La minute de poésie : Je suis plus pauvre que jamais [Paul Verlaine]
ฝัง
- เผยแพร่เมื่อ 5 ก.พ. 2025
- Abonnez-vous à notre chaîne TH-cam : bit.ly/1QRfCNz
Aimez notre page Facebook : bit.ly/2dG0auq
Suivez-nous sur Twitter : bit.ly/2enD7pp
Suivez-nous sur Instagram : bit.ly/2jQRCDv
Voix & Musique : #MichaelMansour
Graphisme & Montage : #robertchidiac
Je suis plus pauvre que jamais
Et que personne ;
Mais j’ai ton cou gras, tes bras frais,
Ta façon bonne
De faire l’amour, et le tour
Leste et frivole
Et la caresse, nuit et jour,
De ta parole.
Je suis riche de tes beaux yeux,
De ta poitrine,
Nid follement voluptueux,
Couche ivoirine
Où mon désir, las d’autre part,
Se ravigore
Et pour d’autres ébats repart
Plus brave encore…
Sans doute tu ne m’aimes pas
Comme je t’aime,
Je sais combien tu me trompas
Jusqu’à l’extrême.
Que me fait puisque je ne vis
Qu’en ton essence,
Et que tu tiens mes sens ravis
Sous ta puissance ?
Paul Verlaine, Chansons pour elle
Tiens! Verlaine qui se tourne vers Ronsard ou vers les Contes de La Fontaine ! Bien fichu! Merci
Bien vrai! Excellente observation. Merci!
Merci pour votre travail ! C’est vraiment un moyen de se cultiver simplement et rapidement :)
Merci à vous 😀
🌈🌠🔥
Il a dis tu me tiens, et tu me tiens aussi, mais loin de toi, de tes bras, je suis là et las, de ne pas comprendre, de cet Amour, de ces mots, dont tu te moques, puisque les actes sont des faits, essentiels, des effets magiques, peut être superficiel, car c'est plus artificiel, que réel, j'ai rêvé, toujours rêvé, c'est sublime le rêve, il te permets, d'inventer, d'imaginer, de créer, et c'est sublime, des situations des actions, des décors, personnages, de jolis visages, je pourrai avec cette belle histoire, remplies de nombreuses pages, et vous parler de cet Ange, que j'ai rencontré, il ne sait pas, la lumière, qu' il dégage, il ne voit, que ses colères, ses blessures et rancunes qui le ronge, et ce n'est pas un songe, je voudrais lui montrer, que je pourrai lui aspirer ce mal comme une éponge, et pour cela, il ne faut pas être deux fantômes, juste deux êtres qui se regardent et s' aiment à se sentir à s'attirer, comme les papillons de nuit à la lumière et c'est réel voyez vous, j'aime le réel et dans ce réel se laisser rêver, avec beauté et se laisser aller, à s'aimer de mots qui te donnent envie, des mots qui s'envolent et se deposent là, des mots qui te frissonnent, et de donne de la joie, des mots à moi, que je t'envois, afin que tu gardes la foi, de toi de moi, ces mots sont pour toi et pour toucher ton cœur, ton corps, jusqu'à la mort...
Haram