Merci. C'est rare les explications sur ces deux pathologies. Mon fils a tellement souffert de ça pendant tout le collège. Malgré le HP il est aujourd'hui en fin troisième en échec scolaire.... mais on s'en fou ! Les tocs sont parti ! Tcc... zoloft... reste le Tdah et l'adolescence 😊
Bonjour, votre vidéo est très intéressante. En vous écoutant, me viennent deux interrogations : Je me demande si les rituels de vérifications ne se retrouvent pas davantage chez les personnes souffrant également d’un TDAH ? Lorsque vous rencontrez des patients en proie à des rituels de vérification, avez-vous également constaté une propension plus grande au TDAH (par rapport à d’autres TOCs) ? Des personnes qui auraient chez elles constaté quelques problèmes d’attention récurrents (sans pour autant se savoir TDAH), qui en plus évoluent sur un terrain obsessionnel-compulsif pourraient assez facilement vouloir vérifier plutôt deux fois qu’une (plutôt 20 fois qu’une dans le cas d’un TOC) ? Surtout si ces deux troubles sont intimement liés, et peut-être même parfois intimement et structurellement intriqués. En traitant un TDAH, ne soulageons-nous pas des fois certains TOCs (Je parle bien de soulagement, pas de guérison) ? Mon autre interrogation concerne les phobies d’impulsion, les personnes parfois accaparées par des phobies d’impulsion n’ont-elles pas au fond d’elles-mêmes un peu conscience de leur défaut d’inhibition ? En effet, souvent une pensée "intrusive" les poussent à aller vers tel rituel et elles y cèdent, par contre quand une pensée "intrusive" se montre pour telle ou telle raison plus violente (par exemple quelque chose du genre "j’ai soudainement peur de devoir égorger mon enfant") la personne a peur, elle panique, pour finalement canaliser l’angoisse par un rituel moins lourd de conséquence et tenter tant bien que mal de gérer le truc... Pour résumer en gros, les rituels de vérification ne sont-ils pas souvent liés à un TDAH ? Quand arrive un patient se plaignant de rituels de vérification, l’éventualité d’un TDAH est-elle toujours interrogée ? Et les phobies d’impulsion ne trouvent-elle pas leur source dans ce fameux défaut d’inhibition ?
le zoloft est il prescrit uniquement par les spécialistes ? ayant un enfant tsa, tda-h, multidys, personne ne veut traiter ses troubles de comportements (TCC et tic). Comment faire comprendre aux intervenans type neuropédiatre ou médecin traitant ?
comment convaincre que notre enfant puisse ne bénéficier quand le médecin traitant dit " de tout façon tout le monde mange ses doigts et tourne ses cheveux jusqu'à en faire des pelades ? "
@@PsyCoaching Bonjour Docteur, j'ai eu malheureusement une presciption d'atarax pour mon fils tsa tdah aors qu'il a un TAG, le généralsite n'a pas prescrit d'IRS il n'a pas le droit soit disant. Les urgences au chu peuvent marcher ? il me demande le tuer il ne s'aime pas.à 10 ans je veux l'aider au plus vite.
Merci, tres contente de vous revoir. J'ai une question, comment fait t'on pour savoir qu'il y a plus de tdah chez les personnes avec toc que chez les autres personnes? Sachant que toutes les personnes qui ont un toc, un tdah ou les deux ne consultent pas nécessairement. Et donc dans ses conditions il me parait difficile d'estimer la frequence de ces "troubles" dans la population générale.
Je suppose qu'on prend un échantillon de personnes ayant un TDAH et on regarde la proportion de TOC diagnostiqués par rapport à un échantillon de personnes sans TDAH, on regarde si l'écart dans la proportion de TOC est significative et par un calcul, on évalue la probabilité qui fait que cet écart est dû au hasard. Si la valeur de cette probabilité est faible on considère qu'il y a une corrélation entre les deux (pas causalité attention). Perso j'aurais fait comme ça.
@@MarieLa-rk3fi Oui ça l'est forcément. Comment savoir que notre échantillon est représentatif ? La seule chose que permet de conclure ce genre d'études c'est "Il y a une corrélation entre les diagnostics de TOC et de TDAH", après il y a des calculs qui permettent de généraliser à partir des chiffres qu'on a mais voilà.
TOC et TDAH sont sur un bateau... ou bien ils travaillent ensemble et ils se stressent mutuellement ! J'ai un TDAH, j'ai un collègue qui a des TOC. C'est dur parfois... Mais il est quand même sympa ! ^^
Bonjour, pourriez vous expliquer votre raisonnement qui vous fait aborder cette comorbidité d'abord par le traitement du toc ? Je pense que vous pourriez éclairer des confrères
Il faut donc voir sur quel trouble se pencher en priorité ? Minorer le TDAH et conserver des TOC ou Minorer les TOC et conserver un TDAH Cela dépend un peu du travail ou des activités j’imagine ?
Merci. C'est rare les explications sur ces deux pathologies. Mon fils a tellement souffert de ça pendant tout le collège. Malgré le HP il est aujourd'hui en fin troisième en échec scolaire.... mais on s'en fou ! Les tocs sont parti ! Tcc... zoloft... reste le Tdah et l'adolescence 😊
Bonjour, votre vidéo est très intéressante.
En vous écoutant, me viennent deux interrogations :
Je me demande si les rituels de vérifications ne se retrouvent pas davantage chez les personnes souffrant également d’un TDAH ? Lorsque vous rencontrez des patients en proie à des rituels de vérification, avez-vous également constaté une propension plus grande au TDAH (par rapport à d’autres TOCs) ? Des personnes qui auraient chez elles constaté quelques problèmes d’attention récurrents (sans pour autant se savoir TDAH), qui en plus évoluent sur un terrain obsessionnel-compulsif pourraient assez facilement vouloir vérifier plutôt deux fois qu’une (plutôt 20 fois qu’une dans le cas d’un TOC) ? Surtout si ces deux troubles sont intimement liés, et peut-être même parfois intimement et structurellement intriqués.
En traitant un TDAH, ne soulageons-nous pas des fois certains TOCs (Je parle bien de soulagement, pas de guérison) ?
Mon autre interrogation concerne les phobies d’impulsion, les personnes parfois accaparées par des phobies d’impulsion n’ont-elles pas au fond d’elles-mêmes un peu conscience de leur défaut d’inhibition ? En effet, souvent une pensée "intrusive" les poussent à aller vers tel rituel et elles y cèdent, par contre quand une pensée "intrusive" se montre pour telle ou telle raison plus violente (par exemple quelque chose du genre "j’ai soudainement peur de devoir égorger mon enfant") la personne a peur, elle panique, pour finalement canaliser l’angoisse par un rituel moins lourd de conséquence et tenter tant bien que mal de gérer le truc...
Pour résumer en gros, les rituels de vérification ne sont-ils pas souvent liés à un TDAH ? Quand arrive un patient se plaignant de rituels de vérification, l’éventualité d’un TDAH est-elle toujours interrogée ?
Et les phobies d’impulsion ne trouvent-elle pas leur source dans ce fameux défaut d’inhibition ?
Enfin de retour 😉😃
le zoloft est il prescrit uniquement par les spécialistes ? ayant un enfant tsa, tda-h, multidys, personne ne veut traiter ses troubles de comportements (TCC et tic). Comment faire comprendre aux intervenans type neuropédiatre ou médecin traitant ?
@@PsyCoaching merci beaucoup
comment convaincre que notre enfant puisse ne bénéficier quand le médecin traitant dit " de tout façon tout le monde mange ses doigts et tourne ses cheveux jusqu'à en faire des pelades ? "
@@PsyCoaching Bonjour Docteur, j'ai eu malheureusement une presciption d'atarax pour mon fils tsa tdah aors qu'il a un TAG, le généralsite n'a pas prescrit d'IRS il n'a pas le droit soit disant. Les urgences au chu peuvent marcher ? il me demande le tuer il ne s'aime pas.à 10 ans je veux l'aider au plus vite.
Merci, tres contente de vous revoir. J'ai une question, comment fait t'on pour savoir qu'il y a plus de tdah chez les personnes avec toc que chez les autres personnes? Sachant que toutes les personnes qui ont un toc, un tdah ou les deux ne consultent pas nécessairement. Et donc dans ses conditions il me parait difficile d'estimer la frequence de ces "troubles" dans la population générale.
Je suppose qu'on prend un échantillon de personnes ayant un TDAH et on regarde la proportion de TOC diagnostiqués par rapport à un échantillon de personnes sans TDAH, on regarde si l'écart dans la proportion de TOC est significative et par un calcul, on évalue la probabilité qui fait que cet écart est dû au hasard. Si la valeur de cette probabilité est faible on considère qu'il y a une corrélation entre les deux (pas causalité attention).
Perso j'aurais fait comme ça.
J'ai inversé TOC et TDAH mais bon.
@@Epintus06 oui j'y ai pensé sauf que cela risque d être biaisé
@@MarieLa-rk3fi Oui ça l'est forcément. Comment savoir que notre échantillon est représentatif ?
La seule chose que permet de conclure ce genre d'études c'est "Il y a une corrélation entre les diagnostics de TOC et de TDAH", après il y a des calculs qui permettent de généraliser à partir des chiffres qu'on a mais voilà.
Le fameux overlap
TOC et TDAH sont sur un bateau... ou bien ils travaillent ensemble et ils se stressent mutuellement !
J'ai un TDAH, j'ai un collègue qui a des TOC. C'est dur parfois... Mais il est quand même sympa ! ^^
Bonjour, pourriez vous expliquer votre raisonnement qui vous fait aborder cette comorbidité d'abord par le traitement du toc ? Je pense que vous pourriez éclairer des confrères
@@PsyCoaching vous avez raison, mes excuses
Il faut donc voir sur quel trouble se pencher en priorité ?
Minorer le TDAH et conserver des TOC
ou
Minorer les TOC et conserver un TDAH
Cela dépend un peu du travail ou des activités j’imagine ?
D’accord ! Merci
@@PsyCoaching Voilà. Donc c'est TOC qui tombe dans l'eau.
TOC et TDAH sont dans un bateau.
Mais qui tombe à l'eau ???
C'est le patient. Il n'a qu'à arrêter de bouger !
@@dastat7443 Sauf s'il est sous methylphenidate
@@stephaniebertrand5932 effectivement 😁
@@stephaniebertrand5932 Perso même avec le metylphénidate je bouge x)
@@Epintus06 Alors vous avez intérêt à savoir nager. 😋