Je panse donc je fuis !

Penser va-t-il devenir démodé ?
Dépenser est la mode des maux de nos jours...
Je suis seul avec les mots pour les penser.
Je suis seul avec les maux, pour les panser.
Des pensées qui pansent sans un sou dépenser...
Comme des haies pensées pour retenir l'Eau,
Pour nourrir le hameau des mots,
Toujours sans dépenser, mais pour se dépasser, remodeler...
De gouttes en gouttes,
Celle-ci retournent au ruisseau....
Puis c'est le lac calme et tranquille, qui pourtant à son extrémité se vide...
Le fleuve dévale,
Jusqu'au grand Océan...
Ses vagues émoussent les maux...
Grâce aux sons ennivrants, le vague à l'âme divague, et les mots roucoulent comme une Source,
Car les pensées sont comme les gouttes, qui forment des ondes, des rides, des remous, des vagues...
Et ces vagues en surface déferlent les mots, et parfois les maux, en apparence détachés et ayant une existence intrinsèque,
Cependant la Conscience est comme l'Océan, à la profondeur insondable et unifiant l'Eau...
Et grâce aux maux, les pensées invitent à panser grâce aux mots,
Et les gouttes peuvent retourner à l'Océan tout comme les pensées retournent à la Conscience, et cela produit une Paix profonde, puisque leur nature essentielle, se révèle d'elle-même...
Ainsi le Je se détache du jeu de savoir si Elles m'aiment (mes pensées?) puisque la Source de l'Amour est la Conscience....
Alors je plonge plus encore dans l'abîme des mots qui pansent les maux sans rien abîmer,
Mais subtilement Tout sublimer !