Le Château de la Hulpe
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- เผยแพร่เมื่อ 12 ธ.ค. 2024
- Le château de La Hulpe est situé dans la commune de La Hulpe en Région wallonne, Belgique.
Le parc aurait fait l'objet d'une intervention du paysagiste anglais Russell Page en 1937.Au lendemain de l'indépendance, la Société générale de Belgique met en vente publique la plus grande partie de ses propriétés foncières, soit 28 000 hectares dont près de la moitié de forêts, dans le but de dégager des liquidités destinées à financer l'industrialisation de l'État belge. Entre 1831 et 1836, la forêt de Soignes perd ainsi les 3/5e de sa superficie, passant de 11 500 à 4 694 hectares.
À La Hulpe, le marquis Maximilien de Béthune achète 341 hectares de forêts, qu'il fait partiellement défricher pour y aménager un parc. Il fait appel à l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar, pour la construction de trois maisons de garde, et de deux fermes, la ferme de Zondael au sud (1836) et la ferme Rouge au nord (1838). Il entreprend ensuite la construction du château (achevée en 1842) , dont il confie la réalisation à l'architecte français Jean Jacques Nicolas Arveuf-Fransquin (1802-1876) et au belge Jean-François Coppens. Érigé au sommet de la colline, de style néo-Renaissance flamand très prisé à l'époque, le château paré de briques rouges avec des lignes de pierre naturelles est flanqué de quatre tours d'angles octogonales placées aux quatre coins cardinaux et de quatre tourelles intermédiaires plus hautes que l'ensemble. Le terrain marécageux du bas de la colline est transformé en étang.
De 1871 à 1893, le domaine devient la propriété d'Antoine de Roest d'Alkemade qui l'agrandit au sud jusqu'à ses limites actuelles en acquérant des prairies, les berges de l'Argentine et les étangs de Nysdam.
En 1893, l'industriel Ernest Solvay achète la propriété pour en faire sa résidence d'été. Il confie à Victor Horta le soin de revoir les aménagements intérieurs du château, de le moderniser et d'en dessiner les luminaires et le mobilier. On y installe électricité, gaz, eau courante et téléphone. Une terrasse est aménagée en façade, surmontée d'une marquise vitrée à colonnes de fonte. Ernest Solvay fait construire un second château à proximité de la ferme rouge, le château du Long Fond qui sera démoli dans les années 1960, et réaménager le parc. Il agrandit encore le domaine qui atteint en 1920, 420 hectares.
Solvay lègue ses biens de son vivant à ses enfants. Le domaine de La Hulpe est divisé entre ses deux fils, Edmond reçoit la partie nord, qui comprend le château du Long Fond et la ferme rouge, Armand, l'aîné, le château principal, la ferme de Zondael et la partie basse de la propriété, dont l'ensemble constitue le domaine Solvay actuel.
Armand Solvay puis son fils, Ernest-John Solvay réalisent d'importants aménagements au domaine qui lui donneront sa configuration actuelle. L'architecte Georges Collin modifie considérablement l'aspect du château. Les tourelles, le clocheton central et la marquise sont supprimés, les flèches des tours sont raccourcies, la brique rouge est recouverte d'un enduit clair. L'édifice perd ses lignes verticales pour une silhouette plus basse et horizontale. Ernest-John, fait construire un belvédère auquel mène un escalier de 140 marches. Un jardin à la française est créé sur un côté du château, face à la façade principale une percée rectiligne engazonnée de 800 mètres à travers la forêt se termine par un obélisque de 36 mètres de haut surmonté d'un soleil doré. Il fait planter la plupart des espèces exotiques encore présentes aujourd'hui.
Préoccupé par la perspective d'un morcellement futur du domaine, il obtient son classement en 1963 et décide quelques années plus tard d'en faire don à l'État. La donation devenue effective en 1972, la Fondation culturelle Solvay est créée et le domaine immédiatement ouvert au public. Ce legs, contesté par une partie des héritiers, donne lieu à un long procès à l'issue duquel les plaignants récupèrent la propriété de la plus grande partie du domaine. Poussé par l'opinion publique et une association des Amis du parc Solvay dont la pétition en faveur du maintien de l'ouverture au public de l'ensemble du parc a réuni 32 000 signatures, la Région wallonne est contrainte de racheter l'ensemble pour la somme de 5 millions d'euros.