trouve didactiques, intelligentes, tu sais parfaitement vulgariser et j'adore lorsque tu dis des trucs et que tu anticipe les réactions des rageux, toujours prêts à bondir sur le clavier pour mordre à la première occasion, et déminant ton propos. par exemple lorsque tu abordes ici, ternaire/binaire. Continue ! Bravo.
Peut-être aussi... ne pas oublier qu'à l'époque les enregistrements se faisaient "live", qu'ils exigeaient des musiciens de talent qui se produisaient régulièrement sur scène, que les musiciens "seul sur scène" n'existaient pas encore (avec tout le star système autour), que ces sessions devaient être les plus efficaces possible (courtes pour des questions de budget), que l'énergie, voire la compétition musicale bienveillante entre les membres du groupe, permettaient l'emmergence de "moments musicaux" exceptionnels, que le ressenti passait avant la rigeur intransigeante des grilles, que cette musique possédait encore des espaces de création à découvrir (jubilation garantie pour un musicien), qu'elle avait comme but de faire danser aussi, que la musique n'était pas encore devenu un produit de consommation... et pour en revenir au sujet de cette vidéo, le feeling n'était que l'envie ou la faiblesse à rendre des créations et prestations musicales PLUS HUMAINES, VIVANTES ET SENSIBLES avec beaucoup de générosité... Enfin, peut-être... Merci Florent pour cette vidéo.
@@jean-huguesgauthier402 De rien Jean ! J'ai 56 printemps mais je prends toujours plaisir à écouter tous ces groupes. Et j'en découvre toujours d'autres de la fin des années 70 ou années 80. Ces groupes étaient vraiment talentueux, même si un peu de nostalgie influence forcément nos goûts ou nos attentes en matière de son. Tu connais peut être aussi ORPHAN ? autre groupe canadien vraiment agréable avec seulement 2 albums sortis malheureusement
Bravo Florent, une fois de plus, tu décortiques merveilleusement bien les basiques et explique le pourquoi des choses. C'est clair et limpide avec toi. Super.
Au niveau de la production aussi l'arrivée de la quantisation a beaucoup influencé la rigidification des musiques rock et metal, led zeppelin est un exemple marrant, même rage against the machine, les morceaux bougent, on gagne ou on perd des bpm, les imperfections rythmiques donnent que ce soit volontaire ou pas le léger flottement qui donne de la fluidité là ou un morceau quantisé va sembler beaucoup plus cadré mais sensiblement plus froid. Ce serait marrant de quantiser sympathy for the devil pour voir ce qu'il reste a+
Ça et l'arrivée des autotunes. Ce qui faisait aussi l'une des spécificité du "vieux rock" c'était les voix déchirées, pas toujours juste mais qui du coups avaient un côté très vivant et poignant.
Et si tu veux à la fois un peu de puissance du Hard Rock et toute la richesse rythmique du Rock and Roll… Tu écoutes "Creedence Clearwater Revival" et toute la discographie en solo de John Fogerty !
C'est un super concept de video ca, reprendre des morceaux connus qui swing et les refaire en les quantisant, en enlevant ce "swing". Je suis tres curieux d'ecouter ce que ca donnerait.
@@Link14frPrend n'importe quel groupe de covers des Beatles, Led Zeppelin ou même Pink Floyd, et c'est ça que tu auras: des performances sans swing et un résultat sans âme parce qu'il va toujours manquer un petit quelque chose
Bravo Florent, j'aime beaucoup vos analyses, que je trouve très juste, mais aussi et surtout la manière dont vous expliquez les choses. C'est toujours très clair et concis, didactique et à la porté de tous ... Donc one more time bravo !!!
Merci pour la vidéo ! T'as réussi à mettre des mots sur ce que je ressentais en tant que zikos sans jamais avoir cherché à l'expliquer, effectivement Steve Jordan a quasiment tout dit en une seule phrase, c'est là qu'on reconnaît les bons !
Toujours aussi bien ! Par contre c’est Jimmy Miller et non Charlie Watts qui joue sur « You can’t always get » ! Rare morceau des Stones où c’est pas lui qui joue 😉
Moi, quand je veux vraiment apprendre des choses sur la musique - et sur le rock plus précisément - je fais toujours un tour du côté de chez Florent. J'en ressors plus intelligent et avec une somme de connaissances et de références assez dingue. Et en prime, j'en ressors encore plus amoureux du rock (avec ou sans roll). Merci Florent !
Petit conseil culture pour du rock à l'ancienne qui swingue un max si tu ne connais pas encore : le groupe Them Crooked Vulture (On parle quand même de Josh Homme, Dave Grohl et John Paul Jones) et principalement le morceau "New Fang".
Très intéressant comme analyse. Florent, connais tu la chaîne mathémusique ? Il y fait une explication sur les différentes rythmiques et subdivisions d'une approche visuelle très efficace. J'aurais aimé avoir ton retour. Merci
exact ! sur les rythmes euclidiens. et le mec a développé un logiciel qui permet de créer des trucs de fous, avec des schémas géométriques 'simples' ... entre guillemets, c'est costaud quand même son truc ! les deux vidéos sont passionnantes ! celle ci et celle de Mathémusique.
J'ai kiffé la vidéo, c'est hyper intéressant ! (seul petit truc sur You Can't Always Get What You Want, c'est pas Charlie Watts à la batterie c'est Jimmy Miller, le producteur des Stones à ce moment là, qui joue, Charlie arrivait pas à comprendre ce qu'il voulait sur ce morceau donc il a finit par lui laisser la place).
Interessant cette analyse de la fusion/friction entre le swing et le binaire dans l'évolution du rock. Mon parcours inversé, partan du rock moderne (punk, metal, indie ...) au Rockabilly puis au Jazz a fait que j'ai du prendre conscience de ça de manière empirique. Comme guitariste et bassiste, j'ai beaucoup appris le jour ou j'ai décidé de prendre des cours de batterie avec un super prof de jazz. Sa particularité : il avait comencé la batterie par admiration pour ... Ringo Starr. Et donc a quitté le milieu des batteurs pro de la pop et variété le jour ou le "clic Midi" lui a été imposé, à partir des années 80. Mais est-ce que la "perte relative du swing" dans le rock n'est pas due au fait que ce n'est plus une musique faite pour danser comme l'était le rock'n'roll (et avant, le swing). Quand on apprend à danser le rock'n'roll ou ses dérivées comme le Boogie-woogie ou le Rockabilly Jive, la première chose que l'on apprend c'est le swing. C'est aussi un enseignement qui m'a fait repenser ma façon de voir la musique. Certains danse à 4 ou 6 temps sur de la pop mais ça n'a rien à voir avec danser à 4 temps swing du Jive sur du Big Joe Turner. Plus tard, on a parlé de groove qui était plus pour danser tout seul et n'avait plus ce côté swing prononcé.
How everything still turns to gold And if you listen very hard The tune will come to you at last When all are one, and one is all To be a ROCK and not to ROLL
Mitch Mitchell est autant dans le feeling que Hendrix et c’est magnifique. Buddy Miles, beaucoup moins et c’est beaucoup plus moderne mais aussi plus conventionnel… j’aime les deux.
Eddie Cochran quand il est arrivé sur le sol anglais , il a appris au musiciens anglais qui allaient l'accompagner sur scène , comment il fallait jouer aussi bien au bassistes et aux guitaristes , pour obtenir le groove , le felling du rock'n'roll américain . Il a ainsi influencé tout ces musiciens anglais pendant sa tournée anglaise qui a fini tragiquement pour Eddie décédé dans un accident de taxi alors qu'il avait joué son dernier concert .
Pour une future vidéo, vu qu’aucun français n’en parle, je me disais que faire un focus sur le groupe Khruangbin pourrait être intéressant, en particulier sur le guitariste Mark Speer qui a un son et une manière de jouer très spécifique alors qu’il a un setup très minimaliste (une seule guitare, un seul mediator, un seul ampli, etc) Des grosses influences Africaines et d’Asie de l’est qui rend leur son si spécial avec une démarche musicale tout aussi spéciale avec l’intention de ne pas trop sortir de ce que le groupe sait faire jusqu’à ce que leur son soit maîtrisé Il y a quelques vidéos d’eux qui parlent bien de tout ça et Mark est très présent sur Reddit je crois Voilà, moi je serai très intéressé que tu développes tout ça en tout cas (le phénomène Mk.gee pourrait être un sujet aussi)
Tu as sûrement dû voir le concert de Chuck Berry en 86 et surtout les répétitions sur le second DVD avec Chuck, Keith, Clapton etc qui est juste une pépite. On voit beaucoup de moments d'échanges entre eux et le batteur explique bien ce push and pull. Sans cet extrait je ne l'aurai pas conscientisé ce son si particulier.
Lors d'un enregistrement on avait bien rigolé là dessus, en décrivant nos morceaux et notre façon de jouer dessus comme étant plutôt "camion" (le rock) ou "moto" (le roll). Et bien c'est exactement ce que je retrouve dans cette vidéo.
J'ai beaucoup aimé ton analyse et comme t'as parlé de Jack White qui est une personne qui m'a grandement marqué. As-tu déjà penser à faire une vidéo sur son jeu de guitare ?
Slt Flo, bravo pour cette nouvelle vidéo. Je suis plutôt d'accord avec toi concernant les basses rythmiques et la finesse des batteurs à l'ancienne qui avaient le " swing dans le sang"... J'aimerai juste soulever un point paradoxal concernant Dave Lombardo. Autant avec Slayer, il frappait comme une mule avec une rapidité et une précision chirurgicale telle qu'il n'a pas volé son surnom de "Thunderkick", autant l'an dernier, il a sorti un album ("Rite of percussions") où le swing "à l'ancienne" est présent sur tous les morceaux. Comme quoi, le rock'n'roll n'est pas encore mort ! 😅
Je suis d'accord et je te conseille son groupe Venamoris également, ça "bouge" de manière flagrante et bizarrement ça fait amateur ou old school c'est selon
Merci pour ta video Florent, tres interessant, ca me parle j'ai tjrs été attiré par ces musiciens qui jouent plus au filling qu'au metronome (led zep, jack white..)Trop bien ton shuffle rock, pourrais tu mettre le lien vers le morceau complet ?
Bonne vidéo! Steve Jordan est un maître en matière de Rock'n'roll ! J'invite tous les batteurs et autres musiciens à écouter le grand Earl Palmer qui est l'un des pionniers de ce groove...! Earl Palmer est sur l'original de Lucille ainsi que d'autres morceaux de Little Richard. Pour avoir passé trois ans à New Orleans à jouer et produire des artistes de là-bas je peux vous assurer que Earl Palmer c'est le Rock'n'roll à l'ancienne ! Keep on rockin'
Rock on Florent,le tu as cité le seul morceau des Stones joué par Jimmy Miller, LOL.Roll on Florent et Merci pour les croches binaire et tertiaire, Ça c'est une bonne analyse, ta Vidéo est claire et précise, comment tu écris Shuffle pour le Bluzz please ?Passe un bon dimanche Bro Rocker 🎸we're the Sultans of Swing❤
Je pensais que vous alliez parler des prises de son et des réalisations dans les années 50 et 60... Mais c'est tout aussi intéressant. J'écoute les premiers albums de Gainsbourg en ce moment... Une qualité de prise de son, et d'exécution remarquable que je ne retrouve pas avec les enregistrement digital aujourd'hui. On ne s'improvise pas preneur de son, arrangeur et réalisateur... Et ça swingue en maudit! :-) La démocratisation des enregistrement avec les «studio maison » et les «plug-in» font beaucoup de dégât.
belle video, on pourrait ajouter une remarque sur l'evolution de la prod avec la quantisation, et le click en live dans une moindre mesure. apres un meshuggah en live possede un groove incroyable et pourtant la prod est droite mais on est dans l'exception
Magnifique vidéo, oui les choses ont été écrite il y a bien longtemps, il existe la mesure et ce que l’on mets dedans ce qui peut absolument tout changer… Merci pour John Bonham…
J'avais entendu une interview de Martial Allard, qui en arrivant chez les Forbans lui venant plutôt metal, ils lui ont dit " c'est bien mais tu swing pas Marty"
Concernant Phil Rudd, même s'il est très carré, je trouve qu'il a quand même un certain swing (du moins pendant la période Bon Scott), il suffit d'écouter les morceaux blues ou boogie d'AC/DC, ou alors de voir des anciennes vidéos, il danse sur son tabouret !!
Merci de nous partager cette fabuleuse analyse de Steve Jordan !! A ce sujet, je pense notement à Nicko McBrain (Batteur) de Iron maiden qui passe sa vie à swinguer sur la ride, lui aussi à une grande influence Jazz... Par contre je ne suis pas entièrement d'accord pour Phill Rude. Le gars sait faire les 2 !! Et tout les premiers albums avec Bon Scott c'est flagrant le groove qu'il apporte. Après je suis d'accord que c'est plus binaire sur les albums qui suive car le tempo ralenti. Mais c'est d'ailleurs là le secret des bonnes covers d'AC/DC, c'est qu'il faut un bon batteur😂!
Quelques réflexions éparses qui me viennent : - Il y a tout de même un aspect qui vieillit moins bien dans le rock'n'roll d'époque, c'est le fait qu'il se repose trop souvent sur la grille blues, avec un enchaînement d'accords déjà connu d'avance, même si ensuite les qualités d'interprétation et de liberté créatrice dans ce cadre permettent de s'en défaire partiellement. Et puis bien sûr beaucoup d'artistes de l'époque sont allés au-delà de ce carcan. J'ai d'ailleurs peut-être un biais sur le rock'n'roll (et non le rock) où je le vois comme trop dépendant de la grille blues, sans forcément voir son intelligence rythmique. - Il est vrai que beaucoup de groupes de rock (plus ou moins modernes) manquent de groove, et même aussi parfois d'originalité, préférant une efficacité "bienvenue", mais gonflante sur le long terme. - Comme dit dans d'autres commentaires, les techniques d'enregistrement au clic rendent les productions récentes mieux calées rythmiquement, mais cela peut se faire au détriment du groove. - Il y a aussi des manières de compenser cet écueil, en retravaillant légèrement ses morceaux avant l'enregistrement final, via par exemple l'ajout de pauses plus ou moins longues, de changement de tempo, ou de signatures rythmiques ni binaires ni ternaires. Aussi le fait de placer des notes sur des contre-temps ou même légèrement en dehors des noires, croches voires notes pointées... - J'essaie de réfléchir à quelques groupes que j'apprécie énormément tels Mastodon, Queens of the Stone Age, Radiohead, Deftones... Je n'ai pas forcément de réponses tout de suite mais je me demande s'il n'y a pas un certain sens du groove, ou du moins de l'expérimentation "subtile" sur la rythmique qui me les fait apprécier (que ce soit dans le jeu guitare / batterie, mais aussi peut-être le placement du chant)
IL y a beaucoup de stéréotypes dans le rock&roll des années 50, je trouve . Comme s'ils utilisaient jouent les mêmes formules, et ça lui donne ce côté bien daté. Avec les britanniques, ça disparait, ils gagent en créativité,en personnalité.
Mec, ça fait des années que j’attendais une vidéo comme la tienne. Le Rock quand il est né était un maelström d’influences différentes (blues, jazz, swing, pop, musique classique, musique trad). On dirait qu’aujourd’hui on a tellement raboté qu’on en est devenu sectaires pour certains. Il faut juste réouvrir les vannes à de nouvelles directions, et réhabituer l’oreille humaine des masses à un son qui soit moins produit (je veux dire moins « parfait ») Force à toi et à tous les rockeurs/rockeuses, vieux ou jeunes !
Pas vraiment de différence. Pendant longtemps, les classements de vente de disques étaient divisés en 2 : "Hillbilly" pour les musiciens blancs, "Race records" pour les noirs. Et un jour un mec du milieu du spectacle a remplacé "Race records" par "Rhythm and blues", il a supprimé le côté racial parce que de plus en plus les blancs achetaient des disques de musique noire, ou allaient voir des groupes noirs jouer. Pendant les années 40, il y a eu une grande migration des noirs du Sud agricole vers le Nord industriel (la guerre a créé des emplois dans l'industrie de l'armement), des villes comme Chicago par exemple ont eu des quartiers noirs, et concrètement ça a rapproché les blancs des noirs. Là où il y a une grande différence, par contre, c'est entre le Blues et le Rhythm and Blues : le premier était triste et acoustique, le second gai et électrique. Le terme Rock and Roll vient de chansons de grandes stars noires de la fin des années 40, où le terme "rocking" (à connotation sexuelle) revenait souvent, y compris dans les titres des morceaux. A cette même époque, les moeurs évoluaient, et on chantait de plus en plus librement sur des thèmes grivois. Les histoires d'infidélité étaient monnaie courante dans les paroles de chansons. Les chanteurs blancs n'échappaient pas à cette règle, des mecs comme Hank Williams et d'autres Countrymen par exemple. Mais musicalement parlant, le Rock n'est pas né dans les années 50 comme on le croit généralement. Dans les années 30 déjà il y avait du Boogie Woogie (terme à connotation sexuelle là encore), et si tu écoutes tu seras sidéré de voir à quel point c'est du Fats Domino ou du Little Richard avant l'heure. L'accent sur les 2ème et 4ème temps était déjà très marqué, et c'est ça qui caractérise le Rock and Roll (quinte-sixte, quinte-sixte, etc ...). Ca se jouait avec piano, contrebasse, guitare rythmique et saxo ou autres cuivres. En fait, ce qui a changé dans les années 50, c'est que des blancs s'y sont mis (Bill Haley, Jerry Lee Lewis, Elvis Presley, etc ...), et du coup ça a véritablement explosé car il n'y avait plus de gêne liée à la race dans la (jeune) population blanche. Autre chose : le piano hérité de l'époque Boogie Woogie a fini par disparaître au profit de la guitare rythmique (où les accords étaient des power chords, tout comme au piano les basses étaient très marquées et donnaient le rythme). Quant au Gospel et au Blues, ils ont mué en se mélangeant et en s'électrifiant, pour donner la Soul, celle des groupes Motown et plus tard des mecs comme Otis Redding et James Brown, pour ne citer qu'eux. Avant que le Rock ne soit récupéré par les blancs, la Country en avait repris quelques caractéristiques, notamment l'accent sur les 2ème et 4ème temps et la guitare électrique à la place du banjo. Il y avait même un guitariste noir (T-Bone Walker) qui jouait derrière son dos, entre ses jambes, avec les dents, etc ... dans les années 40, 20 ans avant Hendrix. Chuck Berry s'en est beaucoup inspiré.
@@leperelamisere1368 Génial merci beaucoup pour cette réponse complète ! Comme l'impression que le terme rock est un peu apparu de nulle part pour désigner ce qu'était le rythm and blues
Intéressant, je m'étais jamais fait cette réflexion de la tension entre binaire et ternaire dans le vieux rock. (En même temps j'en écoute assez peu.) Cela dit l'explication mélange ternaire et syncopé, mais la syncope peut être tout aussi carrée et binaire tout en rendant ça groovy. Mais bon je comprends l'idée, à l'époque les rythmes étaient un peu plus "free-style" en mélangeant différents rythmes pas forcément standards. D'ailleurs il y avait une plus grosse part d'improvisation, également dans les solos d'instrument mélodiques.
Bravo, l' une de tes videos les plus interessantes. Je remarque que l'on ne parle jamais du swing sixteenth (swing binaire si je ne m'abuse). Rien quand je tape trinaire sur google. Est-ce parce qu'on le trouve moins (pas) dans le rock?
N'étant pas du tout musicien, et bercé par le "poum tchak", je comprends mieux. J'ai pris des cours de dance "rock n roll", 6 temps pour les spécialistes, et autant j'arrivais à trouver le tempo sur du rock moderne, autant je n'y arrive pas su des anciens rocks!
Oui la quantification a fait de sacrés dégâts. Maintenant les musiciens pensent à jouer avec clique et non pas avec les autres. A noter également si l'on regarde l'histoire de tous les groupes de références Rolling Stones, Beatles, Dire straits,..... ils ont tous partagés quelques années de vie ensemble et se produisaient tous les jours de quoi créer une cohésion imparable. Qui fait ça aujourd'hui ?
Bonjour, très bonne vidéo instructive. Une petite question toutefois, comment faire une vidéo sur le rock et ses influences Jazz et Blues sans évoquer Lou Reed ? C'est un peu comme parler d'alerte à Malibu sans évoquer Pamela Anderson...
La conclusion sur l'évolution du rythme est à nuancer avec le heavy à la Maiden où le groove, les syncopes, sont clrm de leurs signatures musicales, ou des styles comme le punk/hardcore avec le D-beat, où la grosse caisse se déplace limite en ternaire, pour donner se côté dansant groovy en restant énergique (two step du hardcore)
Le groove vient simplement du fait que les interprètes ne sont pas des machines. Je ne suis pas sûr qu'il y ait de volonté de faire d'entre-deux finement pensé. La quantification en post-prod ruine tout jeu humain en revanche, c'est bien vrai ! Merci de parler solfège pour tout le monde en tout cas, c'est rare et utile !!!
Salut. Dans la musique Bretonne trad, tu as également cette notion de swing. Si tu la joues carré comme sur une partoche, cette musique m'a plus d’âme. Dans le ternaire on est 40 et 60 %. Pour compléter, les temps forts ne sont pas placés de façon inhabituel jamais sur le temps 1. Du coup avec un swing variable tu as de la musique Bretonne.😀
Hahaha!! C'est ce que je me suis dit dès le début, le vieux rock sonne vivant, et tout ce qui est avec un ordinateur, c'est mécanique. Trop de technologie tue la vie. Comme dans la vraie vie, quoi!!
Vidéo super intéressante, comme d'hab, mais je me suis fait avoir, je pensais que tu allais parler de son mais plus le côté technique, réellement sonore, que musical, la différence entre le son actuel et ancien (cela dit je crois que tu l'as déjà abordé ce sujet, mais je saurais plus dire le titre de la vidéo)
Super vidéo. Petite erreur toutefois sur "You Can't Always Get What You Want" ce n'est pas Charlie Watts mais Jimmy Miller le producteur qui est à la batterie. Charlie Watts ne semblait pas très à l'aise avec le swing de la chanson justement!
Merci et bravo, ça fait longtemps que j'explique ça aux autres musiciens de mon groupe qui confondent ternaire et trois temps, d'ailleurs les valses de Strauss sont en 6 temps mais binaire...alors que Black Sabbath c'est du rock mais ternaire... pour les casques Sennheiser, j'ai lâcher l'affaire avec un HD600, bon casque sans plus mais trop cher à l'entretien, les câbles ne tiennent pas et sont hors de prix.
C'est dommage - mais prévisible : il faut un titre qui clashe - d'opposer le rock'n'roll et le rock, en terme de "mieux", même avec des guillemets. Quant à savoir si ça sonne ? Ca sonne pas bien, Artic Monkeys ? C'est une question de goût et d'oreille. Bref, c'est fatiguant, parce que c'est ça, TH-cam, en général. Je ne veux pas me barrer d'ici, je veux des vidéos qui amènent du sens et du divertissement. Parce que sur le fond de la vidéo, c'est pertinent "Rock, rock'n'roll, quel différences ?" D'accord, ça ne clashe pas, ça fera peut-être moins de clics... Merci de ne pas me réduire à un rageux. Je suis un gars tout calme qui prend actuellement son thé de 17 heures. Et "Rageux" ça ne sonne pas bien :)
Je pense qu'aujourd'hui tout existe, on ne plus faire de généralités. Il y a 120 000 nouveaux titres qui sortent chaque jour sur spoti !!! Donc il a toujours des artistes rocks aux influences Jazz, ou au feeling très swing aujourd'hui. On n'est pas obligé de ressortir les vinyls de papa.
Tu as mis des mots sur 20 ans de sentiments diffus et incertains, merci. Cela dit les deux approches se valent, et j'écoute les deux, mais clairement ce n'est pas le même mood.
c'etait abordé il y a deux ans dans sa video sur led zep.
Je viens de comprendre pourquoi je suis un super fan de rock'n'roll des années 50 à 70.
@@DenisEtter-l6o je penche plus sur la globalisation/ le lissage de la mondialisation que le multi culturalisme. si des peuples ne s'etait pas rencontré la musique ne serait ce qu'elle est aujourd'hui. le pillage est pour beaucoup aussi.
@XTRM_DAVE Le diable est dans le détail.
Les globalisations ? Notre moment n'est pas le premier du nom. Mettons l'Amérique latine, le syncrétisme artistique nous a offert Frida Kahlo, Gabriel Garcia Marquez et bien entendu des guitaristes comme Lénine, Joao Gilberto. La rencontre du christianisme et de l'animisme, un réalisme magique.
Ça c'est la marche du monde, il me semble bien avoir évoqué Sépultura Rattamahatta afin d'illustrer cette évidence.
Le multiculturalisme en revanche...
... Hum. Pas franchement un fait humain.
Pour rappel globalisation ou encore mondialisation relèvent tout aussi bien des échanges culturels que des épidémies. Je vous renvoie à la chercheuse Suzanne Berger " notre première mondialisation".
D'un auteur à l'autre puisque, en réalité; n'oublions pas que Laurent Garcia à travers ses questionnements tente de mettre en vis à vis les dimensions émotionnelles de la musique ET une approche rationnelle, raisonnée ; la "Terre plate".
Oui.
Un lissage non pas brésilien seulement une doctrine qui s'appelle" multiculturalisme ".
Voici quelques années passées, au cours d'un échange j'évoquais la créolisation politique des institutions démocratique
En face ?
Une interlocutrice peu convaincue or le temps de me donner tristement raison. D'une notion strictement littéraire celle ci devenue un paradigme démagogue populiste à son échelle.
À l'échelon supérieur ?
Le multiculturalisme. Un dogme qui en effet participe de l'aplatissement du planisphère sur un modèle économique ( Thomas Friedman donc).
Vous connaissez j'imagine la formule ' Mal nommer les choses c'est rajouter aux malheurs du monde ' prêtée à Camus.
Ainsi, peut être un moment prendre conscience de la récupération des mots les plus innocents.
Le rock n' Roll en bref.
Majoritairement ? Un public d'origine occidentale comme personne ne vient trahir, démentir l'apport des percussions africaines ou du klemzer.
La musique.
L'art des sons.
Pour en revenir à ce berceau enchanté, difficile d'en soustraire l'énergie brute des enfants de la working class transformés en héros.
La voix d'une culture que cela plaise ou non, le rock n' Roll est bien d'essence occidentale teinté de substances, blanche, brune comme le sucre, acidulé etc. Une oreille son éducation loin très loin de nos prétentions politiquement correcte.
Quelle musique écoutent les jeunes Elvis Presley, Beatles, Rolling stones ?
Qui a mis au point l'amplification des instruments et amplis ?
Quel universitaire a misé sur l'acide (; de Hoffman à Timothy Leary) pour développer les sens, ouïe comprise ?
Le reste est système de dénégation digne de certains Misérables, livre universel.
Comme l'impression que votre mauvaise conscience créée de toutes pièces vous autorise à vous laisser dépouiller de votre culture.
Une question sociale enfin.
Comment voulez vous prêcher pour la reconnaissance des cultures si vous mêmes refusez arbitrairement à d'autres leur patrimoine au nom d'une logique de domination culturelle dont vous censurez toute dénomination... d'origine ?
Multimédia, multifruit, multiculturalisme du pareil au même la dilution des identités pire encore des patrimoines des histoires et leurs récits.
Sans géographie, sans situation entre Grande Bretagne et USA pas de rock n' Roll.
Sans contexte, des populations meurtries par la 2nde guerre mondiale ? Pas de rock n' Roll.
@XTRM_DAVE diable est dans le détail.
Les globalisations ? Notre moment n'est pas le premier du nom. Mettons l'Amérique latine, le syncrétisme artistique nous a offert Frida Kahlo, Gabriel Garcia Marquez et bien entendu des guitaristes comme Lénine, Joao Gilberto. La rencontre du christianisme et de l'animisme, un réalisme magique.
Ça c'est la marche du monde, il me semble bien avoir évoqué Sépultura Rattamahatta afin d'illustrer cette évidence.
Le multiculturalisme en revanche...
... Hum. Pas franchement un fait humain.
Pour rappel globalisation ou encore mondialisation relèvent tout aussi bien des échanges culturels que des épidémies. Je vous renvoie à la chercheuse Suzanne Berger " notre première mondialisation".
D'un auteur à l'autre puisque, en réalité; n'oublions pas que Laurent Garcia à travers ses questionnements tente de mettre en vis à vis les dimensions émotionnelles de la musique ET une approche rationnelle, raisonnée ; la "Terre plate".
Oui.
Un lissage non pas brésilien seulement une doctrine qui s'appelle" multiculturalisme ".
Voici quelques années passées, au cours d'un échange j'évoquais la créolisation politique des institutions démocratique
En face ?
Une interlocutrice peu convaincue or le temps de me donner tristement raison. D'une notion strictement littéraire celle ci devenue un paradigme démagogue populiste à son échelle.
À l'échelon supérieur ?
Le multiculturalisme. Un dogme qui en effet participe de l'aplatissement du planisphère sur un modèle économique ( Thomas Friedman donc).
Vous connaissez j'imagine la formule ' Mal nommer les choses c'est rajouter aux malheurs du monde ' prêtée à Camus.
Ainsi, peut être un moment prendre conscience de la récupération des mots les plus innocents.
Le rock n' Roll en bref.
Majoritairement ? Un public d'origine occidentale comme personne ne vient trahir, démentir l'apport des percussions africaines ou du klemzer.
La musique.
L'art des sons.
Pour en revenir à ce berceau enchanté, difficile d'en soustraire l'énergie brute des enfants de la working class transformés en héros.
La voix d'une culture que cela plaise ou non, le rock n' Roll est bien d'essence occidentale, blanche.
Le reste est système de dénégation digne de certains Misérables, le livre universel.
L'univers musical sonore du rock n' Roll. The wall des Pink Floyd. Vous avez déjà entendu le bruit d'un avion allemand en piqué par exemple ?
Tout une environnement culturel, anthropologique au cœur même de Sturm und Drang, de la révolution culturelle du rock n' Roll
Bill Wyman, ex bassiste des Stones, a résumé leur son comme ça: "Charlie traine, Keith accélère, et moi je tiens la barraque".....
Bonjour Florent. Didier, guitariste depuis un bail, Paris Normandie, et j'ai 59 ans. J'adore tes vidéos. Je les trouve didactiques, intelligentes, tu sais parfaitement vulgariser et j'adore lorsque tu dis des trucs et que tu anticipe les réactions des rageux, toujours prêts à bondir sur le clavier pour mordre à la première occasion, et déminant ton propos. par exemple lorsque tu abordes ici, ternaire/binaire. Continue ! Bravo.
Peut-être aussi... ne pas oublier qu'à l'époque les enregistrements se faisaient "live", qu'ils exigeaient des musiciens de talent qui se produisaient régulièrement sur scène, que les musiciens "seul sur scène" n'existaient pas encore (avec tout le star système autour), que ces sessions devaient être les plus efficaces possible (courtes pour des questions de budget), que l'énergie, voire la compétition musicale bienveillante entre les membres du groupe, permettaient l'emmergence de "moments musicaux" exceptionnels, que le ressenti passait avant la rigeur intransigeante des grilles, que cette musique possédait encore des espaces de création à découvrir (jubilation garantie pour un musicien), qu'elle avait comme but de faire danser aussi, que la musique n'était pas encore devenu un produit de consommation... et pour en revenir au sujet de cette vidéo, le feeling n'était que l'envie ou la faiblesse à rendre des créations et prestations musicales PLUS HUMAINES, VIVANTES ET SENSIBLES avec beaucoup de générosité...
Enfin, peut-être...
Merci Florent pour cette vidéo.
Oui bonne analyse.
En tous cas des groupes de rock de la qualité d'un Blue Oyster Cult , Thin Lizzy ou Loverboy, April Wine etc. On n'en trouvera plus
les musiciens de studio existent dans les années 60 hein. Ils sont même beaucoup, et dans tout les styles populaires du jazz à la pop.
@@jean-huguesgauthier402
De rien Jean !
J'ai 56 printemps mais je prends toujours plaisir à écouter tous ces groupes. Et j'en découvre toujours d'autres de la fin des années 70 ou années 80.
Ces groupes étaient vraiment talentueux, même si un peu de nostalgie influence forcément nos goûts ou nos attentes en matière de son.
Tu connais peut être aussi ORPHAN ?
autre groupe canadien vraiment agréable avec seulement 2 albums sortis malheureusement
Du coup on rock, mais on ne roll plus trop aujourd'hui
Surtout depuis qu'on s'est entrainés au confinement. Pas tous, heureusement.
Exactement !
On blast maintenant 😎
Tu as bien tout compris la vidéo 😋.
Dommage, allons écouter The Bootleg Beatles pour compenser
Bravo Florent, une fois de plus, tu décortiques merveilleusement bien les basiques et explique le pourquoi des choses. C'est clair et limpide avec toi. Super.
C'est qd même au delà de l'évidence... aujourd'hui les prods sont tellement clean, calibrées que c'est aussi chaud qu'un frigo !!
Super intéressante cette vidéo !
Je comprends pourquoi je trouve que cela était mieux avant dans le rock ! 👍
Au niveau de la production aussi l'arrivée de la quantisation a beaucoup influencé la rigidification des musiques rock et metal, led zeppelin est un exemple marrant, même rage against the machine, les morceaux bougent, on gagne ou on perd des bpm, les imperfections rythmiques donnent que ce soit volontaire ou pas le léger flottement qui donne de la fluidité là ou un morceau quantisé va sembler beaucoup plus cadré mais sensiblement plus froid. Ce serait marrant de quantiser sympathy for the devil pour voir ce qu'il reste
a+
Ça et l'arrivée des autotunes. Ce qui faisait aussi l'une des spécificité du "vieux rock" c'était les voix déchirées, pas toujours juste mais qui du coups avaient un côté très vivant et poignant.
Et si tu veux à la fois un peu de puissance du Hard Rock et toute la richesse rythmique du Rock and Roll…
Tu écoutes "Creedence Clearwater Revival" et toute la discographie en solo de John Fogerty !
C'est un super concept de video ca, reprendre des morceaux connus qui swing et les refaire en les quantisant, en enlevant ce "swing". Je suis tres curieux d'ecouter ce que ca donnerait.
@@Link14frPrend n'importe quel groupe de covers des Beatles, Led Zeppelin ou même Pink Floyd, et c'est ça que tu auras: des performances sans swing et un résultat sans âme parce qu'il va toujours manquer un petit quelque chose
Bravo Florent, j'aime beaucoup vos analyses, que je trouve très juste, mais aussi et surtout la manière dont vous expliquez les choses. C'est toujours très clair et concis, didactique et à la porté de tous ... Donc one more time bravo !!!
Merci pour la vidéo ! T'as réussi à mettre des mots sur ce que je ressentais en tant que zikos sans jamais avoir cherché à l'expliquer, effectivement Steve Jordan a quasiment tout dit en une seule phrase, c'est là qu'on reconnaît les bons !
Superbe vidéo ! Vraiment intéressante ton approche. Les références musicales sont toutes pertinentes.
Toujours aussi bien ! Par contre c’est Jimmy Miller et non Charlie Watts qui joue sur « You can’t always get » ! Rare morceau des Stones où c’est pas lui qui joue 😉
Moi, quand je veux vraiment apprendre des choses sur la musique - et sur le rock plus précisément - je fais toujours un tour du côté de chez Florent. J'en ressors plus intelligent et avec une somme de connaissances et de références assez dingue. Et en prime, j'en ressors encore plus amoureux du rock (avec ou sans roll). Merci Florent !
les mots justes sur un sentiment bien vague 👏
TH-cam arrêté de nous spamer d'annonces !!!!!! 🖕🖕🖕🤡🤡🤡🤡💀💀💀🫵🫵🫵
Oooh le beau titre qui va attirer les rageux, je me réjouis d'avance haha !
Encore une masterclass de Flo
Titre putaclik surtout. Après ça ne me dérange pas mais appelons un chat un chat
Petit conseil culture pour du rock à l'ancienne qui swingue un max si tu ne connais pas encore : le groupe Them Crooked Vulture (On parle quand même de Josh Homme, Dave Grohl et John Paul Jones) et principalement le morceau "New Fang".
Sinon tu ecoutes du stoner rock, en commençant par Kyuss jusqu'à Naxatras.
Tres content de retrouver ce type de vidéo sur la chaine !
Bonjour,
Super vidéo pédagogique qui m'a appris beaucoup de choses.
Surtout pourquoi j'aime le rock'n'roll.
Merci.
D'autres comme celle ci ?
Très intéressant comme analyse.
Florent, connais tu la chaîne mathémusique ?
Il y fait une explication sur les différentes rythmiques et subdivisions d'une approche visuelle très efficace.
J'aurais aimé avoir ton retour.
Merci
exact ! sur les rythmes euclidiens. et le mec a développé un logiciel qui permet de créer des trucs de fous, avec des schémas géométriques 'simples' ... entre guillemets, c'est costaud quand même son truc ! les deux vidéos sont passionnantes ! celle ci et celle de Mathémusique.
Passionnant. Merci pour cet exposé très clair sur le rythme du rock. 👏👍
Très bonne vidéo, beau montage avec les zooms etccc. Tu es balaise !!
J'ai kiffé la vidéo, c'est hyper intéressant ! (seul petit truc sur You Can't Always Get What You Want, c'est pas Charlie Watts à la batterie c'est Jimmy Miller, le producteur des Stones à ce moment là, qui joue, Charlie arrivait pas à comprendre ce qu'il voulait sur ce morceau donc il a finit par lui laisser la place).
C'est donc de la que vien l'âme de la musique d'avant, merci ça me fait écouter différament.💯
Très intéressant. Merci d'avoir partagé ta découverte 😊
Interessant cette analyse de la fusion/friction entre le swing et le binaire dans l'évolution du rock. Mon parcours inversé, partan du rock moderne (punk, metal, indie ...) au Rockabilly puis au Jazz a fait que j'ai du prendre conscience de ça de manière empirique. Comme guitariste et bassiste, j'ai beaucoup appris le jour ou j'ai décidé de prendre des cours de batterie avec un super prof de jazz. Sa particularité : il avait comencé la batterie par admiration pour ... Ringo Starr. Et donc a quitté le milieu des batteurs pro de la pop et variété le jour ou le "clic Midi" lui a été imposé, à partir des années 80.
Mais est-ce que la "perte relative du swing" dans le rock n'est pas due au fait que ce n'est plus une musique faite pour danser comme l'était le rock'n'roll (et avant, le swing). Quand on apprend à danser le rock'n'roll ou ses dérivées comme le Boogie-woogie ou le Rockabilly Jive, la première chose que l'on apprend c'est le swing. C'est aussi un enseignement qui m'a fait repenser ma façon de voir la musique. Certains danse à 4 ou 6 temps sur de la pop mais ça n'a rien à voir avec danser à 4 temps swing du Jive sur du Big Joe Turner.
Plus tard, on a parlé de groove qui était plus pour danser tout seul et n'avait plus ce côté swing prononcé.
How everything still turns to gold
And if you listen very hard
The tune will come to you at last
When all are one, and one is all
To be a ROCK and not to ROLL
Yeah ! Merci pour l"analyse, le partage et le anecdotes ;) Keep on rock'n rolling 🤘
Mitch Mitchell est autant dans le feeling que Hendrix et c’est magnifique. Buddy Miles, beaucoup moins et c’est beaucoup plus moderne mais aussi plus conventionnel… j’aime les deux.
Eddie Cochran quand il est arrivé sur le sol anglais , il a appris au musiciens anglais qui allaient l'accompagner sur scène , comment il fallait jouer aussi bien au bassistes et aux guitaristes , pour obtenir le groove , le felling du rock'n'roll américain . Il a ainsi influencé tout ces musiciens anglais pendant sa tournée anglaise qui a fini tragiquement pour Eddie décédé dans un accident de taxi alors qu'il avait joué son dernier concert .
Pour une future vidéo, vu qu’aucun français n’en parle, je me disais que faire un focus sur le groupe Khruangbin pourrait être intéressant, en particulier sur le guitariste Mark Speer qui a un son et une manière de jouer très spécifique alors qu’il a un setup très minimaliste (une seule guitare, un seul mediator, un seul ampli, etc)
Des grosses influences Africaines et d’Asie de l’est qui rend leur son si spécial avec une démarche musicale tout aussi spéciale avec l’intention de ne pas trop sortir de ce que le groupe sait faire jusqu’à ce que leur son soit maîtrisé
Il y a quelques vidéos d’eux qui parlent bien de tout ça et Mark est très présent sur Reddit je crois
Voilà, moi je serai très intéressé que tu développes tout ça en tout cas
(le phénomène Mk.gee pourrait être un sujet aussi)
Tu as sûrement dû voir le concert de Chuck Berry en 86 et surtout les répétitions sur le second DVD avec Chuck, Keith, Clapton etc qui est juste une pépite. On voit beaucoup de moments d'échanges entre eux et le batteur explique bien ce push and pull. Sans cet extrait je ne l'aurai pas conscientisé ce son si particulier.
J'aime la musique (depuis le classique jusqu'au vieux métal) tout en étant ignare en la matière, analyse très intéressante!!
Lors d'un enregistrement on avait bien rigolé là dessus, en décrivant nos morceaux et notre façon de jouer dessus comme étant plutôt "camion" (le rock) ou "moto" (le roll). Et bien c'est exactement ce que je retrouve dans cette vidéo.
Superbe vidéo 👏👏👏J'adore tes vidéos❤️
C'est bien vu , merci pour cette fine analyse, le rock et le roll ! vraiment excellent , je m'abonne !
Comme j’ai dit dans une vidéo de Rick Beato, j’ai tout compris ! Merci chef !
"Slayer, par exemple, je vous apprends rien si je vous dis que ça swing pas ! " Trop bon Florent ! J'adore cet humour !
Merci pour cette analyse. Je comprends mieux pourquoi j'aime pas l'électro et le rock moderne à part le blues rock et le rock garage qui groovent ^^
D'une façon générale et dit autrement ce qui manque cruellement dans le rock d'aujourd'hui (par rapport aux années 70 ou même 80) c'est la finesse !
non, ce sont les solos
Ha mais merci d'avoir exprimé ce qui était ineffable pour moi !! Merci !
Très intéressant cette histoire de la dialectique binaire/tertiaire comme clé de compréhension du rock... !
J'ai beaucoup aimé ton analyse et comme t'as parlé de Jack White qui est une personne qui m'a grandement marqué. As-tu déjà penser à faire une vidéo sur son jeu de guitare ?
Très bonne explication. Merci.
Slt Flo, bravo pour cette nouvelle vidéo. Je suis plutôt d'accord avec toi concernant les basses rythmiques et la finesse des batteurs à l'ancienne qui avaient le " swing dans le sang"... J'aimerai juste soulever un point paradoxal concernant Dave Lombardo.
Autant avec Slayer, il frappait comme une mule avec une rapidité et une précision chirurgicale telle qu'il n'a pas volé son surnom de "Thunderkick", autant l'an dernier, il a sorti un album ("Rite of percussions") où le swing "à l'ancienne" est présent sur tous les morceaux. Comme quoi, le rock'n'roll n'est pas encore mort ! 😅
Je suis d'accord et je te conseille son groupe Venamoris également, ça "bouge" de manière flagrante et bizarrement ça fait amateur ou old school c'est selon
Le jore ? 😊 je suis d’accord avec l’analyse : tu démontres très bien tes arguments !
Question : comment bosser le swing quand on est nul en rythme ?
Rock n' Roll, kiffe kiffs 🎸🤠👍🏆🍀🛵🎩🥊🌈
Tout à fait d’accord avec toi.Cependant ce n’est pas Charlie Wats qui joue sur You can’t always get what you want mais Jimmy Miller.
Super intéressant comme analyse
Top explication. Merci !
Suffle blues, vaguement basé sur un triolet. Expliqué de cette façon dans toutes les bonnes méthodes Rock de l'époque.
Merci pour ta video Florent, tres interessant, ca me parle j'ai tjrs été attiré par ces musiciens qui jouent plus au filling qu'au metronome (led zep, jack white..)Trop bien ton shuffle rock, pourrais tu mettre le lien vers le morceau complet ?
Je vien de m'acheter "machine head" et , j'ai été époustouflé
par la qualité sonore et par celle
des musiciens.
Bonne vidéo! Steve Jordan est un maître en matière de Rock'n'roll ! J'invite tous les batteurs et autres musiciens à écouter le grand Earl Palmer qui est l'un des pionniers de ce groove...! Earl Palmer est sur l'original de Lucille ainsi que d'autres morceaux de Little Richard. Pour avoir passé trois ans à New Orleans à jouer et produire des artistes de là-bas je peux vous assurer que Earl Palmer c'est le Rock'n'roll à l'ancienne ! Keep on rockin'
Etant plutôt branché metal, et peu fan de jazz, je comprend ce que tu veux dire. J'aime surtout les gros riffs.
Motorhead avec / sans Phi Taylor est un bonne illustration, sans parler du groove folk rock de Lemmy hérité d'Hawkwind.
Rock on Florent,le tu as cité le seul morceau des Stones joué par Jimmy Miller, LOL.Roll on Florent et Merci pour les croches binaire et tertiaire, Ça c'est une bonne analyse, ta Vidéo est claire et précise, comment tu écris Shuffle pour le Bluzz please ?Passe un bon dimanche Bro Rocker 🎸we're the Sultans of Swing❤
Super intéressant!
Je pensais que vous alliez parler des prises de son et des réalisations dans les années 50 et 60... Mais c'est tout aussi intéressant. J'écoute les premiers albums de Gainsbourg en ce moment... Une qualité de prise de son, et d'exécution remarquable que je ne retrouve pas avec les enregistrement digital aujourd'hui. On ne s'improvise pas preneur de son, arrangeur et réalisateur... Et ça swingue en maudit! :-) La démocratisation des enregistrement avec les «studio maison » et les «plug-in» font beaucoup de dégât.
Perso, je trouve que le son de maintenant est bcp mieux que celui d'avant ..... Surtout les batterie et les basses
belle video, on pourrait ajouter une remarque sur l'evolution de la prod avec la quantisation, et le click en live dans une moindre mesure. apres un meshuggah en live possede un groove incroyable et pourtant la prod est droite mais on est dans l'exception
explication efficace et juste ;)
Il y a aussi d'autres facteurs comme le son plus brut, moins polissé, moins compressé, et généralement plus souvent live des enregistrements anciens.
Magnifique vidéo, oui les choses ont été écrite il y a bien longtemps, il existe la mesure et ce que l’on mets dedans ce qui peut absolument tout changer… Merci pour John Bonham…
J'avais entendu une interview de Martial Allard, qui en arrivant chez les Forbans lui venant plutôt metal, ils lui ont dit " c'est bien mais tu swing pas Marty"
Concernant Phil Rudd, même s'il est très carré, je trouve qu'il a quand même un certain swing (du moins pendant la période Bon Scott), il suffit d'écouter les morceaux blues ou boogie d'AC/DC, ou alors de voir des anciennes vidéos, il danse sur son tabouret !!
Très intéressant merci beaucoup
Merci de nous partager cette fabuleuse analyse de Steve Jordan !! A ce sujet, je pense notement à Nicko McBrain (Batteur) de Iron maiden qui passe sa vie à swinguer sur la ride, lui aussi à une grande influence Jazz... Par contre je ne suis pas entièrement d'accord pour Phill Rude. Le gars sait faire les 2 !! Et tout les premiers albums avec Bon Scott c'est flagrant le groove qu'il apporte. Après je suis d'accord que c'est plus binaire sur les albums qui suive car le tempo ralenti. Mais c'est d'ailleurs là le secret des bonnes covers d'AC/DC, c'est qu'il faut un bon batteur😂!
On a la même évolution dans le reggae qui est devenu en général de plus en plus droit avec l’influence du digital
Super vidéo, cependant j'aurais bien aimé voir des pistes midi pour les exemples.
Quelques réflexions éparses qui me viennent :
- Il y a tout de même un aspect qui vieillit moins bien dans le rock'n'roll d'époque, c'est le fait qu'il se repose trop souvent sur la grille blues, avec un enchaînement d'accords déjà connu d'avance, même si ensuite les qualités d'interprétation et de liberté créatrice dans ce cadre permettent de s'en défaire partiellement. Et puis bien sûr beaucoup d'artistes de l'époque sont allés au-delà de ce carcan. J'ai d'ailleurs peut-être un biais sur le rock'n'roll (et non le rock) où je le vois comme trop dépendant de la grille blues, sans forcément voir son intelligence rythmique.
- Il est vrai que beaucoup de groupes de rock (plus ou moins modernes) manquent de groove, et même aussi parfois d'originalité, préférant une efficacité "bienvenue", mais gonflante sur le long terme.
- Comme dit dans d'autres commentaires, les techniques d'enregistrement au clic rendent les productions récentes mieux calées rythmiquement, mais cela peut se faire au détriment du groove.
- Il y a aussi des manières de compenser cet écueil, en retravaillant légèrement ses morceaux avant l'enregistrement final, via par exemple l'ajout de pauses plus ou moins longues, de changement de tempo, ou de signatures rythmiques ni binaires ni ternaires. Aussi le fait de placer des notes sur des contre-temps ou même légèrement en dehors des noires, croches voires notes pointées...
- J'essaie de réfléchir à quelques groupes que j'apprécie énormément tels Mastodon, Queens of the Stone Age, Radiohead, Deftones... Je n'ai pas forcément de réponses tout de suite mais je me demande s'il n'y a pas un certain sens du groove, ou du moins de l'expérimentation "subtile" sur la rythmique qui me les fait apprécier (que ce soit dans le jeu guitare / batterie, mais aussi peut-être le placement du chant)
IL y a beaucoup de stéréotypes dans le rock&roll des années 50, je trouve . Comme s'ils utilisaient jouent les mêmes formules, et ça lui donne ce côté bien daté.
Avec les britanniques, ça disparait, ils gagent en créativité,en personnalité.
Mec, ça fait des années que j’attendais une vidéo comme la tienne.
Le Rock quand il est né était un maelström d’influences différentes (blues, jazz, swing, pop, musique classique, musique trad).
On dirait qu’aujourd’hui on a tellement raboté qu’on en est devenu sectaires pour certains.
Il faut juste réouvrir les vannes à de nouvelles directions, et réhabituer l’oreille humaine des masses à un son qui soit moins produit (je veux dire moins « parfait »)
Force à toi et à tous les rockeurs/rockeuses, vieux ou jeunes !
Bonjour Florent bravo pour ta vidéo.Puis je me permettre de te demander les modeles de tes micros sur ta Gibson, ils sonnent super.Merci.
Super vidéo, merci !
Juste une remarque : "genre" ne se prononce pas "jore" 😛
Sinon, vraiment, super vidéo (comme d'hab !)
super video, merci !! à quand la même sur le Hard Rock ?
Super video, merci
Merci super intéressant
Super interérssant ! Je me suis toujours demandé quelle était la différence entre le rock'n roll et le rythm & blues d'ailleurs ?
Pas vraiment de différence.
Pendant longtemps, les classements de vente de disques étaient divisés en 2 : "Hillbilly" pour les musiciens blancs, "Race records" pour les noirs.
Et un jour un mec du milieu du spectacle a remplacé "Race records" par "Rhythm and blues", il a supprimé le côté racial parce que de plus en plus les blancs achetaient des disques de musique noire, ou allaient voir des groupes noirs jouer.
Pendant les années 40, il y a eu une grande migration des noirs du Sud agricole vers le Nord industriel (la guerre a créé des emplois dans l'industrie de l'armement), des villes comme Chicago par exemple ont eu des quartiers noirs, et concrètement ça a rapproché les blancs des noirs.
Là où il y a une grande différence, par contre, c'est entre le Blues et le Rhythm and Blues : le premier était triste et acoustique, le second gai et électrique.
Le terme Rock and Roll vient de chansons de grandes stars noires de la fin des années 40, où le terme "rocking" (à connotation sexuelle) revenait souvent, y compris dans les titres des morceaux.
A cette même époque, les moeurs évoluaient, et on chantait de plus en plus librement sur des thèmes grivois. Les histoires d'infidélité étaient monnaie courante dans les paroles de chansons. Les chanteurs blancs n'échappaient pas à cette règle, des mecs comme Hank Williams et d'autres Countrymen par exemple.
Mais musicalement parlant, le Rock n'est pas né dans les années 50 comme on le croit généralement.
Dans les années 30 déjà il y avait du Boogie Woogie (terme à connotation sexuelle là encore), et si tu écoutes tu seras sidéré de voir à quel point c'est du Fats Domino ou du Little Richard avant l'heure.
L'accent sur les 2ème et 4ème temps était déjà très marqué, et c'est ça qui caractérise le Rock and Roll (quinte-sixte, quinte-sixte, etc ...). Ca se jouait avec piano, contrebasse, guitare rythmique et saxo ou autres cuivres.
En fait, ce qui a changé dans les années 50, c'est que des blancs s'y sont mis (Bill Haley, Jerry Lee Lewis, Elvis Presley, etc ...), et du coup ça a véritablement explosé car il n'y avait plus de gêne liée à la race dans la (jeune) population blanche.
Autre chose : le piano hérité de l'époque Boogie Woogie a fini par disparaître au profit de la guitare rythmique (où les accords étaient des power chords, tout comme au piano les basses étaient très marquées et donnaient le rythme).
Quant au Gospel et au Blues, ils ont mué en se mélangeant et en s'électrifiant, pour donner la Soul, celle des groupes Motown et plus tard des mecs comme Otis Redding et James Brown, pour ne citer qu'eux.
Avant que le Rock ne soit récupéré par les blancs, la Country en avait repris quelques caractéristiques, notamment l'accent sur les 2ème et 4ème temps et la guitare électrique à la place du banjo.
Il y avait même un guitariste noir (T-Bone Walker) qui jouait derrière son dos, entre ses jambes, avec les dents, etc ... dans les années 40, 20 ans avant Hendrix. Chuck Berry s'en est beaucoup inspiré.
@@leperelamisere1368 Génial merci beaucoup pour cette réponse complète !
Comme l'impression que le terme rock est un peu apparu de nulle part pour désigner ce qu'était le rythm and blues
Et pourquoi une écrasante majorité de groupes/artistes anglais?
Toujours un plaisir vos vidéos 😁😁
Intéressant, je m'étais jamais fait cette réflexion de la tension entre binaire et ternaire dans le vieux rock. (En même temps j'en écoute assez peu.) Cela dit l'explication mélange ternaire et syncopé, mais la syncope peut être tout aussi carrée et binaire tout en rendant ça groovy. Mais bon je comprends l'idée, à l'époque les rythmes étaient un peu plus "free-style" en mélangeant différents rythmes pas forcément standards. D'ailleurs il y avait une plus grosse part d'improvisation, également dans les solos d'instrument mélodiques.
Bravo, l' une de tes videos les plus interessantes. Je remarque que l'on ne parle jamais du swing sixteenth (swing binaire si je ne m'abuse). Rien quand je tape trinaire sur google. Est-ce parce qu'on le trouve moins (pas) dans le rock?
N'étant pas du tout musicien, et bercé par le "poum tchak", je comprends mieux. J'ai pris des cours de dance "rock n roll", 6 temps pour les spécialistes, et autant j'arrivais à trouver le tempo sur du rock moderne, autant je n'y arrive pas su des anciens rocks!
Voilà sûrement pourquoi j’adore écouter les live avec Ian Paice. (Made in Europe par exemple)
Oui la quantification a fait de sacrés dégâts. Maintenant les musiciens pensent à jouer avec clique et non pas avec les autres. A noter également si l'on regarde l'histoire de tous les groupes de références Rolling Stones, Beatles, Dire straits,..... ils ont tous partagés quelques années de vie ensemble et se produisaient tous les jours de quoi créer une cohésion imparable. Qui fait ça aujourd'hui ?
Voilà expliquée la différence que j’avais toujours sentie entre Appetite for destruction et les Use your illusion
Le choc pour Slayer !
Bonjour, très bonne vidéo instructive. Une petite question toutefois, comment faire une vidéo sur le rock et ses influences Jazz et Blues sans évoquer Lou Reed ?
C'est un peu comme parler d'alerte à Malibu sans évoquer Pamela Anderson...
La conclusion sur l'évolution du rythme est à nuancer avec le heavy à la Maiden où le groove, les syncopes, sont clrm de leurs signatures musicales, ou des styles comme le punk/hardcore avec le D-beat, où la grosse caisse se déplace limite en ternaire, pour donner se côté dansant groovy en restant énergique (two step du hardcore)
Le groove vient simplement du fait que les interprètes ne sont pas des machines. Je ne suis pas sûr qu'il y ait de volonté de faire d'entre-deux finement pensé. La quantification en post-prod ruine tout jeu humain en revanche, c'est bien vrai !
Merci de parler solfège pour tout le monde en tout cas, c'est rare et utile !!!
Salut. Dans la musique Bretonne trad, tu as également cette notion de swing. Si tu la joues carré comme sur une partoche, cette musique m'a plus d’âme. Dans le ternaire on est 40 et 60 %. Pour compléter, les temps forts ne sont pas placés de façon inhabituel jamais sur le temps 1. Du coup avec un swing variable tu as de la musique Bretonne.😀
Hahaha!! C'est ce que je me suis dit dès le début, le vieux rock sonne vivant, et tout ce qui est avec un ordinateur, c'est mécanique. Trop de technologie tue la vie. Comme dans la vraie vie, quoi!!
Très bonne vidéo, cependant sur you can't always get what you want, ce n'est pas Charlie Watts à la batterie !
Vidéo super intéressante, comme d'hab, mais je me suis fait avoir, je pensais que tu allais parler de son mais plus le côté technique, réellement sonore, que musical, la différence entre le son actuel et ancien (cela dit je crois que tu l'as déjà abordé ce sujet, mais je saurais plus dire le titre de la vidéo)
Super vidéo. Petite erreur toutefois sur "You Can't Always Get What You Want" ce n'est pas Charlie Watts mais Jimmy Miller le producteur qui est à la batterie. Charlie Watts ne semblait pas très à l'aise avec le swing de la chanson justement!
Merci et bravo, ça fait longtemps que j'explique ça aux autres musiciens de mon groupe qui confondent ternaire et trois temps, d'ailleurs les valses de Strauss sont en 6 temps mais binaire...alors que Black Sabbath c'est du rock mais ternaire... pour les casques Sennheiser, j'ai lâcher l'affaire avec un HD600, bon casque sans plus mais trop cher à l'entretien, les câbles ne tiennent pas et sont hors de prix.
Merci beaucoup
excellent !
Limpide et super intéressant.
C'est dommage - mais prévisible : il faut un titre qui clashe - d'opposer le rock'n'roll et le rock, en terme de "mieux", même avec des guillemets. Quant à savoir si ça sonne ? Ca sonne pas bien, Artic Monkeys ? C'est une question de goût et d'oreille.
Bref, c'est fatiguant, parce que c'est ça, TH-cam, en général. Je ne veux pas me barrer d'ici, je veux des vidéos qui amènent du sens et du divertissement.
Parce que sur le fond de la vidéo, c'est pertinent
"Rock, rock'n'roll, quel différences ?" D'accord, ça ne clashe pas, ça fera peut-être moins de clics...
Merci de ne pas me réduire à un rageux. Je suis un gars tout calme qui prend actuellement son thé de 17 heures. Et "Rageux" ça ne sonne pas bien :)
Je pense qu'aujourd'hui tout existe, on ne plus faire de généralités. Il y a 120 000 nouveaux titres qui sortent chaque jour sur spoti !!!
Donc il a toujours des artistes rocks aux influences Jazz, ou au feeling très swing aujourd'hui. On n'est pas obligé de ressortir les vinyls de papa.