Merci de nous faire connaître cette époque de notre histoire, de Louis Xl , si meconnue et di intéressante.. je ne connaissais pas ces conflits avec ses seigneurs et je ne savais pas que Louis Xl avait combattu à la tête de ses troupes.
Effectivement, la légende n'a pas retenu Louis XI comme un roi guerrier. Or en réalité, et nous le verrons tout au long de cette série de vidéos, Louis XI est bien un "roi soldat" (pour reprendre l'expression d'Amable Sablon du Corail) : c'est un prince très habile pour la chose martiale, et certainement l'un des meilleurs stratèges militaires parmi les rois de France.
Très bon, travail historique, bien conté. Mais par pitié veillez à ne pas écorcher les nom des villes, ex. Riom, se dit rion, Le T de la fin de Gannat est muet. Merci.
Immédiatement je pense a la réplique dans le film, les visiteurs , avec jacouille dans le couloir de l'hôpital 😆 " il a sauvé notre bon roi a la bataille de Montlhéry " " Qu'est-ce que vous dites vous ?! "
Petites interrogations : le comte du maine il lui arrive quoi suite à cette retraite facile ? Pourquoi dis tu que Charles le téméraire aurait pu fondre sur le flanc pour changer la bataille mais qu'il revient avec seulement 40 chevaliers? Je vois mal 40 hommes jouer sur une bataille face a 20 000. Ou sont les lances qui devait arriver de paris prendre l'arrière ?
Très bonnes questions, que je me suis moi-même posées en écrivant l'épisode ! Concernant le comte du Maine, Louis XI ne le punit pas tout de suite. Tant que la guerre du Bien public n'est pas finie, il a besoin de le ménager ; d'autant que le comte du Maine appartient à la puissante maison d'Anjou : il est le frère du Roi René, duc d'Anjou, duc de Bar et comte de Provence, resté neutre dans le conflit. Louis XI préfère éviter de se mettre à dos toute la famille... Le roi va donc utiliser le comte du Maine avec prudence, en l'envoyant mener quelques négociations auprès des Ligueurs. Ce n'est qu'à partir de 1466 que Louis XI va disgracier Charles du Maine, lui retirer son titre de gouverneur et le contraindre à se retirer des affaires publiques. Le comte du Maine ne jouera plus aucun rôle politique, et mourra en 1472. Son comté du Maine sera finalement intégré au domaine royal à la mort de son fils, en 1481. Concernant Charles de Charolais (le futur Téméraire), lorsqu'il se jette à la poursuite des cavaliers angevins, il est à la tête de toute l'aile droite de l'armée bourguignonne : pas juste de 40 hommes ! Il est alors suivi par une partie de ses cavaliers (on ne sait pas précisément les chiffres). L'aile droite bourguignonne restante, privée de son chef, s'en trouve donc affaiblie pour charger les Français sur leur point faible. On ne sait pas trop ce qu'il est advenu ensuite. Ce qui est sûr, c'est que le Téméraire finit par écouter ses capitaines (qui insistent pour cesser cette poursuite stupide) et par regagner Montlhéry tardivement. On sait qu'il n'a plus avec lui que quelques dizaines d'hommes (une quarantaine, a priori). Où sont passés les autres ? Se sont-ils dispersés au cours de la poursuite, se sont-ils perdus, ont-ils mis fin à leur charge, sont-ils revenus sur le champ de bataille entre-temps...? Sauf lecture inattentive de notre part, les sources que nous avons utilisées ne sont pas plus précises... Concernant les troupes du maréchal Rouault et de Charles de Melun, elles ne sont tout simplement jamais sorties de Paris ! Les historiens très favorables à Louis XI se sont toujours scandalisés de voir que Rouault et Melun, eux aussi, n'avaient pas suivi les ordres du roi. En réalité, on peut les comprendre : Louis XI demande à la modeste garnison chargée de défendre Paris d'abandonner son poste pour lui porter assistance. Et si l'armée du roi était vaincue ? Et si l'armée bourguignonne, bien plus nombreuse, remontait soudain sur Paris ? Et si l'armée de Lorraine arrivait par l'est ? Et si les élites parisiennes trahissaient Louis XI, en ouvrant les portes à l'envahisseur ? Et si la capitale sombrait dans l'insurrection ? Qui pourrait défendre les intérêts du roi dans la capitale ? D'un certain côté, Rouault et Melun optent pour la solution la plus prudente : leurs forces étant très réduites (200 lances = 1200 cavaliers), ils ne veulent pas prendre le risque d'abandonner la capitale pour un apport stratégique assez faible. Louis XI, du reste, acceptait dans une certaine mesure d'être désobéi par ses capitaines, dès lors que ceux-ci agissaient dans l'intérêt de la couronne : il aurait pu perdre bien davantage en laissant Paris livrée à elle-même...!
Bonjour, Juste pour vous signaler que vous ne prononcez pas correctement le nom de la ville de Riom. Le "om" final se prononce comme "ton". Sinon le reste est top. 👍
Bonjour, et merci pour cette précision ! Effectivement, il est probable que certains noms de lieux ou de personnalités soient parfois écorchés dans cette série de vidéos. En tant qu'amateurs d'Histoire, nous ne maîtrisons pas forcément toutes les subtilités en termes de prononciation. Nous nous excusons par avance de ces petites imprécisions...
@@CercleJeanMermoz pas de soucis. Je suis originaire d'une petite ville à moins de 10 km de Riom. C'est pour cela que je me suis permis de vous corriger. Sinon, comme je le disais, le reste de la vidéo est très bien 🙂
![Comment l’Empire romain s’est-il implanté en Bretagne ? [QdH#62]](/img/n.gif)
cette magnifique épopée, si bien contée, nous encourage à tenir dans le monde d'aujourd'hui où les ennemies de la France sont encore à l'œuvre . merci
Bravo, Louis onze a été un des plus grands rois.
Merci de nous faire connaître cette époque de notre histoire, de Louis Xl , si meconnue et di intéressante.. je ne connaissais pas ces conflits avec ses seigneurs et je ne savais pas que Louis Xl avait combattu à la tête de ses troupes.
Effectivement, la légende n'a pas retenu Louis XI comme un roi guerrier. Or en réalité, et nous le verrons tout au long de cette série de vidéos, Louis XI est bien un "roi soldat" (pour reprendre l'expression d'Amable Sablon du Corail) : c'est un prince très habile pour la chose martiale, et certainement l'un des meilleurs stratèges militaires parmi les rois de France.
Félicitation ! Une des meilleurs reconstitution de la Bataille !
Merci beaucoup !
Je ne peux attendre, vite, la suite !
Très beau travail au cercle Jean Mermoz !
Un grand merci pour ce commentaire !
Au top merci !
Merci à vous !
Encore une très bonne vidéo.
Je vais ressortir le jeu sur la guerre du bien public paru dans Vae Victis !
Très bon, travail historique, bien conté. Mais par pitié veillez à ne pas écorcher les nom des villes, ex. Riom, se dit rion, Le T de la fin de Gannat est muet. Merci.
Je commente une nouvelle fois pour le referencement.
Merci beaucoup !
Immédiatement je pense a la réplique dans le film, les visiteurs , avec jacouille dans le couloir de l'hôpital 😆
" il a sauvé notre bon roi a la bataille de Montlhéry "
" Qu'est-ce que vous dites vous ?! "
L'image de la vidéo c'est la bataille de Bouvines
et ça se bastonne encore aujourd’hui à Montlhéry XD
Petites interrogations : le comte du maine il lui arrive quoi suite à cette retraite facile ? Pourquoi dis tu que Charles le téméraire aurait pu fondre sur le flanc pour changer la bataille mais qu'il revient avec seulement 40 chevaliers? Je vois mal 40 hommes jouer sur une bataille face a 20 000. Ou sont les lances qui devait arriver de paris prendre l'arrière ?
Très bonnes questions, que je me suis moi-même posées en écrivant l'épisode !
Concernant le comte du Maine, Louis XI ne le punit pas tout de suite. Tant que la guerre du Bien public n'est pas finie, il a besoin de le ménager ; d'autant que le comte du Maine appartient à la puissante maison d'Anjou : il est le frère du Roi René, duc d'Anjou, duc de Bar et comte de Provence, resté neutre dans le conflit. Louis XI préfère éviter de se mettre à dos toute la famille... Le roi va donc utiliser le comte du Maine avec prudence, en l'envoyant mener quelques négociations auprès des Ligueurs. Ce n'est qu'à partir de 1466 que Louis XI va disgracier Charles du Maine, lui retirer son titre de gouverneur et le contraindre à se retirer des affaires publiques. Le comte du Maine ne jouera plus aucun rôle politique, et mourra en 1472. Son comté du Maine sera finalement intégré au domaine royal à la mort de son fils, en 1481.
Concernant Charles de Charolais (le futur Téméraire), lorsqu'il se jette à la poursuite des cavaliers angevins, il est à la tête de toute l'aile droite de l'armée bourguignonne : pas juste de 40 hommes ! Il est alors suivi par une partie de ses cavaliers (on ne sait pas précisément les chiffres). L'aile droite bourguignonne restante, privée de son chef, s'en trouve donc affaiblie pour charger les Français sur leur point faible. On ne sait pas trop ce qu'il est advenu ensuite. Ce qui est sûr, c'est que le Téméraire finit par écouter ses capitaines (qui insistent pour cesser cette poursuite stupide) et par regagner Montlhéry tardivement. On sait qu'il n'a plus avec lui que quelques dizaines d'hommes (une quarantaine, a priori). Où sont passés les autres ? Se sont-ils dispersés au cours de la poursuite, se sont-ils perdus, ont-ils mis fin à leur charge, sont-ils revenus sur le champ de bataille entre-temps...? Sauf lecture inattentive de notre part, les sources que nous avons utilisées ne sont pas plus précises...
Concernant les troupes du maréchal Rouault et de Charles de Melun, elles ne sont tout simplement jamais sorties de Paris ! Les historiens très favorables à Louis XI se sont toujours scandalisés de voir que Rouault et Melun, eux aussi, n'avaient pas suivi les ordres du roi. En réalité, on peut les comprendre : Louis XI demande à la modeste garnison chargée de défendre Paris d'abandonner son poste pour lui porter assistance. Et si l'armée du roi était vaincue ? Et si l'armée bourguignonne, bien plus nombreuse, remontait soudain sur Paris ? Et si l'armée de Lorraine arrivait par l'est ? Et si les élites parisiennes trahissaient Louis XI, en ouvrant les portes à l'envahisseur ? Et si la capitale sombrait dans l'insurrection ? Qui pourrait défendre les intérêts du roi dans la capitale ?
D'un certain côté, Rouault et Melun optent pour la solution la plus prudente : leurs forces étant très réduites (200 lances = 1200 cavaliers), ils ne veulent pas prendre le risque d'abandonner la capitale pour un apport stratégique assez faible. Louis XI, du reste, acceptait dans une certaine mesure d'être désobéi par ses capitaines, dès lors que ceux-ci agissaient dans l'intérêt de la couronne : il aurait pu perdre bien davantage en laissant Paris livrée à elle-même...!
Bonjour,
Juste pour vous signaler que vous ne prononcez pas correctement le nom de la ville de Riom. Le "om" final se prononce comme "ton".
Sinon le reste est top. 👍
Bonjour, et merci pour cette précision !
Effectivement, il est probable que certains noms de lieux ou de personnalités soient parfois écorchés dans cette série de vidéos. En tant qu'amateurs d'Histoire, nous ne maîtrisons pas forcément toutes les subtilités en termes de prononciation.
Nous nous excusons par avance de ces petites imprécisions...
@@CercleJeanMermoz pas de soucis. Je suis originaire d'une petite ville à moins de 10 km de Riom. C'est pour cela que je me suis permis de vous corriger.
Sinon, comme je le disais, le reste de la vidéo est très bien 🙂