En 1966 j' étais une enfant de 5 puis 6 ans, placée , déplacée, étiquetée, enlevée, déportée.... en France, dans un monde sordide pétri de violences..... Madame Marguerite Duras, une femme absolument Humaine, son écriture , une véritable écriture à laquelle elle s' est efforcée par besoin vital, une femme qui m' a beaaucoup protégée de la haine en ce bas- monde, sauvée des guerres sous toutes ses formes et latitudes..... merci Dieu d'avoir envoyé des anges pour celles, ceux qui peuvent les Voir. 😇 12 octobre 2023 de Paris, GeneAngèle Fatima Ma' Lya
La vie de l'âme de Marguerite D. Elle écrit, elle parle pour elle-même, un peu comme une prière est (une prière ça ressemble à une supplication muette à Jésus, et en même temps à soi-même), et pour elle, écrire devient parler à voix basse, comme supplier non pas ceux qui l'écoutent de l'écouter, ni même de l'entendre, mais supplier l'écriture de se faire, d'avoir lieu, d'être suffisamment concentrée et suffisamment présente à elle-même pour écrire. Elle semble chuchoter, marteler les mots pour mieux s'entendre. Ses livres sont construits avec le désir qu'ils soient lus pour ce qu'ils sont, comme des manuscrits terminés muets du reste, muets de tout ce qui échappe à cette prière, à cette supplication, à ce qui doit être fini. M.D. pense à ses lecteurs. Elle leur donne son âme. Elle est l'écriture, elle est les livres qu'elle fabrique. Elle est bien sûr un écrivain-né. Quand elle prie, c'est comme si elle devenait les autres, qu'elle devenait "nous tous êtres humains". Même si elle parle parfois d'elle-seule. Elle se plonge dans le "je universel". Elle est multiple, généreuse, comme la scène de la "multiplication des pains et des poissons" dans les Evangiles. Pourtant elle reste elle-même. On entend la circulation de son sang à travers son écriture, heureux comme des poumons sains, comme la respiration, comme le fait de vivre. L'écriture de Duras est tellement saine. Dans tout ce qu'elle écrit ça sent les globules heureux. Sarah (Mon mari et moi postons séparément, mais sous ce même pseudo de Vince Taylor).
Il y aurait eu la nécessité de ne surtout pas écrire lors de l'affaire Grégory Villemin! Plutôt que de publier son torchon à propos de Christine V., et d'influencer le cours de la justice auprès du juge d'instruction: totalement délirante et irresponsable. Christine Villemin en lisant ce texte paru dans Libé en juillet 85, a dit avec son parler vrai inimitable "elle est dérangée celle-là!" rien à ajouter...
" Impossibilité contre nécessité "? Vision de femme? Moi, je dirais : s'armer pour triompher! Quant au ressort de la pudeur....ce serait plutôt l'affaire d'une comédienne ?
En 1966 j' étais une enfant de 5 puis 6 ans, placée , déplacée, étiquetée, enlevée, déportée.... en France, dans un monde sordide pétri de violences.....
Madame Marguerite Duras, une femme absolument Humaine, son écriture , une véritable écriture à laquelle elle s' est efforcée par besoin vital, une femme qui m' a beaaucoup protégée de la haine en ce bas- monde, sauvée des guerres sous toutes ses formes et latitudes..... merci Dieu d'avoir envoyé des anges pour celles, ceux qui peuvent les Voir. 😇 12 octobre 2023 de Paris, GeneAngèle Fatima Ma' Lya
Une femme très passionnée ! Elle est une très belle Àme 😊😍🥰💞🙏✍️🙏👍
Magnifique ❤️
Mais quelle femme !
Je t’aime
La vie de l'âme de Marguerite D.
Elle écrit, elle parle pour elle-même, un peu comme une prière est (une prière ça ressemble à une supplication muette à Jésus, et en même temps à soi-même), et pour elle, écrire devient parler à voix basse, comme supplier non pas ceux qui l'écoutent de l'écouter, ni même de l'entendre, mais supplier l'écriture de se faire, d'avoir lieu, d'être suffisamment concentrée et suffisamment présente à elle-même pour écrire.
Elle semble chuchoter, marteler les mots pour mieux s'entendre.
Ses livres sont construits avec le désir qu'ils soient lus pour ce qu'ils sont, comme des manuscrits terminés muets du reste, muets de tout ce qui échappe à cette prière, à cette supplication, à ce qui doit être fini. M.D. pense à ses lecteurs. Elle leur donne son âme. Elle est l'écriture, elle est les livres qu'elle fabrique. Elle est bien sûr un écrivain-né.
Quand elle prie, c'est comme si elle devenait les autres, qu'elle devenait "nous tous êtres humains". Même si elle parle parfois d'elle-seule. Elle se plonge dans le "je universel". Elle est multiple, généreuse, comme la scène de la "multiplication des pains et des poissons" dans les Evangiles. Pourtant elle reste elle-même.
On entend la circulation de son sang à travers son écriture, heureux comme des poumons sains, comme la respiration, comme le fait de vivre.
L'écriture de Duras est tellement saine.
Dans tout ce qu'elle écrit ça sent les globules heureux.
Sarah
(Mon mari et moi postons séparément, mais sous ce même pseudo de Vince Taylor).
🙏👏👏
Pour exprimer l’incommunicabilité, je me demande qui est le plus efficace : l’écrivain ou le musicien ?
Il y aurait eu la nécessité de ne surtout pas écrire lors de l'affaire Grégory Villemin! Plutôt que de publier son torchon à propos de Christine V., et d'influencer le cours de la justice auprès du juge d'instruction: totalement délirante et irresponsable. Christine Villemin en lisant ce texte paru dans Libé en juillet 85, a dit avec son parler vrai inimitable "elle est dérangée celle-là!" rien à ajouter...
Oui la il y a eu un couac c'est sûr...
" Impossibilité contre nécessité "? Vision de femme? Moi, je dirais : s'armer pour triompher! Quant au ressort de la pudeur....ce serait plutôt l'affaire d'une comédienne ?