Jean Louis Debré, invité d’ « Hexagone »
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- เผยแพร่เมื่อ 14 พ.ย. 2024
- Ancien magistrat, député, ministre de l’Intérieur, président de l’Assemblée nationale, puis président du Conseil Constitutionnel, et désormais comédien, Jean-Louis Debré était l’invité d’Hexagone, l’émission de L’Hémicycle TV, animée par la journaliste Valérie Trierweiler.
Personnage incontournable de la vie politique française, Jean-Louis Debré, qui a quitté la scène politique en 2016, a été guidé toute sa vie par l’« obsession d’apprendre », celle qui permet d’échapper à « la résignation et au scepticisme », raconte-t-il.
Dans son ouvrage En Coulisses, co-écrit avec Valérie Bochenek (Éditions Plon, 2024), ce personnage incontournable de la vie politique française se confie sur une baisse de « qualité » et de « tenue » du personnel politique : « Lorsque j’écoute les discours d’il y a 50 ans, ils transmettent une espérance, une foi, une passion. Quand j’écoute ceux d’aujourd’hui à l’Assemblée nationale, quelle tristesse », regrette-t-il.
Sur les premiers pas de Michel Barnier en tant que Premier ministre des Français, il questionne : « Pourquoi ne pas avoir fait venir aux responsabilités gouvernementales, celles et ceux qui étaient majoritaires à l’Assemblée nationale ? », faisant référence à la coalition du Nouveau Front Populaire. Critique, il annonce que le gouvernement Barnier ne tient « que parce qu’il y a des combines, des intérêts, et tant que le Rassemblement national veut bien qu’il reste là », mais que celui-ci « ne durera pas ».
Face à une situation budgétaire « catastrophique », l’ancien président du Conseil Constitutionnel souhaite « un gouvernement de salut public ». Il ajoute : « Je crois que nous avons tous intérêt aujourd’hui, à ce que nous retrouvions une crédibilité en Europe et dans le monde. J’ai envie de dire à tous, à la droite, à la gauche : arrêtez. Et commençons à nous unir, la France a besoin d’unité, de paix, de tranquillité ».
Dans son ouvrage, l’ancien président de l’Assemblée nationale dévoile sa « thèse » sur l’actuel Président de la République : « Pour moi, Macron, c’est les illusions perdues ». Arrivé il y a sept ans au sommet de l’État, Emmanuel Macron porte, selon lui, l’échec politique de son parti, dont « il ne reste rien », mais aussi l’effondrement de la droite et de la gauche : « Une démocratie fonctionne avec une droite républicaine et une gauche républicaine. Nous aurions pu comprendre s’il avait construit quelque chose. Mais le parti macroniste n’existe pas », juge-t-il sévèrement.
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