j'écoutais ce son à une époque très particulière.. une époque où celui dont on parle dans le son avait failli être moi, où jeune j'ai rencontré la mort comme peu de personnes pourraient en parler.. Pour une raison que j'ignore j'qi eu besoin de réecouter ce son des années aprés. Merci Fayçal pour toutes ces beaux morceaux. J'ai beaucoup de gratitude et de respect pour toi.
Faycal tes textes sont très durs à comprendre, ton vocabulaire est vraiment impressionnant , il me faut un dico pour déchiffrer tout ça 🌞 faycal une des meilleures plumes du hip hop français ✊🏼
Fayçal est clairement au dessus du lot en terme de rappeur français, je ne connais pas d'autre rappeur avec une plume si aiguisée et des textes si fort, un poète des temps modernes !
L'œil sous un ciel de fer, dans une lueur d'Avril Son deuil me rend viril et que mon fiel meurt en Enfer A l'ombre d'un cyprès, sous le regard des corneilles Hagard et de vermeille, dans le nombre j'étais si près Des mea culpa, quelques crachats de vipère Moi dans l'émoi je ne coule pas et son rachat j'espère Devant le calme des graviers, certains vitupèrent Hautain, lui si vous saviez mais que son âme le récupère Entre le marbre et leurs bottines, un léger vent croasse Les arbres tels des paroisses sont enneigés de nicotine A l'écart, j'assistais aux funérailles Je pistais les traîtres qui braillent, il était midi et quart A 10 mètres, l'entourage, ces camarades, une belle murette La tête froide, il y a belle lurette qu'ils gardent courage Dans l'assistance peu bavarde, des chemises noirs ébènes Des déboires, des remises de peine, je prends distance et regarde Le craquement des pas des quelques retardataires C'est uniquement à son trépas que je vis leur vrai caractère Leurs claquements de doigt, rudes, mal évalués Quand des attitudes saluaient leur manquement comme il se doit Au nom du Seigneur, trois poignées de sable Que son futur soit meilleur, éloigné du Diable Des prières, des alouettes, peu de nuages mais des rayons Moi en marge je suis un crayon, dernière lumière d'une silhouette Le soleil au zénith, j'étais son double Témoin du doute et de ces troubles, une goutte d'eau bénite Très loin des fourbes, de l'oseille, on a poursuivi nos richesses On a mis toutes vos courbes H.S, suivi avec soin des conseils Le soleil au zénith, j'étais son double Témoin du doute et de ces troubles, une goutte d'eau bénite Car c'est ce gamin espiègle, un cycle que je commémore Sous ma main, c'est son quart de siècle à l'article de la mort Dans la primeur d'une saison, qu'ils reviennent bien de l'enterrement Combien se souviennent entièrement de lui, rimeur de raison? Etant alter ego, j'ai vu un temps à la vierge Peu de cierges mais tant de mégots attisaient sa gamberge On a vu sur la falaise émerger l'étoile du berger Traumatisé par un malaise quand elle nous hébergeait Sous le voile de l'adolescent ferme et irrité Parfois l'obscurité renferme un cœur fluorescent Des allées marines au Q.G, on discutait d'empire Percutait peu sur le sujet, dans les narines que des soupirs Persécuté dans cet univers ambigu Tant de faux plans à réfuter comme autant de verre de ciguë On affûtait très tôt la plume sous l'échauguette Entre le marteau et l'enclume, souvent l'étau nous guette Et il me disait constamment que les siens, les vrais Sont ceux qui l'ont vu se livrer bien avant son testament Timoré, faussement prétentieux, ce printemps Me remémorait nos 20 ans, nos vrilles et nos contentieux Pour des broutilles on s'embrouillait, place de la Halle Mais parmi les as de la balle, sur nos quilles, on se débrouillait Des reproches ont crépité sur ses brindilles Sa famille, ses proches ont fait palpiter sa cédille A l'heure où les valeurs succombent, dans ces décombres suis-je fauteur? Sous une chaleur de catacombes, je suis l'ombre de mon auteur
j'écoutais ce son à une époque très particulière.. une époque où celui dont on parle dans le son avait failli être moi, où jeune j'ai rencontré la mort comme peu de personnes pourraient en parler..
Pour une raison que j'ignore j'qi eu besoin de réecouter ce son des années aprés. Merci Fayçal pour toutes ces beaux morceaux. J'ai beaucoup de gratitude et de respect pour toi.
Ce son est une blessure (flow, fond et forme).
Super travail pour votre aide cordialement à bientôt et bonne fin de semaine prochaine pour le sonkifou
Faycal tes textes sont très durs à comprendre, ton vocabulaire est vraiment impressionnant , il me faut un dico pour déchiffrer tout ça 🌞 faycal une des meilleures plumes du hip hop français ✊🏼
Fayçal est clairement au dessus du lot en terme de rappeur français, je ne connais pas d'autre rappeur avec une plume si aiguisée et des textes si fort, un poète des temps modernes !
L'œil sous un ciel de fer, dans une lueur d'Avril
Son deuil me rend viril et que mon fiel meurt en Enfer
A l'ombre d'un cyprès, sous le regard des corneilles
Hagard et de vermeille, dans le nombre j'étais si près
Des mea culpa, quelques crachats de vipère
Moi dans l'émoi je ne coule pas et son rachat j'espère
Devant le calme des graviers, certains vitupèrent
Hautain, lui si vous saviez mais que son âme le récupère
Entre le marbre et leurs bottines, un léger vent croasse
Les arbres tels des paroisses sont enneigés de nicotine
A l'écart, j'assistais aux funérailles
Je pistais les traîtres qui braillent, il était midi et quart
A 10 mètres, l'entourage, ces camarades, une belle murette
La tête froide, il y a belle lurette qu'ils gardent courage
Dans l'assistance peu bavarde, des chemises noirs ébènes
Des déboires, des remises de peine, je prends distance et regarde
Le craquement des pas des quelques retardataires
C'est uniquement à son trépas que je vis leur vrai caractère
Leurs claquements de doigt, rudes, mal évalués
Quand des attitudes saluaient leur manquement comme il se doit
Au nom du Seigneur, trois poignées de sable
Que son futur soit meilleur, éloigné du Diable
Des prières, des alouettes, peu de nuages mais des rayons
Moi en marge je suis un crayon, dernière lumière d'une silhouette
Le soleil au zénith, j'étais son double
Témoin du doute et de ces troubles, une goutte d'eau bénite
Très loin des fourbes, de l'oseille, on a poursuivi nos richesses
On a mis toutes vos courbes H.S, suivi avec soin des conseils
Le soleil au zénith, j'étais son double
Témoin du doute et de ces troubles, une goutte d'eau bénite
Car c'est ce gamin espiègle, un cycle que je commémore
Sous ma main, c'est son quart de siècle à l'article de la mort
Dans la primeur d'une saison, qu'ils reviennent bien de l'enterrement
Combien se souviennent entièrement de lui, rimeur de raison?
Etant alter ego, j'ai vu un temps à la vierge
Peu de cierges mais tant de mégots attisaient sa gamberge
On a vu sur la falaise émerger l'étoile du berger
Traumatisé par un malaise quand elle nous hébergeait
Sous le voile de l'adolescent ferme et irrité
Parfois l'obscurité renferme un cœur fluorescent
Des allées marines au Q.G, on discutait d'empire
Percutait peu sur le sujet, dans les narines que des soupirs
Persécuté dans cet univers ambigu
Tant de faux plans à réfuter comme autant de verre de ciguë
On affûtait très tôt la plume sous l'échauguette
Entre le marteau et l'enclume, souvent l'étau nous guette
Et il me disait constamment que les siens, les vrais
Sont ceux qui l'ont vu se livrer bien avant son testament
Timoré, faussement prétentieux, ce printemps
Me remémorait nos 20 ans, nos vrilles et nos contentieux
Pour des broutilles on s'embrouillait, place de la Halle
Mais parmi les as de la balle, sur nos quilles, on se débrouillait
Des reproches ont crépité sur ses brindilles
Sa famille, ses proches ont fait palpiter sa cédille
A l'heure où les valeurs succombent, dans ces décombres suis-je fauteur?
Sous une chaleur de catacombes, je suis l'ombre de mon auteur
salut 👋 super 👍 bon texte je voulais juste savoir si tu l’a fait toi-même merci ☺️ pour ce petit moment de bonheur 💥
salut vous êtes de vrais compétiteurs et votre flow est grave puissant
si tu fait écouter ce son a un fan de Jul, son cerveau explose direct 😂😂
Putainggg
Bonjour ! Quelqu'un sait-il où on peut trouver l'chant utilisé en fond? Cdlt.
Bill Douglas : the cloud